LES BERBÈRES ÉTAIENT DES IBÈRES.
La langue des Berbères : le tamazigh .
Il a existé
un lieu nommé Barbâriana en Bétique, non loin du Beto (le
Guadalquivir de nos jours ) en Espagne. Ce nom berbèrien, comme Amanum portus, le port des
Amazighen , des
Berbères, de ama (ghize)n , en Tarraconaise, marque l’origine européenne des Berbères qui
se nomment eux –mêmes Amazigh,au singulier ou Imazighen au pluriel.
Or, le pays occupé au Maroc par
les Berbères s’appelait dans l’Antiquité classique l’Ethiopie occidentale et il y avait une seconde Ethiopie plus connue, l’Ethiopie orientale. Les Amharas en Ethiopie parlent la langue amharique , apparentée selon moi au tamazigh
des Berbères , Kabyles, Touareg, et Guanches des îles Canaries.
Un chercheur autrichien, D . J. Wölfel , a publié Monumenta
linguae Canariae , restes de la langue des Canaries ou Guanches ,
langue éteinte , mais qu’il serait important d’étudier pour faire des
comparaisons avec le touareg et avec le tamazig, afin de déterminer à quel
groupe appartiennent ces langues, qu’on rapproche à juste titre du basque.,
aussi inconnu que ces langues. L’ibère
est-il une langue indo-européenne méconnue, comme je le pense, ou une langue
très différente ? Quand on se souvient que le grand linguiste Bopp rangeait et
étudiait le polynésien dans sa grammaire des langues indo-européennes, il y a
de quoi être circonspect sur ces apparentements
vite faits. Et ce n’est pas
demain qu’on le saura, car la philologie comparée a passé de mode.
Voici quelques exemples de lexèmes
indiscutablement apparentés à
l’indo-européen.. Le mot signifiant rivière
en berbère est ouadi au singulier et au pluriel oued , qui vient de la racine indo-européenne désignant l’eau , udna , par métathèse unda (cf. latin unda) donnant , par vocalisation du n en an, ouad . De même, un targui au singulier, des touareg
au pluriel.
Etant rappelé qu’un morphème de substantification de
l’adjectif est am’ en berbère, penchons-nous sur le nom d’une plante très
utilisée comme épice dans la cuisine berbère du Maroc, l’origan en grec, la
marjolaine en latin , qu’on appelle en berbère okra
avec vocalisme o proche du latin ancien
, okris , grec okris , latin acer,
aigu, amer, mordant, piquant, grec
akros ,
oxus.
Le
plat marocain s’appelle le mloukhia, métathèse de am’okhr+suffixe -ya . Dans
Homère (cf. mon blog sur le môlu), le
mot môlu, peut-être berbère
(dialecte), est lié au sanskrit mula, racine, au Guanche (dialecte
berbère des Canaries) môl , de am’ (substantifant )+a(kw)ra , ara, cf.latin
amara, amer,qui désignait aux
Canaries une plante au goût amer,
l’absinthe (avec le suffixe –inthe, d’origine persane , qu’on retrouve dans térébinthe, hyacinthe, calaminthe.
Le nom de la
marjolaine vient du latin amâracum, de am’ a(k)ra +suffixe -acum,
comme celui de l’amarante vient du latin amarantus
, grec amaranthos,de amara, amer, et du suffixe persan -inthe, le nom de l’origan vient du grec origanos, par métathèse de m’okra+ -os, okramos, ogranos
organos , avec vocalisation du r en ri, origanos.
En Gaule, existe une sauce à base
de légumes , d’amarante ou de marjolaine,
de am’o(k)ryanana, avec prolepse du r,
du n , du yod,
marionane ,mariolène, sauce
qui s’appelle en gaulois embrechton, que je réécris ( avec
prolepse du n) am’ okra-inthon , par métathèse am’ rek-thon .
Le miel amer corse de
calamint.
Le miel amer corse connu déjà de Virgile est
butiné à partir du calament de Corse (Clinopodium
corsicum) et c’est est une plante de la famille des Lamiaceae, endémique de Corse. Le nom corse calamint, latin calaminthè , grec calaminthè,
d’où vient, par abréviation, le mot latin
mintha, grec minthè, menthe, vient par métathèse de am’ okra, amer, +inthos, suffixe d’origine persane –voir mon blog sur les pluies de
pain dans l’Ancien Testament). .
Il ne doit pas
être confondu avec le calament nepeta (Clinopodium
nepeta (L.) Kuntze). Nepeta , de livestica, nebet(ic)a, en latin désigne la cataire ou menthe aux chats et
semble signifier la plante ligure, comme la livèche, de livesticum, ou le troène, de ligustrum. Nebida en corse semble venir de ce mot
latin nepeta
« Synonymes du calament
de Corse (Clinopodium
corsicum)
Thymus corsicus Pers., thym corse
Acinos corsicus (Pers.), le basilic corse Getliffe
Écologie
Crêtes et adrets
de l'étage alpin, dans les pelouses rocailleuses (1900–2580 m).
Répartition géographique
Endémique de
Corse, dans les massifs du Cinto et du Renoso.
