Le « portrait d’une négresse » du
Louvre représente-t-il bien une
Guadeloupéenne ?
Portrait d’une Onéga
Je me croyais plus ou moins
spécialiste des de Laville –Leroux avec qui j’étais allié par mes neveux .
J’avais, Sous la direction de Marc
Fumaroli , commis une thèse sur un cahier de rhétorique du XVIIIe siècle qui
avait appartenu à un de Laville- Leroux qui fut déporté bde la Commune en
Nouvelle-Calédonie et y fit souche. En effet, il est surprenant de constater la
présence parmi les communards qui on fait souche en Nouvelle-Calédonie d’un
homme ami de la Vierge rouge, la pétroleuse Louise Michel, allié aux propriétaires du château de
Chenonceaux, au dernier ministre des finances de Louis XVI, à un député du
tiers état de 1789, à George Sand., mais aussi alliée des Kanakes de Ouégoa en Calédonie. La famille de
Laville-Leroux nous invita, ma femme, ma nièce (une métisse) et moi-même dans
un de leurs château de Touraine.A
l’occasion de mon mémoire , j’avais découvert dans un manuel scolaire de
Ière le Portrait d’une négresse, 1800, de Marie-Guillemine,Laville-Leroulx, épouse Pierre Vincent Benoist (plus
tard d’Azy).
L’orthographe du nom de Laville-Leroux.
L’orthographe est flottante, car il n’y a pas d’orthographe
pour les noms propres et ce curieux nom double vient de la ville de Loroux (cf. Le Loroux près de Fougères,
Loroux-Bottereau ) près de Fougères, en
Ille -et- Vilaine, en latin villa de
( il)l(o) Oratorio, la ferme (latin villa)
de l’oratoire , « petite pièce destinée aux actes de dévotion »
(Littré), altéré en Loroux, puis Leroux avec agglutination de l’article. La « construction
absolue », c’est- à- dire sans la préposition de, pour « la ferme de l’Oratoire », étant un héritage du génitif latin et datant
le patronyme du XIIIe siècle.
Mais je fus surpris par le
clip tourné au Musée du Louvre, sorti en juin 2018, autour du Portrait de la
négresse avec Beyoncé et Jay-Z, puis par le déferlement , du Point du 28 mars 2019, n°2430, p.74 sqq , avec sur une page le fameux portrait, Modèles enfin visibles, sous la
signature de Valérie Marin La Meslé : Au musée d’Orsay, l’exposition « Le
modèle noir » redonne un nom et une histoire à ceux qui posèrent pour
Géricault, Matisse,Manet et bien d’autres , au Figaro du 2 avril 2019 :
Les artistes au tableau noir, avec en page une le même portrait en grande
taille, p. 30 et 31, Noire est la
couleur (allusion à un roman d’Agnès Chabrier et surtout à un DVD et une
émission d’Arte de Jacques Goldstein du même titre) ,au Musée d’Orsay, d’Eric
Bietry-Rivierre . L’Internet s’y est mis. Mais
je ne citerai que 3 ouvrages dans la myriade : de Marianne
Lévy, Marie-Guillemine Laville-Leroulx et
les siens. Une femme peintre de l’Ancien Régime à la Restauration (1768-1826), l’Harmattan, 2018 ; P 163.
de Anne Lafont, Une Africaine au Louvre en 1800 , La
place du modèle, 56 pages environ, écrites
en écriture inclusive, 2019 ; p. 19 ;
-de Marie -Juliette Ballot, Une élève de David. La comtesse Benoist,
l’Emilie de Demoustier, 1768-1826, avec préface de Henri Cochin ;thèse de doctorat, 191, p. 133-135. A noter que cet ouvrage a été
sérieusement écrit, car l’auteur a , par exemple, fait des recherches auprès du
gendre de la peintre, et nous avons la
réponse de celui-ci, un certain Henri Cochin, sur Généanet. Nous apprenons dans
le mémoire de Cochin que le grand peintre David d’Angers, qui affirmait ses
idées de gauche et dont on dit qu’il
était le maître de Guillemine, était si
jaloux, comme hélas ! bien des gens de la « gauche », qu’il a
dénoncé comme un concierge la famille Benoist, leur faisant risquer leur tête.
