jeudi 30 mars 2017

UNE ÉTYMOLOGIE NOUVELLE POUR LE NOM DE LA CORSE, CORSICA OU CYRNOS.

UNE ETYMOLOGIE NOUVELLE POUR LE NOM DE LA CORSE,  CORSICA OU  CYRNOS.
Le hasard d’une recherche sur les souterrains annulaires (voir mon blog sur ce sujet) m‘a amené à me pencher sur un peuple ibère méconnu , les Boïens, qui a son importance pour la Corse et à corriger certaines de mes étymologies données dans mon blog sur la toponymie  corse d’origine basque . Voir aussi mon blog surle prince Bonaparte et l’étude des dialectes corses, la diaspora des corses en Nouvelle-Calédonie, et sur les mémoires de Jacques Griscelli , baron de Rimini . Deux  noms nous seront utiles pour notre exploration : Boïi, boien, et Gorgobina (cf.Sarrola- Carcopino).
Le mot boïen , latin Boii, vient de bovani, bavani, de Avar, autre nom de ce peuple provenant du nom  des Ibères ou Avars,  et se retrouve dans le nom de la Bohême, Bohiemum, ou Boiohaemum (d’où le français Boïen, en ajoutant que les Bohémiens au sens de Romanichels sont censés en provenir par l’Egypte en venant de Bombay aux Indes) et  dans le nom de la  Bavière, qui signifiait d’abord  la patrie des Boïens, de bavaria , ou dans le nom des Moraves, dans l’actuelle république tchèque , métathèse  de ma baravi,  ma voulant dire terre et étant apparentée au sanskrit ksama, terre, à l’avestique zam, au phrygien zemelô, au grec chamai, à l’irlandais du, accusatif don, au latin humus etc. ,et  donnant ma  bavaria  . Ce sont toutes régions où l’on trouve des souterrains annulaires dont ils signent leur installation en rtelation avec la circoncision (voir mon blog sur le sujet) , dans la vallée du Danube, à Pfaffensclag, Kleinzwettl, Watzendorf, et en Basse-Autriche, à Gross- Eberhards, au nord-est de Linz, dans le sud de la Bavière et en Moravie, etc. Gorgobina (César, Guerre des Gaules, 7, 9,6 nous dit qu’il s’agit d’une ville fondée par les Boïens) qui tire son nom de la divinité  borbon  –iva, puis par métathèse borbobina (cf. la ville de Gorgonzola en Italie, de ghorghso(bi)na, où le z est la relique d’une consonne à appendice sifflant ghs , avec prolepse du n et du ghs, donnant gorgonsona, puis dissimilation ) .   
Les Boïens ,  dont la capitale en Gaule avait nom Gorgobina selon César,  ont  laissé en  Corse trois noms aisément  reconnaissables: (Sarrola- , diminutif du mot basque  sari,valeur, prix, place de prix ) Carcopino , de Gorgobina Carbini (région de Sartène),de ghor(gho)bini et Bavelle, cf. le nom de la Bavière, qui signifiait d’abord  la patrie des Boïens, de bavaria , bavalia .
Surtout les Boïens laissent ses deux noms à la Corse, Corsica et Cyrnos.
ETYMOLOGIE DU NOM LATIN DE LA CORSE , CORSICA .
Surtout les Boïens laissent son  nom à la Corse, Corsica , en liaison avec leur divinité Gorgobina (devenue Orcus, le dieu des morts,  en latin, qui nous a dnné notre mot français ogre).
 Pour comprendre l’étymologiede Corsica, penchons –nous sur les autres occurrences du radical  kors-: 1) Korsiai est le nom d’une cité béotienne (la Béotie,du grec Boiotis,génitif Boiotidis, étant  le pays , -tania devenu tidia , - des Boii ou Boiens, -   comme l’Eubée en grec Euboia, comme CorsiaeThebae, la Thèbes corse, Thèbes étant à rapprocher du nom de la ville corse Evisa, de ibéra, du nom d’une des Baléares, Ibiza aujourd’hui,  en latin  Ebusa ,de ebura,  de ibère,  de Trevir, de tevisa, tibère,  la ville de Trèves en Allemagne. . Le nom d’Evisa est aussi  à rapprocher de Tevisa en Espagne, de Thiasi,  de thevisa, en Sardaigne, puis par métathèse vocalique thavasi et de Trevisa en Italie. Le tr initial de Trévise , le th sarde , le th de Thèbai  amènent  à reconstituer pour Trevisa un art teburai, le dragon  ibère, art de gadr, gart, métathèse de drakon, dragon ; 2 Kosôtè,  
 de korsôdui(‘na), korsôdi, korsôti,  est  une ville de Mésopotamie, citée par Xénophon dans l’Anabase,1, 5, 4, qui nous amène à postuler un gorgsob(in)a . Nous avons aussi des variantes corses  avec le nom d’une commune corse, Corscia, de gorghsia, cf .le nom de la ville béotienne   Korsiai, avec le nom du  Cap corse, de gorghsia, qui signifie, non pas un cap de la Corse, ce qui n’aurait rien de rare dans l’île et sertait un truisme, mais mais un  cap occupé par les Boïens corses, adorateurs de la divinité Gorgobina. Ainsi, le nom latin Corsica vient de Gorgobina, où le second g est en réalité une consonne avec sifflante gs, ghorgs- puis par prolepse  du s avec développement d’une voyelle d’appui i,  ghors°gha,kors°ka , korsika.
