LES NOMS DES DIEUX GRECS ET LATINS,
- COMPLEMENT A MON BLOG SUR LE DOGGERLAND
–ATLANTIDE
À mes Lares.
Le nom du dieu des morts et la Voie lactée.
Les Indo-européens voyaient
dans la Voie lactée un Fleuve céleste (Svarnadi
) que devaient traverser les morts sur
une barque. Une vache devait être donnée à un brahmane avant leur mort ,
stipule le Garuda Purân pour
permettre aux défunts de passer de l’autre côté du fleuve de lumière. L’Achéron et son nocher Charon
doivent leur nom à ce grand fleuve sidéral dont le nom nous est révélé
en note par Tilak, Orion, p .113,
Vaitaranî ,de deiva, qui brille(grec daiô,
(d’une racine d dâuy / dhuy, da(y)os, torche, dadaumenos), qui
donne en grec le nom d’un fleuve des Enfers, l’Achéron, étrusque Acheruns
, de watherôn ,de vachérôn, ou Charon, en gaulois Taranis , le nom du dieu des morts. Dans
Jean de Vries, La religion des Celtes,
p. 70, je lis : « dans un
passage célèbre de Lucain, 5, 444-446, on trouve …Taranis , Scythicae
non mitior ara Dianae (je
traduis : Taranis qui est aussi cruel que la Diane scythe , Artémis
Taurique (taurique étant la métathèse de v(ai)taranis, tauranis ) de Chersonèse (Crimée aujourd’hui, Tauride).
« Une fois de plus, les
scolies sont cause d’incertitude. D’une part, on nous dit que Taranis est Dis Pater (Pluton) et qu’on
brûlait en son honneur des êtres humains dans des récipients en bois ;
d’autre part, il est en tant que praeses
bellorum, chef des guerres, un Jupiter (Dis Pater); jadis on lui
sacrifiait les têtes d’êtres humains,
mais on ne lui offre plus que des animaux, selon les Commenta Bernensia. » En latin Taurii , de Taranis, ou Tauri désigne d’ailleurs les jeux et
sacrifices en l’honneur des dieux infernaux.
Deux affluents de l’Achéron sont le Périphlégéton
, de bhlegw , brûler, et le Kôkutès non pas fleuve des
gémissements, mais fleuve des flammes, son nom étant à rapprocher du latin focus, feu et venant de dhwokw , feu.
Citons Argos, la brillante, en grec
qui est le nom de la barque ou nef
et qui fut transformé en paon aux cent yeux, l’oiseau de Junon : par cent yeux il faut
entendre la centaine d’étoiles de la voie lactée. Pour remonter au séjour
arctique des Indo-européens, nommons Iris, Viridos , latin nominatif irîtis
ou Iris, gén. iridis, vert, qui désigne
comme nom commun un point ou un trait vert
autour d’un astre. (Internet : Le rayon vert , flash vert [][] ou encore éclair vert ](par calque de l'anglais
green flash) est un photométéore
rare[] qui peut être observé au lever
ou au coucher du Soleil
et qui prend la forme d'un point vert visible quelques secondes
au sommet de l'image de l'astre tandis qu'il se trouve en grande partie sous
l'horizon. Un tel phénomène peut également être observé avec la Lune ) ,- la déesse de
l’arc-en-ciel,-l’écharpe d’Iris, - qui fut certainement la déesse des aurores boréales et dont le nom est à rattacher à la
racine de l’aurore, eôs, aurora, qui est une racine signifiant briller,
éclairer, dwauys-. Mais le rayon vert
du soleil levant auquel le nom d’Iris
fait allusion a été interprété comme une
relique des aurores boréales.
Les dieux nommés supra ainsi que quelques autres relèvent tous d’une même étymologie du
nom de la Voie lactée, que ce soit Atlas.Tritonis, Pluton , Dis ou Ditis Pater, Hadès en grec, Diana, Artémis, et Jupiter ou Zeus , Minerve, Athéna, Pallas .
Sans entrer toujours dans le détail
phonétique, commençons par Atlas et l’Atlantique ou l’Adriatique.
Pour ces noms, il faut
remonter au mythe de Atalante et des pommes d’or du Jardin des Hespérides, du
ciel nocturne étoilé, où ces pommes d’or
sont les astres. Il n’est donc
pas étonnant que leur non vienne de la voie lactée, vai-taranii, en sanskrit la lumineuse rivière, pour Adranum, ville de Sicile , dont Pline l’Ancien
nous donne le nom des habitants , les Adrânitânî,
de (dei)v(i) –talan- donnant adrani et pour Atlanitani, puis Atlantiacus, de atlani.
Latin Plutôn, gauloisTaranis , sanskrit Prashvan ,étrusque Phorkus, Pers - en grec dans Perséphonè et proser en latin dans Proserpina, latin Orcus, lydien Pldans
, de prukwôn
(cf. la constellation Prokuô,
sanskrit Prashvan, au nom interprété à tort comme « située avant celle
du Chien, », ce qui ne convient pas,
remarque Tilak, Orion, p. 122, Kuôn venant la première et Prokuôn après, , et pour cause,
puisqu’il s’agit du dieu des morts) , de vaitaranii , de tr°vdwnani .
Dîs
Pater, ou Dîtis , de
divitis, de vai
taranis, de vaidarani, daivia(r)ana, qui donne divi-, avec morphème en dn, tn .
Grec Ais , Aidos, Haidès , de waist (aranis), le lieu des morts.