Le miel
amer corse de calamint est devenu
très rare. J’ai pu encore en savourer
vers 1990. Aujourd’hui, on peut trouver, mais également assez rare, du miel
d’une plante voisine corse appelée a
nebida en corse (Clinopodium nepeta ou Calament nepeta). Nebida tire son nom de la Tarraconaise en Espagne, du fleuve Nebis ,
de la ville de Nebrissa, latin nepeta, de ligussa, la plante ligure, comme le troène et la livèche , de ligustica. Le Calament
népéta est aussi appelé calament, faux népéta, calament glanduleux, marjolaine sauvage ou petit calament. Il entre dans des sauces
corses et, autrefois, était utilisé pour
former des vins de nebida, comme, en
Corse, il y a des vins de myrte et
des liqueurs de myrte ou de cédrat (cédratine).
Faute de ces miels corses, on peut accéder au miel
amer sarde qui, en principe, est tiré
d’arbousiers et parfois d’inules.
Le
nom africain de l’okra , ou gombo dont le nom vient de
Gambie, ce dernier nom venant lui-même du
nom de la Kabylie qui donne Gambie
ou
Séné -gambie , Séné-gal. Il reste de l’immense
empire kabyle ou ligure en Afrique noire, outre les splendides mégalithes de
Gambie et de Sénégambie (Gambie du sud) datant d’avant -4000 des traces
toponymiques, comme le nom du fleuve Niger
de ligur, celui du fleuve Zambèze, à rapprocher de Lambèse en Kabylie près justement de Batna : en latin Lambaesis, en
berbère Tazult . Le nom du blanc
en Afrique noire est souvent un dérivé de Nubien, neunggéy ,
neunggé , gnambé, nambé, nama , langui ,lambi, ambi et
, jusque dans le Pacifique, animam, ignama.
Il est à signaler que
l’écriture des Berbères , le t’ifinagh,de t’i ,le langage, +la métathèse de fighan, de (am’a)zighen, l’alphabet des am’azighen, est à rapprocher de l’écriture ibérique dont de rares exemplaires ont été retrouvés à
l’embouchure du Guadalquivir près du site où ils demeuraient, à Barbâriana non loin
du Beto
(le Guadalquivir de nos jours ) en Espagne, et à Amanum
portus, le port des
Amazighen ,et à (reproduction des caractères gravés sur une bague
trouvée à Tartessos en 1923 , extrait de R. Honnig , Terres mystérieuses , p. 69 dans Bessmertny, L’Atlantide), comme à Glozel, et que cette écriture dérive probablement de l’alphabet sumérien (de sibère, subérim) .
« Les Berbères ou
Amazighs (en berbère : Imaziḡen (exemple
d’écriture tifinagh :
ⵉⵎⴰⵣⵉⵖⵏ, ABL : Imaziɣen) sont les membres d’un
groupe
ethnique autochtone d'Afrique du
Nord. Connus dans l'Antiquité
sous le nom de Libyens,
les Berbères ont porté différents noms durant l'histoire, tels que Mazices,
Maures,
Numides,
Gétules,
Garamantes
», Ibères, Cimmériens, Cimbres, Ouigours, Cantabres, Celtibères, Carhtvels (de Kan ou Kelt, serpent , et vel,
ibère) en Ibérie caucasique , Avars,
etc.
Le terme de
berbère.
On sait que le nom du figuier de Barbarie est une altération de figuier de Berbérie, comme l’orgue
de Barbarie est une altération du nom de son inventeur italien, Barberi. La rhubarbe, racine (grec rhiza, de wrhidsa, éolien
briza,ou radix, latin radix, racin)
barbare , est une plante
d’importation des Berbères : grec to
rha, raphanis , radis ou raifort,raphanos,
chou ou radis , raifort, latin rapa,
rapum, rave, navum, navet, latin rhècoma chez Pline l’Ancien., rheubarbarum chez Isidore de Séville ,
17, 9, qui explique le mot par un rheum qui signifierait racine (en
berbère, de wredz-). Il y a eu rencontre
entre le latin Barbarus, étranger,
celui qui parle une langue étrangère, et
désigne les Grecs et autres peuples pour les Romains ; et qui désigne les Romains et autres peuples
pour les Grecs. Mais il n’y avait rien de commun entre le nom berbère et le mot
barbarus, qui est à rapprocher, en
latin même, de balbus, celui qui bégaie.
Mais d’où vient donc le mot berbère ? !
Il est à rapprocher de Gorgô(n),
en grec, qui permet deb reconstituer une
palatale initiale k, de Dardanos
, de Daidalos , Dédale en français
, de
Cantabre ou Celtarbre,
ou Celtibère (attention au faux ami : il n’a jamais existé
d’union entre les peuples ibères et
celtes, même s’il y a des affinités linguistiques du gaulois et du
berbère) : le nom des Berbères
signifie les Ibères
du Serpent.
Ils avaient émigré d’Espagne dans l’extrême occident,
non loin du pays des Hespérides (le Maroc, les Canaries ). Ils avaient un tatouage de serpent sur le dos et sur le front
: les trois Gorgones, en particulier Méduse, avaient la tête entourée de serpents, et l’œil
pétrifiant, exagération mythologique
pour le tatouage frontal des Cyclopes. Le
mot ligus en grec signifie serpent (cf. le mot latin apparenté wipera, vipère) et kent , comme kuklops , est lié à latin colubra , couleuvre, cobra, de korutra
, celle qui est enroulée, , crotalis ,cf .
grec echis, ophis,
aspis, génitif aspidos, de kwasphids, sanskrit ahih , de ophis . De
même, le chien divin Kerberos,Cerbère, qui
avait non seulement trois têtes de chien, mais surtout une queue formée par un serpent,
et sur le dos une multitude, une cinquantaine
ou même une centaine de têtes de serpents, identifié au sanskrit Shabala
ou Sharvara, de karvara, nom du serpent , à rapprocher du latin colubra.