Le cap Corse signifie, non un cap corse, ce qui n’aurait guère de sens en Corse, mais le cap aux éperviers, par confusion entre le mot corse et le mot  désignant l’épervier, khsikerwa, puis,  par métathèse du s et du w,  (ki)korsa,  en grec par métathèse  ierak, de kisorak, francique sparwari, de ksorwer  donnant le mot épervier en français,  allemand Sperber. Le Cap Sarde en Sardaigne signifie aussi le cap aux éperviers, pour les mêmes raisons, de (k)sar(w)ka, avec métathèses du k initial et du w, kw donnant dh ou th .  Le mot s’est confondun avec Sarde. Le Cap Sacré, le fleuve Sacré ont la même signification, le mot sacrum en latin, signifiant sacré, savoir ksiros, cf. sanskrit isirah, grec hieros, de hiseros,  venant par métathèse (ksaron, puis sakron))du nom de l’épervier, l’oiseau de proie qui avait la charge de dépecer les morts avant l’inhumation secondaiore, comme en Perse ou aux Indes chez les Parsis.
La confusion sémantique entre le sacré et l’épervier  s’explique d’autant plus facilement que les Ibères pratiquaient l’inhumation secondaire des seuls ossements et laissaient les éperviers dévorer les cadavres dans un lieu dédié à cet effet.
ETYMOLOGIE DU NOM GREC DE LA CORSE,CYRNOS.
 Le nom grec Kurnos, Cyrnos, a une autre étymologie. Il vient de (li)gure, (li)gurnos,Kurnos,  cf pour le suffixe en –n ligurinus, de Ligurie,   Liburnia , de ligurnia (pays entre l’Istrie et la Dalmatie), les Liburnides, îles voisines de la Liburnie, et  Livourne,en italien Livorno , de ligurnus. Kyrnos est aussi le nom d’un fleuve arménien et d’une autre île près de la ville de Karystos au sud de  l’Eubée, chère aux Boïens. Kyrnos était à l’origine le nom de la région qu’on appelle la Cinarchie  ou la Cinaggia, ou Cynargia , nom difficile pour la seconde partie .  La première partie est  Kyrnos dont le  r a disparu par dissimilation. La seconde partie vient peut-être d’un mot ligure apparenté au basque artica en Navarre (cf . Artigue en Provence) et qui signifie un lieu sans arbres, nu, parfois défriché , avec u maquis(le mot maquis  vient du corse macchia, peut-être de ma, région,  et de  a(r)tica, nue),  La chaîne montagneuse principale de l’île s’appelle la serra Cinaggia, de kurn archia, interprété à tort comme celle qui domine  (grec archè) Cyrnos, mais le nom est à rapprocher du mont Artica,dont le nom désigne une montagne sans arbres  Aggia viendrait de artica (cf . le provençal garrigue) et Cinaggia désignerait le mont sans arbres des Ligures (Kurnos).

Le nom des Carnutes près de Chartres au nom ancien d’ Austricon, cf . Lestrygones, vient d’une métathèse de (li)kurnates,de ligurnaka,  pluriel en –aka , pet dénonce leur origine ligure que des noms comme Logron en Eure-et-Loir, proche de Logroño ,de Lau(stry)gones, en Espagne tarraconnaisqe, démontrent à l’envi. Carnac vient du pluriel ibère en –aka de (li)gur + tania ,  réduit à –n+aka .
 Etymologie du nom de  la Sardaigne, en latin Sardinia.
Le nom de la Sardaigne, latin, Sardinia cf. Sartène, vient, lui, de (ghor)gharbuina, ar étant un r voyelle et bu évoluant en d, cf  l’évolution inverse en latin duo et bis( de duis) .Gorgobwina donne
Gor(go)dina, dardania par assimilation  du g à d, et sordinia par transformation du  d en s, enfin sardinia par assimilation vocalique.  
L’ancien nom de la Sardaigne  donné par Aristote, Ichnoussa, l’île  ligure, vient de ikhn, de lig(ur)n et de ibère noussa, île .
  Le nom de la  Punta Sardegna en Sardaigne  signifie  peut-être, non pas  un cap occupé par des Boïens, mais le cap aux éperviers, par suite de la même confusion que nous avons observée plus haut entre le nom de la Corse et celui de l’épervier.
Le nom de Ligure.
Il n’est pas toujours facile à repérer , par exemple dans Ouigour, de ligur, dans Ibère, de ligur, et en pays basque même dans les patronymes daguèr, guibéry, guéthary , en Corse  Guitera, etc .   
Liste d’autres noms corses d’origine boïenne : La finale corse ne se prononçant plus, la dernière syllabe est notée artificiellement en –o au singulier, en i au  pluriel, ou en a, au  féminin ou,  comme en ibère, au collectif en –ai, souvent pris pour un pluriel.  
