UNE ETYMOLOGIE NOUVELLE POUR LE NOM DE
LA CORSE, CORSICA OU CYRNOS.
Le
hasard d’une recherche sur les souterrains annulaires (voir mon blog sur ce sujet)
m‘a amené à me pencher sur un peuple ibère méconnu , les Boïens, qui a son
importance pour la Corse et à corriger certaines de mes étymologies données
dans mon blog sur la toponymie corse
d’origine basque . Voir aussi mon blog surle prince Bonaparte et l’étude
des dialectes corses, la diaspora des corses en Nouvelle-Calédonie, et sur les
mémoires de Jacques Griscelli , baron de Rimini . Deux noms nous seront utiles pour notre
exploration : Boïi, boien, et Gorgobina (cf.Sarrola- Carcopino).
Le
mot boïen , latin Boii, vient de bovani, bavani, de Avar,
autre nom de ce peuple provenant du nom
des Ibères ou Avars, et se retrouve dans le nom de la Bohême, Bohiemum, ou Boiohaemum (d’où le français Boïen,
en ajoutant que les Bohémiens au sens de Romanichels sont censés en provenir
par l’Egypte en venant de Bombay aux Indes) et dans le nom de la Bavière,
qui signifiait d’abord la patrie des Boïens, de bavaria , ou dans le nom des Moraves, dans l’actuelle république tchèque , métathèse de ma
baravi, ma voulant dire terre et étant apparentée au sanskrit ksama, terre, à l’avestique zam, au phrygien zemelô, au grec chamai,
à l’irlandais du, accusatif don, au latin humus etc. ,et donnant
ma bavaria . Ce sont toutes régions où l’on trouve
des souterrains annulaires dont ils signent leur installation en rtelation avec
la circoncision (voir mon blog sur le sujet) , dans la vallée du Danube, à
Pfaffensclag, Kleinzwettl, Watzendorf, et en Basse-Autriche, à Gross-
Eberhards, au nord-est de Linz, dans le sud de la Bavière et en Moravie, etc. Gorgobina (César, Guerre des Gaules, 7,
9,6 nous dit qu’il s’agit d’une ville
fondée par les Boïens) qui tire son
nom de la divinité borbon –iva, puis par
métathèse borbobina (cf. la ville de Gorgonzola en Italie, de ghorghso(bi)na, où le z est la relique d’une consonne à
appendice sifflant ghs , avec
prolepse du n et du ghs, donnant gorgonsona, puis dissimilation
) .
Les
Boïens , dont la capitale en Gaule avait
nom Gorgobina selon César, ont
laissé en Corse trois noms
aisément reconnaissables: (Sarrola- , diminutif du mot basque sari,valeur,
prix, place de prix ) Carcopino , de
Gorgobina Carbini (région de Sartène),de ghor(gho)bini et Bavelle,
cf. le nom de la Bavière, qui signifiait d’abord la patrie des Boïens, de bavaria , bavalia .
Surtout
les Boïens laissent ses deux noms à la Corse, Corsica et Cyrnos.
ETYMOLOGIE DU NOM LATIN DE LA CORSE , CORSICA
.
Surtout
les Boïens laissent son nom à la Corse, Corsica , en liaison avec leur
divinité Gorgobina (devenue Orcus,
le dieu des morts, en latin, qui nous a
dnné notre mot français ogre).
Pour comprendre l’étymologiede Corsica, penchons –nous sur les autres
occurrences du radical kors-: 1) Korsiai est le nom d’une cité
béotienne (la Béotie,du grec Boiotis,génitif
Boiotidis, étant le pays , -tania devenu tidia , -
des Boii ou Boiens, - comme l’Eubée en
grec Euboia, comme CorsiaeThebae, la Thèbes corse, Thèbes étant à rapprocher du nom de la ville
corse Evisa, de ibéra, du nom d’une des Baléares, Ibiza aujourd’hui, en latin
Ebusa ,de ebura, de ibère,
de Trevir, de tevisa, tibère, la ville de Trèves en Allemagne. . Le
nom d’Evisa est aussi à rapprocher de Tevisa en Espagne, de Thiasi, de thevisa,
en Sardaigne, puis par métathèse vocalique
thavasi et de Trevisa en Italie.
Le tr initial de Trévise , le th sarde , le th de Thèbai amènent à reconstituer pour Trevisa un art teburai, le dragon ibère, art de gadr, gart,
métathèse de drakon, dragon ; 2 Kosôtè,
de korsôdui(‘na), korsôdi, korsôti, est une
ville de Mésopotamie, citée par Xénophon dans l’Anabase,1, 5, 4, qui nous amène à postuler un gorgsob(in)a . Nous avons aussi des variantes corses avec le nom d’une commune corse, Corscia, de gorghsia, cf .le nom de la ville béotienne Korsiai,
avec le nom du Cap corse, de gorghsia,
qui signifie, non pas un cap de la Corse, ce qui n’aurait rien de rare dans
l’île et sertait un truisme, mais mais un
cap occupé par les Boïens corses, adorateurs de la divinité Gorgobina.
Ainsi, le nom latin Corsica vient de
Gorgobina, où le second g est en réalité une consonne avec sifflante gs, ghorgs-
puis par prolepse du s avec développement d’une voyelle
d’appui i, ghors°gha,kors°ka , korsika.