Le second serpent gardien des Enfers avait nom en grec Orthros
,de wirpheros, en sanskrit Vritra, de vrtra , cf. wipera, vipère.
Les noms des diverses villes
de Tripoli viennent de wirpheros, wirpoli, le Serpent,
sanskrit trishiras
, trishirshan, de karphar, grec képhalè,latin capit-is ,tête,
le
serpent à trois têtes dans les Védas. Il s’agit aussi de la ceinture d’Orion,
une constellation avec trois étoiles, tristrya, de tri-stri, trois étoiles (le savant indien Tilak, Orion, p. 129). C’est le Serpent gardien Cerbère qui interdit l’entrée de la ville à tout
étranger et qui en empêche également la sortie.
Le plus célèbre des Berbères et le plus méconnu en
tant que tel : Moïse le pseudo-égyptien, vers -1500.
Les serpents dits d’ « airain ».
Dans les Nombres, 21,6- 8 et 9 : « Dieu envoya alors contre le
peuple les serpents brûlants , dont la morsure fit périr beaucoup de monde en Israël. »
[Ici, note de la
Bible de Jérusalem : « Brûlants traduit
saraph, qu’Isaïe
30, 6, représente comme un serpent ailé ou dragon. Le
nom des Séraphins d’Isaïe
6,2-6 vient de la même racine ». Pour moi, il s’agit d’un tatouage de serpent exécuté au fer rouge, mais postérieurement
à ce texte ,
la pratique du tatouage a été condamnée (Lévitique
, 19.28), car les trois monothéismes
partagent l'idée que l'homme, créé par Dieu, ne s'appartient pas,
et qu'il n'est donc pas libre de
modifier son apparence corporelle. Pour les Chrétiens, il est pourtant établi que les premiers adeptes avaient
coutume de se tatouer un signe de reconnaissance (croix ou monogramme du Christ).
Le tatouage a longtemps été proposé, autour des lieux saints,
aux pèlerins chrétiens qui se rendaient
en Palestine.
Moïse, le Christ, comme après lui saint Paul, portaient le signe des médecins
–magiciens tatoué au fer chaud, un caducée renvoyant au serpent d’airain
apotropaïque contre les morsures de vipères , ou , moins probablement , le sigle XR(istos),
du grec chrèstos , prophète, celui
dont les oracles (chrè en grec) ont
annoncé la venue . Le texte a été interpolé pour l’harmoniser avec la
condamnation nouvelle du Lévitique :
« 7 Le
peuple vint alors dire à Moïse : «Nous avons péché contre Yahvé et contre toi. Intercède auprès de Yahvé pour qu’il éloigne
de nous ces serpents. » Moïse intercéda pour le peuple.8 Et Yahvé lui
répondit : « Façonne-toi un
brûlant [je traduis : fais-toi au fer rouge un tatouage de serpent [que
tu placeras sur un étendard, mots interpolés selon moi, en raison de la
condamnation du Lévitique, 19.28, en lieu et place de sur ton front et sur ton torse, malgré la contradiction entre la fabrication d’un serpent de bronze ou de cuivre et sa très difficile fixation sur le tissu de l’étendard].
Quiconque aura été mordu et le regardera restera en vie. »9 Moïse
façonna donc un serpent d’airain [je traduis : grava un tatouage de serpent (celui
du caducée) au fer brûlant sur le front et sur le torse ] qu’il plaça sur
l’étendard [ mêmes mots interpolés] et si in homme était mordu par
quelque serpent, il regardait le serpent
d’airain [je corrige : le serpent tatoué sur le torse et sur le front du chef] et restait en
vie. »
Le nom de
Moïse .
Moshe dérive de (a)m’azigh,
au singulier, nom que les
Berbères se donnaient. De même pour le nom du satrape de Carie Mausole, dont le mausolée , la 7e merveille du monde,montre l’évolution
de barque renversée vers la pyramide et
vers des formes angulaires et non plus en dôme.
Moïse a pris pour épouse une Kouchite, une
indo-européenne et non une juive, ce qui lui fut d’ailleurs reproché. Kuschite est la
métathèse du nom du Serpent basque, (eu)sk(ald)u(n ) , kush.
Le mot cantabrium ,d’origine
berbère, l’étendard, le tatouage,vient de kent,
le serpent, cf. latin anguis, de gw°n ,latin bova,de gw°dhwa, boa, sanskrit ahih, grec puthô,
de khw°dhw°, egkelus,
ophis, échis, echidna,basque euskaldunè,ou bask, et de
ivr, ibère . Le
mot kundalini
, de (s)kandaluni, de euskaldun
, le Serpent du tantrisme, a même origine : il vient d’une
métathèse du l et du u donnant kuld alors dissimilé en
n , kundaluni.
Le nom du héraut est en grec kèrux
, en latin câdûceium, équivalent
de cantabrium, de kwenth ,le Serpent, avec un a long provenant de la vocalisation du
n en na, puis en a (kaat), +dusk métathèse de euskaldun, le Serpent basque, les Basques et les Berbères
appartenant à la même famille.
Le caducée comprend
un lituus , la baguette augurale du prêtre , et le serpent
.
