La découverte en 2017de fossiles d’Homo Luzonis en 2019 et le mythe néo-calédonien des moakens.
Des
chercheurs français ont découvert les restes des « cousins » de l’Homo
sapiens vieux de plus de 60000 ans dans le nord des Florent Detroit,chercheur au Muséum
d’histoire naturelle , et Clément Zanolli,
paléoanthropologue de l’université de Bordeaux, ont en 2017 publié dans
la revue Nature les résultats de leurs découvertes, qui ont été augmentées en 2011 et
2015, savoir trois individus, avec des
dents assez petites , des molaires très proches de celles de l’Homo sapiens, mais des prémolaires archaïques.,
un fémur d’enfant incomplet hélas !et des phalanges des pieds aux caractéristiques étranges, car elles
rappellent celles des australopithèques qui vivaient en Afrique, il y a entre 4,
2 et 2 millions d’années. Florent Détroit continue en ces termes
: « c’est surprenant de voir réapparaître ce type de caractéristiques.
Aucun des fossiles d’hominines , -les
ancêtres des hommes et leurs proches parents depuis la séparation d’avec les
chiupanzés)-,vieux de moins de 2 millions d’années, n’a de phalanges comme celles- là. Ce qui
nous laisse penser qu’Homo Luzonensis ne marchait pas tout à
fait comme nous.» Sa démarche claudicante pouvait faire croire qu’il avait
une jambe plus courte que l’autre et que , comme dans le cas du pied-bot, le
développement d’un fémur avait été interrrompu .Cette description nous
fait songer au moaken de
Nouvelle-Calédonie.
L’homme Luzonis et ses descendants
calédoniens, les Moakens (de Hpou kaye ni, ni au sens de petite
taille) : souvenir légendaire ou
réalité historique ?
Le moaken,
selon le nom qu’on leur donne en Calédonie, ce qui rappelle
le mythe français du dahu, a toutes les
caractéristiques du migo (migheu, migu,
mirka, mirgo), nom par lequel on les
désigne en Mongolie. L’étymologie
populaire rattache le nom du migo à une de ses caractéristiques
légendaires, sa mauvaise odeur, faisant venir ce mot de mi,
personne, et de ken, sentir mauvais
(allusion à une odeur de charogne, de coquillages
en voie de putréfaction ou de
cadavres, à cause de leurs rites
mortuaires associant les coquillages et les hommes ?). Au Brésil on a pour
eux le nom de mapinguary (de pwa pou, et nguary,
où l’on peut reconnaître le mot ni, petit).
Leur nom calédonien moaken vient du nom de leur ethnie, pwo
kaye-ni (de petite taille), qui est le
nom de certains tuas (mot
signifiant les noirs, descendants de
l’homme de Denisov qui a un ADN en partie commun avec les Papouas de
Nouvelle-Guinée) qu’on retrouve dans les toponymes Boaken ou Boghen.
Quelles sont les
caractéristiques de ces Homo luzonis ?
1 1Une jambe plus courte que l’autre
Le tibia des 400 squelettes
classés peut-être à tort comme néandertaliens aujourd’hui est
bien plus court proportionnellement que le fémur, et chez les hybrides
cela pourrait donner des hommes avec une jambe plus courte que l’autre (un mélange des deux hérédités) ;
telle est bien la caractéristique
qu’on attribue aux moakens dans les légendes calédoniennes.
En Birmanie, sur les bords du
lac Inle, les pêcheurs rament d’une façon qui nous paraît extraordinaire. Les
pêcheurs se tiennent debout à la poupe sur
une seule jambe, la droite, l’autre
étant enroulée autour de la godille. S’ils avaient à ameublir la terre dans
le billon d’ignames à flanc de colline,
on les imagine bien dans cette
position typique du moaken légendaire, ce qui a dû exciter les railleries des ethnies kanak.