Le nom de Tritonis, ce lac cher à Athèna sur l’emplacement duquel nous avons
longuement débattu dans un autre blog consacré à l’Atlantide , est évidemment dérivé de Taranis, au sens
d’étendue d’eau.
Héra est qualifiée
de boôpis par Homère, le plus souvent
traduit à tort par aux yeux de génisse
et on essaie de nous faire croire que ces yeux de vache sont très beaux et
bien dignes de la plus grande des
déesses, ou encore au visage de vache, et non invoque un reste de totémisme. En
réalité, la vache qui est sacrée, parce que, par métaphore, elle désigne le jour que fait
le Soleil (grec hémar, hématos , de âmôr, arménien awr , cf .aurôra ) par opposition aux
ténèbres comme dans l’épisode de l’Odyssée
des vaches du Soleil. Par conséquent, l’épithète boôpis
doit se comprendre comme signifiant : aux yeux faits de la clarté
du jour De même l’épithète rituelle d’Athéna,
glaukopis , ne doit pas se
traduire par aux yeux ou au visage de chouette,
mais par aux yeux de lumière.
Le nom d’Héra
vient de awr-a, la lumière
du jour.
Quant au nom latin de Junon ,Jûnô,
qui vient de dwyau (tar)anwii
, la Rivière lumineuse du Ciel, il nous a laissé le nom du mois de Juin, de iûnius. Le nom du mois de janvier vient du nom du sacrifice de début d’année , concernant
une vache, latin vacca, de gwaika, en sanskrit ayana vaisha, qui donne ianuarius de yan –vai(k)ios en latin.
Le nom du mois de Février,
lui, vient de Percal en sabin, le porc , remplacé par une chèvre, capra, en latin,
sacrifiée aux lu-percales, fête
de la purification. A date ancienne, le sacrifice concernait un porc, kapros en grec, aper en latin. Mais le nom du porc, porkwus, étant homonyme du
nom étrusque du dieu de la mort, Phorkwus (pers- en étrusque et en grec ou
proser, en latin), la chèvre a remplacé le sanglier jugé impur, et nous pouvons rapprocher du grec katairos, pur, éolien kothiros, dorien kotharos, latin pûrus,
sabin percal, du nom du mois de
février.
Le nom d’Hèra qui , rappelons-le, vient de awr-a, la lumière du jour est à
rapprocher du grec hérôs, les demi-dieux ou héros, les hommes divinisés , de
awra+s ,
et du latin lares ,
de dwares , ancêtres, étoiles
brillantes de la voie lactée, traduit en
grec justement par oi herôes. Il faut
en rapprocher le latin herus ou érus , ou herw au féminin, titre de courtoise, maître ou maîtresse,
basque jaun ou andere, apparenté à l’étrusque
lar ou lars , lartis ,
roi, et au latin lar, divinité
protectrice des ancêtres morts , à l’appellatif respectueux corse ô
jau, et au latin Faunus , de dhwan- briller, chauffer, cf ; latin focus , foyer, ou à Pan, qui sont des morts résidant dans la Voie lactée (de là
la phrase incomprise : le grand Pan
est mort) .
Le mot dieu
en latin, deus et en grec, theos .
Deus vient de dweios,
racine indo-européenne dwei-,
sanskrit deva , brillante, de daiwa, car ce sont les astres de la Voie
lactée.
Le nom grec théos
est difficile, il est en crétois thios, en laconien sios
et les composés thesphatos, thespesios, theskelos amènent aussi à poser un radical thsies-, puis thesyos, d’une
racine signifiant briller, dhswey, avec
métathèse du s .Ainsi s’expliquent
par des doublets avec ou sans sifflante les formes laconienne sios, de thsisos crétoise thios,de
thios , attique theos, theysos..
Le nom de Wotan et d’Odin, de Zeus et de Jupiter .
Wotan (wednes –day en anglais) vient d’un nom
inanimé en r/ n, n au nominatif et r au génitif, wau t(ar)anis désignant la
Voie lactée. Le nom d’Odin, de waudani, vient
, dit le Net «du vieux norrois Óðinn et
c’est le dieu principal de la mythologie nordique. Il existe dans la mythologie germanique en général, où il
est appelé Wōden en vieil anglais,
Wodan en vieux saxon des Pays-Bas
ou Wotan en vieux haut-allemand ou Gaut.
Son nom proto-germanique est *Wōdanaz. »
Le grec Zeus repose sur nominatif
dyêus , sanskrit dyâuh , vocatif Zeu, de dyu; génitif diwos, sanskrit divah ;
accusatif ancien Zèn, sanskrit dyâm, latin diem, le jour ; datif
argien diwui ; adjectif dérivé dios, qui appartient à Zeus, de diwios .Il s’agit du nom de la Voie lactée , dywau taranis.
Le nom de Jupiter , iu pater, s’explique également
comme un dérivé du nom de la voie lactée, diwau, donnant iu ou Iov-em.
On retrouve le nom de Zeus dans le gaulois Ruadan , Rudianos , ou Rudiobos à Neuvy-en –Sullias près d‘Orléans, cf . le nom du
fleuve mythique Eridanus ,
plus tard géographisé en Rhodanos ,
le Rhône, ou en le Patavion, le Pô
aujourd’hui ; voici l’étymon donné
par le Net : « le fleuve fut
d'abord appelé Ἠριδανός Ēridanós , de hweridan-, par les Grecs , Hésiode, Théogonie, 338 etc., nom qui fait référence à un fleuve mythique
qui se jetterait dans l'Océan. Les Ligures
l'appellent Bodinkòs, nom provenant d'une racine indo-européenne (*bhedh-/*bhodh-)
qui signifie creuser.