Le cap Corse signifie,
non un cap corse, ce qui n’aurait guère de sens en Corse, mais le cap aux
éperviers, par confusion entre le mot corse
et le mot désignant l’épervier, khsikerwa,
puis, par métathèse du s et du w, (ki)korsa, en grec par métathèse ierak, de kisorak, francique sparwari, de ksorwer donnant le mot épervier en français,
allemand Sperber. Le Cap Sarde en Sardaigne signifie aussi le cap aux éperviers,
pour les mêmes raisons, de (k)sar(w)ka, avec
métathèses du k initial et du w, kw donnant dh ou th . Le mot s’est confondun avec Sarde. Le Cap Sacré, le fleuve Sacré ont la même signification, le mot sacrum en latin, signifiant sacré,
savoir ksiros, cf. sanskrit isirah, grec hieros, de hiseros, venant par métathèse (ksaron, puis sakron))du
nom de l’épervier, l’oiseau de proie qui avait la charge de dépecer les morts
avant l’inhumation secondaiore, comme en Perse ou aux Indes chez les Parsis.
La confusion sémantique entre
le sacré et l’épervier s’explique
d’autant plus facilement que les Ibères pratiquaient l’inhumation secondaire
des seuls ossements et laissaient les éperviers dévorer les cadavres dans un
lieu dédié à cet effet.
ETYMOLOGIE DU NOM GREC DE LA CORSE,CYRNOS.
Le nom grec Kurnos, Cyrnos, a une
autre étymologie. Il vient de (li)gure, (li)gurnos,Kurnos, cf pour le suffixe en –n ligurinus, de
Ligurie, Liburnia , de ligurnia (pays entre l’Istrie et la Dalmatie),
les Liburnides, îles voisines de la
Liburnie, et Livourne,en italien Livorno
, de ligurnus. Kyrnos est aussi le
nom d’un fleuve arménien et d’une autre île près de la ville de Karystos au sud
de l’Eubée, chère aux Boïens. Kyrnos
était à l’origine le nom de la région qu’on appelle la Cinarchie ou la Cinaggia, ou Cynargia , nom difficile pour la seconde partie . La première partie est Kyrnos dont le r a disparu par dissimilation. La seconde
partie vient peut-être d’un mot ligure apparenté au basque artica en Navarre (cf . Artigue en Provence) et qui signifie
un lieu sans arbres, nu, parfois défriché , avec u maquis(le mot maquis
vient du corse macchia,
peut-être de ma, région, et de a(r)tica, nue), La chaîne montagneuse
principale de l’île s’appelle la serra
Cinaggia, de kurn archia,
interprété à tort comme celle qui domine
(grec archè) Cyrnos, mais le
nom est à rapprocher du mont Artica,dont
le nom désigne une montagne sans
arbres Aggia viendrait de artica (cf . le provençal garrigue) et Cinaggia désignerait le mont sans arbres des Ligures (Kurnos).
Le
nom des Carnutes près de Chartres au
nom ancien d’ Austricon, cf . Lestrygones, vient d’une métathèse de (li)kurnates,de
ligurnaka, pluriel en –aka , pet dénonce leur origine ligure
que des noms comme Logron en
Eure-et-Loir, proche de Logroño ,de Lau(stry)gones, en Espagne
tarraconnaisqe, démontrent à l’envi.
Carnac vient du pluriel ibère en –aka
de (li)gur + tania , réduit à –n+aka
.
Etymologie du nom de la Sardaigne, en latin Sardinia.
Le
nom de la Sardaigne, latin, Sardinia cf. Sartène, vient, lui, de (ghor)gharbuina, ar étant un r voyelle et
bu évoluant en d, cf l’évolution inverse en latin duo et bis( de duis) .Gorgobwina donne
Gor(go)dina, dardania par assimilation
du g à d, et sordinia par
transformation du d en s, enfin sardinia par assimilation vocalique.
L’ancien
nom de la Sardaigne donné par Aristote, Ichnoussa, l’île ligure, vient de ikhn, de lig(ur)n et de ibère
noussa, île .
Le nom de la
Punta Sardegna en
Sardaigne signifie peut-être, non pas un cap occupé par des Boïens, mais le cap aux
éperviers, par suite de la même confusion que nous avons observée plus haut
entre le nom de la Corse et celui de l’épervier.
Le nom de Ligure.
Il
n’est pas toujours facile à repérer , par exemple dans Ouigour, de ligur, dans Ibère,
de ligur, et en pays basque même
dans les patronymes daguèr, guibéry,
guéthary , en Corse Guitera,
etc .
Liste d’autres noms corses d’origine
boïenne : La finale corse ne se
prononçant plus, la dernière syllabe est notée artificiellement en –o au singulier,
en i au pluriel, ou en a, au féminin ou,
comme en ibère, au collectif en –ai, souvent pris pour un pluriel.