D’après les Annales de l’Académie nationale américaine
des sciences, juin 2012, les
chercheurs Français ont découvert en
Birmanie plusieurs dents de petits primates datant d’environ 37 millions
d’années quoi doivent être ses ancêtres. Des versions similaires de ces dents
ont été trouvées en Libye, datant d’il y a seulement moins de 2 millions d’années,
attestant d’une présence plus récente en Afrique. A noter qu’on trouve
précisément le même mélange de gènes chez
l’Australopithecus sediba (trouvé
dans un état de conservation remarquable au fond d’une grotte sud-africaine par
Lee Berger et datant de 2 millions d’années) dont les mains et les pieds
présentent simultanément les caractères de grimpeurs propres aux grands singes
(tibia proportionnellement plus court) et d’autres caractères typiques de l’homme. Cet
australoïde, nom donné aux anciens habitants des continents appelés Sunda,
Wallacea, Sahul (c’est-à-dire l’Australie et la Papouasie qui étaient alors
soudées), intégrant l’Afrique, le sous-continent indien, le Sud-Est
asiatique qui s’enfonçait profondément en Asie centrale et le Japon, est à rapprocher des outils trouvés à Florès
et datant de 800 000 ans ! La
datation préhistorique, en effet, a évolué. Par exemple, des outils en pierre taillée de type biface datant de 1 760.000 ans ont été trouvés au nord du Kenya (Nature, 31 août 2011), près du lac Turkana, dépassant la date des plus anciennes pierres façonnées selon
cette technique découvertes jusque
là, vieilles de 1 400.000 années, soit
360.000 ans plus tôt. L’Angleterre était peuplée, il y a 800 000 ans, huit cent
millénaires (fossiles trouvés à
Happisburgh [Norfolk], sur une plage de
la côte est de l’Angleterre), ce que confirme une découverte, par la même
équipe (Nature, Simon Parfitt), à Pakefield dans le Suffolk, au bord de la
Manche actuelle, de fossiles datant de 700 000 ans, avec un climat type Côte
d’azur. Ajoutons que des archéologues chinois ont trouvé en Chine (PloSOne) des fossiles humains datant de 14500 à 11 500 ans dans la grotte de
Maludong (du cerf rouge en chinois) près de Mengzi (Hmong li, petit hmong) dans le sud de la province du Yunnan, et , d’autre part
, dans la région de Guangxi (hmong li) qui est limitrophe du Yunnan ,
un quatrième squelette qui complète les trois crânes et les dents découverts près du village de Longlin (de Hmong li, petits hmongs ). Ces squelettes présentent aussi un mélange de traits archaïques et modernes
et sont contemporains des débuts de l’agriculture en Chine. Il fallait,
avant cette découverte, remonter à 100 000 ans pour trouver cet
amalgame, selon le Professeur Damien Curnoe, de l’université de Nouvelle-Galles
du Sud et le professeur Ji Xueping, de l’Institut d’archéologie du Yunnan. De
plus, il y a 2 millions d’années et plus, d’après des fossiles humains
découverts en 2009 au Kenya, savoir deux mâchoires et une face (Nature, août 2012), il existait
peut-être au moins deux espèces d’Homo
erectus: Homo habilis et Homo rudolfensis, qui coexistaient. En 2012 on a trouvé au
Laos un crâne d’Homo erectus appelé Jacqueline
par les paléologues et vieux de 50000 ans, le plus ancien Homo erectus trouvé .
2 Une odeur épouvantable
Depuis
l’archer Philoctète piqué au pied par un serpent et débarqué à Lemnos à cause
de l’odeur excrémentielle de sa blessure jusqu’aux femmes de Lemnos qui durent
tuer leurs maris affligés de la même maladie que Philoctète, il existe à leur
sujet une tradition d’odeur
épouvantable.
L’explication
peut être cherchée dans le fait que, chez beaucoup de mammifères, putois,
mouffettes ou gorilles, il existe des
glandes anales, peut-être originellement déclenchées lors de la défécation,
puis qui ont conquis leur indépendance et servent à marquer leur territoire ou
à éloigner le prédateur. Elles se déclenchent lors de stress dû à une menace,
ou à un changement de régime alimentaire,
comme on en a eu la preuve dans un zoo londonien où les gorilles avaient
été nourris de choux de Bruxelles et ainsi donné lieu à dégagement d’une odeur
insupportable et nauséabonde. Philoctète à bord de la flotte achéenne avait
nécessairement changé de régime et de même les maris des Lemniennes.