Les traces des noms
des Berbères .
Parmi les attestations écrites les plus anciennes,
outre Barbâriana en
Bétique, non loin du Beto (le
Guadalquivir) en Espagne, nom qui signifie
ibérique, berbérien, Berbère
apparaît en tant que ethnonyme dans Le Périple de la mer Érythrée,
au Ier siècle.
Le terme de Maures, de am’ abres, les
am’arhiques ou ibères.
« Les Berbères sont les Mauri cités dans la Chronique de 754 lors de la conquête musulmane de la péninsule ibérique,
pour devenir , depuis le XIe siècle, le terme Moros (en espagnol,
et Maures
en français) sur les chartes et les chroniques des royaumes ibériques chrétiens en expansion pour
se référer aux Andalous, Nord-Africains, et aux musulmans en général » . Ils ont laissé leur nom au Maroc (Morocco en anglais), et à
la Mauritanie, ainsi qu’aux Aurès , de abres (am’)arhiques ou ibères .
Le terme d’ am’azighs , les nobles
Ce terme apparaît
, en grec , sous la forme de Mazyes (Hécatée de Milet) , ou Maxyes
(Hérodote),
alors qu'ils ont été appelés Mazaces
et Mazax dans les sources latines ; ils seraient liés à Ma-ssyles
et Ma-ssæsyles
. Selon Léon l'Africain, Amazigh signifiait « homme libre », bien que cela soit
contesté, parce qu'il n'y a pas de racine de M-Z-Gh qui signifie « libre »
dans les langues berbères modernes. De plus, « Am- » est un préfixe signifiant « un homme, celui
qui est [...] ». Par conséquent, la racine requise pour vérifier l’existence
de cet endonyme serait azigh,
« libre », racine qui manquerait, aux dires des détracteurs de Léon
l’Africain. Aussi dans le lexique berbère. Cependant, le mot azigh peut être lié à aze « fort » et doit être
rapproché du gaulois gaesi, qui signifie homme courageux,et
de tizzit « bravoure »,
ou jeghegh
« être brave, être courageux ». En outre, ce terme a une connotation avec le mot targui Amajegh, qui signifie « noble.
Le terme Amazigh est commun au Maroc, en particulier chez
les locuteurs du rifain
et du Silah
(ce mot a donné le nom de Schleu), l'Atlas central, mais, ailleurs dans la patrie berbère, un terme
local plus particulier, comme kabyle
ou chaoui,
est plus souvent utilisé en Algérie.
Les termes de libyen et de Liban, de Ligur, ouigour, Avar, Abar, Livourne, latin liburna .
Le grec Libys,Libye , Libo dans les
textes égyptiens, vient de ligurs . Liban,
de ligwn . Le grec libys signifie
également le Serpent cf . latin vipera, de welgwera avec vocalisation du l
de la racine kwel signifiant
tourner en li .Il est à rapprocher du nom du roi en Ethiopie , langue
amharique, negus, de ligwus, cf.lituus, sceptre au serpent enroulé. Il a donné à travers l’étrusque
le nom du bâton augural lituus.
Les termes de Nubie et de Numidie.
Nubie vient de ligwuia , par métathèse lugwia , de même Numidie , de lugwy+ suffixe en –idia,
le pays des Ligures.
L’ ethnonyme Gétules.
Le mot Gétules vient de Gueddala, Guezoula,
noms de tribus berbères[.
Le nom des Ganches
des Canaries vient de canasi .
Selon Hérodote
(v. 484 av. J.-C. — 425 av. J.-C.) dans L'Enquête
(en grec Ἱστορίαι / Historíai),
relatant les informations collectées pendant ses voyages en Afrique du Nord,
les Libyens
(terme générique pour les Berbères) affirmaient descendre des Troyens, qui vinrent avec les Gétules , ceux-ci émigrant à
partir de de Getonè, une île de Troade.
On retrouve le terme troyen vanax,
chef, en particulier 1)dans Astyanax, le chef ([v]anaks-s) de la cité (vastum,
grec astu,sanskrit Vat dans Angkor Vat ), nom du fils d’Hector et d’Andromaque
(Andromaque, de andere , titre de
courtoisie signifiant noble comme le latin nero
, et de maghè,de Maxies, Mazices (ou Amazighen ), nom que se
donnaient les Berbères selon Hérodote , soit la reine des Berbères ;
2) dans le nom du Berbère Mass-inissa,
de massylinissa, le chef (inissa de anaksa
, anassa ,
Inissa , le premier i par assimilation vocalique ) des
Massyles.
A noter que, d'après la tradition
grecque d’Hérodote , les Maxyes
ne sont pas les seuls habitants de la Libye antique
qui seraient venus du bassin égéen au temps de la guerre de
Troie, ce qui confirme la venue des Gétules venant de Troade vers 1200, ainsi que celle
des Etrusques de Lydie en Italie.
