L’Atlantide à
la lumière des migrations ibères et de la théorie de F. Vinci.
Depuis la théorie révolutionnaire de Felice Vinci sur le déplacement du monde homérique de
la mer Baltique en Méditerranée, à la
suite, selon lui, d’un changement de climat survenu vers -1200 ( TheBaltic origins of Homer’s epic tales, the Iliad, the Odyssey, and the migration of myth, trad. anglaise, 2005 ) , il
faut revoir impérativement, sur ces nouvelles bases, la
question de l’Atlantide. Or, on a écrit beaucoup de sottises sur l’Atlantide ;
ainsi, depuis qu’en 1920, un Danois appelé Schmidt a aperçu quelques petites
larves d’anguilles dans la mer des Sargasses, ce qui servait d’argument à une
localisation de l’île mystérieuse dans la le des Sargasses, où l’on voulait
voir la « boue » déposée lors de l’engloutissement, on croit dur
comme fer que les anguilles du monde entier (et quelles que soient leurs
différentes espèces) se reproduisent en ce seul lieu ! Il a fallu attendre
les travaux du vétérinaire Roland Bellet pour faire justice de ce mythe pseudo-
scientifique.
Les textes du Timée et du Critias de Platon démontrent
que les Anciens connaissaient l’existence du continent américain et qu’ils y
avaient abordé avant le cataclysme. :
« Les navigateurs passaient de l’île Atlantide sur les autres îles et
de celles-ci sur le continent qui borde
cette mer, qui seule est digne du nom d’océan. Car, pour tout ce qui
est de l’autre côté du détroit (de Gibraltar pour Platon), cela ressemble à un
port dont le goulet d’entrée est étroit, tandis
que le reste est une véritable mer (l’Océan Atlantique), de même que la terre qui le borde (les Amériques) est
un véritable continent. «
Quelles races peuplaient
l’Atlantide ? Platon, dans le Critias,
nous dit que le frère jumeau d’Atlas
eut en partage l’extrémité de l’île (l’Atlantide) la plus voisine du détroit gadeirique
(Critias, 114b), pour Platon, le détroit
de Gibraltar; ce frère se nommait, dans la langue du pays (en langue ibère) Gadeiros,
c’est -à- dire eumèlos (qui a de beaux chants), et c’est de lui que le pays prit le nom
de ta Gadeira.» Il s’agit donc bien,
non pas d’Indo -Européens comme même Felice Vinci et Jurgen Spanuth (Atlantis oif the North, trad.anglaise,
1980) l’ont cru, mais des Ibères qui ne sont ni des Gaulois ni des Indo- Européens,
mais les premiers habitants de l’Europe et comprennent les Basques. On les appelle à l’est les Ouigours, ce qui est le même mot que ibère, ou encore les Cantrigours
, ce qui est le même mot que Cantabres
ou Celtibères, peuple qui n’a rien à voir avec les Celtes. Ils
sont originaires de Sibérie, l’Ibérie
ou pays des Ibères, en un temps lointain
où le climat y était doux.
1 La date du
cataclysme selon Platon et selon les savants :-12000, -1200 selon Vinci et
Spanuth.
La date de la migration des peuples nordiques en
Méditerranée selon F. Vinci serait liée
aux conséquences climatiques mondiales de
l’éruption du volcan de Théra en Méditerranée,vers -1200, et du refroidissement
du climat consécutif, mais Platon fixe
une date bien, plus ancienne :-12000. Son parent Solon, lorsqu’il interroge le prêtre égyptien de
Saïs, vers -600, obtient en effet une date de -9000 ans (« il y a 9000 ans »). 9000 + 600
+2013= 11 613 environ.
Or, Douglas Kenneth, de l’université de l’Orégon, a en 2008
apporté la preuve qu’il y a 12900 ans
(on n’est pas si loin du calcul égyptien) une pluie formidable de comètes a
congelé la terre, provoquant un mini-
âge glaciaire qu’il baptise un
nouveau dryas. Il a en effet trouvé des quantités considérables de nano-
particules de diamants sur une douzaine de sites, en Amérique du Nord, tant au
Canada qu’aux Etats-Unis. Or, ces nano- diamants ne peuvent se former qu’à des
niveaux de pression et de températures jamais atteintes à la surface de la terre.
Une pluie ou un essaim de comètes ou de météorites carbonées a fait
disparaître, « en une nuit et un jour », l’Atlantide ; les pluies de comètes
sont, -heureusement,- un événement rare, qu’on peut comparer aux explosions
multiples associées à l’impact de
Tunguska, survenu en Sibérie en 1908. Des savants américains (Nature Geoscience, 25 mai 2010, et Science, 19 novembre 2009) confirment
cette date que nous présumons être celle de la submersion de l’Atlantide en fixant le
refroidissement du Dryas récent il y a 12800 ans et en constatant une diminution inexpliquée
du méthane, avec 7° C de moins pendant
près d’un millier d’années. Ces savants insistent sur la disparition de la
mégafaune préhistorique d’Amérique, les lions des cavernes, les
« paresseux » terrestres géants qui sont des herbivores de la taille
des éléphants et avec des défenses, les mammouths, les aurochs, les chameaux,
les chevaux, en tout une centaine
d’espèces éteintes. On trouve aussi cers nano- diamants autour du pôle nord,
dans la région où nous situons l’Atlantide.
Le mini- âge glaciaire a dû provoquer des migrations du Nord
vers le sud en passant par le Danube ou le Dniestr, ou bien par la mer.
Selon Kenneth, le
cataclysme serait responsable de la disparition des hommes d’une culture amérindienne découverte en 1932 dite
de Clovis (du nom d’une petite ville du Nouveau-Mexique aux Etats-Unis).
Ceux-ci tuaient les mammouths avec des
pointes de lances en pierre taillées suivant la technique qu’on rencontre au solutréen en Europe chez les
Ibères du sud-ouest français et en Espagne (entre -23000 et -17000).Pour
expliquer cette coïncidence, il faut faire appel à Dennis Stanford : ce dernier, en 1999, a mis en
cause la thèse officielle selon laquelle
ce serait par le détroit de Behring, qu’il y a 12000 ans l’homme américain
serait arrivé d’Asie : il pensait que l’homme
américain avait émigré d’Europe à travers l’océan Atlantique nord, dont le niveau était à 100 mètres plus bas qu’aujourd’hui .Pour
nous, ce sont des Ibères dont, nous le verrons, la tradition atteste le passage
en Amérique, à une époque où* le Grand Passage du Nord Ouest était pratiquable
et pratiqué. Le New York Times nous apprend qu’en 2009 des fouilles réalisées en
Crète à Plakias ont balayé le mythe de l’arche de Noé, si l’on peut dire, et prouvé qu’il y avait des navigations en
-130 000 ans et que le sens des migrations n’était pas celui qu’on
croyait : dans la période acheuléenne, les Indo- Européens auraient
atteint l’Europe et l’Asie mineure par la Turquie et les Balkans actuels pour
gagner la Crète (-120 000 ans).
Les Paléo-ibères et
l’antiquité des pôpulations
On ne devrait ne
plus ignorer aujourd’hui qu’à la Sierra d’Atapuerca (province de Burgos en
Espagne) on a découvert la phalange du premier Européen datant de 1 million 300
000 ainsi que le bassin complet (datant de -500 000 ans) d’un grand Homo heidelbergis .
D’autre part, des
archéologues du British Museum dirigés
par Simon Parfitt parmi lesquels Nick Ashton,cosignataire de l’étude publiée
par la revue Nature (8 juillet 2010), ont trouvé au cours de leurs fouilles à
Happisburgh (plage du Norfolk) les preuves (78 fragments de silex tranchants)
qu’il y a 800 000 ans des paléo -ibères vivaient en Grande- Bretagne, à une
époque très froide, d’où l’on passait à pied sec sur le continent et surtout
d’Irlande et d’Islande en Amérique. Ceci confirme la découverte par les mêmes
de traces humaines à Pakefield, dans le Suffolk, sur les bords de la Manche,
datant d’il y a 700 000 ans, donc d’une période plus chaude, comme les restes
entre 1 million 800 000 ans et 750 000 ans découverts en Ibérie, en Italie ou
dans le Proche Orient.
On a découvert le squelette de l’homme de
Kennewick, de -9000 ans, au nord du fleuve Columbia, dans l’Etat de
Washington, et, plus récemment, les ossements de la femme de Penon près de
Mexico. Les deux crânes ont la forme allongée caractéristique des races dites caucasiennes ou blanches du sud de l’Europe,
donc Ibères et non la forme dite mongoloïde ou jaune ou chinoise ou asiatique.
En 1978, au Brésil, à
à Pedra Furrada, un site de -50000 ans fut découvert et , en 1975,
au Chili , à Monte Verde, un autre site de-13000 ans fut mis à jour. Enfin,
au bord d’un lac volcanique, en 2005, au Mexique, à Puebla, à 100 kilomètres de Mexico, près du
volcan Cerro Toluquilla, on a découvert une centaine d’empreintes de pas
d’hommes et d’animaux, dont un tiers d’enfants, sous plusieurs
mètres d’épaisseur de cendres et de sédiments volcaniques avec des dents de mammouths et des coquillages. Soulignons que cette découverte a été
entourée de soins et de techniques sophistiquées (argon- argon, résonance
paramagnétique de l’électron, carbone 14, etc.) qui garantissent, en principe, ses conclusions, même pour les sceptiques.
Elle est l’œuvre d’une équipe d’archéologues britanniques dirigée par Silvia
Gonzalez, David Huddart, de l’Université John Moores de Liverpool, et Matthew
Bennet, de la Bournemouth University. Il est fort possible que l’enfoncement de
l’Atlantide ait été accompagnée de violentes éruptions volcaniques comme celle
du Corro Toluquilla au sud-est de Mexico et que celui-ci soit responsable des
dix mètres de cendres sous lesquelles, il y a 12 000 ans, ont été ensevelis les
villas et objets découverts par Niven. C’est en ces mêmes endroits,
rappelons-le, que les ossements de la femme de Penon ont été découverts,
légèrement antérieurs à l’éruption
(13000 ans).On a découvert en 1991 l’impact d’un astéroïde, faisant peut-être
partie de cette pluie de météorites, sous l’aspect d’un cratère de 180 Kms de
diamètre, non loin d’un des quatre volcans du Mexique, vers Chlicxulub, au sud
est.
Au Mexique la
tradition veut que les Indiens venaient
d’une grande île située au nord ouest appelée Aztlan, ce qui rappelle le mot atlantique « Nos pères ne sont pas nés ici, disait
Montezuma à Cortez. Ils sont venus d’une terre lointaine nommée Aztlan, où s’élevaient une haute montagne (Mérou) et un
jardin… » . On est tenté de rapprocher de Aztlan le nom de Meztli au Mexique, de ma, grand, et de gadeira, le nom de Madère
, le nom des Açores,
de (g)adeirai , celui de l’île Terceira, une des Açores, de
iber gadeira, Mogadiscio , Mozambique, etc.
Le navigateur marseillais Pytheas nous a rapporté le nom de
Thulé comme désignant une île au nord :
ce nom confirme le peuplement ibère, venant de Turdosa, aujourd’hui Feroe, de
thoer oyar (île). De même pour Hyperborée
qui, selon J. Karst, peut venir de iphargorri, la région du nord, le vent
glacé du nord , herri signifiant pays
en basque. Le mot ibère peut venir lui-même de iphar, le nord.
Langues et écriture
ibères.
Si l’on met à part les languies ouigour, une langue ibère
vivante subsiste de nos jours, coincée entre les langues indo-européennes des
pays baltes (lithuanien, lettonie, langues mortes de Livonie) et scandinaves
(norvégien, danois, suédois, etc.) et les langues finno-ougriennes
(finlandais, este). Il s’agit d’une langue lapone, du sami (qui signifie les fils du soleil): par exemple, porro y désigne, en général, un animal domestique destiné à tirer les traîneaux,
le renne ou le chien. Nous retrouvons le terme porro en, Espagne où il désigne le meilleur ami de l’homme, le
chien, ancien animal de trait comme le renne dans les zones boréales et où zorro désigne le renard, peut-être de saporro, de silva, forêt, chien sauvage cf.
alopex en grec. Le mot porro qui fait tache parmi les langues
romanes, où le nom du chien est dérivé du latin canis, fait partie du
substrat ibère de l’espagnol.