Balagne, de abala -nia : c’est la patrie des Avars ou Ibères, comme la Bavière et comme les Baléares, de balares, de abara-ria, (a)balar-a. La terre en langue ibère se dit ustania, itania, istamia et le mot revient souvent en toponymie, réduit à –nia (cf. Br-itania, Maur-itania, Kurd-isthan, Kurde étant à relier à Gorgobina) ou-mia, ou même à -ria. Le mot terre est à rapprocher du sanskrit ksami, du latin humi, à terre, du grec chthôn, etc.
Balogna, cf.  Valognes, de bala-unia, le pays des Avars.
Carbuccia, de ghar(go)bu(i)soi, en liaison avec Gorgobina ; Calacuccia, de garraguccia, métathèse  de  gharaghs(ob)una, r voyelle développé en ra , avec prolepse du s :  garag(ob)usa;
Sari d’Orcini, de (gh) orghsbini, sari signifiant un endroit de valeur ;
Orezza, site privilégié pour un dieu des eaux thermales, de
 (gh)or(gs)ausia (prolepse du s);
Corte  et  (Cuttoli-) Corticchiato, avec métathèse syllabique de ghsia donnant cchia, le t venant du b, ghorghsiabina, puis corbicchia- , corticchiato, le to final venant de bsu avec prolepse du s;  
Carchetto (-Brustico, d’un mot ibère brustia  signifiant broussailes, maquis + suffixe -ico), de (ghor)garghsebsu(in)o.
Carghèse ,  cf. Carcès dans le Var,  le nom de Carthage, Karchèdôn ou au génitif Carthaginis ou en Chersonèse Chalkèdôn, la Chalcédoine, et Tartessa en Espagne,à rapprocher d’Artesse en Sardaigne. Carghèse est citée comme l’évêché de Tartèssa (cf Tartessa) par saint Grégoire dans ses lettres (I, 77) vers 591 après
 J. C., mais la leçon des manuscrits est malheureusement incertaine (Tainatissa, etc). De gorgobinaassa, kargessa ( suffixe en –-assa, maîtresse).
Il faut rapprocher Carghèse de Calagorris ou  Calaguris, aujourd’hui Calahore, la patrie de Quintilien en Espagne Tarraconaise, ou d’une ville homonyme,  toujours en Tarraconaise , devenue Lohara , de Calagonere et de Cagliari , de kar ligurai , le port (kar) ligure, en Sardaigne.
Calcatoggio, de  gargsobsu(n), avec double  prolepse du s donnant gargosauso,   gargotoso.
Talcini, où l’on peut reconnaître Gorgobina,  de garg(o b)ina  a laissé son nom à la pointe de Talsini, cf.Talllone de galgon(bi)ne près de Moïta, et Tolla, près d’Ajaccio, de (gar)gob(i)na , tolna .
Solara, de (ghorgh) sobina, solira, solara ;
Solenzara, de (ghar)ghsobu (i)ghsarna , puis soligsarna avec prolepse de ghar et de n  ;
Calenzana, de gharghso (bi)na, puis galsana avec prolepse du n ;
Sollacaro, métathèse de carrosola, de gharghsob(uin)a, gharghosoba,le b  devenant l.  
Lopigna, de (ga)l(g)obina.
Rutali , par métathèses, de  (go)r(g)obuina, (go)r(g)obuani, (go)r(g)odani,rotani .
 Opido près d’Aleria, dont le nom a subi  l’attraction de l’oppidum qui y existait à l’époque romaine, mais il est cité par Ptolémée sous la forme originelle  Opino, qui vient de (gorg)obino , à rapprocher du   nom d’une tribu cantabre d’Espagne que Sénèque a pu observer,  les Opinoi, de gorgobinoi, d’origine  ibère
Galeria, de gar (go) bina, puis galina, galira, galaria . Hérodote vers -425 citait (I, 165) Alaliè (Aleria) comme fondée par les Phocéens. Diodore de Sicile, au Ier siècle avant J. C,  écrit (V, 13,3): « il n’existe que deux villes (poleis) dignes de ce nom en Corse, savoir Kalaris  [Galeria ] et Nikaia [Vico]. Les Phocéens fondèrent Kalaris, les Tyrrhéniens (Etrusques et leurs alliés de Corse Turdéniens) Nikaia [Vico] ».Diodore a-t-il confondu Kalaris –Galeria  et Aleria, dont nous savons par Hérodote que cette cité fut fondée par les Phocéens Ou bien Galeria  fut-elle aussi fondée par les Phocéens comme Aléria ?
L ‘écrivain latin  Florus, au 2e siècle après J. C, cite [II, 21] Carala (métathèse de Kalara pour Kalaris, de Galaria) qu’il place en Corse ; on a voulu y voir Cagliari en Sardaigne dont le nom latin est Caralis, de même origine étymologique,  (gli étant un graphème notant un l mouillé), mais c’est bien notre Galeria au Ier  siècle,  le a se transformant souvent en e en corse,et étant parfois  affecté d’une diphtongaison en ia (Piana de peña).