Hérodote les plaçait dans la partie
septentrionale de l'Afrique, dans les montagnes de l’Atlas
(Enquête, IV, 184-185). Par
ailleurs, toujours selon Hérodote, le terme de « Maxies » était
utilisé par les Berbères pour se dénommer. Hérodote compte parmi eux les « Atlantes ». Diodore de
Sicile aussi a consacré plusieurs paragraphes de son Livre trois
(LIV-LV) à un peuple d’« Atlantes » qu’il situe « à l’extrémité
de l'Afrique » et qu’il présente comme « arrivé à un assez haut degré
de puissance et de civilisation [l’écriture] ». Il place leur histoire aux
temps légendaires de la mythologie et y voit l’origine de nombreux dieux [
Atlas, Poseidôn, Athèna, Médée et Perseus confondus par Salluste avec les Mèdes
et les Perses, Kabires parmi les quels Dardanos
, très intéressant pour ses exploits
comme pour son nom qui évoque celui de Gorgone : il fonda la
ville étrusque de Cortone [Gorgone],
il fonda aussi Troie et régna sur la Troade : c’est en souvenir des
origines de sa race (les Etrusques passent pour être venus de Lydie) que Enée
serait venu en Italie après la chute de Troie ]; les Gétules (le mot Gaetules vient de Gueddala, Guezoula,
noms de tribus berbères[,originaires de l’île de Getonè, de
gedhwsonè, en Troade) sont vaincus par les « Amazones », dont le nom est l’altération du nom que se
donnent les Berbères, Amazighen ou Imazighen, qui eurent pour reine Myrrina
(son nom vient de celui d’une gomme résine , la myrrhe, de (a)mharique ; à noter que le myrte, la petite myrrhe, servait pour
donner au vin un meilleur goût comme en Corse aujourd’hui, ou comme en Grèce
aujourd’ hui on ajoute de la résine de pin pour donner au vin retsina un goût de térébenthine).La myrrhe est une gomme-résine
aromatique produite par l'arbre à
myrrhe (Commiphora myrrha ou Commiphora molmol),
appelé aussi « myrrhe ». Le mot myrrhe est un emprunt
, par l'intermédiaire du latin myrrha, au grec
μύρρα, de même sens).Myrrhina , guerrière et reine, est enterrée devant Troie
sous un tumulus isolé nommé Batieia (au sol couvert de ronces) ; de même, le nom de Méduse , l’une des Gorgones,
vient lui-même de Amazigh , de madigh.
Un peu de
géographie antique.
1 Athènai ,
capitale d’Egypte (avant le 5e millénaire) , puis
Thônis, nouvelle capitale à partir du 4e millénaire.
La théorie de Karst, p. 146,
dans Bessmertny , op. cit ,
est intéressante et rejoint la mienne
lorsqu’il écrit que , sous le nom
d’Athèniens au sens primitif (et non pas
au sens fautif , admis par la
tradition sur l’Atlantide , de la ville
que nous connaissons en Attique, on désigne
un royaume préhistorique de
l’ouest qui comprenait l’Espagne
méridionale, l’Afrique du nord, l’ancien isthme sicilo-tunisien, et, j’ajouterai , la région d’Aden (qui est une autre
Ahènes) dans l’actuel Yémen, producteur de myrrhe.
Il est intéressant de faire cette mise au point car
l’Athèna africaine est plus proche de la ville égyptienne de Saïs où Solon
situe son récit dans les dialogues de Platon; d’ailleurs, à la suite de l’ensablement du lac et du port
de Tritonis près de cette Athènai fut fondée en Egypte une nouvelle Thônis , du nom du roi d’Egypte Thôn ; c’était un port situé sur un
îlot devant la future Alexandrie, mais qui fut
englouti et qui a fait l’objet de fouilles (voir Arte du11/07/20), appelé
Hérakleion par les Grecs ; surtout , on entrevoit la cause du conflit
armé entre l’Athènai africaine et
berbère , avec l’aide de l’Egypte,
contre l’Atlantide , savoir le monopole des matières premières , de l’orichalque travaillé par les Kabires (du basque ore,
cuivre, anglais ore, minerai, et de chalkos,
zinc , puis bronze ; laiton se disant orichalque ).
2 Le
fleuve Tritôn , aujourd’hui asséché et
devenu le maigre oued Hellouf .
Il y avait trois lacs ou
petites mers dont la 3e ouverte sur la mer Méditerranée ; ce
sont le lac Libyen (berbère),
le lac ou Schott el Hammeina et le lac
d’eau douce Triton ou Djérid.
Le nom du lac Tritônis peut venir de (kwa) d(u)ra+ it- von avec
vocalisation du r en ri (c’était donc un lac d’eau
douce ; it , at, ik, signifient aller, cf. grec ik-neomai, aller, parvenir et latin ire).
Du grec triplasios,
triple, dérive peut-être le nom de Rhelissia,
de triplassia, triple. A
l’embouchure principale des trois embouchures du vieux fleuve Triton,
Hermann trouva sur le chemin de
Kellouan, à 500 mètres de l’actuel schott
el Djérid, un établissement isolé (p.
67 dans Bessmertny, L’Atlantide), comprenant seulement aujourd’hui
une quinzaine de misérables cabanes et qui se nomme Rhélissia. Cette bourgade
est alimentée par une source dont les
canaux d’arrivée ne sont pas disposés comme ailleurs en pente, mais passent directement à travers
une colline à plusieurs dizaines de mètres de profondeur pour aller arroser, de
l’autre côté du village, une plantation
de dattiers et d’oliviers. Herrmann signale l’existence d’une forteresse avec
un entourage aplani anciennement occupé et
irrigué, peut-être s’agit-il de l’antique Tritônis.
Le nom du Schott el Djerid vient peut-être de triton (où ri est devenu un r voyelle,
et tr une cacuminale), dj venant de tr, e une voyelle
d’appui et le d final
venant du 2e t de tr.