Le docteur David Reich,
généticien à la Harvard Medical School,
et son équipe, ont établi qu’un petit
nombre d’hybrides avaient vécu en Sibérie, près de la grotte de Denisov il y a
entre 46 000 et 67 000 ans et que des hybrides de denisoviens avaient existé plus récemment.
L’analyse de leur ADN a permis de dresser un portrait : peau noire, yeux
bruns et 6% du génôme des peuplements d’Australie et de Mélanésie. Un matériel
analogue se retrouve dans les populations d’Amérique du sud et d’Asie (Science, août 2012).
3 Un langage sifflé ?
On en a noté l’existence dans certaines régions du monde (sur l’île de Gomera aux Canaries, au Mexique, à Tursch en Lydie sur le lieu du royaume légendaire de Philoctète et à Casamance en Afrique).
Philoctète, le seul à qui Hercule a confié le lieu de son bûcher, persuadé que
son mutisme l’empêcherait de le révéler, indique celui-ci …en allant sur son emplacement
avec des Grecs et en pressant la terre du pied. Il pousse d’autre part
d’horribles cris inhumains analogues à l’Irrintzina
basque.
4 Les rites funéraires
et la « momie ».
Lorsque les chairs des
cadavres ont été mises à pourrir, le
crâne est broyé et devient une mixture,
la momie, que les Noirs d’ethnie tua
absorbaient, -comme une sorte de ce soma védique originel dont la composition
est restée secrète. Voici ce qu’écrit à
ce sujet Bernard Heuvelmans, p. 156, dans L’homme
de Néanderthal est toujours vivant : « Le nom du médicament
, à savoir moumieu, provient de
l’iranien moum, qui veut dire
« graisse » ou « cire », et du tibétain mi-eu, ou plutôt migheu, qui signifie « homme sauvage [notre moaken] . Au Moyen Age, les Arabes
ont vendu en Europe un baume analogue, et, en Egypte ancienne, le mot momie avait fini par désigner
l’embaumement lui-même. La couleur particulière et les propriétés colorantes de
la substance originale sont même passées dans le langage courant pour désigner
une teinture, voire une teinte, qu’on appelle en russe moumiya. » La nuance « brun momie » existe encore aujourd’hui pour les artistes- peintres.
Les noms des plantes amômos, cinnamomum (cannelle) renvoient à
des ingrédients de la mixture.
5 Le problème de l’albinisme
Il
y a plusieurs types d’albinisme plus ou
moins total, souvent caractérisé par d’importantes hémorragies et une
prédominance de globules blancs comme
dans la maladie de Waldenström (celle
dont Pompidou est mort) ou dans le syndrome de Griscelli (du nom de mon parent, le Professeur Claude Griscelli, qui a étudié ces enfants appelés enfants de la lune parce qu’ils
craignent le soleil ).Or, nous
avons, dans ces régions aujourd’hui
glaciales de Laponie (nom venant de arakaunia), la trace de populations qui précédèrent les
Esquimaux ou Inuits. A l’arrivée des Inuit au Groenland, au nord-ouest, existait
encore une population appelée « Dorset » par les archéologues et qui s’y
était installée vers – 1000 en provenance du Canada actuel. Dans un manuscrit
du XVIe siècle, l’Histoire de la Norvège, voici comment ils
sont décrits : « Plus au nord, au-delà des établissements
viking, des chasseurs ont rencontré des petits hommes qu’ils appellent skraelings …. Lorsqu’ils sont
poignardés, mais que la blessure n’est pas mortelle, celle-ci devient blanche
et ils ne saignent pas (de sang rouge), mais, lorsqu’ils sont mortellement
touchés, ils saignent abondamment ». Ils
ont disparu, peut-être suite à leur perturbation sanguine, mais aussi par
métissage ou par migration en Amérique.
L’homme de Florès, une île indonésienne (1, 10
mètre) trouvé en 2003 ou le pygmée –type. Il vivait il y a près de 100000 ans
et présente des caractéristiques à la fois modernes et archaïques.