Belgodère, de (i) ber et de gauleria, de (ghar) ghobuina, puis godira godera,  
Aleria, appelée Alèliè par Hérodote dans ses Histoires, vers -425,  en dialecte ioniendonc  Halaliè, Alalia ;  Halelia, doit être rapproché de Alesia , aujourd’hui  Novalaise en Savoie, l’Alésia de César .  Novalaise signifie le lieu sacré de la terrible déesse Gorgobina, où l’on fait les sacrifices en son honneur  (ibèro- gaulois medhio pris pour le latin medium, qui signifie centre). Halalia vient de
(gh)ara(go)bi(n)a, ; on retrouve le s  dans Alixia (forme de l’Alesia traditionnelle comme d’Alaise, commune d’Eternoz, pour Aligsia) , aralia,qui donne  Alesia ou en corse  Aleria . Voir mon blog sur les Man-dubii, dubii qui survit dans le nom du Bugey,  et Novalaise, l’Alesia de César.
Canari. Ce n’est pas une simple coïncidence si la commune corse Canari porte le même nom que les îles Fortunées dans l’Atlantique qui furent découverytes par les Ibères d’Afrique du nord, avant leur redécouverte par le templier normand Lancelot de Maloisel en 1312,  voir mon blog sur le vrai découvreur des Canaries. Etant rappelé qu’en corse comme en latin un s intervocalique se transforme souvent en r (gaulois Alesia at coprse Aleria ,etc), Canari recouvre plus anciennement un Canasi, resté dans un patyronyme corse. Les  noms de la commune corse et des îles atlantiques   viennent identiquement de gar (g)s(o)bina , le b se transformant en l ou r et donnant garsina, puis,  par métathèse syllabique de na, kanasi. La légende prête à la sirène  un chant merveilleux et la sirène des Canaries devait être quelque baleine  chanteuse : c’est elle qui a donné son nom à un oiseau chanteur de Malines en Belgique, la sirène [sirènos, de tsurhènos,  tyrrhénien] des Canaries devenue canari par métonymie
Madeira  vient pareillement de ma-gadiria, de ma, grand, et de gar (go buina, gadina, gadira, (cf Agadir, a étant un déterminant ibère,  Agadès, Gadès devenu aujourd’hui  Cadix, prononcé cadisse.  Açores , de gargobina,( g)arkona, akora ;  Gomera, de ma- godira, avec métathèse syllabique  de ma-, puis gomera, nom d’une autre des îles Canaries au langage sifflé.
Les Makrinoi, liés aux dolmens et aux cérémonies d ’initiation .
Le nom de  la ville de Moïta , de (mar)moi(a)da, celle qui ressemble à une mère ,  est un  témoin  des divinités associées à l’initiation,comme  en Corse Marmano et en Sardaigne Mamoiada, mama -oida, suffixe signifiant qui ressemble à, c’est-à-dire qui ressemble à une mère, à une fausse «  mère masculine », à rapprocher de Mammisi, de mammeidi, mot copte désignant le lieu dolménique de la naissance véritable, introduit par Champollion pour désigner une chapelle où se déroulait annuellement une cérémonie anniversaire de cette naissance véritable de l’homme.  Au Portugal, nous avons marmadi, murumendi (mendi désignant le sein en basque), cf. en France la commune basque de Mendi(m)onde) ou mamra, de mam oida, celle qui ressemble à une mère.
 Mantinon(do) , de mondinondo, nom d’une  ville  attestée par Ptolémée , est à rapprocher du nom de la commune basque que je viens de citerMondiondo  , et de Mantinée , Mantineia, en Grèce,mandinondo ,mantinon(do)  ;ce nom   vient  de (mar)mandinondo, mande signifie le  sein des cérémonies d’initiation, c’est-à-dire le biberon auquel l’initiédevait boirevdu sang .
Matra,  de mamra, de mam oida , avec un t épenthétique.  
Autres lieux ibères :
 Le nom du port de Calvi,  à rapprocher de Calpé en Italie, est à décomposer ainsi : gar(go)dvi(na),galvi.  De même, Palneca, avec de belles métathèses, vient de gar (go)duina , garvina, garpina, calpina, pinagal, palniga.
Kinsen, commune de Pietroso, près de Vezzani, a conservé la forme ancienne du nom de la tribu boîenne citée par Ptolémée , les Kilebensoi.Le nom de la tribu
vient de gar(g)so(bu)ina donnant garsobina, puis garebinasoi , kilebensoi . Le nom du hameau , Kinsen, s’explique phonétiquement ainsi :  gar(g)s(ob)ina donne garsina, puis,  par métathèse vocalique de i,  kirse(bi)n(a),   , kinsen(a).
Piana, ancienne Phillenia,  est apparenté à un mot espagnol d’origine ibère, signifiant la roche, peña en espagnol,  phalangs en grec.
Rospigliana, ro venant de (g)or, de ( g)rogsobina ,rospoliana , spi venant de sgo. ;
Vezzani, le village de l’auteur de ce blog.
Les Boïens s’ y installèrent à cause des mines de sulfure de cuivre, très anciennement (-800 peut-être),qui furent reprises au XIX e siècle par un Griscelli.. Sous la chaire de l’église, demeure enchaîné par le christ un géant (cf. en Touraine Gargantua, de gorganbuna), Borvos.