Balagne, de abala -nia : c’est la patrie des Avars ou
Ibères, comme la Bavière et comme les Baléares, de balares,
de abara-ria, (a)balar-a. La terre en
langue ibère se dit ustania, itania, istamia et le mot revient souvent en toponymie, réduit à –nia (cf. Br-itania, Maur-itania, Kurd-isthan, Kurde étant à relier à Gorgobina) ou-mia, ou même à -ria. Le
mot terre est à rapprocher du sanskrit ksami,
du latin humi, à terre, du grec chthôn, etc.
Balogna, cf. Valognes, de bala-unia, le pays des Avars.
Carbuccia, de ghar(go)bu(i)soi,
en liaison avec Gorgobina ; Calacuccia, de garraguccia, métathèse de gharaghs(ob)una,
r voyelle développé en ra , avec
prolepse du s : garag(ob)usa;
Sari d’Orcini, de (gh)
orghsbini, sari signifiant un endroit de valeur ;
Orezza, site privilégié pour un dieu des eaux thermales, de
(gh)or(gs)ausia (prolepse
du s);
Corte et (Cuttoli-) Corticchiato,
avec métathèse syllabique de ghsia donnant
cchia, le t venant du b, ghorghsiabina, puis
corbicchia- , corticchiato, le
to final venant de bsu avec
prolepse du s;
Carchetto (-Brustico, d’un mot ibère brustia signifiant broussailes, maquis + suffixe -ico),
de (ghor)garghsebsu(in)o.
Carghèse , cf. Carcès
dans le Var, le nom de Carthage, Karchèdôn ou au génitif Carthaginis ou en Chersonèse Chalkèdôn, la Chalcédoine, et Tartessa en Espagne,à rapprocher d’Artesse en Sardaigne. Carghèse est
citée comme l’évêché de Tartèssa (cf
Tartessa) par saint Grégoire dans ses lettres (I, 77) vers 591 après
J. C., mais la leçon des manuscrits est
malheureusement incertaine (Tainatissa,
etc). De gorgobinaassa, kargessa ( suffixe
en –-assa, maîtresse).
Il faut rapprocher Carghèse
de Calagorris ou Calaguris,
aujourd’hui Calahore, la patrie de
Quintilien en Espagne Tarraconaise, ou d’une ville homonyme, toujours en Tarraconaise , devenue Lohara , de Calagonere et de Cagliari , de
kar ligurai , le port (kar) ligure,
en Sardaigne.
Calcatoggio, de gargsobsu(n), avec double prolepse du s donnant gargosauso, gargotoso.
Talcini, où
l’on peut reconnaître Gorgobina, de garg(o b)ina a laissé son nom à la
pointe de Talsini, cf.Talllone de galgon(bi)ne près de Moïta, et Tolla, près d’Ajaccio, de (gar)gob(i)na
, tolna .
Solara, de (ghorgh)
sobina, solira, solara ;
Solenzara, de
(ghar)ghsobu (i)ghsarna , puis soligsarna
avec prolepse de ghar et de n ;
Calenzana, de gharghso
(bi)na, puis galsana avec prolepse du n ;
Sollacaro, métathèse de carrosola, de gharghsob(uin)a, gharghosoba,le b devenant l.
Lopigna, de
(ga)l(g)obina.
Rutali , par
métathèses, de (go)r(g)obuina, (go)r(g)obuani, (go)r(g)odani,rotani .
Opido près
d’Aleria, dont le nom a subi
l’attraction de l’oppidum qui
y existait à l’époque romaine, mais il est cité par Ptolémée sous la forme
originelle Opino, qui vient de (gorg)obino
, à rapprocher du nom d’une tribu
cantabre d’Espagne que Sénèque a pu observer,
les Opinoi, de gorgobinoi,
d’origine ibère
Galeria, de gar (go) bina, puis galina, galira, galaria .
Hérodote vers -425 citait (I, 165) Alaliè
(Aleria) comme fondée par les Phocéens. Diodore de Sicile, au Ier siècle avant J. C, écrit (V, 13,3): « il n’existe
que deux villes (poleis) dignes de ce
nom en Corse, savoir Kalaris [Galeria ] et Nikaia [Vico]. Les Phocéens
fondèrent Kalaris, les Tyrrhéniens (Etrusques et leurs alliés de Corse Turdéniens) Nikaia [Vico] ».Diodore
a-t-il confondu Kalaris
–Galeria et Aleria, dont nous savons
par Hérodote que cette cité fut fondée par les Phocéens ? Ou
bien Galeria fut-elle aussi fondée par
les Phocéens comme Aléria ?
L ‘écrivain latin Florus, au 2e siècle après J.
C, cite [II, 21] Carala (métathèse de Kalara pour Kalaris, de Galaria) qu’il place en Corse ; on
a voulu y voir Cagliari en Sardaigne dont le nom latin est Caralis, de même origine étymologique, (gli étant
un graphème notant un l mouillé), mais c’est bien notre Galeria au Ier siècle, le a se transformant souvent en e en
corse,et étant parfois affecté d’une diphtongaison
en ia (Piana de peña).