Je cite l’œuvre de M. –J. Ballot pour mémoire, car avec la Gestapo qui, sous
Macron, après avoir sévi au profit des labo pharmaceutiques, empêche
prétendument afin de protéger les droits d’auteur français, les chercheurs français, d’aller chercher ses
renseignements sur Google Books (gratuit) dès lors que
livre est français, même s’il a plus de 100 ans et introuvable comme celui-là. C’est une sélection
censitaire des chercheurs, ceux qui peuvent se payer des ouvrages chers et
introuvables. Merci Macron !
Le « Portrait d’une négresse » , exposé au Salon de Paris de
1800 sous le numéro 238, fut régulièrement exposé dans divers salons, puis
acheté par Le Louvre en 1818. pour 11000
francs, avec trois au tres toiles de l’artiste : il fut alors renommé
« portrait d’une femme noire ».
Selon A. Lafont, p.19, la négresse
s’appelait Madeleine et était la
domestique , elle laisse entendre la concubine, p. 56, du couple sans enfants Marie
Catherine Elisabeth Vidal , née le18/06/1757 , p. 44, p.13,baptisée le29 juin
,1757 à Basse-Terre, avec pour marraine Elisabeth de Charmoy, épouse de Leroy
de la Poterie, chevalier, seigneur de Bacqueville, chevalier de l’ordre royal
et militaire de Saint Louis, lieutenant commandant en chef de l’île Guadeloupe,
et le capitaine Auguste Alexandre François Benoist-Cavay (Cavay étant le
nom d’une de ses propriétés à la Guadeloupe, les Abymes, près de Point-à -Pitre, chef-lieu de 5 cantons,
où l’on dénombre aujourd’ hui pas moins de dix Benoist qui doivent leur nom ,
après leur émancipation, à Auguste Benoist) né le 30 mars 1760 à Angers,
vue 1141/150, paroisse Saint-Michel du Tertre,GE7/131, de 1790 à 1798 en Guadeloupe où il se marie, marié
en 1790 ?(acte non trouvé) , administrateur
à la Guadeloupe depuis 1789 et fonctionnaire du ministère de la Marine. Un
court séjour de deux ans en France (1798-1800) a lieu ensuite, durant lequel aurait
eu lieu , -pure hypothèse de Anne
Lafont, que rien ne vient appuyer, -la pose de Madeleine en Anjou au château
familial de La Motte-Baracé près d’Angers, p.14 : « selon
toute vraisemblance , le
tableau fut conçu dans le château familial de La Motte près d’Angers, où se
retrouvèrent les familles Benoist et Benoist-Cavay, au cours de l’été 1798 ,
alors que ces derniers avaient débarqué à Rochefort d’un bateau en provenance
de la Guadeloupe, quelque temps plus tôt,avec leurs deux domestiques, Ringa (nom du Congo],
un homme, et Madeleine. A moins
que (Anne Lafont corrige sa première hypothèse par une autre toute aussi
gratuite !) Madame Benoist ne l’ait peint à Paris, lors d’un séjour de la
domestique dans la capitale en 1798 ou en 1799. » Il partit pour la
Guyane avec ses deux domestiques –esclaves, le Congolais de la
Guadeloupe Ringa et Madeleine, qui ont dû mourir en Guyane.En
effet, Alexandre
François Benoist-Cavay (1760-1822) a été, de 1800 à 1808, commissaire ordonnateur de
la Guyane, où il possédait une plantation avec de nombreux esclaves, comme à
Cavay (les Abymes) en Guadeloupe.. Y est-il mort
en1822 et non pas le 23 avril l840 à 80
ans ?