En Italie il existe une Vizzani en Sicile et une Vezzano Ligure dans le nord  (tel est bien son nom complet et qui ôte tout doute sur l’origine) : c’est sans doute de cette dernière que les migrants boïens sont allés en Sicile et en Corse. Ligure ou ibère sont des mots identiques et désignent les Boïens, qui avaient construit en Italie un ensemble de cités dont la capitale était Felsina. Felsina vient de ghorgs(ob)ina , nom identique à Gorgobina. Felsina évolue en Bolonia, de volo (bi)na, volonia, Boulogne.  Volsinii, au  voisinage (aujourd’hui Belsena), vient aussi de ghorgs (ob)ina, comme  Bolonia .
Les patronymes corses sont souvent des ethnonymes.
Le patronyme corse indique souvent l’origine ethnique, par exemple  Stromboni de la tribu des Ostriconi ou Laustrygon, Santoni, de la tribu des Santones, Griscelli, de la tribu des   Grallaïques, de ghrava+ suffixe -ik ou Gralléciens, de ghrav+ ik, de ghor(go)bu(ina. Pareillement , au Béarn, on a le patronymede Lercari qui est aussi le nom d’une ville dans cettre région, de liguri,ligari, lirgari.
Le  nom  de Vezzani est à rapprocher de Felsina et de Volsinii, venant de velsani.
Les Vezzanais admiraient , comme Jacques Griscelli de Vezzani, baron de Rimini l’a célébré au début de ses Mémoires, la montagne sacrée, ennneigée souvent et dont le nom, Cali,  perpétue le nom du dieu des Boïens, pour kari ,  de gar(b)i(na) , Gorgobina
Les Vezzanais ne mangeaient pas de lièvre anciennement et plus anciennement de pika (lapin géant sans queue), animal familier disparu depuis le XVIIIe siècle, car pika,  lapin ou lièvre, le nom est souvent interchangeable. Or, il n’y avait de lapin à date ancienne qu’en Espagne et celui-ci était transporté sur les bateaux avec le plus grand soin par les émigrants: de là l’interdiction de manger du lapin à bord des bateaux aujourd’hui encore. Le pika corse ou sarde (Prolagus corsicanus) et en Corse  le chat sauvage (Felix silvestris reyi), comme les belettes, ont disparu assez récemment à la suite
d’une épizootie.Le nom du lièvre,  en grec lagoôs, de lagoros, en latin au génitif  leporis,  qui était pour certains Ibères d’Asie mineure un animal domestique analogue au chien , est à rapprocher de celui du lapereau (l’ancien nom du lapin, et non un diminutif),  portugais lapâro, lièvre, lapaõ , lapin, grec lebèris. Les noms du lièvre et du  lapin venaient de  legworo, ligure .
Quant au  fretum Gallicum qui désigne le détroit entre Bonifacio et la Sardaigne (où il n’y a pas de Gaulois), il doit se traduire par le détroit gallèque, de garek, de garago,   et fait allusion à une tribu ibère, celle des Galléciens qu’on retrouve dans la Galice espagnole et dans la Galicie polonaise.
Les Griscelli, originaires de Vezzani, à prononcer grigel, ethnonyme,  de ghrigh-el, avec r voyelle, de gorg(obina), gh +r voyelle +j de gh  avec un suffixe de filiation  en –elli au pluriel,  de gorg(obina), bina signifiant terrible, grec deinos, de dveinos, latin bonus, cf . le culte à Rome de la Bona Dea.  La tribu a  pour nom  Grallaïque, de ghrava+ suffixe -ik ou Gralléciens, de ghrav+ ik, de ghor(go)bu(ina) .
La tribu des Agrianes qu’on connaît par l’Agrianas,  fleuve de Thrace,  et par la tribu des Agrianes de Thrace et surtout de Pannonie, près de l’Adriatique, nous a laissé  le nom du  désert des Agriates.
L’étymologie est lointaine : sanskrit agrayana, signifiant « celui qui débute l’année », de même radical que Kronos, de graynos. Les Grées (grec graiaai).vivaient dans l’extrême occident, au pays de la nuit, -en Laponie,-et c’est de ces divinités que les Grecs, en latin Graeci, en  grec Graikes, tirent leur nom. Comme la série graus, graia, signifiant vieux, ancien.
Le nom des Agrianes , a est l’article ibère, doit être rapproché du nom du cap ou désert des Agriates,     et du nom des Grallaïques ou  Gravii (de [gh-r voyelle] gh+r voyelle bui[-na] de la Taraconnaise, de gharago(bi)na,  qui faisaient partie des Galléciens ou Gallaïques . Il y a eu contamination entre Grallaïques, Gravii,  Gallaïques, Galléciens,  et Gallurès, tous parents. Le nom de cette tribu des  Gravii se retrouve dans la Gravona comme  dans la  la Garumna (Garonne), de gravona, de Gravii et de  vona, vallée de rivière, soit la rivière des Gravii. .  Le mot Gravïkos, grec,  est apparenté,  comme celui de Grallaïc, au nom des Gravii.