Belgodère, de
(i) ber et de gauleria, de (ghar)
ghobuina, puis godira godera,
Aleria, appelée Alèliè par Hérodote dans ses Histoires, vers -425, en dialecte ionien, donc Halaliè,
Alalia ; Halelia, doit être rapproché de Alesia , aujourd’hui Novalaise en Savoie, l’Alésia de César
. Novalaise
signifie le lieu sacré de la terrible déesse Gorgobina, où l’on fait les
sacrifices en son honneur (ibèro-
gaulois medhio pris pour le latin medium, qui signifie centre). Halalia vient de
(gh)ara(go)bi(n)a, ; on retrouve le s
dans Alixia (forme de l’Alesia
traditionnelle comme d’Alaise, commune d’Eternoz, pour Aligsia) , aralia,qui donne Alesia ou en corse Aleria . Voir mon blog sur les
Man-dubii, dubii qui survit dans
le nom du Bugey, et Novalaise,
l’Alesia de César.
Canari. Ce
n’est pas une simple coïncidence si la commune corse Canari porte le même nom que les îles Fortunées dans
l’Atlantique qui furent découverytes par les Ibères d’Afrique du nord,
avant leur redécouverte par le templier normand Lancelot de Maloisel en
1312, voir mon blog sur le vrai
découvreur des Canaries. Etant rappelé qu’en corse comme en latin un s
intervocalique se transforme souvent en r (gaulois Alesia at coprse Aleria
,etc), Canari recouvre plus anciennement un Canasi, resté dans un patyronyme
corse. Les noms de la commune corse et
des îles atlantiques viennent
identiquement de gar (g)s(o)bina , le
b se transformant en l ou r et donnant garsina, puis, par métathèse
syllabique de na, kanasi. La légende prête à la sirène un chant merveilleux et la sirène des Canaries devait être quelque
baleine chanteuse : c’est elle qui
a donné son nom à un oiseau chanteur de Malines en Belgique, la sirène [sirènos, de tsurhènos, tyrrhénien] des
Canaries devenue canari par métonymie
Madeira vient pareillement de ma-gadiria, de ma, grand,
et de gar (go buina, gadina, gadira, (cf Agadir, a étant
un déterminant ibère, Agadès, Gadès devenu aujourd’hui
Cadix, prononcé cadisse.
Açores , de gargobina,(
g)arkona, akora ; Gomera, de ma- godira, avec métathèse syllabique de ma-,
puis gomera, nom d’une autre des îles
Canaries au langage sifflé.
Les Makrinoi, liés aux dolmens et aux cérémonies
d ’initiation .
Le nom de la ville de Moïta , de (mar)moi(a)da, celle qui ressemble à une mère , est un
témoin des divinités associées à
l’initiation,comme en Corse Marmano et en Sardaigne Mamoiada, mama -oida, suffixe signifiant qui ressemble à, c’est-à-dire qui
ressemble à une mère, à une fausse « mère masculine », à rapprocher
de Mammisi, de mammeidi, mot copte désignant le lieu
dolménique de la naissance véritable, introduit par Champollion pour désigner
une chapelle où se déroulait annuellement une cérémonie anniversaire de cette
naissance véritable de l’homme. Au Portugal,
nous avons marmadi, murumendi
(mendi désignant le sein en
basque), cf. en France la commune basque de Mendi(m)onde) ou mamra, de
mam oida, celle qui ressemble à une
mère.
Mantinon(do)
, de mondinondo, nom d’une ville
attestée par Ptolémée , est à rapprocher du nom de la commune basque que je viens de citer, Mondiondo
, et de Mantinée , Mantineia, en Grèce,mandinondo ,mantinon(do) ;ce nom vient
de (mar)mandinondo, où mande signifie le sein des cérémonies d’initiation,
c’est-à-dire le biberon auquel l’initiédevait boirevdu sang .
Matra, de mamra,
de mam oida , avec un t épenthétique.
Autres lieux ibères :
Le nom du port de Calvi, à rapprocher de Calpé en Italie, est à décomposer
ainsi : gar(go)dvi(na),galvi. De même, Palneca,
avec de belles métathèses, vient de gar
(go)duina , garvina, garpina, calpina, pinagal, palniga.
Kinsen,
commune de Pietroso, près de Vezzani, a conservé la forme ancienne du nom de la
tribu boîenne citée par Ptolémée , les Kilebensoi.Le
nom de la tribu
vient de gar(g)so(bu)ina donnant garsobina,
puis garebinasoi , kilebensoi . Le nom du hameau ,
Kinsen, s’explique phonétiquement ainsi : gar(g)s(ob)ina donne garsina, puis, par métathèse vocalique de i, kirse(bi)n(a), , kinsen(a).
Piana, ancienne
Phillenia, est apparenté à un mot
espagnol d’origine ibère, signifiant la roche, peña en espagnol, phalangs
en grec.
Rospigliana, ro venant
de (g)or, de ( g)rogsobina ,rospoliana , spi venant de sgo. ;
Vezzani, le village de l’auteur de ce
blog.
Les
Boïens s’ y installèrent à cause des mines de sulfure de cuivre, très
anciennement (-800 peut-être),qui furent reprises au XIX e siècle par un
Griscelli.. Sous la chaire de l’église, demeure enchaîné par le christ un géant
(cf. en Touraine Gargantua, de gorganbuna),
Borvos.