Hermann , op. cit. , p. 65, a voulu suivre le
cours ancien du Scott el Djerid et cherché
si on ne trouvait pas un cours d’eau qui se serait déversé dans ce
Schott. En 1930, il a établi que, dans les temps historiques, au Schott,
un fort relèvement du sol a influencé
tout le bassin en donnant lieu à une très forte avancée de l’ancien point d’issue. Des coquilles de
mollusques marins trouvés sur les couches supérieures du Schott ont
démontré qu’il y avait là autrefois une
lagune reliée à la mer, parce qu’elle se trouvait dans le plan d’eau de la mer,
et dont la surface dépassait de sept
fois la surface actuelle du Schott el Djerid. Mais le lent
soulèvement de la lagune aurait entraîné un changement total de la situation.
La lagune salée se changea en un marécage saumâtre et, finalement, se réduisit
à la cuvette saline actuelle. L’oasis cessa de pouvoir servir de port et perdit
toute communication avec la mer méditerranée. Le bassin fluvial situé dans le
sud du Scott el Djérid se serait
également rétréci et desséché du fait d’un autre soulèvement. Le fleuve abondant qui traversait cette
région et qui s’élargissait en un lac avant de s’épancher dans la mer
Méditerranée serait devenu le lit desséché de l’Oued Hellouf. Ce fleuve
maintenant sans eau ne serait cependant pas autre chose que l’antique fleuve
Triton, qui formait le lac de Pallas Athèna, dont Hérodote raconte qu’il avait à son embouchure un temple dédié à Athéna, en l’honneur de qui
les jeunes filles combattaient dans des jeux (les Amazones, de Amazighen ou Imazighen, berbères). C’est en ce lieu qu’Hérodote , au VIe
siècle av. J. –C. , place aussi le point
de départ du culte d’Athéna chez les Grecs, car Poseidôn , qui était primitivement considéré comme le père d’Athèna
, aurait eu au lac Triton son plus
ancien sanctuaire. Hermann rappelle qu’Homère et d’autres poètes grecs
parlent aussi de la déesse Athéna comme fille de Triton, Tritogeneia, d’Amphitrite
comme épouse de Poseidôn, de Triton comme le fils de Poseidön et
d’Amphitrite, et de Poseidôn lui-même comme de l’ancêtre d’une ancienne
race humaine (les Berbères) . Tritôn eut deux filles, dit-on, Tritéia, qui fut prêtresse d’Athéna,
et Pallas, compagne de jeux d’Athèna. Herrmann
mentionne les récits d’écrivains arabes
selon lesquels gît au milieu du désert,
au sud du Schott el Djerid, une ancienne ville du cuivre jaune, où il veut
reconnaître, comme Borchardt, la ville du cuivre jaune , de l’orichalque, des Mille et une Nuits .
Atlas et l’Atlantique ou l’Adriatique.
Pour ces noms, il faut
remonter au mythe d’ Atalante et des
pommes d’or du Jardin des Hespérides,
du ciel nocturne étoilé, où ces
pommes d’or sont les astres. Il n’est
donc pas étonnant que leur nom vienne de notre
Voie lactée, vai-tarani en
sanskrit , la lumineuse rivière. Pour
Atalante comme pour
Adranum, ville de Sicile , dont Pline l’Ancien nous donne le nom des
habitants , les Adrâni-tanî,
de (dei)v(i) [brillante] –talan- (ou dran, rivière, de udrna, eau ), tani venant
de la racine gzsem-, patrie, terre, donnant
adrani et atlani.
Le fait irrécusable des Berbères blonds ou châtains aux yeux bleus
et les hypothèses.
« Le premier auteur à avoir évoqué
l'origine nordique des Berbères est Thomas Shaw
dans son ouvrage Travels or Observations Relating to Several Parts of
Barbary and the Levant publié en 1738.
Selon
lui, les Berbères blonds descendent
des Vandales
de Gélimer,
retirés dans les montagnes après qu'ils eurent été défaits par Bélisaire.
Un siècle plus tard, un autre texte fondateur de l'origine nordique des
Berbères est l'article de Laurent- Charles Féraud intitulé Monuments
dits celtiques dans la province de Constantine et publié en 1863 où il
suggère que les Berbères blonds descendent des Gaulois
mercenaires de Rome,
à cause de la présence des dolmens
en Algérie.
Par la suite, le docteur Lucien
Bertholon, qui consacre sa vie à l'anthropologie berbère, même s'il
n'en continue pas moins à affirmer l'origine nordique des Berbères, en fait les
descendants des peuples égéens. []
« Les théories de l'origine nordique des
Berbères sont reprises, dans la première moitié du XXe siècle,
par certains auteurs allemands. Ainsi Hans Günther
[, ] raciologue du Troisième Reich, ou encore Alfred
Rosenberg, théoricien du nazisme,
considèrent les Berbères comme descendants des peuples aryens
atlanto-nordiques [].
Pour Henri Vallois écrivant en 1944, il est
également certain que les « Berbères blonds »
appartiennent à la race nordique. [e.
Dans un ouvrage de 1882 consacré à la forme
des crânes humains, Armand de Quatrefages et Ernest Hamy
assimilent l’homme de Cro-Magnon aux Basques
et aux Berbères (Chaouis,
Kabyles
et Guanches).
[]
Les
Berbères selon Salluste.