Critique de l’identification avec une guadeloupéenne
Confusion entre
-Auguste Alexandre François Benoist –Cavay
, beau-frère de l’artiste,
et la descendance de François Pierre Louis de la
Motte-Baracé de Sennones (1711-1786)
, époux de Suzanne Drouilard, née à
Saint-Domingue à la Croix des Bouquets, paroisse 32, fille de Jean Vincent Drouillard, marchand
d’esclaves et propriétaire à Saint-Domingue, guillotinés le 18 germinal an II (7 avril 1794).
De l’union entre François de la Motte-Baracé et Suzanne Drouillard, naissent deux
fils :
Pierre-Vincent-Gatien
de la Motte- Baracé de Senonnes, marquis de Senonnes (1779-1851), à remarquer les prénoms
identiques à ceux de Benoîst,
et Alexandre de la Motte –Baracé (1781-1840) , vicomte de
Senonnes, époux d’un modèle italien, Marie Marcoz, peinte par son ami
Ingres : Madame de Senonnes, au
musée des Beaux –Arts de Nantes. Secrétaire général des musées royaux en 1816+ etmembre de
bl’ »Académie des Beaux-Arts., Il continuera l’ œuvre de
collectionneur de son père et vendra , faute d’argent, à Louis –Philippe en
1840. il se remariera avec Caroline Hoffmann, rentière de 25 ans, dont il aura
une fille.
François-Pierre de La Motte-Baracé , leur père, peintre, amateur de peinture de
paysages, fréquente l’atelier d’un ami
de David, Philippe Chéry, et collectionne les tableaux . Il épouse à
Nantes (paroisse Saint Nicolas) Suzanne Drouillard (de la Marre est un ajout
après 1791, à partir du nom d’une propriété à Saint Domingue , par Nicolas
-Marie Drouillard, banquier à Paris, né à Paris en 1791.
Suzanne Drouillard est née à
Saint-Domingue, la Croix des Bouquets, paroisse 32,fille de Jean Vincent Drouillard, marchand
d’esclaves et propriétaire à Saint-Domingue, d’où 2 fils Pierre Vincent et
Alexandre de la Motte –Baracé .
Il semble bien qu’une amitié très forte entre les
Drouilard, fort riches, les Lamotte-Baracé ploutôt pauvres et les Benoist ,
fort riches, ait existé : le père de l’époux de Guillemine de La Ville-Leroulx,
Pierre François Benoist, né en 1724 le 29 juillet à Angers, Maine-et-Loir,
achète en 1757 la terre noble de
LaMotte-Baracé, et se dit ensuite écuyer (noble), seigneur de La Motte-Baracé .
Les Benoist ont acheté aux Lamotte-Baracé leur château d’Angers, sans en porter
le nom, ils portent les mêmes prénoms de Pierre-Vincent et les Benoist meurent dans le château angevin ;le 5
septembre 1808 pour Pierre François, avocat, procureur du roi au présidial
d’Angers ; en 1923 encore une Félicité Benoist.
Le marchand
d’esclaves de Saint-Domingue, Jean -Vincent
Drouillard, fut le premier propriétaire européen du modèle du tableau,
une esclave de Saint-Domingue, qu’il
donna, peut-être en cadeau de mariage le 8 février 1779 à Nantes (elle pouvait
avoir alors quelque quatre ou cinq ans),
à son gendre François-Pierre de La Motte-Baracé , peintre, amateur de peinture de paysages,
qui fréquentait l’atelier d’un ami de David, Philippe Chéry,
et collectionnait les tableaux . C’est
par François-Pierre de La Motte-Baracé
ou par son fils Alexandre de la Motte –Baracé, féru d’art, que
Guillemine aperçut au château de Lamotte- Baracé le modèle noir.Benoist-Cavay,
c’était certes le monde des armées et des esclaves coloniaux de Guadeloupe et
de Guyane, mais Alexandre de La Motte-Baracé représentait, lui le monde de la
peinture, que Marie Guillemine préférait de loin.