Les Gallaïques, écrit  A. Pardo, p. 49,  dans L’Espagne primitive, « s’attribuèrent à eux-mêmes une origine grecque. Le hasard d’un nom, celui de la tribu des Gravii, servit à confirmer l’erreur flatteuse de cette origine”.Graeculi, les petits grecs, était le nom méprisant que les Romains donnaient aux Grecs et certaines traditions des Griscelli reprennent cette étymologie. 
Les Gallaïques  qui faisaient partie des peuples  ligures, artabres (où l’on reconnaît, en finale, le mot ibère)   ou  artrigours (de art, altération de gart,  ouigour),   parents des  Cantigours (dont celtibère est une altération pour  les (Cant ou Cart ) ouigours, les Abars, les Avars, etc.  ils  occupaient en Espagne le cap dit Celtique (de canticai), à l’embouchure  du Douro (de adura, fleuve cf. le nom de l’Adour ou d’Amadour ). .Ils “vivaient à la façon des Lacédémoniens, se frottaient d’huile deux fois par jour, faisaient usage d’étuves chauffées avec des cailloux rougis, se baignaient dans l’eau froide, et ne prenaient par jour qu’un repas simple et frugal.”  .lls avaient fondé le port de Calle,  qui tenait son nom de l’ibère car, port.  Calle  fut plus tard traduit en portus par les Romains, ce qui donna le nom moderne du Portu-gall(aïque).Le  mot  gallaïque gallèce ou galluec , n’a rien de gaulois, mais dérive de Gorgobuina, galbue (-na étant remplacé par un suffixe d’ethnonyme  en –ik), puis galueik.
SUPPLEMENT : LA DIASPRA BOIENNE AILLEURS QU EN CORSE.
1 En République Tchéque, en Bohème et en Moravie. 
Le mot boïen , latin Boii, vient de bovani, bavani, de Avar, autre nom de ce peuple provenant du nom  des Ibères ou Avars,  et se retrouve dans le nom de la Bohême, Bohiemum, ou dans le nom des Moraves, dans l’actuelle république tchèque ,métathèse  de ma baravi,  ma voulant dire terre et étant apparentée au sanskrit ksama, terre, à l’avestique zam, au phrygien zemelô, au grec chamai, à l’irlandais du, accusatif don, au latin humus etc. ,et  donnant ma  bavaria  . Ce sont toutes régions où l’on trouve des souterrains annulaires, dans la vallée du Danube, à Pfaffensclag, Kleinzwettl, Watzendorf, et en Basse-Autriche, à Gross- Eberhards, au nord-est de Linz, dans le sud de la Bavière et en Moravie, etc.
2 En Suisse, la ville de Berne, métathèse de gorgobina  donnant, à partir de  de gergobina ,  berna , garde dans son nom le souvenir du passage des Boïens  ;
3 en Allemagne, le nom de la ville de Passau vient de Boiodorum , comme celui de Worms et de la Bavière.
 Selon le Net, « au début du IVe siècle av. J.-C., une partie du peuple boïen émigre en Italie, où il s'installe dans la région de Bologne en Émilie- Romagne[]. Les Boïens y construisirent un ensemble de cités dont la capitale était Felsina ». Felsina vient de ghorgs(ob)ina , identique à Gorgobina. Felsina évolue en Bolonia, de volo(b))na, volonia, Boulogne.  Volsinii (aujourd’hui Belsena) vient aussi de ghorgs(ob)ina , comme  Bolonia . « Les Boii avaient au nord les Lingons, et au sud l'Apennin qui les séparait de l'Étrurie. Ils furent soumis par les Romains en -193. Plusieurs nécropoles ont été fouillées au Monte Bibele, à Monterenzio Vecchio et à Casalecchio di Reno. Par ailleurs, des fouilles réalisées à la fin du XIX e siècle, au sein d'un complexe funéraire sur le site de Certosa en Lombardie, ont permis d'attester l'établissement des Boïens dans cette autre région. Le corpus de sépultures, d'une remarquable richesse numéraire et matérielle, a délivré des artéfacts archéologiques témoignant de l'origine ethnique boïenne des défunts. La nécropole de Certosa est datée aux environs de la fin du VIe siècle av. J. C. /début du Ve siècle av. J.-C.[ démontrant ainsi une évolution simultanément géographique et chronologique de l'implantation boïenne en Italie du Nord[]. »
La démographie des Boïens les amena à émigrer :
4 en Afrique du nord , avec le roi Bogudos qui conquiert le futur Maroc (la Tingitane, près de Tanger) et la Tunisie près de Sfax, où l’on trouve des souterrains annulaires , dites les catacombes de Bou-Thadi, cités par J. et L Triolet, op. cit. , p.68, étudiés par le commandant Martignon en 1940, mais que la superstition interdit aujourd’ hui aux mécréants de visiter. Bou- Thadi vient de Bo-(gu) tiana (devenu Tingitana)  nom du royaume du roi boïen  Bogudos ; 
5 en Anatolie, où l’on trouve les Talisboii qui sont des BoIens en Galatie dans la Tétrapole gauloise ; on trouve en Arménie une contrée, la Corduena, de ghor(go)bina  et un port du Pont ,Cordulè, de corduna, ainsi qu’un fleuve en Arménie du nom de Cyrnos , une ville de Mésopotamie appelée Korsôpè.  La Chalcidique , de gargud-
6 en Grèce, en Doride (ville de Boion), en Laconie (ville de Boea)et surtout en Béotie qu’ils conquièrent (grec Boiotis,génitif  Boiotidos), avec un groupe d’îles appelées Corseae près de l’Ionie une ville appelée Corsiae Thebae, la Thèbes corse.  ; on a aussi une. île du nom de Cyrnos près de  Carystos , aujourd’hui Caristo, ville de la côte sud de l’Eubée. Notons aussi  un groupe d’îles appelées Corseae, les îles Corses,  près de l’Ionie ;
7 en Italie, où l’on peut relever la ville de Gorgonzola, à rapprocher de la Gorgobina boïenne  citée par Jules César ;  le peuple émigré en Gaule transpadane et  cité par Tite –Live, 5, 35, 2 s’appelle les Boii.Ils ont laissé en Etrurie le nom de la ville de Cortona (cf pour le côté ibère la ville de Cortona en Espagne Tarraconaise) et de Crotona en Grande Grèce.