En Ariège, près de Pamiers, à Mas d’Azil (Charles
Berlitz , Le mystère de l’Atlantide, p.150), on a
trouvé, dans des cavernes, , datant de 12 000 ans, une série de pierres peintes
portant des pictogrammes: pour Lewis Spence (Op. cit., p.114),ce qu’il appelle la culture aziléenne - tardénosienne (du nom de Tardénos en Espagne,
le nom de Thulè indiqué par l’explorateur
Pythéas de Marseille comme désignant une île du nord à 6 jours de navigation
des îles britanniques , signifiant la tardénosienne, l’ibère, avec passage du l à d, aujourd’hui peut-être Fer-oyar, îles Foer de thour, en danois, et confirmant le peuplement ibère)
représenterait les ancêtres des Ibères. Strabon dit à propos des Tardéniens de
Tartessos : « Ce sont les
plus civilisés des Ibères. Ils savent écrire et possèdent des livres anciens,
ainsi que des poèmes et des lois en vers, qu’ils disent remonter à 7000
ans ». Schlugen ( Berlitz, op. cit. p. 118) a fait remarquer que selon Platon les lois de l’Atlantide
remontaient à 8000 ans, soit 20 000 ans pour nous. En Galicie précisément,
nous voyons aussi l’écriture d’Alvao. De même en France, toujours
dans des cavernes, dans celles de Roche -Bertier (p.149, Berlitz, Op. cit), on a découvert une inscription
pictographique datant de 10 000 ans, donc bien avant l’invention officielle de
l’écriture.
La date donnée par Platon n’a non seulement rien
d’invraisemblable, mais elle est aujourd’hui confirmée par les données de la
géologie. De plus une migration depuis
l’Atlantide jusqu’ en Amérique avant cette date est plausible.
2
La situation de l’Atlantide dans la zone boréale
Grâce au grec Proclus
(Ve siècle après J.-C ) et à son Commentaire
sur le Timée, nous avons un texte du géographe grec Marcellus et de ses Ethiopica, qui, citant lui-même « les
plus anciens historiens » malheureusement perdus, écrit : « Les
habitants de ces îles ont conservé le souvenir de leurs ancêtres de la grande île
Atlantide, qui jadis exista dans cette région, et durant de nombreux siècles, régna
sur tourtes les îles de la mer extérieure, et était consacrée à Poseidon. L’île
d’Atlantide, disent-ils, fut envahie par
la mer et engloutie. Là où elle s’étendait, il y a aujourd’hui sept petites îles
et trois grandes, dont la plus grande [Heligoland aujourd’hui] est encore de
nos jours consacrée à Poseidon, Osogoa
en ibère et son épouse Oskia-mayr, qui
signifie l’âge d’or, et nous renvoie à la période d’avant
la glaciation et la catastrophe de l’Atlantide. correspondant à Osorchô et Osochôr, rois de la 21e et
22e dynastie d’Egypte. . » Une autre île, Fosites, de (a)phrositos,
semble avoir été consacrée à Aprositos (nom figurant sur une pièce ibère trouvée en Espagne) ou Aphrodite. . Sur le plateau
d’Héligoland, on, a trouvé des silex venant d‘une distance de 400 kilomètres
environ, savoir des mines de silex d’Alborg. Dans plusieurs tombes datant de
l’âge de bronze, on a trouvé des silex couvrant des murs, ainsi que, sous l’eau,
dans le Steingrund, des dalles de silex bien
ajustées et les traces d’une forteresse. On a même trouvé un guerrier atlante dans
son armure, avec un casque en cuivre caractéristique représentant la crinière hérissée,
« en brosse », des chevaux de
la race dite « des fjords. » Ce heaume ressemble à la coiffure à
plumes des chefs amérindiens. Ajoutons que la ridicule histoire du cheval de
Troie (qui n’est pas dans Homère) doit remonter à une machine de siège en bois
citée d’ailleurs par Pline l’Ancien et appelée equus, cheval : le nom pourrait venir de cette race de cheval
endémique de la zone boréale, dont la crinière, hérissée tout droit, aurait été reproduite par
des pieux. Quant à Basileia, ou Balcia ou Baltia, citée comme île scandinave par Pline l’Ancien, 4, 95, le mot qui nous a
donné mer baltique, il dérive du basque uhalde,
ualdi, uhalte qui signifie, -et ceci, nous renvoyant à l’engloutissement de
l’Atlantide, est intéressant pour nous, -déluge,
inondation, raz-de-marée, comme dans le basque ubelde qui nous a laissé dans cette région Baltique les Belt (grand et petit). Selon Spanuth,
cette île serait Heligoland ou du moins sa capitale détruite.
Platon nous a d’autre part indiqué le nom de (ta) Gadeira comme celui du pays situé à
l’autre bout de l’Atlantide. La fondation
d’Hercule citée par Tacite dans sa Germania,
Asciburgium, correspondant au bourg d’ Asgard de la tradition germanique (de agadera, agarade), à l’embouchure du. Rhid (anciennement Rheider,
Rheider, peut-être l’Eridan) et du Schlei, anciennement le Slidr , sur la côte ouest du Scleswig- Holstein. Asgard
constituerait l’autre extrémité de l’Atlantide par rapport à ce que Platon
appelle le royaume d’Evanèr, peut-être vers Toja.
Nous savons par un auteur grec du IIIe siècle après J. C., Elien, dans La personnalité des animaux, tome II,
livre XV, 2, p 137, que, « selon ce que racontent les hommes qui
vivent au bord de l’Océan, les anciens
rois d’Atlantide, nés de la semence de Poseidon, auraient porté en serre-tête
les bandes des béliers de mer (krios en grec) mâles
comme insignes de leur pouvoir ; et leurs épouses, les reines,
auraient porté les boucles des femelles, également comme une marque de leur pouvoir . » Ces béliers des mer,
souvent représentés dans les œuvres d’art, passaient leurs quartiers d’hiver
entre la Sardaigne et la Corse, vers Bonifacio ; « le bélier mâle a
une bande blanche qui fait le tour de
son front et qui fait penser au diadème de Lysimaque, d’Antigone ou d’un autre roi de Macédoine [ces rois
du III e siècle avant J. C. sont représentés avec une sorte de perruque bouclée
, où l’on a cru reconnaître de petites cornes, mais ce sont les extrémités du
turban blanc en réalité]; quant au bélier femelle, il a des boucles qui, comme
les barbes des coqs, lui pendent sous le cou » Une note de A .Zucker
précise qu’il doit s’agir de l’Hyperoodon arctique (Hyperoodon ampullatus) dont certains individus présentent bien une
nette bande claire autour du cou, alors que l’orque (Orcinus orca ou Orca gladiator selon Thompson, épaulard
ou baleine tueuse, n’a qu’une petite tache ovale derrière l’oeil. La baleine arctique n’est
plus présente que dans l’Océan Atlantique En tout cas, l’Hyperoodon arctique confirme la
localisation nordique de l’Atlantide, ainsi que l’origine nordique des
Macédoniens et même des Corses (voir Le drapeau corse sur mon blog).
En ce qui concerne
l’autre nom traduit de l’ibère en grec par Platon et les Egyptiens, Evènor (et non pas Evandre), roi possédant la partie sud de l’Atlantide
, où eu signifie ce qui
est bien, beau et rend l’ibère Vena , même mot en sanskrit, désignant un dieu, féminisé en latin
comme Vénus, et ènor , on peut , avec J .Karst, en rapprocher l’arménien anour, cercle, enceinte, anneau, cf le
mot nourague en Sardaigne et le mot
Norique dans Alpes (a)noriques. Karst
cite la divinité berbère de Maurétanie Ouennour , de Vena anour, ainsi que
Oinotria, pour anour tira,de tour, Ouennor-tira.Felice Vinci le rapproche du
nom du lac Enä ou Enâ jarvi, 18 kilomètres
de la troie nordique. ;Il en rapproche la triade arménienne Vanatour, Amanor, et Vanorè
(Vanorea), cette dernière divinité étant l’équivalent de Evènor.-Ouennour.Il rapproche le grec ennéôros , de vanaourè, de Vanorè, tandis qu’il rapproche Vanatour de Minotaure,où inotaure serait
une métamorphose de anatour, avec attraction de sanskrit Manu, et Amanor de Iama,latin Janus,
correspondant au sanskrit Yama et
de Anor qui figure dans Evenor, correspondant à Vichnou. .Evanèr de Platon serait donc
la survivance d’une vieille divinité honorée dans des cercles de pierres, le
Vena sanskrit et la Venus latine.
La triade crétoise Minos, Minotaure et Ennèôros
(Evenor) est liée au labyrinthe, qui doit son nom au mot carien et lydien labrus désignant la hache double (de même Janus a double face) :
originellement, le labyrinthe, comme son nom l’indique, désignait une maison
dont le toit avec deux volutes à droite et à gauche, reproduisait la proue et la poupe d’un
bateau, comme cela se retrouve
aujourd’hui encore en asie. Le toponyme Labrador,
qui vient de Labradeus, Labrayndos ou
Labrandeus, nom du dieu suprême dont
le culte était pratiqué en Carie à (ta) Labranda.
On peut en rapprocher le nom d’un port « étrusque, Labro, Labronis. On voit que ces « Grecs » du
nord n’oubliaient pas leurs dieux, même au Labrador !
Les dimensions de l’île
Vinci fait remarquer que la taille d’une île, pour les Anciens, n’était pas indiquée
par sa surface, mais par le périmètre de
ses côtes. Donc lorsque Platon ou sa source
égyptienne, indique que l’Atlantide était plus grande que la Libye (l’Afrique
du nord) et l’Asie (mineure) mises bout à bout, il faut entendre leurs côtes,
soit, pur l’Atlantide, 1000 kilomètres environ de longueur et cent de large.
Mais il faut se demander si Platon n’a pas traduit des toponymes ibères qui
désignaient originellement des réalités géographiques boréales. Lui-même nous a
averti de ne pas nous étonner devant les noms grecs qu’il emploie, car Solon
les a trouvés déjà traduits par les prêtres égyptiens dans leur relation de la
guerre contre la métropole de l’Atlantide :
1Europe, pour
Lapponie, de lapitho-tania, le
pays des Lapithes ;
2 Libye pour le
lac Livojoki (joki signifiant rivière) effluent du lac Livojarvi
se jetant dans le golfe de Bothnie, d’où
Livonie, de libu-tania, le pays des Livoniens ; p. 250 Liepaja dans la Latvie occidentale (Libava
en russe et Libau en allemand), fait
écho à la Libye
3 Tyrrhénie pour Terech-tania, pour nous
Farria,identifiée à tort à Heligoland
par Spanuth, à la limite de la Frise et des Danois, à l’embouchure de l’Eider (Eridan), près de
Asgard , cf.
Thulè donnant îles Fer-oè
4 Asie pour la
région située au sud de la Finlande avec le fleuve Caystre (de ibère ca, au-dessus, ici amont, cours
supérieur, et Ister, nom ancien du
cours supérieur du Danube, de Danaivos Danaens (Grecs), Danois),
Asgarh, autour de Toja- Troie, sur laquelle régnait Asius , oncle maternel d’Hector et frère d’Hécube,l’épouse de Priam
(Dian) ;
5 Egypte pour le pays des Gepidae (apparenté au mot Aegyptus,
de (ae prothétique) gepd -os) installés dans le delta de la
Vistule.