« Le nom latin Padus provient
selon l'hypothèse la plus probable de la même racine. Selon une autre
hypothèse, il proviendrait du mot celto-ligure pades, mot désignant une
résine d'une variété de pin sauvage abondant à sa source.
« Finalement, le nom actuel Pô dérive
d'une contraction de Padus. Dans
plusieurs langues européennes, surtout slaves (tchèque,
slovaque,
polonais,
slovène,
serbe,
croate)
et aussi en roumain,
le fleuve est encore aujourd'hui appelé Pad ».
En réalité, si le mot gaulois désigne bien
des arbres à résine près des sources du
Pô (Pline, 3,122), son nom ligure Bodinkò viendrait plutôt de fluvius ou flumen . Il viendrait plutôt de rhodanos. Quant à Padus,
il viendrait, dit-on, de Padûsa, , mais il peut être l’abréviation de
sanskrit Bhadrapada,qui désigne la
saison des pluies importante pour le Pô et ses inondation de l’époque . )
Diana , gaulois Divona, Dirona, Sirona, Diana avec i et a longs, formes anciennes Diviana , Iana et Deona, vient de vai taranis, de vaidarani, daivia(r)ana, qui donne diviaana , devona, Diana,
Artémis, génitif
Artémidos ou Artemitos, est
à comparer avec (vai)taranids, métathèse artamis
. Artemis Hécatè (du grec ékaton, cent (10 fois dix, deka-d(k) ), latin centum, sanskrit çatan, et hécatombe signifiait originellement , comme hékatébolos comme taurobolos,
c’est-à-dire le sacrifice , ballô signifiant frapper, immoler, d’un taureau en
l’honneur d’une divinité comme Artémis, ou hékatèbeletès, sacrifice de cent vaches , à
raison de un par jour ). Le nom grec d’Artemis est à comparer avec le gaulois Arduina qui nous a
laissé le nom des Ardennes. . Il
existe une Artémis Orthia à
Lacédémone dont le nom vient de Orthreia,
qui signifie chasseresse et se
rapporte au chasseur Orthros, de Orthros, sanskrit Rudra, l’homme qui tua d’une flèche l’antilope
ou bélier dans le firmament (voir Tilak, Orion).
Apollon , gaulois Abelio,
son frère jumeau comme Gadeiros l’était de Atlas, vient d’une racine exprimant l’éclat du jour car il s’oppose à la
Voie lactée nocturne de sa sœur jumelle Diane ou Artémis. Cette
racine est celle qu’on retrouve
dans le grec aiglè, et elle exprime l ’éclat du jour par opposition à la nuit, homérique aiglèessa, resplendissant, aglaos, glaukos , aglauros , sanskrit
ejati , cf. Agdère , Abdère, Agadir ,
Agadès , Gadeirkè, de Gadeiros. Apollon , dorien Apellôn, thessalien Aploun, crétois abélios , gaulois Abelio vient de la racine indo-européenne aglwy - ,de apolywôn Apollon est représenté comme tiré par un char
attelé à 7 (comme les 7 jours de la semaine) cygnes d’un blanc lumineux
(W) athèna , avec
digamma initial perdu, est
l’équivalent grec de la déesse gauloise Vesuna , de la divinité indienne Vasanta dont le nom est à rapprocher du
nom de la Voie lactée, vau taraniwi, apparenté
à asura, nom de la rivière : pour vathèna, de udsna, .de adhensa, avec vocalisation du n en a et allongement
compensatoire à la chute du s, de
udsna .
L’égide d’Athèna vient
de aigis, agidos, lumière,au sens d’éclairs fulgurants, d’orage
solaire ou de tempête sidérale attesté par Eschyle , les Choèphores, vers 584, à
rapprocher de aiglè, l ’éclat du jour
opposé à la nuit, homérique aiglèessa,
resplendissant, aglaos, glaukos , aglauros , sanskrit
ejati , cf. Agdère , Abdère, Agadir ,
Agadès , Gadeirkè, de Gadeiros, le nom du frère jumeau d’Atlas..
Athèna est
dite Tritogéneia, elle est née dans
le lac Tritôn.
Pallas est pour baska,
(e)wu(sk)ald(unè), bald- , puis pall-a, la basque.
Minerva vient de métathèses du nom de la Voie lactée, vau taraniwi, witerniwi, ninerva. Le grec
ökéanos , océan, est l’équivalent du sanskrit âshayana , comme Tilak l’a montré dans Orion , p. 219.
Poseidôn ou homérique
Poteidâôn
, le dieu grec de l‘océan, s’explique par
le mot rivière, potamos en grec, de la voie lactée , potei+davon
, source cf . von et fons , fontis, source, fontaine, de dhwon-.
Le nom de Neptune, le dieu latin de l’océan et des fleuves, les deux Neptunes , uterque, comme dit Catulle, le Neptune des eaux salées
(grec alos) et le Neptune des
eaux douces (von, cf. fons , fontis , source, fontaine, et
pontos,de dhw n voyelle t-, au sens de mer
ou de marais comme dans pont Euxin ou
les royaumes voisins du Pont ou le
nom des Marais pontins, Pomptinae paludes), Neptûnus est à rapprocher de potamos, rivière, que Homère applique même à l’Océan dans l’Iliade, 14,245, du nom du fleuve , de la rivière, cf. Divonne-les-Bains et déesse gauloise Divona, ou Sirona , ou Dirona, de dheivona .