Des
chercheurs français ont découvert les restes des « cousins » de l’Homo
sapiens vieux de plus de 60000 ans dans le nord des Florent Detroit,chercheur au Muséum
d’histoire naturelle , et Clément Zanolli,
paléoanthropologue de l’université de Bordeaux, ont en 2017 publié dans
la revue Nature les résultats de leurs découvertes, qui ont été augmentées en 2011 et
2015, savoir trois individus, avec des
dents assez petites , des molaires très proches de celles de l’Homo sapiens, mais des prémolaires archaïques.,
un fémur d’enfant incomplet hélas !et des phalanges des pieds aux caractéristiques étranges, car elles
rappellent celles des australopithèques qui vivaient en Afrique, il y a entre 4,
2 et 2 millions d’années. Florent Détroit continue en ces termes
: « c’est surprenant de voir réapparaître ce type de caractéristiques.
Aucun des fossiles d’hominines , -les
ancêtres des hommes et leurs proches parents depuis la séparation d’avec les
chiupanzés)-,vieux de moins de 2 millions d’années, n’a de phalanges comme celles- là. Ce qui
nous laisse penser qu’Homo Luzonensis ne marchait pas tout à
fait comme nous.» Sa démarche claudicante pouvait faire croire qu’il avait
une jambe plus courte que l’autre et que , comme dans le cas du pied-bot, le
développement d’un fémur avait été interrrompu .Cette description nous
fait songer au moaken de
Nouvelle-Calédonie.
L’homme Luzonis et ses descendants
calédoniens, les Moakens (de Hpou kaye ni, ni au sens de petite
taille) : souvenir légendaire ou
réalité historique ?
Le moaken,
selon le nom qu’on leur donne en Calédonie, ce qui rappelle
le mythe français du dahu, a toutes les
caractéristiques du migo (migheu, migu,
mirka, mirgo), nom par lequel on les
désigne en Mongolie. L’étymologie
populaire rattache le nom du migo à une de ses caractéristiques
légendaires, sa mauvaise odeur, faisant venir ce mot de mi,
personne, et de ken, sentir mauvais
(allusion à une odeur de charogne, de coquillages
en voie de putréfaction ou de
cadavres, à cause de leurs rites
mortuaires associant les coquillages et les hommes ?). Au Brésil on a pour
eux le nom de mapinguary (de pwa pou, et nguary,
où l’on peut reconnaître le mot ni, petit).
Leur nom calédonien moaken vient du nom de leur ethnie, pwo
kaye-ni (de petite taille), qui est le
nom de certains tuas (mot
signifiant les noirs, descendants de
l’homme de Denisov qui a un ADN en partie commun avec les Papouas de
Nouvelle-Guinée) qu’on retrouve dans les toponymes Boaken ou Boghen.
Quelles sont les
caractéristiques de ces Homo luzonis ?
1 1Une jambe plus courte que l’autre
Le tibia des 400 squelettes
classés peut-être à tort comme néandertaliens aujourd’hui est
bien plus court proportionnellement que le fémur, et chez les hybrides
cela pourrait donner des hommes avec une jambe plus courte que l’autre (un mélange des deux hérédités) ;
telle est bien la caractéristique
qu’on attribue aux moakens dans les légendes calédoniennes.
En Birmanie, sur les bords du
lac Inle, les pêcheurs rament d’une façon qui nous paraît extraordinaire. Les
pêcheurs se tiennent debout à la poupe sur
une seule jambe, la droite, l’autre
étant enroulée autour de la godille. S’ils avaient à ameublir la terre dans
le billon d’ignames à flanc de colline,
on les imagine bien dans cette
position typique du moaken légendaire, ce qui a dû exciter les railleries des ethnies kanak.