3
L’indice révélateur et de l’authenticité du texte de
Solon et de Platon
Platon et Solon ne savaient probablement pas que l’Atlantide se situait dans la
Baltique Platon écrit dans le Timée
: « l’île Atlantide disparut sous la mer, et c’est pourquoi,
aujourd’hui encore, on ne peut plus, ni traverser,
ni explorer cette mer, la navigation
trouvant un insurmontable obstacle dans la quantité de vase que l’île a déposée
en s’enfonçant. ». Les icebergs seraient pour nous la cause la plus
vraisemblable pour expliquer l’impossibilité de naviguer, mais ils ne
constituent aucunement de la boue. Aussi nous faut-il chercher l’explication
ailleurs. Dans Le
sillage des monstres marins, tome 1, Bernard Heuvelmans décrit le mystérieux kraken norvégien (de l’ibère korkun
ou korkur, monstre marin, serpent de mer)
comme un super -calmar géant, Architeuthis
dux , ou plutôt comme un banc de ces super- calmars à l’instinct grégaire Voici
la poétique description de H. Melville citée , p.220, par Heuvelmans.
« Nous vîmes alors le plus merveilleux phénomène que les
mers secrètes aient jusqu’à présent révélé à l’homme.Une vaste masse pulpeuse de couleur crème, longue et
large de plusieurs centaines de mètres,
flottait sur l’eau. De longs et innombrables bras rayonnaient de son centre et se levaient et
se tordaient comme un nid de vipères,
semblant vouloir happer à l’aveuglette tout ce qui pouvait se présenter
à leur portée » (Moby Dick).
D’autre part, Heuvelmans, tome 2, p.426,
rappelle les échouages massifs de ces monstres sur les côtes
norvégiennes : il dresse la carte de ces mystérieux échouements, très
nombreux entre les îles Britanniques et la Norvège. Il explique comment ces monstres ont besoin de
manger de ce planchton, tant végétal
qu’animal, qui vit dans la chaleur de la « rivière de l’Océan »comme
dit Homère, le Gulf Stream . Lorsqu’ils s’égarent, ou, ce qui nous intéresse
ici, lorsque le climat change, ils ne supportent pas le refroidissement. La
pluie de météores a occasionné un refroidissement et explique la mort massive des
bancs de super- calmars géants, ce qui rendait la navigation impossible et cette
que Platon a essayé de rationaliser en invoquant une vase déposée par l’île
engloutie. Cette explication, même erronée, d’un fait révélateur, nous montre
que Platon n’a rien inventé et que l’Atlantide a bien existé
Pythéas de Marseille avait voyagé dans le nord et il a décrit cette pseudo- boue :
« 250 et 63 Ce n’est réellement, écrit-il, ni de la terre, ni de
l’eau salée, ni de l’air, mais une sorte
de substance faite de tous ces éléments et ressemblant au mollusque qu’on
appelle poumon de mer, pulmo marinus, une chose dans laquelle
la terre, la mer et tous les éléments sont tenus en suspension , avec une
sorte de ciment qui les maintient ensemble »La métaphore de poumon de mer fait allusion aux deux
syphons qui rejettent l’eau et aspirent l’air , comme un poumon. On retrouvera
cette métaphore, mais altérée phonétiquement dans le nom du vioulet marseillais, qui n’a aucunement
la couleur violette et dont le nom vient de pulmo(na)re
donnant pioulè, piouré, encore apelé viourlet bitatche, de pu(l(mo)nare, biput, bichu ou dans le limon , de pulmon, de mer italien,
plus exactement le limo sidetarum le
poumon de la ville de Sida ou raisin de mer, de sida, grenade, par analogie avec les grains. Le pioré de Valparaiso a donné son nom à la famille tout entière, pyuridae. Le violet, cousin de la
méduse, a une sorte de gangue coriace,
sur laquelle se fixent tous les organismes marins imaginable.
Mais d’autres
appellations me paraissent faire référence, elles, aux icebergs et à la glace : Mare concretum, mer congelée, pepugia, pepukuia, de puknoô ou pukazô, rendre compact, congeler. . La Morimarusa, la mer morte dont parle Pline ou la mare pigrum, la mer engourdie dont parle
Tacite, renvoient aussi à ce phénomène de glaciation en surface
qui immobilise en quelque sorte la mer. Quant à Amalchius oceanus, l’océan baratté comme du lait et qui a pris,
durci en glace, il renvoie peut-être au
célèbre épisode du Ramayana du
barattement de la mer comme si c’était du lait . L’adjectif amalchios renvoie au grec amelgô, traire, amolgeus, vase
pour recueillir le lait de la traite, ou
amolgô dans la curieuse métaphore
homérique nuktos amolgô faisant allusion à la longue et épaisse nuit
polaire et que Tilak explique par les
ténébreuses étables de cette longue nuit polaire, où les vaches qui
symbolisent l’aube future sont traites afin que l’aurore lumineuse
puisse être libérée de sa prison .
La description de l’Athènes primitive par
Platon dans le Critias n’évoque guère l’Athènes
méditerranéenne : « En ces temps-là
Athènes avait des collines qui ondulaient à la place de nos montagnes actuelles, les plaines, qu’on
appelle aujourd’hui Phelleus (en grec caillouteuses), avaient une terre
grasse et fertile ; les montagnes étaient couronnées de forêts…Il y avait
des eaux abondantes et des sources partout …La surface de l’acropole ne
ressemblait pas à ce qu’elle est devenue… Elle était si vaste qu’elle
s’étendait jusqu’à l’Eridan et l’Ilissos, comprenait le Pnyx et avait le
Lycabète pour limite du côté opposé (à l’est). ..Elle était revêtue de terre de
tous côtés, et à l’exception de quelques endroits le plateau qui la couronnait
était parfaitement uni.…. »
On songe à l’Athènes suédoise, savoir Karlskrona, où l’on reconnaît le nom du dieu, cf. pontos Kronios, la mer de glace, Kronos
étant parent du sanskrit de âgrahâyanaet
signifiant (l’étoile) qui va audevant, avec
son Lyckeby et sa rivière Lyckebyan évoquant le Lycabète ou sa Fajö évoquant Phaia, la
femme qui éleva la truie sacrée massacrée par l’Athénien Thésée.
4 L’authenticité de la référence à Solon et
l’expansion coloniale atlante
Solon vivait deux siècles avant Platon. Or, le nom ancien de
la Corse, Tyrrhéné, tombé en
désuétude, a été repris par Platon.à
Solon.
Voici le texte de Platon
dans le Timée :
« Dans nos contrées, en deçà du détroit (de Gibraltar, pour lui), les
Atlantes étaient maîtres de la Libye (de l’Afrique du nord) jusqu’à l’Egypte et de l’Europe
(l’Espagne et la Grèce) jusqu’à la Tyrrhénie
(ou Tardénie , de Tardos, ou Corse). »
Et dans le Critias : « ils
soumirent dans ces mers un grand nombre d’autres îles et étendirent leur
domination par delà, comme nous l’avons dit (dans le Timée), jusqu’à l’Egypte et
la Tyrrhénie (la Corse). »
Hérodote, à la même date que Solon, emploie le mot dans le
même sens : les Phocéens, qui avaient fondé une colonie en Corse à Alaliè
(Aleria), nous dit-il, donnèrent aux Grecs des notions géographiques plus exactes sur « les côtes
d’Hadria (l’Adriatique), sur celles de la Tyrrhénie et sur Tartesse (en Espagne) ».
Regardons le curieux
itinéraire d’Apollonios dans la Vie
d’Apollonios de Tyane de Philostrate (Pléiade, p. 1183) : « de
Gadès [Cadix] en Espagne, Apollonios
part avec les siens pour la Libye (c’est- à- dire l’Afrique) et le pays des Tyrrhéniens, et, tantôt à pied,
tantôt en bateau, ils parvinrent en
Sicile, à Lilybée où ils s’arrêtèrent » . Pierre Grimal annote cette
difficulté : « Le pays des Tyrrhéniens étant l’Etrurie (Italie
centrale), cet itinéraire est étrange. Il est probable que le sage (Apollonios
de Tyane) ne passe pas par l’Afrique (la Libye), mais par la Ligurie, c’est-à-dire qu’il suit la côte de
Provence. Il faut probablement corriger le texte et lire : Ligurie au lieu
de Libye. »Selon moi, on doit comprendre le pays des Tyrrhéniens au sens
de la Corse.
A noter que la mer voisine de la Corse est appelée mare Tyrhrenium , la mer tardénienne ou corse, comme la mer voisine
de la Sardaigne est appelée mare Sardum,
tandis que c’était mare Tuscum qui désignait la « mer étrusque » à l’ouest
de la Sardaigne près de la côte étrusque. Il faut se garder de rapprocher
les mots Tyrrhéné, la Corse, venant de
Turditania, le pays des Turdes, et Tyrrhénioi, les Etrusques. En -12000 les Etrusques n’existaient d’ailleurs
pas encore en Etrurie.
Ainsi, le nom ancien de la Corse utilisé par Platon prouve
qu’il n’a pas inventé l’Atlantide, mais qu’il disposait de documents fort
anciens que son parent Solon lui avait légués et qu’il a traduit par Turdi,
Tarditania, Tyrrhéniens le mot Teresch
qui figurait dans les textes de Ramsès III
à côté de la Wasaa maritime, l’Asie mineure, Libu, la Libye,Sherden, les Sardes, Shekelesch,
la Sicile (Siculi). .
Pour l’Egypte, on
sait, depuis Madame Szumlanska et son Origine
atlantique des Egyptiens, qu’elle peut avoir été une colonie « atlante. »
Selon le professeur Strasser, les
dernières découvertes rendent crédible une navigation par le détroit de
Gibraltar jusqu’en Crète, distante de 300 kms, avec arrêts dans les diverses
îles : Baléares, Corse, etc.
Rumeurs et
légende sur l’existence de terres englouties en zone boréale.
A) Anténor, allié des
Troyens (Iliade, II, 852), après la destruction de Troie, fonda avec ses Venetes ou Enetes , selon Tite-Live, Padoue dans le Venitium
et Tacite (Germania, 46, 1)les
localise près des Finlandais (La Finlande s’appelait, selon Pline l’Ancien, l’Aeningia, le pays des dieux, Aesir). Selma Lagerlöf, citée par Jean Markale,
dans Les Celtes, nous parle d’une
légende suédoise concernant une ville côtière fort riche appelée Vineta, mais dont les vices furent
punis par les dieux en la faisant submerger par une énorme vague, un tsunami
qui fut la conséquence de la pluie de météores.
Le nom de Heligo-land
vient de loligo, qui, en latin, est le
nom du calmar, le noir selon certains ou en hélice : c’est l’île du calmar. Helsinski, la cité sur le golfe de Finlande,
qui rappelle l’Hellespont, la mer
d’Hellas, et Hellas qui fait face à la
côte estonienne, viennent de cette même racine.
B) Dans l’Iliade,
XIII, 23-35, Poseidon possède une immense grotte sous-marine, à mi-chemin entre
Tenedos et l’escarpée Imbers, entre
l’archipel Aland et la côte finlandaise.
Tenedos est devenu Tenala ou Tenhola. Imbers, selon F. Vinci, serait l’île Lumpar-land, située à l’est des
îles Lemland (Lemnos), Aland et Angö
(cf. Aegeon, Iliade, VIII, 203, avec un temple consacré à Poseidon). Ajoutons , à
propos de Charybde et Sculla, que,
pour Scylla, il existe de petites îles
rocailleuses opposées à la côte suédo-finnoise, die Schären , signifiant les rochers, Skjären, Scheeren, ancien haut allemand scurra, rocher, anglais shore,rivage, scar,
falaise, écossais sherry, ,norr. scandinavien scaur, celtique sgorr.
Quant à Charybde, Alydes, Chalybe Alydes,, Vinci les identifie au
célèbre Maëlstrom célébré par Poe, Lofoten, par métathèse de hlaubhuten, laufoten.
Dans l’Iliade, XXIV, 78, à mi-chemin entre Samothrace et Imbers,
Thétis et les Néréïdes , les filles du Vieux de la mer, ont leur séjour
sous-marin. Imbers désigne le
cachalot ( arbor en latin ,
ambre) dont l’ambre gris tire son nom. Le
nom d’Imbers est à rapprocher d’un autre nom désignant aussi le
calmar cité par Platon, gadeira,
dont une ville de l’Atlantide, Abder (ancienne Aghdir)
tirerait son nom devant les Colonnes d’Hercule.
Citons encore mokos comme nom
de calmar.
