vendredi 25 août 2017

Du temps d’Ulysse, on connaissait déjà la boussole !

          Du temps d’Ulysse, on  connaissait déjà la boussole !

 Le mystérieux guidage des navires phéaciens.
« Une question intrigante, écrit Vinci, p. 275, dans Les origines baltiques des contes homériques, trad. anglaise,   que Alcinoos, le roi des Phéaciens, pose à Ulysse  contient la lé concernant un outil qui a rendu les longs voyages à travers l’océan possibles, le compas nautique ». (Odyssée, chant VIII, vers 555-563) :
 «  Dis-moi quels sont  ton pays, ton peuple, ta ville, pour que nos bateaux, guidés ( tituskomenai , littéralement orientés  ) grâce à un organe qui palpite (  phresi , datif singulier  après un participe médio- passif comme complément d’agent inanimé, du datif  phrunasi,   d’un  verbe signifiant  mouvoir , remuer,palpiter,  cf . grec sphuxis, ,[de sphurksi] ,  pouls, pulsation cœur, respiration du poumon,  latin  pulsus,[de sphurks-i] ; faut-il corriger en datif sphuxei , une respiration,  par un pouls , par un cœur ?  En tout cas, le mot ne voient pas du grec phrèn au sens d‘esprit, de  pensée] t’y ramènent .[ glose interpolée par un scoliaste qui a cru que les nefs phéaciennes  étaient des  nefs magiques et n’a pas compris la nature de l’aiguille magnétique :En effet , les Phéaciens n’ont  ni  les pilotes ni les gouvernails que possèdent les autres navires ; ] nos aiguilles [non pas naues, vaisseaux, mais à corriger, soit  en gnômones, aiguilles de cadran solaire, qui a d’ailleurs subi l’attraction de gignoskô au sens causatif de faire connaître (l’heure) mais qui est aussi à rattacher à la racine nev –ou nav- ,a    u vocalisme o,  celle qui palpite, qui , bouge, soit,  au vocalisme o,  noves, de neuô,, faire un signe de tête, mouvoir , remuer, cf. sanskrit nauti, navate, latin nutus, numen , adnuo  ou annuo ,  non de cf. novèma, mouvement, ci-dessous   et ne signifiant pas pensée) d’elles--mêmes ( autai ) , préviennent  (isasi,  de oida, savoir, connaissent , les  pensées et les intentions des hommes , elles pointent  (par haplologie isasin  fautif, à corriger en ieisi de hièmi, se diriger vers, vers les cités , vers les  champs fertiles  de tous les peuples,  et les navires font voile à travers les abîmes de la mer , très vite. Même recouverts par  la brume et les nuages (kai eéri[te] nephelei kekalymménai), ils ne craignent jamais de  souffrir quelque dommage que ce soit ou de se perdre. »
Traduction de Bérard, p. 132  : « Dis-nous quelle est ta terre et ton peuple et ta ville, où devront te porter nos vaisseaux phéaciens qui, doués de raison ,voguent sans le pilote et sans le gouvernail qu’ont les autres navires ; ils savent deviner, d’eux-mêmes, les désirs et les pensées des hommes ; connaissant les cités  et les grasses campagnes du monde tout entier, ils font leurs traversées sur le gouffre des mers, sans craindre ni la moindre avarie ni la perte dans les brumes et les nuées qui les recouvrent « .
Traduction de  Leconte de Lisle, p. 15 : « dis-moi aussi ta terre natale, ton peuple et ta ville, afin que nos nefs qui pensent t’y conduisent ; car elles n’ont point de pilotes, ni de gouvernails, comme les autres nefs, mais elles pensent comme les hommes, et elles connaissent les villes, et les champs fertiles de tous les hommes, et elles traversent  rapidement la mer, couvertes de brouillards et de nuées, sans jamais craindre d’être maltraitées ou de périr. »
« A première vue, continue F. Vinci,  nous pourrions penser  que le poète reproduit un mythe  qui rappelle plus ou moins les fabuleux bâtiments qui se retrouvent dans les légendes celtiques , ceux de saint Brandan par exemple , saint dont le nom est apparenté à celui du mystérieux phresi qui guide les nefs phéaciennes . Cependant, si nous laissons tomber les exagérations poétiques contenues dans  ces vers, ils semblent se référer à un « esprit » (mind dans la traduction anglaise que je suis)  qui  montre la route et  qui pilote les navires phéaciens lorsqu’ils sont dans le brouillard. Le mot phresi , -c’est l’ « esprit » qui guide les navires,- a une signification complexe, qui inclut le diaphragme et le cœur (sa racine est liée au sanskrit bhurati, qui signifie  mouvoir , remuer) .Le poète semble bien se référer à une sorte de boussole,-le secret des Phéaciens. Seuls les bateaux  équipés de cet instrument, qu’une mentalité archaïque  considérait comme magique, -ou mieux encore, comme un être animé, à cause du mouvement pendulaire de l’aiguille magnétique qui revient invariablement dans la direction du  nord, -faisaient voile  dans des conditions de très mauvaise visibilité, ainsi que le suggèrent les mots « recouverts de brouillard ».