D’après les Annales de l’Académie nationale américaine
des sciences, juin 2012, les
chercheurs Français ont découvert en
Birmanie plusieurs dents de petits primates datant d’environ 37 millions
d’années quoi doivent être ses ancêtres. Des versions similaires de ces dents
ont été trouvées en Libye, datant d’il y a seulement moins de 2 millions d’années,
attestant d’une présence plus récente en Afrique. A noter qu’on trouve
précisément le même mélange de gènes chez
l’Australopithecus sediba (trouvé
dans un état de conservation remarquable au fond d’une grotte sud-africaine par
Lee Berger et datant de 2 millions d’années) dont les mains et les pieds
présentent simultanément les caractères de grimpeurs propres aux grands singes
(tibia proportionnellement plus court) et d’autres caractères typiques de l’homme. Cet
australoïde, nom donné aux anciens habitants des continents appelés Sunda,
Wallacea, Sahul (c’est-à-dire l’Australie et la Papouasie qui étaient alors
soudées), intégrant l’Afrique, le sous-continent indien, le Sud-Est
asiatique qui s’enfonçait profondément en Asie centrale et le Japon, est à rapprocher des outils trouvés à Florès
et datant de 800 000 ans ! La
datation préhistorique, en effet, a évolué. Par exemple, des outils en pierre taillée de type biface datant de 1 760.000 ans ont été trouvés au nord du Kenya (Nature, 31 août 2011), près du lac Turkana, dépassant la date des plus anciennes pierres façonnées selon
cette technique découvertes jusque
là, vieilles de 1 400.000 années, soit
360.000 ans plus tôt. L’Angleterre était peuplée, il y a 800 000 ans, huit cent
millénaires (fossiles trouvés à
Happisburgh [Norfolk], sur une plage de
la côte est de l’Angleterre), ce que confirme une découverte, par la même
équipe (Nature, Simon Parfitt), à Pakefield dans le Suffolk, au bord de la
Manche actuelle, de fossiles datant de 700 000 ans, avec un climat type Côte
d’azur. Ajoutons que des archéologues chinois ont trouvé en Chine (PloSOne) des fossiles humains datant de 14500 à 11 500 ans dans la grotte de
Maludong (du cerf rouge en chinois) près de Mengzi (Hmong li, petit hmong) dans le sud de la province du Yunnan, et , d’autre part
, dans la région de Guangxi (hmong li) qui est limitrophe du Yunnan ,
un quatrième squelette qui complète les trois crânes et les dents découverts près du village de Longlin (de Hmong li, petits hmongs ). Ces squelettes présentent aussi un mélange de traits archaïques et modernes
et sont contemporains des débuts de l’agriculture en Chine. Il fallait,
avant cette découverte, remonter à 100 000 ans pour trouver cet
amalgame, selon le Professeur Damien Curnoe, de l’université de Nouvelle-Galles
du Sud et le professeur Ji Xueping, de l’Institut d’archéologie du Yunnan. De
plus, il y a 2 millions d’années et plus, d’après des fossiles humains
découverts en 2009 au Kenya, savoir deux mâchoires et une face (Nature, août 2012), il existait
peut-être au moins deux espèces d’Homo
erectus: Homo habilis et Homo rudolfensis, qui coexistaient. En 2012 on a trouvé au
Laos un crâne d’Homo erectus appelé Jacqueline
par les paléologues et vieux de 50000 ans, le plus ancien Homo erectus trouvé .
2 Une odeur épouvantable
Depuis
l’archer Philoctète piqué au pied par un serpent et débarqué à Lemnos à cause
de l’odeur excrémentielle de sa blessure jusqu’aux femmes de Lemnos qui durent
tuer leurs maris affligés de la même maladie que Philoctète, il existe à leur
sujet une tradition d’odeur
épouvantable.
L’explication
peut être cherchée dans le fait que, chez beaucoup de mammifères, putois,
mouffettes ou gorilles, il existe des
glandes anales, peut-être originellement déclenchées lors de la défécation,
puis qui ont conquis leur indépendance et servent à marquer leur territoire ou
à éloigner le prédateur. Elles se déclenchent lors de stress dû à une menace,
ou à un changement de régime alimentaire,
comme on en a eu la preuve dans un zoo londonien où les gorilles avaient
été nourris de choux de Bruxelles et ainsi donné lieu à dégagement d’une odeur
insupportable et nauséabonde. Philoctète à bord de la flotte achéenne avait
nécessairement changé de régime et de même les maris des Lemniennes.