Le nom de Heligo-land
vient de loligo, qui, en latin, est
le nom du calmar, le noir selon certains ou en hélice : c’est l’île du calmar. Helsinski, la cité sur
le golfe de Finlande, qui rappelle
l’Hellespont, la mer d’Hellas, et Hellas
qui fait face à la côte estonienne, viennent de cette même racine. Un temple
dédié à Poseidon Heliconien, à qui l’on,
sacrifie un taureau (Iliade, XX, 403) et un bouclier dédié à Poseidon Helike (Iliade, VIII, 203) ont existé dans les
îles de la Frise, à Héligoland, de
Loligo-land, le pays du calmar ou Kracken,
Cette île est encore appelée Abalus , de iberus, la ville ibère, cf. le nom celtique de l’épée Escalibur, de Euskan(dia), basque ,
et de ibur ou ouigour, ibère),
ou Abalonia, cf. celtique Escavalon, de Eusk(andia),
basque, de aval, ibère, et de
tania donnant –on. Le roi Arthur
dérive son nom de l’étoile Arcturus
La situation
géographique de l’Atlantide.
Plutarque, p.272, dans De
facie quae in orbe lunae apparet, observe : « Il y a d’autres
îles au-delà d’Ogygie [les îles Féroè] qui sont à la même distance les unes
vis-à-vis des autres que Ogygie
vis-à-vis des îles Britanniques,à cinq jours de voile ; au-delà de ces
îles on atteint le grand continent qu’entoure l’Océan Atlantique. La côte
de ce continent est habitée par des Grecs le long des rivages d’un golfe qui a
au moins la taille du Meotis et qui se situe dans la mer à environ la même latitude que
l’embouchure de la mer Caspienne. Ils s’appellent eux-mêmes les
Continentaux ».Le Méotis correspond aujourd’hui à la mer d’Azov qui est
elle-même un bras peu profond de la mer Noire
précise F. Vinci.
Pia Laviosa Zambotti nous apprend , dans Le più antiche civiltà nordiche , qu’une
île a existé entre les îles Britanniques et le Danemark durant la période
mégalithique (période Joldia) : cette île incluait Bornholm, les îles
danoises et Scania (cf basca, basque,
et tania, pays). C’est ce qu’on
appelle parfois le Doggerland, le pays des dogres (embarcations)
L’Agdère (ou Agdhir, en ancien norse) actuelle, de agadir,
dans la Norvège méridionale, au-dessus de l’embouchure de la
rivière Skagerrak (cf. euskaldunak,
basque), entre la Baltique et la mer du Nord,
renvoie au Gadeira qui, selon
Platon, serait à l’autre extrémité de l’île. Aegeon, qui nous a laissé le nom de la mer Egée et celui d’un temple consacré à
Poseidon. .serait le même mot que le
norvégien Aegir, du nom du calmar gadeira, , comme l’indique la forme
ancienne Agdhir
Strabon 1, 10, 12, 47, 57, 104-5, 106, 230, 269
Plutarque 2-3, 12, 165, ,31, 66-67, 83, 237, 272—75, 310
Tacite 9, 37, 44, 85, 124, 1321, 154, 174, ; 177,
181,223, 2070-71
Paul le Diacre 64 (720-799)
10, 88108, 154,223 hellespont
Les dimensions de l’île
Vinci fait remarquer que la taille d’une île, pour les Anciens, n’était pas indiquée
par sa surface, mais par le périmètre de
ses côtes. Donc lorsque Platon ou sa source
égyptienne, indique que l’Atlantide était plus grande que la Libye (l’Afrique
du nord) et l’Asie (mineure) mises bout à bout, il faut entendre leurs côtes, soit,
pour l’Atlantide, 1000 kilomètres environ de longueur et cent de large. Mais il
faut se demander si Platon n’a pas traduit des toponymes ibères qui désignaient
originellement des réalités géographiques boréales. Lui-même nous a averti de
ne pas nous étonner devant les noms grecs qu’il emploie, car Solon les a
trouvés déjà traduits par les prêtres égyptiens dans leur relation de la guerre
des colonies contre la métropole.Voici les traductions :
1Europe, pour
Lapponie, de lapitho-tania, le
pays des Lapithes ;
2 Libye pour Livonie, , de libu-tania, le pays
des Livoniens , plus précisément
autour du lac Livojoki (joki signifiant rivière) , effluent du lac Livojarvi
se jetant dans le golfe de Bothnie ;
p. 250 Liepaja en Latvie occidentale (Libava en russe et Libau
en allemand), fait aussi écho à la Libye
3 Tyrrhénie pour Aethalia, le pays des Etrusques, donnant le nom de l’ Italie et parent du
grec aithein, fumer, à cause des
fourneaux des Etrusques destinés à
produire le fer situés sur l’île d’Elbe appelée anciennement Aethalia , comme Lemnos « au feu brûlant » et à
cause aussi des volcans du sud ;
4 Asie pour la
région située au sud de la Finlande avec le fleuve Caystre (de l’ibère ca, au-dessus, ici amont, cours
supérieur, et Ister, nom ancien du cours
supérieur du Danube)., région sur
laquelle régnait Asius,
oncle maternel d’Hector et frère d’Hécube,l’épouse de Priam et
qui comprenait la ville de Toja-Troie ;
5 Egypte pour le pays des Gepidae
(apparenté au mot Aegyptus,
de (ae prothétique) gepd -os) installés dans le delta de la
Vistule. Gepidae est apparenté au
mot Aegyptus, de ae (prothétique) gepd –os.
Le tout pourrait donner, pour
l’Atlantide, une île de 400 kilomètres de long sur 50 environ.
Le mystère des
mines d’orichalque des Atlantes, responsables d’un premier âge du cuivre
méconnu, plus exactement d’un âge de l’orichalque (de ore, minerai, et chalkos,
ciel, couleur bleue ou brillante, puis cuivre).
En Europe, la rupture de l’approvisionnement
en orichalque liée à l’engloutissement de l’Atlantide dont les habitants
pouvaient aussi l’importer de la Silésie
actuelle ne mit pas fin à l’exploitation.
C’est seulement peu avant l’époque de Platon, vers -600, que l’extraction et l’affinage
cessent. On a trouvé dans la mer de Gela
au sud de la Sicile 39 lingots
d’orichalque dans un navire coulé il y a 2600 ans. L’analyse par fluorescence à rayons X (XRF) a révélé que l’orichalque
était un alliage de cuivre presque pur,
à 80%, et de zinc à 20%, avec des traces de nickel, de plomb et de fer.
L’alliage du cuivre et du zinc a pour nom laiton. Le mystère de la composition de l’orichalque
est donc résolu.
Autre exemple d’orichalque attesté chez les Romains et chez les
Gaulois : Danielle Porte nous
apprend dans Alésia, la
supercherie dévoilée, p.308, que les analyses
effectuées par activation aux neutrons
rapides de cyclotron au centre de
recherches Ernest- Babelon ont révélé , sans nul doute possible, que
les six exemplaires trouvés à Alise
et destinés à identifier Alise et Alesia (4 monnaies prétendues en bronze
retrouvées au siècle dernier dans les fossés de Grésigny ( ?),
interprétées comme frappées durant le siège d’Alésia, et 2 statères frappés au même type que
« les célèbres monnaies en or au
profil « de Vercingétorix » venues d’Auvergne, qui ont servi de tout
temps à assimiler Alise et Alésia ») sont en orichalque , peu fréquent dans
le monnayage gaulois et inconnu avant -30. Les Romains non plus n’ont
utilisé l’orichalque qu’à partir de l’époque d’Auguste, en tout cas pas avant
-45. Donc la découverte de ces 4 pièces de monnaie ne peut dater du siège
d’Alésia qui date de -52.
D’où venaient ces
lingots ? De Méditerranée, peut-être de Corse, des montagnes qui entourent
Vezzani, mais le gisement de minerai de cuivre très riche a dû s’épuiser très
vite, ou d’Espagne, de Chypre, de Chalcidique, etc.
On a trouvé une momie dite d’Ohtsi, portant une hache semblant
en cuivre, mais peut-être en
orichalque en réalité ?), datée au moins de 5000 ans et peut-être 7000
avant J. C. , ce qui remet en cause la
date de l’âge du cuivre européen, que les théories officielles font remonter
seulement à – 1000.L’ADN de cet ancêtre serait apparenté à celui des Corses,
donc aux Ibères et selon nous aux
Atlantes. Ce premier âge du cuivre était lié à l’orichalque. . On sait
aussi que les populations de cette époque, malgré leur ignorance du fer, avaient
des instruments assez durs pour tailler la pierre.
La faune et la flore de l’Atlantide il y a quelques 10000 ans.
a) Les
« éléphants » : des mammouths de
Colomb disparus vers -10000 à la suite du changement climatique entraîné
par la pluie de météores?
Dans Atlantis of the
North, p.12, Spanuth reproduit
des pétroglyphes du sud-ouest de la
Suède qui représentent des animaux « exotiques » de l’âge de bronze :
girafes, girafes sur une embarcation, autruches, lion , chameau, chameau sur une embarcation,
éléphants mâle et femelle.
Or, prenons l’autruche : pour nous, elle est-
typiquement un animal africain. Pourtant, l’évolution des autruches a commencé
en Amérique du nord et l’ornithomimus américain
pourrait être l’oiseau représenté en Suède qui,
d’Amérique en passant par le grand passage du nord-ouest et ses îles asséchées, a pu
exister à l’époque en Suède.
La girafe peut
pareillement être un oxydactylus apparenté
au chameau, et le chameau, apparu lui
aussi en Amérique du Nord pour la première fois, un camelops. .
Les lions américains
préhistoriques (Panthera spelaea atrox)
étaient encore chassés par les Amérindiens.
Quant à l’éléphant,
ce serait un des mammuthi Colombi éteints vers -10000 justement, probablement par
suite de la pluie de météores et du refroidissement sévère que celle-ci
entraîna. . Platon parle de toutes sortes de bêtes qui habitent l’Atlantide et
son témoignage est confirmé par le pétroglyphe suédois.
b) Le nom de l’olivier
méditerranéen confondu avec celui du pin boréal.
De même pour l’obstacle de l’olivier : Homère a
confondu elata , le pin , qui pousse
sur les côtes de la Baltique, et elaia, l’olivier
méditerranéen.
c) Evoquons maintenant le suicide collectif de ces petits rongeurs
qui sont d’excellents nageurs et qu’on appelle lemmings. Quoi qu’il en soit de ce fait et surtout de son interprétation par une très
curieuse autorégulation démographique, l’avis de ceux qui interprètent la
migration des lemmings à travers l’océan
par un instinct ancien et figé les
poussant à regagner leur île originelle, l’Atlantide, me semble une
explication plus séduisante.
L’étymologie du mot Atlantis, Atlantidos
Le nom de l’Atlantide vient
du grec Atlantis, la fille ou la mer d’Atlas (suffixe de descendance –id-).Les noms grecs Adrias, Adriatique sont des variantes dialectales d’Atlas et d’Atlantique.Atlas, vient
de ba gadeira, le royaume (ba) de la déesse calmar (gaderira). Dans le génitif Atlantos, le n vient de r (Atlar-) transformé d’abord en s (atlas), cf. Agadir, Gadès, Cadix (de cadis)
Le mots ptolemos, océan en
ibère, fleuve en grec, se retrouve dans Triptolème, de tri
[de
ibri ] ptolème , l’océan
ibère. Tritogénéia, l’épithète
d’Athéna, nous renvoie à la limnè
Tritonis, de tritronis, de gadeira ibronis, le chenal (limnè) ibère (tri
) entre les Canaries et l’Afrique .
Le nom grec de Posidon ou Potidôn, le dieu de la mer, vient de
l’ibère potamos, potidos,
l’océan. Le nom latin du dieu Neptunus vient de naith pitènos, la rivière (potamos)
de l’Océan, comme l’appelle Homère, le courant chaud du Gulf Stream.
Atlas, le roi qui donne son nom à l’île, et sa haute colonne,
disparue dans le cataclysme.