Amphitrite , l’épouse de Poseidôn, de vanax ,pluriel ancien
anakes , mais anaktes (de anakses) plus tard, digamma attesté par le dorien,
signifiant maîtresse (titre de courtoisie) donnant anakh avec n voyelle
vocalisé en ankh- , amph- + morphème
de divinité d’origine basque –it
(cf . basque itssasso, l’océan , it de at,
source en berbère, et de wassar ?) ,
amphit +trit , de (a)d(u)ra, avec r voyelle vocalisé en ri. Une
épithète homérique d’Aphrodite nous intéresse, alosudnè (appliquée aussi aux Néréides
(de Nèreus, fils de Pontos
précisément, de anax, a(s)ura avec
métathèse du w, rivière ou océan, et signifiant selon les Anciens les
filles de la mer, mais en réalité composée de alos, sel , et de udatos,
de udnatos, eau ; de même on a udatosudnè , épithète tardive d’une Néréide : le pléonasme
montre que Callimaque ne comprend pas le mot udnè. eau se dit en grec hudôr, sanskrit udan, génitif
udnah, latin unda de udna , hittite wâttar , allemand wassar,
cf. udatos, de hudntos, hugros , humide,
arménien oyc, frais, latin (h) ûmeo, ûvesco devenir humide, uvidus, humide.
Pour les noms de l’océan Atlantique ou de la mer Adriatique , il faut remonter au mythe
de Atalante et des pommes d’or du Jardin des Hespérides, du ciel nocturne, où
ces pommes d ’or sont les astres. Il n’est donc pas étonnant que
leur non vienne de la voie lactée, vai-taranii,
en sanskrit la lumineuse rivière, pour Adranum,
ville de Sicile , dont Pline l’Ancien nous donne le nom des habitants , les
Adrânitânî, de (dei)v(i) –talan- donnant adrani et pour Atlanitani, puis Atlantiacus,
de atlani.
Tritonis, donnant adranti
,atlanti et signifient l’océan,
comme Apollon, dorien Apellôn,thessalien Aploun, qui, comme Atlas,
était un jumeau , donnant pour le dorien Apellôn,
à partir de kwadurana, avec métathèse
de la labio-vélaire initiale kw, akwelwoan , Apellôn, et pour le
thessalien Aploun de akwa(d)urana, ,
akwolown (a) ; pour Apollôn, de akwolwoan.
Pour le nom d’Aphrodite
, Aprilis en latin de Aphrodis , la
Vénus romaine, il ,nous faut faire
appel au sanskrit et à Tilak,dans Orion ,
p.166 et 224 « Nous pouvons identifier sk. shukra
à grec kupris
Aphroditè
, Freïa , de phreia, de (khu)phria,
en allemand (Fryday , en anglais,
vendredi, le jour dédié à Vénus) vient du grec kupris , équivalent de sanskrit shukra,
de (kh)uphridits, avec métathèse du u et a prothétique,
Aphrudit et r vocalisé
d’abord en ri , puis en ro au
contact de la labio-vélaire.Le nom de Aphroditè,
Venus en latin , est à rapprocher de
sanskrit Vena , Vénus, la déesse à laquelle est dédié un hymne du Rig
Véda, nom dérivé d’une racine védique van, signifiant désirer,
aimer ,offert au sacrifice avec la coupe sacrée appelé
Shukra, équivalent de Kupris. « Ainsi, conclut Tilak, le nom latin et le nom grec peuvent tous deux être rattachés aux noms
védiques Vena et Shukra. Aussi pouvons-nous
soutenir que la planète (Vénus) était découverte et dénommée avant la
séparation de ces peuples. Je sais, continue-t-il, que les lexicologues
européens dérivent Kupris de Kupros , nom grec de l’île de Chypre,
(Cyprus) , où l’on disait que Vénus était
particulièrement vénérée, et que Chypre, à son tour, aurait reçu son nom
des arbres , les cyprès, qui y
abondent ! Mais l’explication, qui ne donne aucune étymologie pour le nom
des arbres , me semble tout à fait insatisfaisante ; si Aphrodite était connue des Grecs dans ka plus haute antiquité, il
est plus naturel de dériver le nom de l’île de celui de la divinité. Au
cours du temps, cette connexion originelle a pu être oubliée, et les auteurs grecs considérèrent que Kupris était née à Chypre. Mais nous devons prendre ces dérivations
de noms propres de la mythologie grecque
avec beaucoup de précautions, puisque la plupart d’entre elles ont été
suggérées à une époque où la philologie et la mythologie comparées étaient inconnues. On dit encore que le cuprum latin , qui signifie cuivre,
est dérivé de cyprus (grec kupros). Mais cela n’affecte pas notre
discussion, car quelle que soit la raison pour que l’on ait donné ce nom à l’île,
une fois nommée Cyprus, Chypre ou Kupros, beaucoup d’autres mots ont pu en être
dérivés sans aucune référence aux raisons pour lesquelles l’île était ainsi dénommée. » Tilak a complètement
raison : tel parfum s’appelle Chypre
qui n’a rien à voir avec l’île , mais seulement avec la déesse de l’amour.