« De façon encore plus vague et plus elliptique, le poète semble à nouveau se référer à cet « esprit » quand il décrit, Odyssée, chant VII, vers 34-36,  la façon dont les Phéaciens « comptant sur la célérité de leur rapides vaisseaux,   traversent l’abysse immense (méga laitma)[ de l’Océan atlantique, que leur a donné Poseidôn l’Ebranleur de la terre pour qu’ils le fassent traverser.]  Leurs vaisseaux sont aussi rapides qu’un battement d’ailes (hendiadyin incompris  :  battement et aile ; nouèma , battement, du verbe neuô au vocalisme o, faire un signe de tête, mouvoir , remuer ,  non de noèma, pensée , voir ci-dessus
 noves  ). »
Bérard, p. 106 : « Nous mettons nos espoirs  en nos croiseurs rapides ; car l’Ebranleur du sol a concédé le grand abîme à nos passeurs : nos vaisseaux sont plus prompts que l’aile ou la pensée ».
Leconte de Lisle : « Confiant dans leurs nefs légères et rapides, ils traversent  les grandes eaux, et Celui qui ébranle la terre leur a donné des nefs rapides comme l’aile  des oiseaux et comme la pensée »
Nous rappelant que les Chinois utilisaient la boussole depuis des temps immémoriaux,  nous pouvons envisager les Phéaciens, «  ces fameux navigateurs »(Odyssée, 8,191 : nausiklytoi andres , comme s’aventurant à travers l’immense abyme de l’Océan Atlantique , guidés par un compas primitif , qui n’ était pas aussi perfectionné que le compas magnétique géant du Queen Mary.
Le secret d’Etat des Phéaciens, don précaire du dieu de la mer.
Phrèn, dorien phran, datif pluriel phrasin chez Pindare,  vient de phrnsi, avec un n voyelle  pouvant donner  a, ana, na, est un  nom de partie du corps, dit Chantraine. Est-ce le cœur, est-ce  les poumons ? C’est  en tout cas quelque chose qui palpite.  On peut en rapprocher, avec un o prothétique, le nom grec des sourcils, ophrus, sanskrit bhruh, de
bhravu- , vieux slave bruvi ,  gaulois Brandan (de bhransa- ), nom du mystérieux chef des navigations fantastiques et désignant à l’origine la  boussole, l’aiguille magnétique.  Pourquoi la connaissance même  de cette aiguille a-t-elle  disparu ?
On peut invoquer l’épuisement de la mine, mais le plus vraisemblable est  le cataclysme dont parle Platon : en même temps que l’Atlantide, la mine a été engloutie ainsi que ceux qui en détenaient le secret commercial (voir mon blog sur l’Atlantide).
  La Magnésie nordique, op.  cit., p . 227.
« Proche d’une région montagneuse, le fleuve  II joki (qui correspond au Pénée) se jette dans la Baltique entre Oulu  et Kuivaniemi, qui
correspondent à Oloossone (Iliade,  2, 739) et à Kiphus (iliade, 2, 748)
Sur le cours inférieur du fleuve, nous trouvons Mannisen ranta (ranta signifiant rive)  qui rappelle le nom des Magnétes, un peuple dont le nom a toujours été lié  à la magnétite, le minerai de fer (Fe2O3),  bien connu pour ses propriétés magnétiques ;¨La région adjacente de la  Suède, au nord  de cette aire du golfe de Bothnie  contient d’inépuisables mines de fer .