En
Italie il existe une Vizzani en
Sicile et une Vezzano Ligure dans le
nord (tel est bien son nom complet et qui ôte tout doute sur l’origine) :
c’est sans doute de cette dernière que les migrants boïens sont allés en Sicile
et en Corse. Ligure ou ibère sont des mots identiques et désignent les Boïens,
qui avaient construit en Italie un ensemble de cités dont la capitale était Felsina. Felsina vient de ghorgs(ob)ina , nom identique à Gorgobina. Felsina évolue en Bolonia, de volo (bi)na, volonia, Boulogne. Volsinii, au voisinage (aujourd’hui Belsena), vient aussi de ghorgs
(ob)ina, comme Bolonia .
Les patronymes corses sont souvent des
ethnonymes.
Le
patronyme corse indique souvent l’origine ethnique, par exemple Stromboni de la tribu des Ostriconi ou Laustrygon, Santoni, de la tribu des Santones, Griscelli, de la tribu des Grallaïques, de ghrava+ suffixe -ik ou Gralléciens, de ghrav+ ik, de ghor(go)bu(ina.
Pareillement , au Béarn, on a le patronymede Lercari qui est aussi le nom d’une ville dans cettre région, de liguri,ligari, lirgari.
Le nom de
Vezzani est à rapprocher de Felsina et
de Volsinii, venant de velsani.
Les
Vezzanais admiraient , comme Jacques Griscelli de Vezzani, baron de Rimini l’a
célébré au début de ses Mémoires, la
montagne sacrée, ennneigée souvent et dont le nom, Cali, perpétue le nom du
dieu des Boïens, pour kari , de gar(b)i(na)
, Gorgobina
Les Vezzanais ne mangeaient
pas de lièvre anciennement et plus anciennement de pika (lapin géant sans queue),
animal familier disparu depuis le XVIIIe siècle, car pika, lapin ou lièvre, le nom est souvent
interchangeable. Or, il n’y avait de lapin à date ancienne qu’en Espagne et
celui-ci était transporté sur les bateaux avec le plus grand soin par les
émigrants: de là l’interdiction de manger du lapin à bord des bateaux
aujourd’hui encore. Le pika corse ou sarde (Prolagus
corsicanus) et en Corse le chat
sauvage (Felix silvestris reyi),
comme les belettes, ont disparu assez récemment à la suite
d’une épizootie.Le nom du
lièvre, en grec lagoôs, de lagoros, en
latin au génitif leporis,
qui était pour certains Ibères d’Asie mineure un animal domestique
analogue au chien , est à rapprocher de celui du lapereau (l’ancien nom du lapin, et non un diminutif), portugais lapâro,
lièvre, lapaõ , lapin, grec lebèris. Les noms du lièvre et du lapin venaient de legworo, ligure .
Quant au fretum
Gallicum qui désigne le détroit
entre Bonifacio et la Sardaigne (où il n’y a pas de Gaulois), il doit se
traduire par le détroit gallèque, de
garek, de garago, et fait allusion à
une tribu ibère, celle des Galléciens qu’on
retrouve dans la Galice espagnole et
dans la Galicie polonaise.
Les Griscelli, originaires de Vezzani, à prononcer grigel, ethnonyme, de ghrigh-el, avec r voyelle, de gorg(obina),
gh +r voyelle +j de gh avec un suffixe de filiation en –elli
au pluriel, de gorg(obina),
bina signifiant terrible, grec deinos, de dveinos, latin bonus,
cf . le culte à Rome de la Bona
Dea. La tribu a
pour nom Grallaïque, de ghrava+
suffixe -ik ou Gralléciens, de ghrav+ ik, de ghor(go)bu(ina) .
La tribu des Agrianes qu’on connaît par l’Agrianas, fleuve de Thrace, et par la tribu des Agrianes de Thrace et surtout de Pannonie, près de l’Adriatique,
nous a laissé le nom du désert
des Agriates.
L’étymologie est
lointaine : sanskrit agrayana,
signifiant « celui qui débute l’année », de même radical que Kronos, de graynos. Les Grées (grec graiaai).vivaient dans l’extrême
occident, au pays de la nuit, -en Laponie,-et c’est de ces divinités que les
Grecs, en latin Graeci, en grec Graikes,
tirent leur nom. Comme la série graus,
graia, signifiant vieux, ancien.
Le nom des Agrianes , où a est l’article ibère, doit
être rapproché du nom du cap ou désert
des Agriates, et du nom des Grallaïques ou Gravii (de [gh-r voyelle] gh+r
voyelle bui[-na] de la Taraconnaise, de
gharago(bi)na, qui faisaient partie
des Galléciens ou Gallaïques . Il y a eu
contamination entre Grallaïques, Gravii,
Gallaïques, Galléciens, et Gallurès, tous parents. Le nom de cette
tribu des Gravii se retrouve dans la Gravona
comme dans la la Garumna
(Garonne), de gravona, de Gravii et de vona, vallée de rivière,
soit la rivière des Gravii. . Le mot Gravïkos,
grec, est apparenté, comme celui de Grallaïc, au nom des Gravii.
Les
Gallaïques, écrit A. Pardo, p. 49, dans L’Espagne
primitive, « s’attribuèrent à eux-mêmes une origine grecque. Le hasard
d’un nom, celui de la tribu des Gravii,
servit à confirmer l’erreur flatteuse de cette origine”.Graeculi, les petits grecs, était le nom méprisant que les Romains
donnaient aux Grecs et certaines traditions des Griscelli reprennent cette
étymologie.