Il y eut d’assez nombreuses
colonnes, toutes liées à la situation de
l’étoile polaire dans le ciel. Les
volontés impérialistes d’Atlas rencontrèrent la résistance des hommes
d’Héraklès et de leurs alliés, les Athéniens de la zone boréale notamment, mais, Platon
nous le dit, la guerre fut interrompue par le cataclysme. La légende qui veut
que Heraklès ait pris la place d’Atlas pour le relayer dans le port de la Terre
sur ses épaules est destinée à expliquer les secousses telluriques qui détruisirent
la colonne au cours de la transmission de cette divine charge.
Les Héraclides et Hercule au pôle nord : sa
colonne d’Hercule ou de Briarée en Suède à Simri.
. Les Héraclides, mot qui désigne les peuples du Nord en général, doivent
leur nom , nous racontent les
Argonautiques, au fait que, dans la Phéacie alors gouvernée par le sévère
Nausithoos, Hercule eut un enfant de
Melite, qui était la fille du dieu fluvial Egée. Cet enfant s’appela comme son
père Hyllus,de hellus, car le nom d’Hercule ; -son patronyme
véritable est Alkée ou , plus tard ,Alkide, le descendant d’Alcée son
grand-père, -vient du nom d’une population, les Hellusii (de Elkusii),
cités par Tacite, qui habitent près de l’Hellespont nordique.En effet, un grammairien danois du Moyen Age ,
Saxo Grammaticus, nous parle d’un lieu appelé Hellespont, nom propre qui
signifie la mer d’Hellas , d’Helkas, c’est-à-dire Hercule, à l’est de la mer Baltique. Hellusii , de helk, lié au nom de
l’orque, latin orca, a été entendu comme helklusès, en latin Hercuses
, de helkus
devenant herkul- .et Héraclès, en grec de herakulès.
Alkide vient probablement aussi
en réalité d’alkisius, comme Alkaios, Alcée. .Alkaia, olkaia, en grec désignent
(racine du latin orca, orque de Norvège noire et blanche, grec krios par métathèse de ork
en kor) un monstre marin divinisé, le
super- calmar géant. Elien, auteur grec
du IIIe siècle après J. C., dans sa Nature
des animaux (9, 49), écrit :
« (les baleines [krioi)
hibernent dans les parages du détroit qui sépare la Corse de la Sardaigne.
L’orque a autour du front un bandeau blanc. On pourrait dire qu’il ressemble
au diadème de Lysimachus ou d’Antigonus ou d’un autre roi macédonien. Les
habitants des rivages de l’Océan atlantique disent que, dans les temps anciens,
les rois de l’Atlantide, descendants de
Poseidon, portaient sur la tête, comme insigne de leur pouvoir, les bandeaux
(blancs) du front des baleines femelles »,
orques , latin orca, rorqual, en grec phallaina, en latin balaina, peut-être dérivé du nom du
super- calmar géant, gadeira et lié à deux mots ibères signifiant, l’un blanc, phalos cité par Hésychius et l’autre, roi,phalen.. cf. le grec képhallenia, royaume, grec basileus, roi, de basiphaleus, égyptien kephallen ou Kephren.
L’orque noire et blanche donne deux des couleurs de deux des remparts de la
cité atlante, le rouge venant du poulpe géant, ainsi que les couleurs du
diadème royal et Héraklès lui doit son nom.
Le fils d’Hercule décida d’émigrer vers la mer de Kronos (de
grayanos, nom d’étoile lié au sanskrit agrahayâna), la mer du Nord, où il fonda un établissement. Il fut
tué par des Cyclopes, les Mentors, dont
le chef était Echemus au cours d’une razzia de bétail sur l’île de Tegéa.
Tacite dans sa Germania
écrit que Germanicus en 12 avant J. C. tenta de faire voile à travers la
mer Baltique depuis l’Allemagne pour suivre les traces d’Hercule et pour explorer ce mystérieux océan : la
rumeur, précise l’historien latin, affirmait que les colonnes bâties par Hercule existaient toujours. Suivons donc
Hercule dans le nord et même jusqu’aux îles Vesterâlen ou Hespérides,
de svaberides, cf. les îles ibères, veberides, avec b
donnant st ou sp,
cf. Iber donnant Ister ou, avec suffixe –onia,
pays, Estonia
Deux exploits
d’Hercule dans la région : la conquête des pommes d’or et la biche de
Cérynie
Les pommes d’or du jardin des Hespérides
(Vesteralen) et leur conquête par Hercule
sont liées à la commune de Simrisham, où a lieu annuellement, encore
aujourd’hui, une fête de la pomme jaune indigène. L’un de ses noms (latin malum, grec mèlon.) vient
peut-être du nom nordique du Cap Malea,
tandis que l’autre (anglais apple,
latin appiana mala, pomme
d’api) est lié au nom du serpent ou
aspic (égyptien apophis, grec ophis, echis, latin vipera, de wighes) :
ce sont les fruits dorés que gardent le Serpent du jardin. Citons encore les pomum
dont le nom se retrouve dans celui de la Poméranie,
le pays (tania) des pommiers (pom-ster). « Là, pour le deuil de Phaéton,
ses sœurs, les Héliades, laissent tomber dans le sombre océan de pitoyables
larmes qui brillent comme de l’ambre. Je
voudrais arriver à ce rivage planté de pommiers, où chantent les
filles du soir, les Hespérides, où Poseidon, le seigneur de la mer qui règne
sur les noirs bancs de sable [comme ceux qui demeurent près d’Héligoland], interdit aux navigateurs d’aller plus loin,
fixant cette frontière sacrée des cieux
dont Atlas est le gardien [la
colonne d’Atlas]; là où les fontaines divines épanchent leur ambroisie près du
lit de noces de Zeus, … là où la terre sacrée
offre ses fruits de choix pour enrichir les dieux bénis. »
(Euripide, Hippolyte, vers 739 sqq).
La biche aux cornes d’or de Cérynie est un
renne femelle, seul animal de la famille des cervidés dont la femelle porte des
cornes ; selon Callimaque, elle
était aussi grosse qu’un taureau, attelée au char d’Artémis et consacrée à cette déesse (porro, animal de trait sacré) ; selon
Pindare, Hercule poursuivit cette biche vers le nord, à travers l’Istrie
(embouchure du Danube ou Ister), dans le pays des Hyperboréens et jusque chez
les Bienheureux. Cérynie retient la
racine du mot renne, de herun, islandais hreinn, suédois ren,
allemand Reen.
Hercule en Amérique
Plutarque, dans De
facie quae in orbe lunae apparet, nous
apprend que les compagnons d’Hercule
ranimèrent la flamme chez les Grecs continentaux d’Amérique du Nord qui avaient
perdu en grande partie sur le continent américain leur langage, leurs coutumes,
et leur style de vie pour adopter ceux des Barbares.
Pour le langage, intéressons-nous aux quelques formes
parentes d’Europe, d’Inde et d’Amérique.
Le nom grec du renard, alopek-s, sanskrit lopacah,
latin pecu, pecus, petit bétail, anglais fox est à relier au mot pekan qui désigne une martre du
Canada ou un putois de Virginie réputé pour sa fourrure, ainsi qu’u mot maya pek,
chien, avec , dans alopeks, alo venant
de salvo-, forêt, le composé signifiant
chien sauvage. Les sceptiques pourront se récrier qu’il ne s’agit de ma part
que d’une hypothèse ; mais elle est confirmée par le quechua du Pérou allpaca,
dont nous avons fait alpaga et qui
désigne un mammifère parent du lama. De même,
pecari, de pek-alies avec postposition du alo
du grec alopex, désignant un sanglier du Brésil, est un mot de Guyane et du Venézuéla. Le mot semble ainsi
panaméricain. . Le nom de la chauve-souris domestique en Océanie, d’origine
ibère, signifiant renard- volant,
contient souvent cette racine pek
.
Le nom du caribou est algonquin, et il est à
rattacher au latin cervus, au grec helaphos, cerf.
La colonne d’Hercule
(kion ou pylai, singulier ibère
pris pour un pluriel, d’où la traduction les
colonnes d’Hercule)
Hercule survécut au
cataclysme et construisit une nouvelle colonne, la colonne dite d’Hercule,
destinée à marquer la place d’Orion dans le firmament. Où se trouvait la Colonne d’Hercule, Herakleous kion ou pylai, encore
appelées la porte (pylai) ou le détroit (porthmos
) de Gadeira ?en face
desquelles se trouvait l’Atlantide ?
La réponse évidente
est que les colonnes d’Hercule sont près de Gadeira, Cadix aujourd’hui, et qu’il s’agit du détroit de Gibraltar. Mais on trouve aussi ce toponyme dans l’Hellespont, plus exactement dans le détroit des
Dardanelles.Or, le toponyme Hellespont, la mer d’Hellas ou d’Hercule, existe, bien curieusement, ainsi que nous le
rapporte Saxo Grammaticus, dans la
Baltique, sur la côte estonienne en face
du golfe de Finlande. De plus, Plutarque dans son De facie … nous dit que des « Grecs » habitent au-delà
d’Ogygie.
Première version :
L’intervention de Hercule- Alcide
dans la légende a été rattachée au combat contre un calmar géant (appelé crabe
ou écrevisse, cancer en latin, d’où
le signe du Cancer) appelé Alkyoneus (de
kiôn, colonne, de. alk-kiôn Alcyonée ne pouvait être occis que si on transportait son corps, comme celui d’un
super- calmar géant, loin de l’endroit
où il s’accrochait. Avant son exécution par le héros, le calmar géant souleva une énorme pierre (singulier ibère pylai) et la projeta sur les 24 compagnons d’Hercule qu’il écrasa ainsi. .
Telle est la pylai d’Hercule, transportée du nord jusqu’en Macédoine, puis au détroit de Gibraltar Mais Alk-kyoneus est
tout simplement la colonne (kion)
d’Hercule (Halk-usiius).
Seconde version :
après Alkyonée, la colonne de Briarée (dans la langue des dieux, c’est-à-dire
des Ibères du Nord) ou Aegeon dans la langue des hommes (des Grecs de
Méditerranée) à Simrisham (Suède)
La colonne de Briarée
à Simri indiquant Sirius, l’Etoile polaire.
A l’époque de l’Atlantide, il y a quelque 12000 ans, la
colonne d’Hercule indiquait l’étoile
polaire, Sirius, dont le nom, parent
de Simri, le nom de la commune
suédoise, signifie soleil (Suriah, le soleil en sanskrit, Hélios, de savelios, en grec, le
génitif solis en latin,
l’anglais sun, le gothique
savil, le lapon sami). Ce monument est situé dans la commune suédoise
de Simri-sham, nom où simri
(cf. le nom du géant norse Brimir, de
simir) signifie le soleil,
l’étoile polaire,
comme les toponymes Sibérie
et Ibèrie.
La colonne de Briarée
(appellation connue grâce à Aristote), en grec Briareus , Bredarör en scandinave ,
en lydien Breseus .
Un pilier, une colonne,
en ibère,se dit en albanais brezer, en étrusque prezu . L’appellation
est donc une traduction, comme celle de « tombe de Kivic ». Kivic
vient de l’ibère kiun, grec kiôn, arménien siun, latin columna, et
désigne un monument qui, originellement, n’a rien de funéraire, la colonne
désignant l’étoile polaire.
Il s’agit de la
« tombe » dite aujourd’hui Bredarör , plus exactement de l’omphalos sacré ou nombril du monde, en Suède méridionale, commune de Simri-sham, dans la région
appelée Scania ( de bascania ) avec les villes actuelles de Tyringe, Träne et Asum,
correspondant à Tirynthe, Trézène et Asinè. La pierre consiste
en une grande colonne circulaire de pierres qui se trouve près de la mer,
censée avoir été bâtie par Briarée: on y entre par un portail de type mycénien et à l’intérieur, qui
est assez sombre, nous voyons un mur derrière lequel il y a une chambre
éclairée par des lampes, avec au centre un ancien sarcophage orné de
pierres gravées. On y distingue
des silhouettes humaines, un chariot et son conducteur, des roues, un joug, deux
chevaux, des haches en forme de croissant de lune, des animaux et des vagues.