8 En Gaule, les Boïens font leur apparition avec les Cimbres (de K-ibères)en -110 : installation dans le massif armoricain  près de Vannes avec  gravure  de certains dolmens qui préexistaient à leur arrivée  et installation dans le  sud-ouest des Boïates (de boiodes )  dont le territoire est le ci-devant pays de Buch, de Boii,  en Gascogne, et à Boueysseix (de Boiodes ) en Dordogne, où il y a un souterrain annulaire , ainsi qu’en Bourgogne (de borgonos avec attraction de Burgondes) Aloxe- Corton où Corton vient de Gorgobina).  Ils ont laissé aussi  un souterrain annulaire au sud de la Garonne dans le Gers ainsi que la ville de Boii, où règne le peuple des Tarbelles, métathèse de avar-elli, varavelli, cf .  Tarbes (Hautes-Pyrénées).    Puis, eut lieu une seconde émigration  avec les Helvètes à l’époque de Jules César. Ils creusent les souterrains circulaires du Bourbonnais qui nous occupent (16 dans le seul territoire d’Arfeuilles).
Ils ont pour divinité  Borvos ou Borbonos dont le nom est souvent devenu par métathèse ronobos, roniobos, qui donne la forme attestée  Rudiobos (cf. les toponymes de Rambeuil et Rambouillet) ou robonosrudianos,qui donne la forme attestée   Rudianos (cf. Rueil, Roanne et  Ruabourg, altération de Ruabos, pour la divinité  Rudiabos, et où se trouve un souterrain annulaire avec une source près de Blois, car Borvos est aussi le dieu des sources,  cf . Jérôme et Laurent Triolet, respectivement docteur et agrégé,  dans Souterrains et croyances, Mythologie,folklore, cultes,sorcellerie, rites initiatiques, Editions Ouest-France, Rennes , 2002 , 130 pages, p.65-88),  p. 82.
Le mot boïen , latin Boii, vient de bovani, bavani, de Avar, autre nom de ce peuple provenant du nom  des Ibères ou Avars,  et se retrouve dans le nom de la Bohême, Bohiemum, ou dans le nom des Moraves, dans l’actuelle république tchèque ,métathèse  de ma baravi,  ma voulant dire terre et étant apparentée au sanskrit ksama, terre, à l’avestique zam, au phrygien zemelô, au grec chamai, à l’irlandais du, accusatif don, au latin humus etc. ,et  donnant ma  bavaria  . Ce sont toutes régions où l’on trouve des souterrains annulaires, dans la vallée du Danube, à Pfaffensclag, Kleinzwettl, Watzendorf, et en Basse-Autriche, à Gross- Eberhards, au nord-est de Linz, dans le sud de la Bavière et en Moravie, etc. A noter que, en Aquitaine, ils ont laissé une ville, Boii, où règne le peuple des Tarbelles, métathèse de avar-elli, varavelli, cf .  Tarbes.   
Au cours de la migration vers la Gaule, aidée par César (I, 5, 4) et leurs alliés  les Eduens,  ils vont s’installer dans le Bourbonnais , auquel ils vont donner le nom de leur dieu Borbon , féminin Bormona ou Damona , voire Pomona chez les Etrusques, Boand de la mythologie scandinave, (la Bourboule, Bourbonne-les-bains, Bourbon-l’Archambault, Bourbon Lancy, Barbotan –les-Thermes, et en Allemagne Worms de borvos et Burtscheid , de borgodos , puis dans le Berry (de ibéri),  où ils creusent le souterrain annulaire du Fourneau et fondent Avaricum (de avar), dont le nom survit dans le fleuve Auron,  de avar, -on,  dans celui de l’Yèvre ,de avara, dans lez nom  de Dun –sur-Auron , de avar-on, Plusieurs noms de villes : Gorgobina (César, Guerre des Gaules,7, 9,6 qui nous dit qu’il s’agit d’une ville fondée par les Boïens) qui tire son nom de la divinité  borbon  –iva, puis par métathèse borbobina (cf. la ville de Gorgonzola en Italie, de ghorghso(bi)na, où le z est la relique d’une consonne à appendice sifflant ghs , avec prolepse du n et du ghs, donnant gorgonsona, puis dissimilation ) ; enfin Sancerre et Sancergue .