Les Gallaïques qui faisaient
partie des peuples ligures, artabres (où l’on reconnaît, en finale, le mot ibère) ou artrigours
(de art, altération de gart, ouigour),
parents
des Cantigours
(dont celtibère est une
altération pour les
(Cant ou Cart ) ouigours, les Abars,
les Avars, etc. ils occupaient en Espagne le cap dit Celtique (de canticai), à l’embouchure du
Douro (de adura, fleuve cf. le nom de l’Adour
ou d’Amadour ). .Ils “vivaient à
la façon des Lacédémoniens, se frottaient d’huile deux fois par jour, faisaient
usage d’étuves chauffées avec des cailloux rougis, se baignaient dans l’eau
froide, et ne prenaient par jour qu’un repas simple et frugal.” .lls avaient fondé le port de Calle,
qui tenait son nom de l’ibère car,
port.
Calle fut plus tard traduit
en portus par les Romains, ce qui
donna le nom moderne du Portu-gall(aïque).Le mot gallaïque , gallèce
ou galluec , n’a rien de gaulois, mais dérive de Gorgobuina, galbue (-na étant
remplacé par un suffixe d’ethnonyme en –ik), puis galueik.
SUPPLEMENT : LA DIASPRA BOIENNE AILLEURS QU
EN CORSE.
1
En République Tchéque, en Bohème et en Moravie.
Le
mot boïen , latin Boii, vient de bovani, bavani, de Avar,
autre nom de ce peuple provenant du nom
des Ibères ou Avars, et se retrouve dans le nom de la Bohême, Bohiemum, ou dans le nom des Moraves,
dans l’actuelle république tchèque ,métathèse
de ma baravi, ma voulant
dire terre et étant apparentée au sanskrit ksama,
terre, à l’avestique zam, au phrygien zemelô, au grec chamai, à l’irlandais du,
accusatif don, au latin humus etc. ,et donnant ma
bavaria . Ce sont toutes
régions où l’on trouve des souterrains annulaires, dans la vallée du Danube, à
Pfaffensclag, Kleinzwettl, Watzendorf, et en Basse-Autriche, à Gross-
Eberhards, au nord-est de Linz, dans le sud de la Bavière et en Moravie, etc.
2
En Suisse, la ville de Berne, métathèse de gorgobina donnant, à partir de de gergobina
, berna , garde dans son nom le souvenir du
passage des Boïens ;
3
en Allemagne, le nom de la ville de Passau vient de Boiodorum , comme celui de
Worms et de la Bavière.
Selon
le Net, « au début du IVe siècle
av. J.-C., une partie du peuple boïen émigre en Italie, où il s'installe
dans la région de Bologne en Émilie- Romagne[].
Les Boïens y construisirent un ensemble de cités dont la capitale était Felsina ». Felsina vient de ghorgs(ob)ina , identique à Gorgobina. Felsina évolue en Bolonia, de volo(b))na, volonia, Boulogne. Volsinii (aujourd’hui Belsena) vient
aussi de ghorgs(ob)ina , comme Bolonia
. « Les Boii avaient au nord les Lingons, et au sud l'Apennin qui
les séparait de l'Étrurie. Ils furent soumis par les Romains en -193. Plusieurs
nécropoles ont été fouillées au Monte Bibele, à Monterenzio Vecchio et à
Casalecchio di Reno. Par ailleurs, des fouilles réalisées à la fin du XIX e
siècle, au sein d'un complexe funéraire sur le site de Certosa en Lombardie,
ont permis d'attester l'établissement des Boïens dans cette autre région. Le
corpus de sépultures, d'une remarquable richesse numéraire et matérielle, a
délivré des artéfacts archéologiques témoignant de l'origine ethnique boïenne
des défunts. La nécropole de Certosa est datée aux environs de la fin du VIe
siècle av. J. C. /début du Ve siècle
av. J.-C.[ démontrant ainsi une
évolution simultanément géographique et chronologique de l'implantation boïenne
en Italie du Nord[]. »
La
démographie des Boïens les amena à émigrer :
4
en Afrique du nord , avec le roi
Bogudos qui conquiert le futur Maroc (la Tingitane, près de Tanger) et la
Tunisie près de Sfax, où l’on trouve des souterrains annulaires , dites les
catacombes de Bou-Thadi, cités par
J. et L Triolet, op. cit. ,
p.68, étudiés par le commandant Martignon en 1940, mais que la superstition
interdit aujourd’ hui aux mécréants de visiter. Bou- Thadi vient de Bo-(gu) tiana (devenu Tingitana) nom du royaume du roi boïen Bogudos ;
5
en Anatolie, où l’on trouve les Talisboii qui sont des BoIens en Galatie
dans la Tétrapole gauloise ; on trouve en Arménie une contrée, la Corduena, de ghor(go)bina et un port du Pont ,Cordulè, de corduna,
ainsi qu’un fleuve en Arménie du nom de Cyrnos , une ville de Mésopotamie
appelée Korsôpè. La Chalcidique , de gargud-
6
en Grèce, en Doride (ville de
Boion), en Laconie (ville de Boea)et surtout en Béotie qu’ils conquièrent (grec
Boiotis,génitif Boiotidos), avec un groupe
d’îles appelées Corseae près de
l’Ionie une ville appelée Corsiae Thebae, la Thèbes corse.
