L’Inde, berceau de l’humanité
plutôt que l’Afrique de Lucy ?
Le grand savant indien
Lokamanya Bâl Gangâddbar Tilak, dans Orion ou recherches sur l’antiquité des Védas, trad .
en1989, et dans Arctic Home in Vedas
(Early Aryans lived in the Polar regions
which had a mild and plesant climate), date les Védas de -10000 environ.
D’autre part, des noirs , les Tamils , d'après
la tradition tamoule, seraient
originaires du Kumari Kandam.
Des épopées telles
que celles de Silappatikaram et de Manimekhalai décrivent
la cité engloutie de Puhar. Il y avait deux
principales rivières sur le Kumari Kandam, le Pagliyaru et la rivière Kumari,
ainsi que des montagnes. L'action du premier poème tamoul de la tradition sangam, Idaï Sangam,
est censée se dérouler sur ce continent lémurien. Ce continent administré en 7
ou 49 (7x7) régions, fut victime du kadatkol, un déluge comme
l’océan dévorant la terre, ce que des scientifiques, comme le Dr A.
Velupillaï, assimilaient à un tsunami.
Le Tamil Nadu de l'Inde,
le Sri Lanka,
l'Australie et Madagascar seraient
les parties émergées de ce continent disparu.
À Mahabalipuram,
près de Chennai
(ex-Madras au Tail Nadu), des ruines submergées ont été trouvées dans
l'océan, ainsi qu'une tête de lion divinatoire et un chapiteau de temple.
Le pont de Rama,un chapelet
d’îles et de bancs de sable qui attestent que jusque vers 1450 on passait à
pied sec de l’Inde à Ceylan, ou Sri Lanka ou en grec Taprobane .
Les fonds marins scannés lors du crash du MH370, révèlent une chaîne
sous-marine entre le sud-ouest de l'Inde et Madagascar.
Surtout , au large du golfe de Cambay
ou Khambhat, en 2001, les sonars de l’Institut national de Madras ont
enregistré , nous révèle un article de Philippe Delorme dans Valeurs actuelles , l’image d’une vaste cité (est-ce cette Puhar dont parlent les épopées
tamoules ? ) ainsi que des montagnes. engloutie par 40 mètres de profondeur, à
40 kilomètres de l’Etat indien de Gujerat sur 9 kilomètres , le long des
rives d’un fleuve disparu (peut-être le Pagliyaru
ou la rivière Kumari des tamils ) ainsi que des montagnes. s’alignent des structures géométriques
géantes rappelant celles de Harappa dans la vallée de l’Indus et de
Mohen Djaro (3e
millénaire avant notre ère).Des dragages
ramènent plus de 23000 objets comme des fragments de poterie, des pierres semi-précieuses, des ossements
fossilisés et un morceau de bois qui , soumis à la méthode du carbone 14, donne
la date de7500 à 9500 ans , soit 3 millénaires
avant Sumer qui ,passait pourtant pour la première civilisation urbaine connue.
A cette date de -10000, je ne
connais que les stèles découvertes par Klaus Schmidt à Gobekli Tepe en Turquie (voir mon blog et l’ouvrage de K. Schmidt , Le
premier temple de l’humanité ) ; curieusement , ces menhirs se
retrouvent en Afrique, par exemple au Sénégal, en Rhodésie à Zimbabwé
ou au Nigéria avec les menhirs akwanshis
dont le nom signifie : « celui (le
grain de blé) qui meurt dans la
terre » ; cette traduction fait penser à mon interprétation du
menhir comme illustration de la phrase du Christ : Si le grain ne meurt au préalable dans la terre, il ne donne pas de
fruit (voir mes blogs sur les menhirs) ;ce sont les symboles du blé qui pousse et surgit de
la terre où il a dormi en quelque sorte, où il est mort. On retrouve de très
nombreux menhirs de ce type en Inde et en Corée.
Cambay est un port situé à l’embouchure d’une des sept rivières sacrées de l’Inde,
la Narmada ou Nerbada , qui commerçait de toute antiquité avec la
péninsule arabique. De plus , la cité engloutie pourrai bien être la première Dwarka , la cité que le Seigneur Krishna aurait eu pour capitale selon
l’épopée du Mahabharata.