Le docteur David Reich,
généticien à la Harvard Medical School,
et son équipe, ont établi qu’un petit
nombre d’hybrides avaient vécu en Sibérie, près de la grotte de Denisov il y a
entre 46 000 et 67 000 ans et que des hybrides de denisoviens avaient existé plus récemment.
L’analyse de leur ADN a permis de dresser un portrait : peau noire, yeux
bruns et 6% du génôme des peuplements d’Australie et de Mélanésie. Un matériel
analogue se retrouve dans les populations d’Amérique du sud et d’Asie (Science, août 2012).
3 Un langage sifflé ?
On en a noté l’existence dans certaines régions du monde (sur l’île de Gomera aux Canaries, au Mexique, à Tursch en Lydie sur le lieu du royaume légendaire de Philoctète et à Casamance en Afrique).
Philoctète, le seul à qui Hercule a confié le lieu de son bûcher, persuadé que
son mutisme l’empêcherait de le révéler, indique celui-ci …en allant sur son emplacement
avec des Grecs et en pressant la terre du pied. Il pousse d’autre part
d’horribles cris inhumains analogues à l’Irrintzina
basque.
4 Les rites funéraires
et la « momie ».
Lorsque les chairs des
cadavres ont été mises à pourrir, le
crâne est broyé et devient une mixture,
la momie, que les Noirs d’ethnie tua
absorbaient, -comme une sorte de ce soma védique originel dont la composition
est restée secrète. Voici ce qu’écrit à
ce sujet Bernard Heuvelmans, p. 156, dans L’homme
de Néanderthal est toujours vivant : « Le nom du médicament
, à savoir moumieu, provient de
l’iranien moum, qui veut dire
« graisse » ou « cire », et du tibétain mi-eu, ou plutôt migheu, qui signifie « homme sauvage [notre moaken] . Au Moyen Age, les Arabes
ont vendu en Europe un baume analogue, et, en Egypte ancienne, le mot momie avait fini par désigner
l’embaumement lui-même. La couleur particulière et les propriétés colorantes de
la substance originale sont même passées dans le langage courant pour désigner
une teinture, voire une teinte, qu’on appelle en russe moumiya. » La nuance « brun momie » existe encore aujourd’hui pour les artistes- peintres.
Les noms des plantes amômos, cinnamomum (cannelle) renvoient à
des ingrédients de la mixture.
5 Le problème de l’albinisme
Il
y a plusieurs types d’albinisme plus ou
moins total, souvent caractérisé par d’importantes hémorragies et une
prédominance de globules blancs comme
dans la maladie de Waldenström (celle
dont Pompidou est mort) ou dans le syndrome de Griscelli (du nom de mon parent, le Professeur Claude Griscelli, qui a étudié ces enfants appelés enfants de la lune parce qu’ils
craignent le soleil ).Or, nous
avons, dans ces régions aujourd’hui
glaciales de Laponie (nom venant de arakaunia), la trace de populations qui précédèrent les
Esquimaux ou Inuits. A l’arrivée des Inuit au Groenland, au nord-ouest, existait
encore une population appelée « Dorset » par les archéologues et qui s’y
était installée vers – 1000 en provenance du Canada actuel. Dans un manuscrit
du XVIe siècle, l’Histoire de la Norvège, voici comment ils
sont décrits : « Plus au nord, au-delà des établissements
viking, des chasseurs ont rencontré des petits hommes qu’ils appellent skraelings …. Lorsqu’ils sont
poignardés, mais que la blessure n’est pas mortelle, celle-ci devient blanche
et ils ne saignent pas (de sang rouge), mais, lorsqu’ils sont mortellement
touchés, ils saignent abondamment ». Ils
ont disparu, peut-être suite à leur perturbation sanguine, mais aussi par
métissage ou par migration en Amérique.
L’homme de Florès, une île indonésienne (1, 10
mètre) trouvé en 2003 ou le pygmée –type. Il vivait il y a près de 100000 ans
et présente des caractéristiques à la fois modernes et archaïques.
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