Plutarque et l’Amérique du Nord,  op .  cit.  p.275 : les Grecs américains.
Dans le Timée,  Platon évoque un continent  situé au-delà de l’Atlantique. Dans le Critias, 24  e : « autrefois,  les navigateurs avaient l’habitude de passer  par d’autres île pour atteindre le continent qui est en face de  la mer Méditerranée [l’Amérique du nord].».De même, Sénèque dans sa tragédie Médée : « un jour viendra où l’Océan Atlantique libérera ses phoques : un immense continent apparaîtra ; Téthys découvrira de nouveaux mondes, et Thulé ne sera plus le bout de la terre.  Les exploits mythiques d’Hercule sont souvent placés dans un extrême occident américain.
Mais c’est surtout Plutarque qui en parle dans son opuscule Au sujet du visage  qui apparaît à la surface de la lune , Newton durant  son adolescence avait lu ce traité et en avait tiré sa théorie de la gravité terrestre ,selon Giorgio de Santillana ( Les Origines de la pensée scientifique). De plus,  Copernic y a trouvé la mention du système héliocentrique d’Aristarque. .Enfin, Felice Vinci y a puisé l’origine de ces théories passionnantes. Autre  point révolutionnaire du traité : la connaissance de l’Amérique du nord. « Au-delà d’Ogygie [aujourd’hui Mainland aux Orcades, où se trouvent les ruines du palais de Circé, mais dépendant du royaume de son frère sur l’île d’Ogygie, aujourd’hui selon Vinci,Hogoyggi aux îles Feroè, voir mes blogs sur ces sujets] Il y a d’autres îles qui sont à la même distance  les unes des autres »  et au-delà desquelles nous atteignons « le grand continent que l’Océan entoure ». «La côte de ce continent est habitée de Grecs le long des rivages d’un golfe qui a au moins la taille du Méotis [la mer d’Azov aujourd’hui, bras peu profond de la  mer Noire] qui se jette dans la mer à environ la même latitude  que l’embouchure de la mer Caspienne. Ils s’appellent eux-mêmes les Grecs continentaux (américains ) ». Ces mots, écrit Vinci, sembleraient une absurdité, si nous comprenions que les Grecs mentionnés par Plutarque sont ceux de la Méditerranée. mais tout change si nous considérons qu’ils se réfèrent à un établissement premier en Scandinavie  des Achéens (même mot que Viking, de vikik, Achéen venant de Wachaïkè, comme Danaoi , les Danaens, doit être rapproché de Danois). Plutarque nous parle de vagues successives de colonisation sur le grand continent du peuple cronien ; il faut se rappeler que la mer du Nord est appelée mer Kronios. Les compagnons d’Hercule constituent la dernière vague, celle  qui (op. cit.,  chapitre 26) « ralluma l’étincelle grecque d’une flamme puissante et brillante, flamme  qui avait été presque éteinte par le langage,par  les coutumes et par le style de vie des barbares . »
Ces Vikings que nous avons liés aux Achéens homériques avaient quitté les côtes norvégiennes en s’arrêtant aux Shetlands,  aux Feroè, en Islande, au Groenland. Profitant des conditions favorables du climat durant cette période chaude du Moyen Age , pendant laquelle les glaces polaires reculaient et les icebergs avaient presque disparu , ils atteignirent à nouveau le continent américain vers 1000 ap.J. C., temps où Leif  Eriksson  débarqua au Vinland, ainsi qu’il appelait l’Amérique du Nord. Après cette date, le climat devint rude à nouveau et la route qu’ils empruntaient fut bloquée ou du moins trop hasardeuse pour permettre d’autres voyages .
« Etant donné la possibilité de faire escale à des points variés le long de la route, la traversée  était bien plus courte et bien plus aisée  que la longue traversée sans escale que Christophe Colomb et  son petit équipage entreprirent des Canaries aux Bahamas. Qui plus est, le navire amiral, la Santa Maria, avait un équipage de 39 hommes, moins qu’un navire achéen. Partant de Scandinavie, la civilisation avancée  décrite dans les poèmes homériques était capable d’atteindre  et de coloniser les côtes américaines, s’arrêtant en cours de route dans ces îles intermédiaires auxquelles Platon et Plutarque font allusion. Les navigateurs  achéens bénéficièrent d’un climat plus doux et d’étés plus durables que celui dont les Vikings profitèrent un millénaire plus tard, durant l’optimum climatique.