Je dois aujourd’hui corriger mon
blog sur l’origine des races qui ont formé l’Amérique du sud. Le territoire
antarctique a fait lui aussi partie du continent englouti qui fut le berceau de
l’humanité et des races blanches , jaune et noires. Avant la migration des
australoïdes dont parle le savant portugais A. A. Mendès Corréa , dans O significado genralogico do «australopithecus » e do cranio de
Tabgha e o arco anthropofiletico indico,
il y a eu des migrations jaunes qui ont peuplé l’Amérique du sud à
partir de ce continent perdu : ayant constaté, dit Rivet,dans Les
origines de l’homme amériain, p. 97,
que la distance entre l’Australie (j’ajoute : le territoire antarctique) et
l’extrémité méridionale de l’Amérique du Sud se trouve considérablement réduite
si l’on examine le globe d’après une projection polaire antarctique et qu’il existe entre les deux continents ,
aujourd’hui encore, une série de terres reliques du continent englouti et pouvant
servir de relais : Tasmanie,
Nouvelle-Zélande, îles Auckland et
Campbell ,ces dernières non
recouvertes, même aujourd’hui, de glaces permanentes, Macquarie, etc. , Correa
pense que les Australiens (et avant eux des jaunes ancêtres des Amérindiens et
des blancs) ont pu suivre cette voie, les Australoïdes important au passage ,
par exemple, des noix de cocos jusqu’en
Nouvelle-Zélande et y laissant des traces de l’usage du boomerang. D’autant que
les migrations par cette voie
polaire se sont produites à une date où le climat était bien plus
chaud, vers -40 000 ans.
Le savant anthropologue,
ainsi que Paul Rivet, ont méconnu
l’existence et l’importance des courants pour les migrations, et
notamment le fait qu’il existe un puissant
courant circulaire autour du pôle sud, lequel facilite la migration
d’Australie jusqu’en Amérique du sud.
Conclusions provisoires.
Il nous faut admettre notre
ignorance de beaucoup de choses. La date des migrations qu’on donne est certainement
trop récente ainsi que le ou les sens des migrations, car l’homme de l’époque
est nomade, sans parler des circonstances environnementales qui le poussent à
quitter son lieu natal.
Ainsi on peut admettre que
les Indo-européens sont partis les premiers de ce continent englouti auquel on
peut pour la commodité donner son nom tamoul Kumari Kandam et à partir
du sud de l’inde sont remontés vers le nord , essaimant dans ce qui allait
devenir la Perse et la Médie et les civilisations dont témoignent les Gathas de l’Avesta , puis sont
remontés en Asie mineure , allant jusque
vers l’extrême nord de l’Europe, près du pôle. Avec le durcissement du climat,
ils sont descendus vers la Méditerranée, comme le montrent les théories de
l’Italien Felice Vinci dans The baltic
origins of Homer’s epic tales, the Iliad , the Odyssey, and the migration of
myth.
La diffusion extraordinaire de l’igname, de
l’Afrique à l’Océanie, ainsi que du taro, du bananier dit d’Egypte
(appelé poingo en Nouvelle-Calédonie,
banane -cochon à la Réunion ou , en général, plantain ou pomme d’amour et du cocotier, voire du riz.
J’ai toujours été très
surpris de voir que l’igname , le taro ou le cocotier, qui me paraissaient
indigènes en Nouvelle-Calédonie et dans tout l’immense Océan Pacifique,
existaient aussi en Afrique noire , y constituaient la nourriture de base, et
n’étaient pas du tout ressentis comme importé. De même pour le bananier dit
d’Egypte répandu jusqu’en Egypte et en Afrique du nord –est. Je pense que
l’existence de cette extraordinaire diaspora végétale ne s’explique que par l’existence de ce
continent originel, peut-être celui auquel la Genèse fait allusion avec ses deux fleuves , le Pishon
qui contourne le pays d’Havila
où il y a de l’or, de la gomme appelée bdellium , et de la cornaline, et le Gihon qui contourne le pays de Kusch
(2, 11), au jardin d’Eden qui est situé vers l’orient..
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