; on a aussi une. île du nom de Cyrnos près de Carystos , aujourd’hui Caristo, ville de la
côte sud de l’Eubée. Notons aussi un
groupe d’îles appelées Corseae, les îles
Corses, près de l’Ionie ;
7
en Italie, où l’on peut relever la
ville de Gorgonzola, à rapprocher de
la Gorgobina boïenne citée par Jules César ; le peuple émigré en Gaule transpadane et cité par Tite –Live, 5, 35, 2 s’appelle les
Boii.Ils ont laissé en Etrurie le nom de la ville de Cortona (cf pour le côté ibère la ville de Cortona en Espagne Tarraconaise) et de Crotona en Grande Grèce.
8
En Gaule, les Boïens font leur
apparition avec les Cimbres (de K-ibères)en
-110 : installation dans le massif armoricain près de Vannes avec gravure
de certains dolmens qui préexistaient à leur arrivée et installation dans le sud-ouest des Boïates (de boiodes ) dont le territoire est le ci-devant pays de Buch, de Boii, en Gascogne, et à Boueysseix (de Boiodes ) en Dordogne, où il y a un souterrain annulaire , ainsi
qu’en Bourgogne (de borgonos avec attraction de Burgondes) Aloxe- Corton où Corton vient de Gorgobina). Ils ont laissé
aussi un souterrain annulaire au sud de
la Garonne dans le Gers ainsi que la ville de Boii, où règne le peuple des Tarbelles,
métathèse de avar-elli, varavelli, cf . Tarbes (Hautes-Pyrénées).
Puis, eut lieu une seconde émigration
avec les Helvètes à l’époque de Jules César. Ils creusent les
souterrains circulaires du Bourbonnais qui nous occupent (16 dans le seul
territoire d’Arfeuilles).
Ils
ont pour divinité Borvos ou Borbonos dont
le nom est souvent devenu par métathèse ronobos,
roniobos, qui donne la forme attestée
Rudiobos
(cf. les toponymes de Rambeuil et Rambouillet) ou robonos, rudianos,qui
donne la forme attestée Rudianos (cf. Rueil, Roanne et Ruabourg,
altération de Ruabos, pour la
divinité Rudiabos, et où se trouve un souterrain annulaire avec une source
près de Blois, car Borvos est aussi le dieu des sources, cf . Jérôme et Laurent Triolet,
respectivement docteur et agrégé, dans Souterrains et croyances,
Mythologie,folklore, cultes,sorcellerie, rites initiatiques, Editions
Ouest-France, Rennes , 2002 , 130 pages, p.65-88), p. 82.
Le
mot boïen , latin Boii, vient de bovani, bavani, de Avar,
autre nom de ce peuple provenant du nom
des Ibères ou Avars, et se retrouve dans le nom de la Bohême, Bohiemum, ou dans le nom des Moraves,
dans l’actuelle république tchèque ,métathèse
de ma baravi, ma voulant
dire terre et étant apparentée au sanskrit ksama,
terre, à l’avestique zam, au phrygien zemelô, au grec chamai, à l’irlandais du,
accusatif don, au latin humus etc. ,et donnant ma
bavaria . Ce sont toutes
régions où l’on trouve des souterrains annulaires, dans la vallée du Danube, à
Pfaffensclag, Kleinzwettl, Watzendorf, et en Basse-Autriche, à Gross-
Eberhards, au nord-est de Linz, dans le sud de la Bavière et en Moravie, etc. A
noter que, en Aquitaine, ils ont laissé une ville, Boii, où règne le peuple des Tarbelles,
métathèse de avar-elli, varavelli, cf . Tarbes.
Au
cours de la migration vers la Gaule, aidée par César (I, 5, 4) et leurs
alliés les Eduens, ils vont s’installer dans le Bourbonnais , auquel ils vont donner le
nom de leur dieu Borbon , féminin Bormona ou Damona , voire Pomona
chez les Etrusques, Boand de la
mythologie scandinave, (la Bourboule, Bourbonne-les-bains,
Bourbon-l’Archambault, Bourbon Lancy, Barbotan –les-Thermes, et en Allemagne
Worms de borvos et Burtscheid , de borgodos , puis dans le Berry (de ibéri),
où ils creusent le souterrain annulaire du Fourneau et fondent Avaricum (de avar), dont le nom survit dans le fleuve Auron, de avar, -on, dans celui de l’Yèvre ,de avara, dans lez
nom de Dun –sur-Auron , de avar-on,
Plusieurs noms de villes : Gorgobina
(César, Guerre des Gaules,7, 9,6 qui
nous dit qu’il s’agit d’une ville fondée par les Boïens) qui tire son nom de la divinité
borbon –iva, puis par métathèse borbobina (cf. la ville de Gorgonzola en Italie, de ghorghso(bi)na, où le z est la relique d’une consonne à
appendice sifflant ghs , avec prolepse
du n et du ghs, donnant gorgonsona, puis
dissimilation ) ; enfin Sancerre et
Sancergue .