Voici, selon moi, la fameuse colonne de Briarée ou Bredarör, modèle de la colonne d’Hercule, qui existe encore
aujourd’hui, en face de laquelle se trouvait l’Atlantide.
La colonne d’Aegon ou
la pylai de Gadeira.
C’est, bien entendu, une autre appellation pour la
précédente. Briarée
appartient à la langue des dieux et est appelé Aegon dans la langue des
hommes. Aegeon serait le même mot que Aegir, le géant de la mer norvégien, dont le nom vient du nom du calmar gadeira.Il existe aussi en, Syrie une ville nommée ta Gadara. Le nom de Gadeira ou Aegir, aesir a évolué jusqu à signifier dieu, en norse aes,
cf en étrusque le pluriel aeser, dieux. La colonne d’Aegeon signifie tout simplement la
colonne du dieu Hercule. Aegeon nous
a donné le nom de la mer Egée et d’un temple consacré à Poseidon et aux
offrandes de taureaux qui rappellent la
corrida et les combats évoqués par
Platon.
Nous sommes philologues et non pas astronomes ; aussi
laissons-nous le solin aux astronomes d’ajuster nos datations. La précession des équinoxes avec, dans
la durée de 2000 ans, le déplacement d’un signe des constellations
dites fixes a entraîné le changement d’étoile polaire tous les
2000 ans et le passage de Sirius (époque
de l’Atlantide) à Kronos , à Orion, au Dragon , à Arcturus (peut-être la queue , ou
plutôt la nageoire dorsale qui dépasse le corps de 2 mètres , de l’orque ,queue
du grec oura, orros, queue, d’une
racine ibère orsos , confondue avec
le nom de l’ours en indo-européen orksos
, arménien orkh, vieux haut allemand ars, si
que le nom est généralement
compris comme la gardienne des ourses) et
à Rudra (la rouge ) et le Chien et à Orion jusqu’à la Grande Ourse (Arktos en grec) de nos jours. Nous ne
donnerons que quelques détails.
1 Kronos-Saturne :
nom du dernier jour de la semaine, anglais Saturday, et d’une planète il y a 10000ans
Plutarque , dans son œuvre De facie quae in orbe lunae
apparet, qualifie Briarée de « gardien de Pontos Kronios [la mer du Nord
] et des îles connues comme le îles
de Kronos », habitées
par le « peuple de Kronos »
auquel l’Athènes nordique doit son nom ,
Karlskrona,Plutarque indique,
dans la Disparition des oracles,
18, que
la résidence de Briarée
était voisine de l’île où
vivait Kronos, près d’Ogygie .Le nom de Kronos vient d’agrayana qui, en sanskrit, désigne « l’étoile qui débute
l’année », p.298, et correspond au latino-étrusque Saturnus, du radical sta devenant
sat, étoile, arménien
astl, grec astèr, gothique stairno, + yornus,
année, signifiant l’étoile de l’année nouvelle. .
2La période de Rudra (la rouge en sanskrit) ou du
Chien (en grec Prokion et Kion)il y a 8000 ans.
Nous reviendrons sur les effets de cette période sur les
sacrifices à propos de la religion.
3 Entre -4000 et
2500, la période « orionique ».
La constellation
d’Orion, qui comprend des étoiles
lumineuses comme Bételgeuse et Rigel est l’une des plus belles de tout le
firmament : c’est elle qui marquait le commencement de l’année, à l’équinoxe de printemps, durant la
période « orionique ».de Tilak (dans son œuvre Orion ou recherches sur l’antiquité des Védas) entre 4000 et 2500
ans avant J. C.
Orion est dans la mythologie grecque un symbole
solaire évident, comme Horus en
Egypte comme le soleil, il est capable de marcher sur la mer et lorsque,
dormant sur le rivage, il est aveuglé, il se rend dans la grotte obscure de Héphaïstos,
y prend un enfant, le met sur ses épaules et lui demande de le conduire face au
soleil levant : Orion retrouve immédiatement. la vue. .
Oorion vient vient du
radical ibère yôr-n, qui signifie le jour ensoleillé
et qu’on retrouve dans le latin Oarion, le grec
hora, signifiant l’année, le gothique jer, l’anglais year, avestique yara, le latin hornus
et l’épithète ancienne de Pluton,le dieu des
morts, soranus avec suffixe
inversif so- + oranus, signifiant le (dieu) des ténèbres yôr s’analyse en yaur , yaver-n, et de (ya)vernos, on a l’avestique Verunah,
le sanskrit Varunah, le grec Ouranos, ciel.
A noter que Plutarque, dans Isis
et Osiris, nous dit que la
constellation d’Orion est appelée les
Cornes par les Egyptiens: cette appellation
ancienne est liée au fait que les bois du cerf tombent chaque année et
repoussent. Le mot canadien orignal , d’un radical orks-(cf Artemis, de
arkt, cerf, la déesse qui mène ses biches ,équivalent
du gaulois Cernummus, celle qui mène paître les cerfs) correspond au sanskrit mriga, traduit par antilope et au sens originel de Orion, le sens d’année étant secondaire. La constellation de Vritra (le
Chien de garde des Enfers, Orthros,
en grec avec Kerberos ou Shavara), ou Mrigashiras, la tête d’orignal,
souvent traduite par la tête d’antilope,
est située en dessous de la Voie lactée,
l’écume (aphros en grec, racine de grec
porphurô, bouillonner, latin ferveo, arménien p’urp’ur, sanskrit bhuurati) qui pour les Indiens et les Iraniens
est l’arme que Orion laisse planer sur la tête de l’Orignal. L’écume des flots de
la Voie lactée (aphros) entre dans le
nom d’Aphroditè, la « fille
des vagues du Gange céleste», la déesse sanskrite Vena (latin Venus), du radical
sanskrit ven, aimer, qui, dans l’Hymne védique à Vena, est dite
« au sommet de rita (la
ceinture zodiacale)», « surgissant
de l’océan des cieux comme une vague ». Aphrovrirti (latin Aprilis
de apridis, germanique Freia désignerait peut-être ainsi
l’arme (la Voie lactée écumeuse ) qui tue l’orignal, parce que son
apparition au zodiaque fait disparaître Mrigashiras, alias Vriti.. La
comparaison des dieux grecs et latins avec les dieux indiens et iraniens est
indispensable pour la partie ibère ; ainsi, le sanskrit Sarama est parent du grec Hermès, de sermes et du latino -étrusque Mercurius,
de la métathès marasa, de
( ker)kureios, caducée, sanskrit
karuh, grec kèrukeion, coquillage servant de trompe
au héraut,la Charonia lampas ou trompette des dieux, avec des motifs qui ont
donné les deux serpents du caducée, , caducée,
Sarama
au caducée.De même que Sarama, dans
le Rig Veda, découvre les vaches
d’Indra, Hermès bébé vole les vaches d’Apollon . Argeïphontès, meurtrier d’Argos aux cent yeux, parce qu’il fait
disparaître la nuit aux cent yeux en conduisant les morts au pays d’Hadès.
De même pour Apollon. Le lydien Pldans correspondant au grec Apollon pourrait s’analyser comme un
radical pol /pel de ghwen ou ghwel, cf grec olnuô,olluô,
tuer, sanskrit hanti, grec phonos,
hittite kuenzi, latin fendo, et comme dans,cf
sanskrit Dâsa, de danasa, équivalent indien du démon
de la grêle et des frimas, Vritra. Apollon
signifie donc celui qui fait
disparaître dasa, les brumes (avestique bruma et latin bruma, de brevima, le jour le plus court, solstice d’hiver), A noter que l’équivalent d’Apollon
existe en sanskrit sous la forme Daasahantar
et dans le grec Dèiôphontès, le tueur de Dâsa . Nous pouvons
maintenant analyser la forme dorienne Apellôn comme un peldaon ave l’article ibère a,
le grec Apollon comme un a poldôn, le thessalien Aploun comme aplvôn. Les épithètes homériques Hécavergos et Hékabolos signifient toutes deux celui qui tire la flèche de loin (de
la terre au ciel contre l’orignal),vergos
venant d’un radical gwel/gwer, au
sens de tirer une flèche.
Hécatombe, grec hékatom
–bè, qu’on comprend comme le sacrifice de cent
boeufs doit s’expliquer par le sanskrit et l’avestique et par la théorie
arctique de l’origine de la mythologie aryenne de Bal Gandadhar Tilak : le
mot grec correspond à shata-kratu en
sanskrit (shata, latin centum, grec hékaton, etc., cent, kratu
, grec kratèr,graal, coupe où
le soma est mêlé, sacrifice) et désigne
une série de cent sacrifices offert à Indra pour contribuer au retour du soleil
à la suite des cent nuits polaires. Arctic home in the Vedas, P. 102 sqq) , de hékaton kratov.
Perséphona, latin Proserpina au sanskrit peshupâna, celle qui garde
de chemin des morts, Hadès, génitif
homérique Aidos, de a (d)id +os, peut-être à (Bhuvanâni))
Adidhayuh, que Tilak interprète (Orion, p. 160) comme désignant
« une éclipse totale de soleil pendant laquelle « « les
étoiles deviennent visibles ». L’étymologie populaire de Haidès , a idès, (soleil)
invisible, rend compte par le grec de l’éclipse..Ploutôn signifie le recéleur de trésors enfouis pendant l’éclipse,
de là la réputation de ses immenses richesses !
Le nom de Démèter,
ou Dèô est parent du sanskrit dâsa,
l’astre qui marche en tête. L’accusatif
grec Zan avec a long , intégré dans
la déclinaison de Zeus, vient peut-être du
sanskrit dâsa, ibère priam, celui
qui marche devant , comme Diana,
de priam-a, celle qui va avant le
soleil, la lune.
Le dieu thrace Dionysos, appelé le
chevreau dans les rites, est
apparenté au sanskrit Namouchi (de molkhi, le chevreau, cf. Amalthée, la constellation de la Chèvre et le dieu gète Zalkmoxis, de Zan-amolxios).
.La première syllabe de Dio-nysos , comme de Na-mouchi ou de Za-lmoxis vient de dyun,
peut-être de l’ibère priam, sanskrit dâsa, l’astre qui passe avant les autres
étoiles Dio-nysos , comme Namouchi et
comme Zalmoxis, signifie la constellation du Chevreau (Amaltheia) qui passe avant les autres et inaugure l’équinoxe du Printemps.
. .
Le grec Asclèpios
et le latin Aesculapius nous permettent d’élucider ces noms de dieux liés
au calendrier sacrificiel. Ils correspondent au sanskrit Ekâshtakâ, le huitième jour pour sacrifier, soit avant la pleine
lune de fin d’année au solstice de printemps (février), sanskrit Phalguna, cf métaphore latine , tout ce
qui a une forme ronde, laguna, grec lakkos, lac, le nom d’ethnie
Paphlagonien, le peuple de la nouvelle lune, etc. , soit plus tard après le
solstice d’été à Epidaure, mois d’hécatombéon
(même étymologie que Ekâshtakâ, non
pas sacrifice de 100 victimes, mais
sacrifice inaugurant la nouvelle année le
8e jour après la pleine lune de l’équinoxe, juillet) ;
Chez Homère, Esculape est le nom d’un simple mortel, né le 8e jour avant la pleine lune, et non d’un dieu. Esculape a reçu son nom du
fait que la fête qui lui était consacrée à Epidaure, ta Asclepiada, intervenait 8 jours avant l’équinoxe d’été. Huitième
en grec se dit ogdovos, latin octavus,
anglais eight. Le latino- étrusque Aesculapius permet de poser ai à l’initiale correspondant au
sanskrit e. De même qu’Esculape est
foudroyé selon la mythologie grecque, Ekâshtakâ est brisé, détruit, renversé,comme
Héphaistos est précipité du ciel et
demeure boiteux, ce qui est toujours une
métaphore pour dire que l’année précédente est morte. De même, Hécate ne possède pas de mythe, d’ailleurs, et se
contente d’accorder les grâces qu’on lui demande par des sacrifices appropriés,
conformément à son étymologie : le jour faste pour sacrifier.