De même le cyprus est ainsi appelé, non
parce que la plante pousserait éventuellement à Chypre, mais parce que cette
plante est un produit de beauté lié à la
déesse deb l’amour comme d’autres cosmétiques : il s’agit du henné, de l’arabe al Hanna, plante tinctoriale pour blondir ou roussir les
cheveux ; et l’arbre appelé cyprès
est ainsi nommé pour sa résine odorante , utilisée pour les soins de beauté des
morts aussi, pour embaumer les cadavres. De même, le récipient sacré appelé Shukra, équivalent de Kupris pour les sacrifices solennels à Vénus,
était en cuivre, ce qui a donné son
nom au métal sans intervention de l’île de Chypre. Citons les dérivés latin de kupris, de kw°pr¨(kw)is : Cupidon,
le fils de Vénus, cupio, désirer, et
grec comme érôs, de
(kw)ebrayo-s, e(v) ra(i)os, erôs , amour,
Citons encore quelques noms
de dieux , comme celui Dèmèter , la Terre
-Mère, de ghzem, grec chthôn , sanskrit ksam, phrygien gdan-,
irlandais du , accusatif don, en grec dorien pour dâ,
terre ; grec gè, dorien gâ, homérique gaia, aia ,qui donne le surnom de Cérès,
Maia, nom d’un mois, de ma cf . mater, mère, et
de (g)vaia ,terre ; Bacchos,
de basque, ; Priape , dieu des jardins, de kwrnkw,
de r vocalisé en ri , et de n vocalisé en a, jardin, grec kèpos ,dorien kâpos ,de karapos,anglais garden, de kwarden , avec métathèse du
n, latin hortus ? avec r vocalisé en or au contact d’une labio-vélaire.
Héphaïstos
, de khwastyos, phaistos, du grec (v)estia,
feu du foyer , latin vesta, Hespérides , Vesper, à rapprocher du radical qu’on trouve en
grec : d(w)aiô (sanskrit dûnoti) , kaiô, de
khwaghyiô, eôs,du radical ausos, aurore (aux doigts de roses , boréale à
l’origine), (ks)au(s)os, sec , latin assus, grillé, urô, bruler,de sausô,
lituanien sausas
; Vulcain, du
radical indo-européen bhwelgh- qu’on
retrouve dans le grec phlegô ,phlox, brûler , et le latin fulgo, fulgus, fulmen, flamma,
de phlagh-ma, souffle, sanskrit bhrajae.
Le Soleil Hèlios, Sirius et la lune
Selènè, de selasna, la brillante, apparenté à grec
seireios , de Serieyos, celle qui chauffe ou brille;
Le Soleil, crétois abélios , awelios, , d’où attique èélios, de sawel, gothique savil et
en latin , avec une autre structure de la racine , sôl, de sawl , anglais sun, de sawn .
Le professeur Max Mukller , cité p . 117
par Tilak mentionne la suggestion que Shunâ –sîrau serait un très ancien nom de ,l’étoile
du Chien (kuôn en grec, génitif kunos,
canis en latin de cv n , avec n voyelle vocalisé en an-
, sanskrit shunâ, de kwsuna, cvâ , cûnah, de kvn-, doublet de la
forme avec sifflante , avec n
voyelle vocalisé en -ana, et qui aurait donné, avec sa forme dérivative Sairya, le sens véritable de Seireios
« , savoir chien , adjectif avec morphème y , de kserya , sairiya, équivalent du génitif grec Kuôn Oriônos, dans l’Iliade ,le Chien d’Oriôn , seirios
, Sirius. E n sanskrit
shûra sîrau, Kuôn Oriônos, dans l’Iliade ,le Chien d’Oriôn , ou
Sirius désigne en grec le soleil, ou même tout astre, et le Chien , Canis minor,
la Canicule, le petit chien.. L’un
des deux chiens de Yama s’appelle Kerberos en grec, en sanskrit Shabala ou Sharvara, de
la métathèse de shûra en shavara
ou shabala , ce qui signifie un
chien tacheté (latin varius), comme dans Kerberos
, doublet de sharvara .Il existe un 2e chien appelé Orthros, en grec, Rudra en sanskrit. On
remarque l’existence de doublets avec et sans s et la dérivation sémantique
à partir du sens primitif de chien vers le sens de chaud (canicule)
ou brillant, en flamme, (Sirius , ancien
nom du soleil et Sèlasna,de séresna, sèlènè ou Luna de lusna, nom de
la lune, germanique Mond, de nuns ) .
Mars , archaïque
Mavort-s , signifie la clarté du
jour, opposée à la nuit, peut-être parce que ;les combats n’avaient lieu
qu’en plein jour ,à l’époque de l’Iliade et son nom est à rapprocher du
grec hèméra,
hèmar, avec m infixé , âwôr, correspondant à l’arménien awr, donc de mawr.
Arès vient
pareillement de avrèus .
Mars est appelé Budenicus en gaulois ou
Buxenus , cf. le nom du Pô
celto-ligure , Bodinkòs, nom provenant d'une racine indo-européenne (*bhlegw-/*bhlodh-)
qui désigne le fleuve, flumen en
latin ou fluvius, de bholghw+ men +icus. Le fleuve est
celui de la Voie lactée et le fait qu’elle soit visible encore dans le
demi-jour est symptomatique de hautes latitudes. Tuesday en anglais vient du
moyen anglais Tewesday, de tewes, de buxenos, métathèse de budnikos, buksenos , de la racine de fleuve.
Le Teutatès ou Toutatis gaulois,
du nom du fleuve de la Voie lactée, bhlegw , budnikos, buksénos, et à
rapprocher du nom du Pô, Bodinkòs, donnant tewdankos , le n se
vocalisant en i ou en a, donc Teutatis , est l’équivalent de Mars. On trouve en Angleterre des inscriptions
votives à ce dieu assimilé à Mars , par exemple Mars Teutatis à Chasterton et à Rosky Wood, Totatis à York, à Old carlisle Toutatis
à Old Carlisle ; en Styrie , Mars Toutatis à Seckau et aussi à
Rome
Mercure et Hermès.