Gorgobina, la cité des Boïens (apparentés aux tribus peuplant la Bohème) : chavignol et Gortona, près de Sancerre,  et  Sancergues
Voir mon blog sur les Boïens et leurs souterrains annulaires , ainsi que la  prétendue «  hache- charrue » de la table des Marchands en Bretagne, en liaison avec le rite de la circoncision primitive. Voici ce que nous apprend le Net : « On sait que les Boïens ont été installés par César dans un territoire  qui comprend Saint- Parize,  Sancergues,  Sancerre et Saint-  Satur. Le nom de la localité est attesté sous la forme Gartona au Ier siècle .Gartona vient de Gorgobina [ par Gargo(bi) na ], capitale des Boïens chez les Héduens grâce à César. Mais la ville va changer de nom avec le transfert des reliques d’un saint africain  [du III e siècle, Saint Satyr, nom qui donne Sayre en ancien français]. Les formes latinisées apparaissent tardivement : [castrum] sancti Satyri en 1034[5], [castrum] Sanceri [le camp de saint Satyr ou Sayre orthographié cer au génitif] en 1129. »
« La hauteur primitive sur un plateau élevé à deux kilomètres sur la rive gauche de la Loire est associée à la légende du conquérant des Gaules, César. En 1146, sacro Cesaris en est d'ailleurs une dénomination de moine copiste. Ces sources érudites et historiques du XIX e  siècle sont reprises par Lalanne[6]. Selon, cette légende, le nom « Sancerre » serait tiré d'un hypothétique *Sacrum Caesaris … christianisé en *saint César ou saint Cère.Les études toponymiques modernes rejettent cette explication. Si le nom antique du site de hauteur gaulois est Gortona, l'oppidum est bien antérieur à la conquête des Gaules. L'occupation de cette hauteur remonterait au-delà de la période celtique de Hallstatt. Attirée par l'eau abondante, une petite cité gallo-romaine s'installe dans la plaine alors que le site de Gortona est abandonné. Un sanctuaire dédié à saint Satyrus, martyr africain du III e  siècle  s'élève à proximité des voies marchandes et d'un cimetière externes à la petite cité. Elle préserve le nom du martyr africain dont les restes auraient été apportés là[.] Au VIII e siècle, est attesté un habitat de hauteur sur la colline, toujours dénommée Gortona, selon des fouilles archéologiques. Une partie des reliques y est mise fin IXe  siècle à l'abri des pillages..Sancerre est donc un *Saint-Satur[7] analogue à Saint- Satur (Cher, S. Satyrus 1104). « .Localisée dans la partie de la Gaule située entre la puissante tribu celtique des Biturige et celle des Éduens La colline de Sancerre surplombant l'un des rares endroits guéables de la Loire aurait intéressé Jules César qui y sédentarisa un peuple originaire de Bohême, les Boïens. La ville de Gordona, « cité capitale » de ce peuple, occupe aujourd'hui ce qui est devenu le quartier hors les murs de Saint- Romble de Sancerre et Saint-Thibault- sur -Loire, village marinier (commune de Saint- Satur)[Chavignol  est le seul nom qui nous teste de Gorgobina aujourd’hui dans les environs. Le nom   gharbina + un suffixe diminutif en –olum,  vient de Chaveneium mentionné en 1129 dans les archives de l'abbaye Saint-Satur : []Dans son ouvrage daté de 15474, Histoire mémorable du siège de Sancerre l'écrivain français Jean de Léry  parle du village de Cheueniol[].
]San cergues a profité de la disparition du nom de Gorgobina et de Cortone abandonné par Sancerre à la suite du transfert des reliques de saint Satur pour en reprendre le nom. Sancergues  vient d’une forme  Cirig , qui est attestée : on peut supposer  que Cirig  vient , comme Cortone, de Gorgobina , par une autre évolution, à partir de gorgobu(in)a, donnant gorgua , puis girgue , ensuite ,  par développement d’une voyelle d’appui i , girigue , enfin gergue.
On trouve nos souterrains annulaires dans le Bourbonnais, où l’Allier est le fleuve avar, Elaver en latin, de adura- avar, dans le Berry. Les Boii se situent entre l’Elaver (Allier) et la Liger (Loire), et leur territoire répond à une partie du Bourbonnais. Ils tiennent leur lieu d’installation  du fait que la tribu des Boïens, ayant accompagné la migration des Helvètes, battus par César en -58 et au nombre de 32 000 guerriers, a été confiée  aux Eduens (Bourgogne) qui les installent dans cette région.« À la demande des Héduens, les Boïens reçurent, à cause de leur grande réputation de valeur [souvenir du roi Boiorix, un chef des Cimbres, de Ki[m]bère] , la permission de s'établir sur leur propre territoire ; on leur donna des terres, et ils partagèrent plus tard les droits et la liberté des Héduens eux-mêmes. » Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, Livre I, 28. C'est sur ce territoire qu'est située Gorgobina, ville qui, selon Jules César, résiste à Vercingétorix pendant la Guerre des Gaules[]..









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