4 En 2830, la
constellation du Dragon (Laistrygon).
Au moment d’une grande migration vers le sud méditerranéen, selon
Vinci (Op.cit., p.317), au 3e
millénaire avant J.C., quand l’optimum climatique fut à son pic, le pôle nord
était indiqué, non pas par l’étoile polaire comme aujourd’hui, mais par la constellation
du Dragon. En 2830 avant J.C., la
précession de l’axe polaire amena Alpha du Dragon ou Thuban à 10 minutes de
l’arc polaire, tandis qu’à présent elle
est à 50 minutes de l’arc, presque un degré.
La religion ibère : a)le super-calmar ou kracken ;
b) Athéna aux yeux de chouette et Héra
-Junon aux yeux de vache ; c) du trou du polissoir, fonctionnel et primitif, à Rudra et au Graal
a)Platon, dans le Timée, écrit que « les habitants de
Saïs [où Solon recueillit auprès des prêtres les traditions sur l’Atlantide]
révèrent comme fondatrice de leur cité une déesse appelée Neith, équivalent d’Athéna (cf. Othin, Odin, Wotan). ».
Nous sommes tentés de rapprocher Neith de Neptunus, de neith
pitenos, le dieu de la mer d’origine
étrusque, où ptunus signifie océan, fleuve, comme pitenos, le cours d’eau en toponymie corse, potamos en grec.
Le « Fleuve de la mer »
est une expression qu’on trouve chez Homère pour désigner le Gulf Stream . Poseidon ou en dorien, au génitif, Potidanos sont aussi à rattacher à pitenos.
Quant
à Athéna, Plutarque , dans Isis et Osiris, nous apprend qu’ « à Saïs, le vestibule du temple d’Athéna renferme les sculptures d’un
enfant , d’un vieillard (allusion
à l’énigme du sphinx de Thèbes l’Egyptienne ou plutôt au temps et aux mois qui passent), d’un épervier (Horus ou Orion, l’année solaire), d’un poisson (constellation des Poissons , grec icthues , latin piscis, de pikws ,arménien jukn cf.grec icôr,
le sang des dieux, grec ear, sanskrit asrk, sang, génitif latin sanguinis, de ksaghwr/n, arménien garum),
et
d’un hippopotame (selon moi, Rudra, le Rouge à cause des curieuses
exsudations rouge-orange de l’animal,rapelant le rougeoiement du soleil de
minuit )….L’hippopotame symbolise la violence éhontée parce que le peuple raconte
qu’après avoir tué son père, cet animal viola sa mère. », référence qui,
ajoute Vinci , nous mène à Œdipe, symbole de diverses phases du soleil . Le Poisson signifie le Printemps, par
confusion de la racine signifiant printemps et de celle qui signifie
sang : en latin garum désigne le
sang de poisson, et le grec ear a les
deux sens. L’hippopotame a pris le relais des poissons. Le nom d’Athèna,
Athènes,dorien Athanaia, laconien Asana, vient de l’ibère brana qui désigne une chouette, l’attribut
d’Athèna, mot dont le th vient d’un br (suivant la même loi phonétique que
nous observons dans Tauronéia, Tauride, Tauronéia
et Brauroneia,
la déesse consacrée aux taureaux et aux cerfs Artémis). Le nom de la ville Athanai vient de Athanaiaai,la
ville dédiée aux chouettes , avec la
marque du singulier ibère –ai, prise
pour un pluriel ; de même, Thèbai,
de athebai, Thèbes, dont le nom se
retrouve en Egypte, en, Grèce et dans
l’Hellespont boréal . Le nom de la
ville égyptienne de Saïs vient de
[a]saïs), cf. pour le s, le
laconien Asana.
Platon a traduit l’ibère
Gadeira , le nom du frère d’Atlas, le roi de l’Atlantide,
par le grec eumélos, aux chants mélodieux.. On peut songer à la sirène qui vient par aphérèse de (ga) deira-n, grec seiran attestée dans l’Odyssée
sous la forme ionienne seirènoin au
duel, provenant d’une forme ibère en- oi :
le duel n’existait ps en ibère, mais aussi bien en sanskrit qu’en grec on
trouve des duels aberrants reflétant un simple singulier. Il s’agit d’un
mammifère marin femelle qui a surpris les Anciens en allaitant ses petits,
probablement une sorte de lamantin. On a trouvé des cimetière rituel de
lamantins.Les Anciens confondaient le lamantin, la baleine, le phoque et le super -poulpe. Le lamantin passe pour
avoir un chant composé de trois syllabes : la man ter. Peut-être encore est-ce le chant des baleines auquel il est ici fait allusion.
Le lamantin est devenu la sirène de l’Odyssée, au chant merveilleux et la sirène des Canaries, un lamantin, était connue pour son chant (Journal de Gadiffer de la Salle relatant
le voyage de Bettencourt aux Canaries) sous ce nom. L’appellation de sirène des
Canaries est devenue serin des
Canaries, par métonymie canari tout
court.
Gadeira donne avec ma, grand, Madeira, Mogadiscio, se retrouve dans la déesse Akko(ro) chez les Lappons ou la déesse Akkoro chez les blancs
Ainous du Japon , d’origine ouigour. Gadeira
renvoyait primitivement à un poulpe monstrueux à 3 bras Octopus giganteus Verrill , puis à une
baleine, de là son chant harmonieux. Gadeira
donne de nombreux toponymes : Agadir, Agadès, etc. ; avec le préfixe ibère ta, Tanger,
de agader et avec ma,
grand, Madeira, Mogadiscio
b) Homère dit qu’Athéna a des
yeux de chouette, ce qui m’a toujours surpris. Le motif de l’oeil
de chouette se trouve sur des bols trouvés à Los Millares au nord d’Almmeria et
des riches mines de cuivre de la Sierra de Gador, ainsi que dans une tombe danoise datée de
- 2000 avec 27
« cils » donnant un total de
54 (52+2), soit 52 semaines composant les 12 mois d’une année lunaire et les 2
semaines intercalaires nécessaires pour ajuster les calendriers lunaire et solaire. Le nom étrusco-latin de
Pallas-Athéna est Menerva ou Minerva, de
mene, la lune (anglais moon) ou
le mois (anglais month, latin mensis, grec mèn, mois, et mènè, lune, sanskrit masah) et vra ou rva, printemps,
racine wêsr de ver, grec (v)èr ou (v)ear, latin ver,
soit la pleine lune de printemps qui
constituait le début de l’année à date ancienne, à l’équinoxe de printemps,
comme c’est le cas aujourd’hui encore en Chine(nouvel an chinois).. Peut-être
les racines du printemps, l’une des trois saisons anciennes, et de l’année étaient-elles
originellement identiques. Le nom sanskrit de Vrishâkapi, de varasa-kapi
, se retrouve en grec dans un hymne orphique (le grec Orphée correspond au sanskrit Ribhu,
au germanique Elfe) avec l’épithète
rituelle d’un dieu du Printemps èrikapeios,
de kapi, cf latin caput,
macédonien kebal, grec kephalè , vieux haut allemand gebal, la bouche, la tête, au sens de début
et de (w)e(s)ar, le printemps. Le nom
du dieu latin Mars, anciennement Mavors, vient de ma, grand, et wesar, printemps, comme en grec Arés, de (s)arew-s, éolien Areus , de arews , génitif grec Areôs, de arewos, métathèse de wasar ,cf Osiris, ancien Asar.
Pareillement, lorsque Homère
qualifie Héra-Junon de boôpis, on
traduit par aux yeux de génisse, en
ajoutant que c’était là un signe de beauté ; mais l’épithète doit plutôt
se comprendre selon l’interprétation du
brahmane Tilak pour qui les vaches sacrées d’Indra sont la métaphore des années ou des semaines ; Héra avait, sur les représentations,
des yeux avec 5 « cils » d’un côté .et les deux sourcils =7 et 5
« cils » de l’autre côté x 1 oeil =350 ! Il y a 350 vaches du Soleil (Odyssée) ,7 troupeaux (comme
il y a 7 jours par semaine) de 50 vaches (nombre de semaines par an), c’est-à-dire 350 jours composant une année. Le nom de Héra même signifie l’année et vient de la racine yêr-a, grec ôra, latin hornus, Orion, avestique
yara. Le nom latin de Junon, génitif Iunon-is, de aiwon, est à rattacher au
radical aiwen, grec aiôn, durée,aien, toujours, latin aevum.
c) Du trou du
polissoir fonctionnel et primitif à Rudra et au Graal
Au départ il y avait un simple trou dans la pierre des polissoirs. Ce trou était le résultat de l’affûtage du tranchant des outils, comme les rainures
parallèles étaient le résultat de l’affûtage des bords des outils, le tout destiné à leur donner plus de résistance.
Puis ceci évolua dans ce qu’on appelle le culte des cupules préhistoriques sur menhirs
ou dolmens: on utilisa les cupules (cupula
désigne en latin un vase sacrificiel),
naturelles ou éventuellement artificielles, du sommet du menhir (ou de
la table du dolmen) et on les remplit de
sang issu du sacrifice. Tel est le modèle de la lance qui saigne (substitut du menhir dans la procession christianisée
avec allusion à la lance de Longin frappant le Christ) dans le cortège du Graal
du Perceval ou Conte du Graal de Chrétien de Troyes. Mais à quoi se réfère ce
sang ?
al, désigne selon Tilak, P.
314, Vinci, un vase blanc destiné à
recueillir le soma , boisson sacrée destinée à donner l’immortalité (persan haoma finnois juoma désignant
une bière brune d’origine divine comme
le latin camumou le lapon sjöma,
grec homérique [vin] pramneios,).
Dans la liturgie hindoue,
il y a 9 types de vase liturgiques différents, et chacun est affecté à un jour de la semaine,
à une planète ou à une fête donnant lieu à sacrifice. L’un est appelé Shukra (correspondant au grec Kupros, Vénus, ou Kuthèrè , Kubèlè), un autre Manthin (la lune).Un autre, le graha,
de agrahayana, nom de Kronos, qui
nous a donné notre graal désigne, selon Tilak,
un vase blanc destiné à recueillir le
soma , boisson rouge sacrée destinée à donner
l’immortalité (persan haoma , finnois juoma désignant une bière brune d’origine divine comme le latin camum ou le lapon sjöma. Le dieu Soma, dispensateur de la
nourriture sacrée et de l’immortalité, était,
selon le Rig Veda, un mélange de lait caillé et de miel, de couleur brune.
On y ajoutait du vin, mais à l’origine
du sang provenant de victimes (cf grec aima,
sang et persan haoma); au pôle la
couleur rouge du soleil au solstice d’hiver amenait les populations à craindre
le crépuscule du dieu soleil et sa mort. Les étoiles Arcturus et Rudra (l’étoile rouge en sanskrit),
proches du Soleil du pôle, leur paraissaient
grièvement blessées : dans la tradition celtique, le roi Arthur
(Arcturus), immobile sur sa barque solaire, est paralysé des hanches, où il a été frappé d’un coup de lance « félon ».
La magie et la religion ont pour rôle de ranimer le Soleil à l’agonie en
s’identifiant à lui par l’imitation de sa couleur de braise et en le confortant par une sorte de transfusion
de sang destinée à réparer celui qu’il a perdu, ainsi que par des mouvements vers le haut du ciel et vers la
droite afin qu’il puisse reprendre sa route habituelle. Le vase sacrificiel
était empli de sang ou d’un liquide rouge, vin ou eau teintée d’hématite, et on
levait le vase à la fin du sacrifice en se levant soi-même et en lui faisant
faire un tour de droite à gauche, dans le même sens que la marche du soleil ou
les aiguilles d’une montre. Le graal est
ainsi le symbole du soleil agonisant. Dans le Perceval de Chrétien, traduction de Charles Méla, p.239, « un jeune noble sortit d’une chambre porteur
d’une lance blanche, qu’il tenait
empoignée par le milieu…..Tous ceux qui étaient là voyaient la lance
blanche et l’éclat blanc de son fer.. Il sortait une goutte de sang
du fer, à la pointe de la lance, et jusqu’à la main du jeune homme coulait
cette goutte vermeille….D’un graal tenu à deux mains était porteuse une
demoiselle, belle, gracieuse, élégamment parée .Quand elle fut entrée dans
la pièce, il se fit une si grande clarté que les chandelles en perdirent
leur éclat comme les étoiles au lever du soleil ou de la lune. .Derrière
elle en venait une autre qui portait un tailloir en argent [la lune]. Le graal qui allait devant (agrahayana en sanskrit) était de l’or le plus pur. » Le
blanc semble être le symbole de la santé, le rouge, celui de la mort proche.