Mercurius et les noms du bélier.
Bibliographie : l’Hymne homérique à Hermès ;
l’Odyssée, l’épisode des vaches du soleil,
12, 260- 283. Que signifie cette
mystérieuse épithète homérique appliquée
à Hermès, argeiphontès ? Hermès est non pas meurtrier, comme on le
dit trop souvent , mais bien plutôt gardien , de - ipowintès,
berger, grec poimèn, sanskrit payuh, grec
pôu, lituanien pemu, latin pastor, berger des vaches blanches du soleil, argos, sanskrit
rjrah, de argros, arguros, brillant comme le soleil lui-même et comme la
toison d’or du Bélier. Selon les mythographes, très précoce, Hermès secoua ses langes et vola un troupeau de
vaches sacrées du Soleil gardées par Apollon : il conduisit son troupeau
volé en tirant les bêtes par la queue
(étymologie populaire de son nom qui contient oura , queue) pour faire
croire à Apollon qu’elles avaient pris la direction inverse de la direction
réelle ; ainsi , il vola 12 vaches
d’Apollon, dieu solaire (autant que de mois, cependant lunaires ) , 100 génisses (3 x 30 + 10 jours
intercalaires) et 1 taureau [1 , pour un
jour intercalaire , comme le 29 février de l’année bissextile , deux fois six mois comme l’année indo-européenne ,
pour rattraper le décalage de l’année lunaire sur l’année solaire), soit 113). A Pylos, Hermès, qui était
pourtant bébé, sacrifia deux des vaches,
et en fit 12 parts (autant que de mois et de dieux) pour chacun des douze dieux, soit
14 ; puis il dissimule le reste du
troupeau, soit 99. Vinci, The Baltic
origins, p.80 et 288, cite Tilak qui a identifié ces 350 énigmatiques vaches avec les 350 jours de l’année lunaire
composée de 12 mois lunaires., 10 +
2 mois complémentaires Odyssée, chant 12, 128 :
« Vous arriverez à Tinakrie (de
trina , distributif, et de krios, bélier, le sacrifice de trois béliers , un par saison, car il y
en trois saisons dans l’année
indo-européenne de dix mois de 30 jours avec chacun des semaines) où pâturent
en foule les vaches du Soleil et ses gras béliers 7 hardes de béliers et 7 troupeaux de vaches (7 jours pour former une semaine) de
50 chacun (50 x 7= 350),
y vivent toujours beaux, sans connaître
jamais la naissance ou la mort. Deux déesses … sont là pour garder … les
béliers de leur père et ses aurochs cornus. » Odyssée, 1, 8-9 : « ce sont les vaches du Soleil Hyperion et il détruisit le jour de leur retour chez eux. Chant 12, 377 : « LE SOLEIL . Ah ! Les impies(qui ont tué mes vaches sacrées) !
C’était ma joie quand je montais vers
les astres du ciel ou, quand, mon tour fait, du haut du firmament, je rentrais
sur la terre….Si je n’en obtiens pas la rançon
que j’attends (des matelots d’Ulysse qui les ont tuées et mangées), je
plonge dans l’Hadès et ne brillerai que pour les morts désormais. ZEUS : Soleil, reste donc à briller devant les Immortels et sur la terre
aux blés devant les yeux des hommes. Quant à ceux-là, je vais, de mon tonnerre
illuminant , leur fendre leur croiseur en pleine mer bleue lapis-lazuli. » Vinci commente : « ces vers
(« les vaches était ma joie quand
je montais vers les astres du ciel ou, quand, mon tour fait, du haut du
firmament, je rentrais sur la terre » ) dessinent clairement la progressive montée du Soleil dans la
voûte des cieux , jour après jour, jusqu’à l’arrivée du solstice d’été [le
jour du solstice d’été est la fête du
Bélier , d’Apollon Karneios (le Bélier, donc Hermès ou Mercure
), d’ Apollon Grannios en Gaule et de de âgryana en Inde), au cours du mois
du même nom à Lacédémone et au cours des
jeux du Bélier, quand il commence à redescendre lentement . Le soleil suit une
spirale, représentée dans de nombreuses décorations de l’âge de bronze, phénomène que la haute latitude près du cercle
arctique accentue. La menace du
Soleil : « je plonge dans l’Hadès et ne brillerai
désormais que pour les morts »
reflètent la terreur que le Soleil
pourrait ne jamais réapparaître après sa
disparition durant la longue nuit du solstice d’hiver.
L’équivalent
germanique de Mercurius est Thor, en anglais Thursday,
mercredi, le jour de Mercure, 4e
jour du mois qui reçut son nom parce
qu’il il était né ce jour-là, et que c’était donc son anniversaire. Le prétendu marteau de Thor, avec lequel on le figure, est une hache de pierre
polie , présente chez Homère dans le mot chermadion,
qui a donné le nom du marteau, hammer, métathèses de chamder (ion) et le mot erma, de chermadion, tas de pierres. Thor
vient de ta , mâle, et de awer , aurochs.
La constellation du Bélier et la Toison d’or aux
reflets solaires .
Le mot corne ou crâne, ou tête rentre dans le nom latin de l’ûrus ou aurochs ( avec un s au singulier : un aurochs ),comme de
celui du taureau , aurochs, de auerox,par exemple latin cornû, de
corun avec r voyelle vocalisé en or,
cerêbrum, et grec , cara, tête, ceras de kersesn, corne, karêna, sanskrit shiras,
de r voyelle kras, corne, puis tête.