La onéga haïtienne est une esclave appartenant au marchand d’esclaves Drouilard
qui la donne à sa fille Suzanne ,épouse de François Pierre Louis La
Motte-Baracé.Elle est née dans la partie espagnole de l’île et d’origine
indigène, amérindienne, taïnos et
métissée de nègre de Sierra Leone .Il
suffit
d’observer ses cheveux si lisses et non crépus, le
grain très fin de sa peau et ses lèvres minces sans cettte réversion négritique
caractéristique des vraies négresses du Congo ou d’ailleurs pour se croire devant
une fille de la République dominicaine.
La nuit, dit-on, tous les chats sont
gris , toutes les femmes noires se valednt, la Guadeloupéenne Madeleine ou
l’onéga de prénom inconnu. Ce
qui me choque chez celle du portrait, c’est l’absence
de nez épaté. Au contraire, l’anatomie
du sein découvert me paraît avoir été critiquée à tort par Anne Lafont,p.10 :
« le téton, -à l’orientation anatomiquement improbable, -pointe,
indexe , au- delà du tableau, celles et ceux qui se trouvent ainsi ramenés dans
son giron » , c’est bien celle d’une métisse noire, différente de la
poitrine des blanches, comme la grand-mère maternelle de ma femme , qui
était corsetière, en fit souvent la
remarque. Il faut ne pas oublier que le pied des Tahitiennes tel que l’avait
peint Gauguin était jugé anatomiquement incorrect par les critiques, alors que
c’était Gauguin qui avait vu juste. La grand-mère maternelle de ma femme était
corsetière et elle en fit souvent la remarque. L’ensemble est inspiré du Portait d’une jeune femme , appelé
la Fornarina (la boulangère),
attribué à Raphaël. Elle porte un
madras blanc (foulard servant de coiffure, un mélange de laine et de coton). Elle porte une boucle d’oreille créole, mot différent
du mot créole, blanc né à la colonie et qui vient du nom du
crotale, parce que son cercle représente un serpent qui se mord la queue.
Alexandre Dumas : la race de sa grand-mère Cézette.
Mon premier blog, D’Alcidamas à Alexandre Dumas, m’amena à me pencher sur l’origine du nom de
Alexandre Dumas, dont je découvris que la grand-mère Cézette ne pouvait
s’appeler Dumas. Le futur général , vendu d’abord comme esclave à réméré (avec clause de
possibilité de rachat),
s’était nommé successivement Alcidamas, puis Thomas, enfin Alexandre
Thomas.Mais notre problème est autre ici :
pouvons-nous, à travers ce
que nous dit Dumas de son père, remonter à cette grand-mère afin de tenter de
savoir qui elle était?
Voici le portait qu’il trace
de son père dans ses Mémoires, évoquant « ce teint bruni, ces yeux
marrons et veloutés, ce nez droit qui n’appartiennent qu’au mélange des
races indienne [non pas africaine et nègre, mais des survivants
indigènes , amérindiens de Saint-Domingue] et caucasique [blanche, par son père, le
marquis Alexandre Davy de La
Pailleterie]. » On peut en conclure que le père de Dumas n’était
pas un mulâtre au sens propre, autrement dit le fils d’un blanc et d’une
négresse, mais un zambo, c’est-à-dire le fils d’un blanc, et d’une Indienne, d‘une autochtone
amérindienne, pour reprendre notre appellation actuelle (c’étaient en fait,
essentiellement, des Taïnos de langue arawak, de race jaune à
l’état « pur », comme il y en a d’apparentés, aujourd’hui
encore, en Guyane, et qui nous ont
laissé les noms d’Haïti, maïs et de patate). Peu importe que l’ Indienne Cézette (hypocoristique de Zita) ne fût pas
elle-même pure de tout métissage, noir notamment, l’essentiel est que Dumas parle, non
pas d’une ascendance nègre, mais d’une ascendance indienne : cette
origine amérindienne représentait, en tout
cas à ses yeux, la vérité, telle que son
père la lui avait transmise et telle que lui-même y croyait.
Le marquis fugitif n’avait
pas été bien loin pour mettre une frontière entre lui et ses poursuivants et
trouver un refuge sûr en territoire
étranger, neutre ou espagnol, d’abord
dans l’île de Monte- Cristo située
non loin du port de Monte Cristo avec ses trois compagnons, les
nègres Rodrigue et Cupidon et une
négresse au doux nom, Catin, puis avec Cézette..