« Salluste
consacra les chapitres XVII et XIX de son ouvrage Bellum Iugurthinum , La guerre de Jugurtha ( de djugurtha , le ligure , nom à rapprocher
de celui des chaînes du Jura et de Djurdjura en Algérie ) à une digression sur le pays de l'Afrique du
Nord et ses habitants, d'après les traditions numides et les livres puniques du
roi Hiempsal II.
Après une description du pays – limites, climat, faune et flore –, l'historien
présente les Gétules
et les Libyens
comme les premiers habitants de l'Afrique. Le demi-dieu Hercule
ou Melkart mourut en Espagne
selon la « croyance africaine », et son armée composée de divers
peuples se démantela. Les Mèdes, les Perses, les Arméniens
de son armée passèrent par bateau en Afrique et s'établirent sur la côte.
« Les Perses s'établirent à l'ouest, « plus près de
l'Océan », habitant dans les coques
renversées de leurs bateaux, faute de matériel de construction. Ils
s'allièrent par mariage avec les Gétules.
Salluste tient pour preuves de ce récit que les habitations des paysans numides, en forme de coques renversées ,
rappellent les coques renversées de
l'armée d'Hercule ou Melkart. Mais
il a confondu, on le verra, les habitations des vivants et celles des morts, en
dôme , ressemblant effectivement, et
pour des raisons religieuses touchant à l’au-delà, à une coque de barque renversée par un
naufrage, comme le Medracen,
à Batna,
qui est un tombeau berbère , l'un des plus anciens monuments de l'actuelle Algérie
(300 av. J.-C.), dont le nom dérive de dracen
, métathèse
d’ Achéron, cedran .
Je
signale que le nom du cédrat ,cedriac anciennement,
italien cedrato, comme celui du citron,
latin
citrus, de cidrus, grec kitron, emprunté par le latin citreum et confondu avec cedrinum, le bois de cèdre ou de thuya,
vient du berbère cedran donnant kedron en grec , de la région d’où ils ont été importés en
Europe, la région de Batna et de Medracen
en Algérie. Le cédrat est
cultivé au Maroc,
en Algérie,
en Tunisie,
en Italie.
En Corse
(essentiellement dans le Cap Corse) et en Occitanie, seuls
subsistent aujourd'hui quelques petits vergers pour une toute petite
production.
Cédrat
en corse
se dit alimea, du berbère (a)leimoun
, (‘a)lîm-oun , perse līmūn, citron, apparenté au sanskrit
nimbū, lime, italien
limone au sens de citron, limon, sur le modèle du latin citrea , citronnier, citretum,
plantation de citronniers . L’arabe a
emprunté au persan les formes leimoûn
et lîmoûn, comme celles du nom de
l’orange, du persan narandj , espagnol narandja transitant
par la ville d’Orange. Le mot mandarine en vient aussi, de la
métathèse nandaran . Le mot pamplemousse est un composé néerlandais , pompelmoes, signifiant tout simplement gros citron, de pompel, gros , et de limoers , citron.
Les Mèdes et les Arméniens
s'unirent aux Libyens. Ils « bâtirent des places fortes » et
« pratiquaient des échanges commerciaux avec l'Espagne ». Altérant le nom des Mèdes,
les Libyens indigènes se seraient mis à les appeler Maures.
Par la suite, les Perses et les Gétules grandirent en puissance et
s'installèrent à l'ouest de Carthage sous le nom de Numides.
Enfin, ils annexèrent la Libye. La presque totalité du nord de l'Afrique fut
annexée par les Numides, « les vaincus se fondirent avec les vainqueurs,
qui leur donnèrent leur nom de Numides ».
Le nom du dieu des morts et la Voie lactée.
Les Indo-européens voyaient
dans la Voie lactée un Fleuve céleste (Svarnadi
, de su , lumineux , cf dvai, et de arnadi,
rivière,onde cf. grec
hudôr , latin unda) que devaient traverser les morts sur une barque. Une vache ou au moins sa
peau devait être donnée à un brahmane
avant leur mort, stipule le Garuda Purân
, pour permettre aux défunts de passer
de l’autre côté du fleuve de lumière et atteindre le jarduin céleste. . L’Achéron et son nocher Charon
doivent leur nom à ce grand fleuve sidéral dont le nom sanskrit nous est
révélé en note par Tilak, Orion,
p .113, Vaitarani ,de deiva, qui brille , grec daiô, d’une racine dâuy /
dhuy, grec da(wy)os, torche, dadaumenos), ,
Vaitarani correspondant en grec au
nom de l’ l’Achéron, en étrusque Acheruns , de watherôn ,de vachérôn, ou à celui du nocher Charon (par métonymie , de la
barque au conducteur), en gaulois
Taranis , le nom du dieu gaulois des morts et des fleuves en général comme le
nom du Tarn, de Taranis , le montre. Quel nom portait pour les Berbères
cette Voie lactée que la barque renversée près du défunt ne permettait de traverser que si le défunt
amadouait le passeur Chéron moyennant une peau de vache sacrée ? Certains
tombeaux en forme de barque renversée, comme celui de Medracen à Batna que
Salluste a dû contempler et prendre pour un palais , nous livrent le nom de Dracen,
métathèse de vachéron ,achévran , cedran . ATipasa
existe aussi un monument funéraire en forme de barque renversée.