Mriga, antilope, anthalôps, de hittite anti, front, el recourbé, cf. eluô,
volvo, elix, radical wel, nokws , bœuf , l’antilope : bubamlis,
bubalidis, orux.
Hermès, la constellation du Taureau, est dit kriophore, celui qui porte
un bélier, un agneau mâle, symbole de la constellation du Belier, Mercure.Ceci rappelle que fut aveuglé par Oenopion dont il
,aimait la fille Méropé. Dans la forge de Héphaistos, Orion prit un enfant, Cèdalion ( cf. celtique Ceridwen[nom à rapprocher comme celui de Cédalion du
grec Krios ou Kar(d)neios,
bélier], cité dans l’History of Taliesin où il distille une
bière magique et combat quelqu’un qui se transforme en toutes sortes d’animaux
pour lui échapper) le mit sur ses épaules , et lui demanda de le conduire face
au soleil levant. Orion retrouva immédiatement la vue.
C’est Tilak qui dans Orion
a expliqué ce qu’il en était.
Iconographie :
il porte un chapeau à larges bords qui avait deux cornes d’aurochs ou de
bélier, transformées en ailes par la suite.
Les mots sanskrit âgrayana, gaulois grannion et ersus,irlandais
eogan, kymrique Ewein, Owain, Govain, grec ôriôn ou Oariôn , karneios , Kronos
( ?), Kèdaliôn, arneios, de aghr,
agnus, (w)arèn, errasos, erasos, orux (antilope de Libye), krios, kreios, aries (Aries qui s’est conservé en astrologie), désignent
le bélier.
Tilak s’interroge sur mriga
qu’il traduit par antilope. D’où
vient ce terme sanskrit ? On peut en rapprocher le mot
mouflon, , en français avec les variantes muifle muifleron, de l’italien muflone qui lui-même vient du latin dialectal mufrô, corse
muffolo ,muffraggo, à rapprocher de Phrixos, le propriétaire de la toison d‘or dont le nom signifie bélier, de phrag-,
et de mu, signifiant mouton , gallois molt, breton maout , mâle
châtré, gaulois multô , de multaw, (accusatif multonem)
donnant multun en
anglo-normand . Le latin mufrô , de mu
phraghw est l’ équivalent du sanskrit mriga,
de mgri de mu-phragw , avec r voyelle
vocalisé en ri, bélier
La tête ou corne d’antilope ou de bélier, dans Tilak, Orion .
Tilak , p.107. écrit
d’après Narrien , Origin and Progress of Astronomy, p .44, que Plutarque , dans Isis et Osiris (sans référence), dit que la constellation d’Isis est
appelée par les Grecs le
Chien , celle des Cornes, Orion, et celle de Typhon , l’Ourse, en grec Arktos, en sanskrit Sapta Rikshas.
Narrien observe en outre que cette
assertion de Plutarque semble être
confirmée par la découverte d’un planisphère sculpté sur ,le ,plafond du
temple de Denderah, où « à la place de Canis
Major est tracée une vache, animal consacré à isis » et où « au lieu d’Orion nous
trouvons le dessin d’un homme qui est supposé être le fils d’Osiris » , Horus , Oriôn transformé en Horus.
Dans mon édition de Plutarque, p. 82, « les Egyptiens prétendent que la nef appelée Argô (la
brillante en grec par allusion
à la Toison d’or du bélier et au
Soleil) par les Grecs, est une imitation de la barque d’Osiris et que, par
honneur pour ce dieu, elle a été placée parmi les astres et portée non loin d’Orion et de la Canicule,
deux constellations que les Egyptiens
regardent, la première comme consacrée à
Horus, et la seconde à Isis. »
Orion , nous dit Maspéro, n’était pas consacré à ghorius, mais à Osiris. « C’est un fait bien
établi par les textes et les tableaux que le dieu des Morts Osiris a été conçu
comme une étoile-Orion, et les morts, ses sujets, , comme autant d’autres
étoiles,les Indestructibles, les
Immuables ».Donc le nom égyptien était d’abord la constellation des
Cornes, shiras en sanskrit puis
son nom grec est devenu Orion, âgrayana en sanskrit, . Mriga shiras, antilope corne ou
tête, est ainsi la juxtaposition des
deux noms anciens et récents de cette constellation. J’ai voulu vérifier la
citation dans mon édition , par Mario Meunier, 21, p. 80 : « Les
Egyptiens pensent que les âmes des
dieux brillent au ciel dans les
astres.Ils ajoutent que l’âme d’Isis est appelée l’étoile
du Chien par les Grecs et Sotis par
les Egyptiens , que celle d’Horus est
dénommée Orion, et que celle de Typhôn est la Grande Ourse », avec dans les notes les mentions que, d’après
Porphyre , chez les Egyptiens,le signe sous lequel commence l’année n’est pas le Verseau, mais le Cancer. Car,
près du Cancer, est l’étoile Sothis que
les Grecs appellent l’étoile du
Chien » ; et p . 37 : « Le premier mois de l’année
égyptienne s’appelait Thôt. Elle commençait aux premières apparitions de l’étoile d’Isis,
Sirius , qui coïncidaient exactement avec les premières crues du Nil. » .
Sirius , en grec seirios ,en sanskrit (shûra)
sîrau, de seiriwos , avec r voyelle vocalisé en ir,
vient de asura, avec
r vocalisé en ir, puis en i, eau, allusion à ces crues du
Nil et au nom latin Amphora ou Verseau. Quant
à l’étoile du Chien,.