Dans les îles Feroè, il existe une île appelée Mykines dont le nom évoque Mycènes et qui pourrait être une des  traces laissées par les Achéens. L’Odyssée (chant 5, vers 174) évoque ces voyages à travers l’immense abysse de lamer  en liaison avec la traversée d’Ogygie (îles Orcades et Féroè) à la  Scherie (le fleuve du Figgio près de Klepp en Norvège du sud )  et surtout avec le retour  à Ithaque(archipel danois du Fyn méridional, Fyn correspondant au nom de l’ Epire, en grec èpeira, de èpherya avec suffixe   en –y-,  le second suffixe pouvant être en n, comme dans Fyn et dans  l’arménien ar’n [de aphen], terre ferme, ou en r,comme dans l’anglo-saxon öfer ou l’allemand ufer) pour lequel le compas était bien utile.  
Où se trouve la Scheria ?
C’est dans l’aire de Klepp que se trouvent les restes les plus importants de l’âge de bronze de  Norvège. Ils consistent dans des tumuli hauts de13 pieds et d’un diamètre de 100 pieds, contenant de l’or,   des objets en bronze et divers bijoux. Il s’y rencontre également de nombreux rocs avec des gravures datant de l’âge de bronze figurant souvent les bateaux des «  célèbres navigateurs «  (Odyssée, 8, 191) qu’étaient les Phéaciens, bien qu’aucun survivant n’en demeure en Méditerranée ;
Dans l’aire de Klepp coule un fleuve nommé le Figgio, premier cours d’eau de taille raisonnable qu’on rencontre  dans l’aire méridionale des fjords.. il est naturel d’identifier le nom du fleuve, Figgio, et le terme grec Phaiekes , Phéacien. La cité des Phéaciens ne saurait être loin du cours
d’eau près duquel Ulysse débarque de son radeau.
Il est significatif que le nom de Scheria soit très proche,  en vieux norse, du mot sker, qui veut dire rocher marin,(skjoer en norvégien, semblable à l’anglais scar , rocher, ou à skerry, rocheux) .La morphologie de la côte norvégienne rappelle cette côte dont parle Homère : «  la côte était tout près, bombant son bouclier  sur la brume des mers  »(Odyssée,5, 281), avec ses rocs, ses récifs et ses falaises abruptes (Odyssée,7,279),L’auteur de l’ Odyssée, au chant 13, vers 161-163, nous dit qu’un rocher  en forme de navire est situé à l’entrée du port. Or, A un demi- mille au nord de l’embouchure du Figgio, à l’entrée du port de Sélé, est situé un îlot nommé Feistein (pierre, stein, en forme de quille) dont la forme oblongue ressemble à  la quille d’un navire. On peut aussi rapprocher le nom de  la Scania (région de Tyringe , nom qui rappelle celui de Tirinthe, de Träne qui rappelle Troezèn et  d’Asum qui rappelle Asinè), peut-être par dissimilation du r en n , de scarherria, herria signifiant pays en basque, le pays des rocs,  et la Scandinavia, cette dernière à rapprocher  de Eskalduna, la région bascophone.
Homère nous dit, par la bouche de Nausicaa : « nous vivons à l’écart et les derniers es peuples, en cette mer des houles, si loin que nul mortel n’a commerce avec nous. ».(Odyssée, 6, 204-205) .Cela cadre avec la position de la Scheria, sur la côte sud de la Norvège, isolée du reste du peuple achéen qui habite sur la côte balte.
Les ennuyeux voisins des Phéaciens : les Cyclopes.