Gorgobina, la cité des Boïens (apparentés aux
tribus peuplant la Bohème) : chavignol et Gortona, près de Sancerre, et
Sancergues
Voir
mon blog sur les Boïens et leurs souterrains annulaires , ainsi que
la prétendue « hache-
charrue » de la table des Marchands en Bretagne, en liaison avec le rite
de la circoncision primitive. Voici ce que nous apprend le Net : « On
sait que les Boïens ont été installés par César dans un territoire qui comprend Saint- Parize, Sancergues,
Sancerre et Saint- Satur. Le nom de la localité est attesté
sous la forme Gartona au Ier siècle .Gartona
vient de Gorgobina [ par Gargo(bi)
na ], capitale des Boïens chez les
Héduens grâce à César. Mais la ville va changer de nom avec le transfert des
reliques d’un saint africain [du III e
siècle, Saint Satyr, nom qui donne Sayre en ancien français]. Les formes
latinisées apparaissent tardivement : [castrum] sancti Satyri en 1034[5], [castrum] Sanceri [le camp de saint Satyr ou
Sayre orthographié cer au génitif] en 1129. »
« La hauteur primitive sur un plateau
élevé à deux kilomètres sur la rive gauche de la Loire est associée à la
légende du conquérant des Gaules, César. En 1146, sacro Cesaris en est
d'ailleurs une dénomination de moine copiste. Ces sources érudites et
historiques du XIX e siècle sont reprises par Lalanne[6].
Selon, cette légende, le nom « Sancerre » serait tiré d'un
hypothétique *Sacrum Caesaris … christianisé en *saint César ou saint
Cère.Les études toponymiques modernes rejettent cette explication. Si le
nom antique du site de hauteur gaulois est Gortona,
l'oppidum est bien antérieur à la conquête des Gaules. L'occupation de cette
hauteur remonterait au-delà de la période celtique de Hallstatt. Attirée par
l'eau abondante, une petite cité gallo-romaine s'installe dans la plaine alors
que le site de Gortona est
abandonné. Un sanctuaire dédié à saint Satyrus, martyr africain du III e
siècle s'élève à proximité des
voies marchandes et d'un cimetière externes à la petite cité. Elle préserve le
nom du martyr africain dont les restes auraient été apportés là[.]
Au VIII e siècle, est attesté un habitat de hauteur sur la colline, toujours
dénommée Gortona, selon des
fouilles archéologiques. Une partie des reliques y est mise fin IXe
siècle à l'abri des pillages..Sancerre est donc un *Saint-Satur[7]
analogue à Saint- Satur (Cher, S. Satyrus 1104). « .Localisée dans
la partie de la Gaule située entre la puissante tribu celtique des Biturige et
celle des Éduens La colline de Sancerre surplombant l'un des rares endroits
guéables de la Loire aurait intéressé Jules César qui y sédentarisa un peuple
originaire de Bohême, les Boïens. La ville de Gordona, « cité capitale » de ce peuple, occupe
aujourd'hui ce qui est devenu le quartier
hors les murs de Saint- Romble de Sancerre et Saint-Thibault- sur -Loire,
village marinier (commune de Saint- Satur)[Chavignol est le seul nom qui nous teste de
Gorgobina aujourd’hui dans les environs.
Le nom gharbina + un suffixe diminutif en –olum, vient de Chaveneium
mentionné en 1129 dans les archives de l'abbaye Saint-Satur : []Dans son ouvrage daté de 15474, Histoire
mémorable du siège de Sancerre l'écrivain français Jean de Léry parle du village de Cheueniol[].]San cergues a profité de la disparition du nom de Gorgobina et de Cortone abandonné par Sancerre à la suite du transfert des reliques de saint Satur pour en reprendre le nom. Sancergues vient d’une forme Cirig , qui est attestée : on peut supposer que Cirig vient , comme Cortone, de Gorgobina , par une autre évolution, à partir de gorgobu(in)a, donnant gorgua , puis girgue , ensuite , par développement d’une voyelle d’appui i , girigue , enfin gergue.
On trouve nos souterrains annulaires dans le Bourbonnais, où l’Allier est le fleuve avar, Elaver en latin, de adura- avar, dans le Berry. Les Boii se situent entre l’Elaver (Allier) et la Liger (Loire), et leur territoire répond à une partie du Bourbonnais. Ils tiennent leur lieu d’installation du fait que la tribu des Boïens, ayant accompagné la migration des Helvètes, battus par César en -58 et au nombre de 32 000 guerriers, a été confiée aux Eduens (Bourgogne) qui les installent dans cette région.« À la demande des Héduens, les Boïens reçurent, à cause de leur grande réputation de valeur [souvenir du roi Boiorix, un chef des Cimbres, de Ki[m]bère] , la permission de s'établir sur leur propre territoire ; on leur donna des terres, et ils partagèrent plus tard les droits et la liberté des Héduens eux-mêmes. » Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, Livre I, 28. C'est sur ce territoire qu'est située Gorgobina, ville qui, selon Jules César, résiste à Vercingétorix pendant la Guerre des Gaules[]..
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