La décollation de Orion est
représentée dans la constellation , transpercé d’une flèche (baudrier ) .Les deux étoiles représentent les testicules
d’Orion (sa ceinture)et la 3e
au sommet du triangle représente la verge d’or d’Orion (la flèche ou le
baudrier sur l’épaule gauche) La tradition préservée dans la mythologie tant
grecque que sanskrite est que Apollon (ou Sirius, seirios , Sirius, en
sanskrit (shûra) sîrau, de seiriwos , avec r voyelle
vocalisé en ir. Canicule , soleil, kùôn Canis minor , seirio ; xèros , xèrainô,
de xairawnyô, dessécher, kaiwô, brûler, doublet de sans s, kaiwô.
fut indigné des amours de sa sœur
(Mérope, sœur de sa belle-mère Alcyoné , la lumineuse ) pour Orion , selon d’autres pour l’innocente
Rohinî (Aldebaran), et obligea celle-ci à viser une marque au loin dans la mer qui se révéla être la
tête d’Orion, et dans la mythologie
indienne c’est l’ennemi d’Indra , Prajpati, qui apparaît comme une
antilope et décapité par Rudra ,
équivalent sanskrit d’Orthros, le
frère de Cerbère, qui serait le bourreau d’Orion, Buthavan ou Pashuman.
Donc la tête d’ Orion , est devenue le
buste d’ Hermès avec au-dessous ses organes génitaux, corpus delicti incestueux peut-être
en réalité, qui lui avait valu
sa décapitation ou son équivalent symbolique , l’aveuglement(cf. Œdipe et
justement ,Kèdaliôn , équivalent
d’Antigone accompagnant ,Œdipe aveugle, est le titre d’une tragédie perdue de
Sophocle, or, kèdalion est cet enfant
qui prend soin de son parent (tel est le sens de son nom) Orion aveuglé et lui
permet deb recouvrer la vue en l’amenant face au Soleil levant. ) Peut-être oariôn au lieu d‘ôriôn est un fantaisie étymologique rappelant l’inceste commis par
Orion, oar désignant la soeur en grec
. La preuve que Hermès, le bélier et Orion sont identiques nous est donnée par
l’épithète de Pausanias appliquée à Hermès : kriophore, Hermès qui porte le bélier..
Krios ou kreios, de phrighwos, vervex,de vrivex , de phrighsakws , camox, de ka-makw .
Mercurius est ;aussi l’équivalent du sanskrit mriga, antilope, bélier, et
vient de m
pour mu , mouton, et de r voyelle vocalisé en er : mu (ph)ragw , mercu+ urus ,de auryus
,mot gaulois, aurochs, de
allemand Auerochs , par addition de ox, bœuf, à Auer (radical germanique et celtique –ur passée en latin ûrus, aurochs
cornu ), avec yod , morphème d’adjectif .
Pecus, pecoris, désignant
le petit bétail, et ses dérivés pecunia,
argent, pecus, pecudis, pecu, l
viennent peut-être de phagwr .
Arneios, bélier, (mouton) mâle, grec arsèn , sanskrit r°sabhah, de arsnè-wos,
sans digamma. Le mot arneios ne vient pas
de arèn, agneau, mais de mâle,
grec arsèn.
Arèn, agneau,
crétois warèn, de wargwen , cf . orux, de r voyelle
vocalisé en or + (phra)gw°, antilope,
sanskrit urâ, de ugwra, uranah, grec polurrèn, de poluwrèn.Latin ovis , grec owïs, sanskrit avih, ovin , vient de (phra)gw -.
Latin agnus, de vagn-us .
Taureau, grec homérique bous tauros , latin ta-ûrus, lituanien taûras
Hermès, ermeias , ermeiès, erman, dorien , ermaôn , de
m r voyelle donnant er, avec métathèse donnant erm+(ph)ae(r)(gw)yas
, erm+ le r voyelle a donné er , auryus ,de ûrus , ermeias .
Hyperiôn,bélier
, cf bituriges âgrayana , Oagrion,
de
Gwryana, - qui est appliqué
au Soleil, dans l’Iliade ,
8,480 et dans l’Odyssée, chant 12, vers 133 et263, les très gras béliers du Soleil Hyperiôn, soir sanskrit dosah ,
èlektôr, brillant,
Hyperiôn,Iliade,19,398, Odyssée, 1, 24,
dusmenos Hyperiôn,le soleil couchant soir sanskrit dosah ,;, , , cf.
Thor , le Soleil Iliade, 6,515
èlectron ,
ambre jaune , parce qu’il est comme la
lumière ;
alektriôn,le
coq
, parce qu’il chante à l’aube.
En anglais existent deux
mots ram et tup ; en allemand, widder,
de bituriges, bélier, nom qu’on retrouve dans le peuple du Berry
qui comme les Carnuti (Chartres) et
les Avari d’Avaricum (Bourges) ont choisi le nom du bélier comme emblème. Du génitif Biturigis on a aussi le nom du
dieu Thor en germanique (Thursday) et en anglais tup ;
quant à ran, il vient de war(gw)en , avec r voyelle vocalisé en
ar, cf. grec arèn, agneau, crétois warèn,
L’espagnol est conservateur
et bélier
se dit carnero , de karneios, avec un r analogique ,
peut-être de keras, corne .
En français, bélier vient de berruyer, de Biturigis .
Conclusion.
Tout est dans le livre de
Tilak, Orion, et le reste dans ce
blog qui doit se comprendre comme une invite à lire Orion et comme un mode d’emploi à l’usage des philologues européens
peu familiers avec les thèses de Tilak et de Vinci.
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