Selon une carte d’Adam Brennen,  historien allemand du 11e siècle, dans ses Gesta, au long de la côte nord de la Norvège, se trouve l’île des Cyclopes, ces menaçants voisins des Phéaciens  qui les avait contraints  à une migration vers la Scherria, Quelques navigateurs venus de Frise ont jadis fait voile à travers ces géants borgnes. .Près du fiord de Tosenfjorden, au long de la côte norvégienne, au centre nord de celle-ci,   existe la montagne de Torghatten (ce serait l’Hyperie, le pays haut)  dont la caractéristique  est un grand trou percé naturellement dans la montagne, un « œil » brillant, qui a contribué à la légende des Cyclopes, que Homère compare justement (Odyssée, chant 9, 191)  à « un pic forestier, qu’on voit se détacher sur le sommet des monts. » Dans un manuscrit non publié, Eric Dahl, étudiant de Trondheim, a comparé  le monde des Cyclopes et la morphologie de la péninsule de Inderoya sur le fjord de Trondheim juste au sud de Tosenfjorden (le fiord de l’homérique Toosa, la mère de Polyphème).
 Les Centaures, ennemis jurés des Lapithes (cf .  Lapponi), sont  qualifiés de  Phères dans l’Iliade, 1, 268, Phèrsin oreskôoisi traduit  par  les monstres de la montagne dans Budé,  et 2, 743, les monstres
 velus.  Contrairement à la traduction habituelle, ce ne sont pas les originaires  de la ville de  Phères, un peuple de Thessalie, dit le Bailly.. Dans son Histoire des Goths, Jordanès, historien goth du Vie siècle, mentionne le peuple Fervir près des Finnaith (Finnois et Lappons)  dans sa liste des peuples scandinaves. Homère qualifie les  Phéres, le peuple des Pherves,  de  lachneentas (Iiade, 2, 743 : Phèras lachneentas), qu’on  traduit par velu en référence à leur aspect  mi-bête mi-homme.  Mais ce terme peut signifier  engoncés dans un pantalon de fourrure (lachnè en grec), ce qui n’est pas étonnant sous ces latitudes, mais devient incompréhensible en Méditerranée.   Avant de mentionner les  Finnaith et les Fervirs,  Jordanes cite les Suethiens (ancêtres des Suédois), en précisant qu’ils fournissent les Romains en fourrures de martres d’un noir merveilleux.  Telle est, selon Vinci, l’origine de la légende des Centaures (ou Gandharvas en sanskrit). 
Du pays des Phéaciens à Ithaque, la patrie d’Ulysse, de Norvège en  au Danemark (île de Sealand)
Felice Vinci,  op. cit. ,  p 40, identifie la Leucade méditerranéenne actuelle à l’île scandinave Lye qui serait la véritable Ithaque et il dérive le nom de Leucade (de lye + kada, métathèse de daka, llambeau, cf. grec daos, torche) et d’Ithakè (de lye+dhaka, la torche brillante, latin fax, fac-is, torche, d’un radical dhak  qui donne aussi le nom d’ Utique)  du danois lys, lumière, cf. latin lux, luna,  rappelant que Homère  lie souvent Ithakè à l’adjectif eudéléios , de eudeleyelos, qui signifie brillant et qui doit être rattaché au grec daiô, brûler, , sanskrit dunoti, radical indo-européen dau ou deu,ou dhak .
Kong Lauses Hoj, le tertre   du  roi (kong) Lausesop.cit. ,  p. 39, à la pointe sud de l’île Lye , évoque le nom d’Ulysse lui-même, Ulusès ou Olauseus qui signifie le brillant, latin Ulusses, grec Odusseus.
Autre identification convaincante :la Zakunthos homérique , voisine d’Ithaque, serait l’île danoise de Tasinge.
Talos, le robot  de la mythologie crétoise et l’automation.
C’est le gardien de la Crète ; il était invulnérable sur tout son corps, sauf au bas de la jambe, où se trouvait une petite veine, fermée par une cheville. Chaque jour, il faisait, en armes, trois fois le tour de la Crète. Il empêchait les étrangers d’y pénétrer, mais aussi les habitants d’en sortir sans la permission de Minos. Les armes favorites de Talos étaient d’énormes pierres, qu’il projetait à une grande distance. Mais les « immigrants clandestins » avaient à redouter encore d’autres dangers de la part de Talos, même s’ils réussissaient à franchir ce premier barrage. Quand il les attrapait, Talos sautait dans le feu, portait son corps métallique au rouge, et, se précipitant sur les malheureux, les étreignait et les brûlait.

La boussole  était connue donc des Phéaciens, -exactement comme en -1300 le canal de Suez avait été creusé par Séthis Ier, mais les civilisations sont mortelles. 

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