Or, c’est justement en face de l’île de
Monte Cristo, aujourd’hui isla
Cabrita, dans la sierra de Monte
Cristo ainsi appelée par Christophe Colomb,
que l’on trouve les descendants
d’Amérindiens indigènes. Dans cette
partie espagnole de l’île, il ne s’agit pas
de nègres, mais de zambos
, c’est-à-dire des derniers individus d’origine amérindienne et autochtone,
plus ou moins métissés depuis longtemps avec des nègres importés de Sierra Leone ou d’ailleurs . Nous lisons, dans Haïti
de R. Cornevin, à propos de cette contrée frontalière, voire franchement
espagnole: « C’est là que se constitua, par métissage de Noirs et
d’(amér)indiennes, le peuple des Zambo. » Claude A.Gautier
dans Haïti, Qui es-tu ? 1977 […]
écrit à propos de ces éléments qui vivent dans la région des lacs, à cheval sur
la frontière :
« Les hommes sont rudes,
jaloux, râblés, maigres et silencieux, avec de grands yeux doux et un sourire placide. Les onégas, appellation
actuelle des filles de type indien (amérindien) des zones frontalières, sont
cuivrées, vermeilles [couleur du cuivre doré],
sveltes, rêveuses et infatigables à la tâche. J’ajoute que comme les
chabines , à l’origine hybrides de chèvre ou chabichou et de brebis,
désignent des métisses qui ont tiré sur le blanc et donner un teint plus
ou moins jaunâtre, il pouvait y avoir aussichez les onégas des filles qui aient
tiré leur teint bruni du côté noir, comme dans le cas de notre
« négresse » ]. Il y a encore,
même de nos jours, un fort
mélange d’(Amer)indiens et de nègres dans les hauteurs de Pétionville, de
Kenscoff et de Furcy. Ils ont la figure large, les pommettes saillantes, le
nez fin et le menton pointu orné
d’une barbiche. » On reconnaît dans le nez fin de ces Indiens le nez droit attribué par Dumas à son
père, ou celui de la pseudo- négresse du portrait alors que le nez caractéristique des nègres
est épaté, qui, comme le teint noir,
vient d’Afrique et prédomine souvent sur le teint jaune ou cuivré dû aux
Amérindiens. De même, une caractéristique anthropologique des noirs est la réversion des lèvres, absente chez notre modèle. Cézette devait avoir tout
de l’onéga tirant sur
l’indigène jaune : le marquis a vendu ses trois compagnons
et racheté cette indienne qui lui plaisait plus que Catin, même si elle coûtait
davantage, car les onégas sont les
plus appréciées des esclaves … et des marchands d’esclaves comme Drouillard ,
le beau-père de Lamotte-Baracé, à Saint-Domingue qui ne pouvait faire de plus
beau cadeau de mariage.K
François Pierre Louis de la Motte-Baracé de Sennones, amateur
de peinture de paysages, fréquente
l’atelier d’un ami de David, Philippe Chéry, collectionne les tableaux , son
fils Alexandre continuera son œuvre de collectionneur. François-Pierre de La
Motte-Baracé épouse à Nantes (paroisse
Saint Nicolas) Suzanne Drouillard
est née le 23 avril1761 à Saint-Domingue, à la Croix des Bouquets, vue11, paroisse
32 , à Saint-Domingue, et baptisée le9 août 1761,fille de Jean Vincent Drouillard, marchand d’esclaves et propriétaire à
Saint-Domingue, 1711-1786 d’où 2
fils Pierre Vincent et Alexandre de la Motte –Baracé .
La onéga haïtienne est une esclave qui avait appartenu
au marchand d’esclaves Drouilard , qui l’a donée à sa fille Suzanne, épouse
de François Pierre Louis La Motte-Baracé. Elle est née dans la partie espagnole
de l’île et d’origine indigène, amérindienne,
taïnos et métissée de nègre de Sierra Leone .
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