Nous avons, dans ces régions aujourd’hui
glaciales de Laponie , la trace
de populations qui précédèrent les Esquimaux ou Inuits.A l’arrivée des Inuit au
Groenland, au nord-ouest, existait encore une population appelée « Dorset
» par les archéologues et qui s’y était installée vers – 1000 en provenance du
Canada actuel. Dans un manuscrit du XVIe siècle, L’Histoire de la Norvège, voici comment ils
sont décrits : « Plus au nord, au-delà des établissements
viking, des chasseurs ont rencontré des petits hommes qu’ils appellent skraelings …. Lorsqu’ils sont
poignardés, mais que la blessure n’est
pas mortelle, celle-ci devient blanche et ils ne saignent pas (de sang
rouge), mais, lorsqu’ils sont
mortellement touchés, ils saignent abondamment ». A noter que chez Homère
le mot ichôr désigne le sang des « dieux, »
sorte de fluide transparent et séreux. Ils
ont disparu, peut-être suite à leur perturbation sanguine, mais aussi par migration en Amérique.
Comment interpréter cette
curieuse description ? Il y a plusieurs types d’albinisme plus ou moins total et souvent caractérisé par
d’importantes hémorragies ainsi que par une prédominance de globules blancs comme dans la maladie
de Waldenström ou dans le syndrome de
Griscelli (du nom de mon parent, le
Professeur Claude Griscelli, qui a
étudié ces enfants appelés enfants de la lune parce qu’ils craignent le soleil).
Les couleurs
Nous allons tenter de vérifier
la couleur de ce calmar divin et colossal grâce au livre passionnant de Bernard
Heuvelmans sur les calmars, Dans le
sillage des monstres marins, Le kraken et le poulpe colossal, tome second,
p. 298. Etant précisé que ces monstres
peuvent mesurer 20 m de long et peser 700 kg, voici ce que ce cryptozoologue
écrit à propos de la couleur décrite comme un manteau d’écarlate par un
observateur :
« Cette teinte est
familière à la plupart des calmars d’une taille exceptionnelle. En réalité il est impossible de définir la
couleur des céphalopodes, car ceux-ci, grâce au jeu des chromatopohores qui
garnissent leur peau, en changent avec une facilité surprenante. Ainsi les poulpes,
qui, à l’état de repos, sont d’une couleur gris verdâtre, marqués de taches ou
de mouchetures rousses, ont le corps parcouru de vagues multicolores quand ils
sont excités : toutes les nuances du rouge, du pourpre, du violet et du
bleu déferlent sur eux en un éclair et se fixent parfois en des marbrures très
contrastées… Parlant d’un calmar- flèche de la Méditerranée, Jean-Baptiste
Vérany écrivait : « Dans l’état de vie, ce céphalopode est d’un
blanc livide peu transparent, se nuançant de bleu, de verdâtre et de rose irisé
par des reflets argentés…Quand il a perdu toute vitalité, et que le jeu des
points chromatophores a cessé, sa couleur est d’un rouge brique uniforme. » Il n’est pas
étonnant que les calmars géants trouvés moribonds sur une plage ou à la surface
de la mer, -ou même leurs restes mutilés,- aient souvent été décrits comme d’un
rouge plus ou moins éclatant. »
Mais les couleurs chez les
Atlantes avaient une autre signification, même si le rouge du rempart interne de la cité atlante renvoie au poulpe super- géant. .
Les rois –magiciens de l’Atlantide portaient
une robe azurée, nous dit Platon dans
le Timée. La baleine, phallaina, a donné son nom
aux balaroi, mot corse d’origine
ibère signifiant les migrateurs et ayant
donné leur nom aux Baléares et à la Balagne. Elien, auteur grec du IIIe siècle
après J. C., dans sa Nature des animaux (9,
49), écrit : « (les
baleines [krioi, de kor, serpent au sens de serpent de mer dans le texte]) hibernent dans les
parages du détroit qui sépare la Corse de la Sardaigne. Le serpent de mer a autour
du front un bandeau blanc. On pourrait dire qu’il ressemble au diadème de
Lysimachus ou d’Antigonus ou d’un autre roi macédonien. Les habitants des
rivages de l’Océan atlantique disent que, dans les temps anciens, les rois de l’Atlantide, descendants de
Poseidon, portaient sur la tête, comme insigne de leur pouvoir, les bandeaux
(blancs) du front des baleines femelles »,
orque , latin orca, rorqual, en grec phallaina, en latin balaina, peut-être dérivé du nom du
super- calmar géant, gadeira et lié à deux mots ibères signifiant, l’un blanc, phalos cité par Hésychius et l’autre, roi,phalen.. cf. le grec képhallenia, royaume, grec basileus, roi, de basiphaleus,
égyptien kephallen ou Kephren.
Selon Platon , chaque
côté des trois enceintes de la ville atlante était paré de pierres , les unes blanches, les autres noires, d’autres rouges pour l’enceinte extérieure. «
Ils recouvrirent d’airain (bronze, alliage de cuivre et d’étain), en
guise d’enduit et dans tout son parcours, le mur de l’enceinte extérieur, d’étain la seconde enceinte, et l’Acropole
elle-même d’orichalque (platine) aux reflets de feu. »
Le noir, lié à l’airain, au monde
souterrain et aux sources, évoquait à l’origine le soleil des morts menaçant (enceinte
extérieure). .
Le blanc, lié à
l’argent et à l’étain , métal jugé précieux à l’égal de l’argent, est lié aux cieux, aux rois et aux prêtres et à l’origine, toujours selon
F. Vinci, au soleil de midi (seconde
enceinte).
Le rouge, lié à
l’orichalque et au cuivre rouge, est
l’apanage des navigateurs, il est lié originellement au soleil couchant dans les terres arctiques (enceinte près du cœur de
la cité)., au soleil de minuit ou aux aurores boréales. Hyperiôn , de hyper, au-dessus, et d’un mot proche du latin aevum ou du grec aiôn, longue durée, permanence, signifie
le soleil qui reste au-dessus de
l’horizon et n’en bouge plus comme dans le phénomène du soleil de minuit., que Homère appelle encore (Odyssée, XII, 4) anatolai.,
de ana au-dessus et de tellein, demeurer,et de ana , au-dessus (demeurer au-dessus de
l’horizon).le tout est acc omlpagné de dan,ses circulaires visant à aider le
Soleil a repartir, comme dans les rites des Shamans Samoyèdes appelés medodè, accomplis à la fin de la nuit
polaire.
Le monument sacré à canaux circulaires
ou la « troy-town » de
Spanuth.
Spanuth fait justement remarquer
que ce que les archéologues appellent en allemand les Trojaburgen ou Walburgen,
en anglais les troy –towns, en suédois
les trojeborg ou trelleborg, c’est-à-dire
des temples solaires circulaires,
remontent à l’Atlantide.voici ce que dit Platon :
« Poseidon, pour clore et
isoler de toutes parts la colline que Clito habitait, creusa autour un triple fossé,
enserrant deux remparts dans ses replis inégaux. » Ce n’est que par la
suite que les habitants mirent au point un système de canaux et utilisèrent les
enceintes de terre et les enceintes de mer, en les reliant à l’océan et en les
rendant navigables.
Je me sépart ici de Spanuth et
pour moi le monument circulaire reproduisait originellement, non pas le trajet
solaire, mais le corps du poulpe Gadeira,
Ce type de construction n’a pas dû être unique au monde : les Ouigours,
parents des Ibères, nous en ont laissé
un bel exemple en Micronésie près de Pohnapé, où il existe un extraordinaire
complexe mégalithique, avec 92 îlots
carrés artificiels. . La description la
plus éclairante du site me semble avoir
été donnée par James F. O’Connell, dans A
residence of eleven years in New Holland and the Caroline Islands, being the
adventures of James F. O’Connell, 1836, réédition américaine, p. 210, que
je traduis librement :
« La muraille extérieure ferme un espace
d’environ un mille de circonférence. Cette aire n’est pas vide, mais , à
environ vingt pieds de distance du mur
extérieur, il y en a un autre, exactement parallèle au premier ;
ensuite, à la même distance, un autre, et encore un autre, au nombre de
cinq ou six [cinq en réalité, au lieu de trois en Atlantide, car il s’agit ici de
figurer symboliquement un monstrueux calmar à 4+1 bras, Architeuthis
dux et non un poulpe monstrueux Octopus
giganteus Verrill à 3 +1 bras comme en, Atlantide]. Le mur de l’enceinte centrale ne renferme qu’un espace d’environ
quarante pieds de côté et il est parfaitement
carré … Sur le mur extérieur, quatre piliers carrés, partie autrefois d’un portique ou d’un élément d’architecture
comparable, traversent le fossé plein d’eau [seulement à
marée haute]. L’entrée, ou l’ouverture pratiquée dans le mur, était d’environ
quatre pieds de haut. En entrant, aucune ouverture ne se présente dans le mur
suivant, mais après avoir remué des broussailles, nous avons découvert une
entrée au coin du mur, à droite de la première entrée. Après l’avoir empruntée, nous avons trouvé une ouverture dans le mur
suivant, mais à gauche cette fois ; et ainsi de suite, nous avons trouvé
les portes alternativement à droite et à gauche, avant de pénétrer dans l’enceinte centrale. En
marchant à l’intérieur de cette enceinte, grâce à la chute accidentelle d’une
pièce de bois, nous avons découvert une crypte »
L’ensemble est tabou et a été
créé par Animan (cf. le démon persan
Arhiman, donc le nom traduit une
influence ibère).« Les bras de mer étaient autrefois des passages secs, que l’eau a envahis, en raison de la proximité de l’île
par rapport au récif de terre… Dans l’un des fossés ou arroyos, se trouve une énorme pierre carrée [équivalent
de la colonne d’orichalque qui servait d’autel en Atlantide] ». Cette
« pierre carrée », comme
l’enceinte centrale, représente le corps du calmar géant et elle est située, non sur les murs représentant les bras
multiples et sacrés de la divinité, mais dans l’arène ou canal qui se trouve entre les bras, seul endroit où
les prêtres sont autorisés à marcher. Elle
était peut-être un autel devant
lequel se déroulaient offrandes et cérémonies.
Quel est le monstre représenté par cet étonnant géoglyphe ?Pline
l’Ancien (livre IX, 3, 1) parle d’un céphalopode monstrueux appelé rota, la roue : « [Parmi les géants des mers], il y a
aussi les « roues » qui tirent leur nom de leur ressemblance avec la roue d’Ixion
et qui se distinguent par deux séries de
quatre rayons [en haut et en bas de la
« roue »] , deux yeux barrant le moyeu de la
« roue » de chaque côté
».B Heuvelmans, P. 153, tome I, Dans
le sillage des monstres marins, commente en ces termes : « la
description s’applique à un animal doté de 4 bras de chaque côté de la tête, où les yeux frappent sans doute par leur
grandeur .On n’a pas de peine à reconnaître dans cette description un
céphalopode aux huit bras toujours en
mouvement.».Heuvelmans n’a pas voulu préciser s’agissait d’un poulpe (3
bras +1 tentacule
x 2) ou d’un calmar (4 bras+1 tentacule x 2),
mais pour nous ce sera ici en, Micronésie,
un calmar avec cinq « bras » de chaque côté., tandis que ce
sera un poulpe à 3 bras dans l’Atlantide .
On aura compris que, selon moi, il s’agit dans le monument
circulaire de l’Atlantide de la représentation d’une déesse représentant un monstrueux poulpe avec
ses trois bras (3+ 1 tentacule) toujours
en mouvement. .
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