Chez Jean de
Vries, La religion des Celtes, p. 70, je lis : « dans un passage
célèbre de Lucain,chant 5, vers 444-446, on trouve …Taranis , Scythicae
non mitior ara Dianae (je
traduis : Taranis qui est aussi cruel que la Diane scythe , Artémis
Taurique (taurique étant la métathèse de v(ai)taranis, tauranis ) de Chersonèse (la Crimée aujourd’hui, la Tauride).
« Une fois de plus, continue
de Vries, les scolies sont cause d’incertitude. D’une part, on nous dit que Taranis est Dis Pater [Pluton] et qu’on
brûlait en son honneur des êtres humains dans des récipients en bois ; d’autre part, il est en
tant que praeses bellorum, chef des
guerres, un Jupiter … ; jadis on
lui sacrifiait les têtes d’êtres
humains, mais on ne lui offre plus que des animaux, selon les Commenta Bernensia. » En latin Taurii, de Taranis, ou Tauri désigne
d’ailleurs les jeux et sacrifices en l’honneur des dieux infernaux.
Deux affluents de l’Achéron sont le Périphlégéton
, de bhlegw , brûler, et le Kôkutès non pas fleuve des
gémissements, mais fleuve des flammes, son nom étant à rapprocher du latin focus, feu , du grec phôs, lumière, et venant de dhwokw
, feu.
Argos, la brillante,
en grec , est le nom de la barque
ou nef , qui fut transformé en paon aux
cent yeux, l’oiseau de Héra-Junon :
par cent yeux il faut entendre la centaine d’étoiles de la voie lactée.
Sur le trajet migratoire des Ouigours ou Berbères.
Indépendamment des
mégalithes, menhirs et dolmens,
dont ces Petits Poucets ont semé leur chemin, la civilisation de Mohendjo Daro (daro signifiant
rivière et se retrouvant en Finlande sous la forme djiro) est la plus intéressante trace visible de la culture ibère.
Mais les Chinois en ont retrouvé une autre trace
grâce à leurs fouilles dans les cimetières ouigours situés dans le bassin du Tarim (de Taranis , le fleuve de la Voie lactée ) jadis en Bactriane, de bascania,où la langue tokharienne ,- une
langue indo-européenne-, est restée) .
Au nord du Tibet, dans l’immense désert de
Taklamakan (de ta bascania) , des
archéologues chinois ont eu l’étonnement de découvrir une nécropole, avec des
momies aux traits européens, aux cheveux châtains et au nez long, datant
d’il y a 4 000 ans et enterrés dans
des barques retournées recouverts de peaux de vaches , avec un mât de bois renversé situé à la proue , de 4 mètres de haut et dont
la sculpture varie selon le sexe : pour les hommes , le sommet est
effilé, symbolisant,selon les archéologues chinois, des vulves, tandis que ,
pour les femmes, le sommet serait plat et
peint en noir et rouge, évoquant des phallus.
On peut toutefois se demander s’il s’agit
bien d’un mât renversé ou s’il ne s’agirait pas plutôt de la godille (à la proue du bâtiment)
permettant de se diriger dans les eaux agitées
de l’au-delà, correspondant pour les femmes à la navette ou la quenouille,
attributs de leur sexe que les Chinois n’ont pas compris. O’Connell, en
Micronésie, décrit cette habitude funéraire en précisant qu’il s’agit de fuseau
(spindle) ou de quenouille (distaffe). Les couleurs noire et rouge
(rhodonite ou variolite) rappelleraient les maternels et les couleurs blanche
et rouge (rhodochromite, « diorite de Corse » ou jaspe orbiculaire)
les paternels. L’ADN viendrait de Sibérie (Sibérie, de sibéria ,le pays des Ibères).
.
Il y a parenté de culture avec celle des
blancs aïnous : le fondateur de
l’hématologie, Jacques Ruffié, qui alla
observer, en 1978, les derniers Ainous d’Hokkaido, a noté qu’à Nibutani (de ligu +tania, le pays ligure) les tombes
sont surmontées « d’un curieux poteau de bois dont la partie supérieure
sculptée varie avec le sexe du mort »
Tous les hommes analysés présentent un chromosome Y retrouvé aujourd’hui
surtout en Europe de l’est, en Asie centrale et en Sibérie, mais rarement en Chine. L’ADN mitochondrial, transmis par les femmes, se compose, lui,
d’une souche provenant de Sibérie et
de deux autres souches qui sont communes en Europe .Comme le chromosome Y et les lignées d’ADN mitochondrial
sont anciens, le Dr Zhou , généticien, en a conclu ( revue en ligne BMC Biology, de mars 2006) que les populations européennes et
sibériennes s’étaient unies avant leur arrivée dans le bassin du Tarim, il y a
environ 4000 ans, en Chine, dans ce qui est aujourd’hui un désert mais devait
être fertile il y a 4000 ans (d’où le nom de Tarim, fleuve, radical que
l’on retrouve dans Daro). Le
généticien Li Jin avait, en 2007, déclaré que l’ADN de la « Belle de
Loulan », une momie trouvée non loin,
indiquait une origine en Asie de l’Est
(Sibérie ?) et en en Asie méridionale
(Thaïlande). Pour nous, ce site de
momies « européennes » en Chine
datant de 4000 ans confirme la migration des Ibères-Ouigours à partir de
la Sibérie et d’ailleurs les Ouigours
voisins s’en réclament comme de leurs ancêtres.
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