Du temps d’Ulysse, on connaissait déjà la boussole !
Le mystérieux guidage des navires phéaciens.
« Une question intrigante, écrit Vinci, p. 275, dans Les origines baltiques des contes homériques,
trad. anglaise, que
Alcinoos, le roi des Phéaciens, pose à Ulysse
contient la lé concernant un outil qui a rendu les longs voyages à
travers l’océan possibles, le compas
nautique ». (Odyssée, chant VIII,
vers 555-563) :
« Dis-moi quels
sont ton pays, ton peuple, ta ville, pour que nos bateaux, guidés ( tituskomenai , littéralement
orientés ) grâce à un organe qui
palpite ( phresi , datif singulier
après un participe médio- passif comme complément d’agent inanimé, du
datif phrunasi, d’un
verbe signifiant mouvoir ,
remuer,palpiter, cf . grec sphuxis, ,[de sphurksi] , pouls, pulsation
cœur, respiration du poumon, latin pulsus,[de sphurks-i] ; faut-il corriger en datif sphuxei , une respiration, par un pouls , par un cœur ? En tout cas, le mot ne voient
pas du grec phrèn au sens d‘esprit,
de pensée] t’y ramènent .[ glose interpolée par un scoliaste qui a cru que les
nefs phéaciennes étaient des nefs magiques et n’a pas compris la nature de
l’aiguille magnétique :En effet , les Phéaciens n’ont ni les
pilotes ni les gouvernails que possèdent les autres navires ; ] nos
aiguilles [non pas naues, vaisseaux,
mais à corriger, soit en gnômones, aiguilles de cadran solaire,
qui a d’ailleurs subi l’attraction de
gignoskô au sens causatif de faire connaître (l’heure) mais qui est aussi à
rattacher à la racine nev –ou nav- ,a u
vocalisme o, celle qui palpite, qui , bouge, soit, au vocalisme o, noves,
de neuô,, faire un signe de tête, mouvoir
, remuer, cf. sanskrit nauti, navate, latin nutus, numen , adnuo
ou annuo , non de cf. novèma, mouvement, ci-dessous
et ne signifiant pas pensée) d’elles--mêmes ( autai ) , préviennent (isasi, de oida,
savoir, connaissent , les pensées et
les intentions des hommes , elles pointent (par haplologie isasin fautif, à corriger
en ieisi de hièmi, se diriger vers,) vers les cités , vers les champs fertiles de tous les peuples, et les navires font voile à travers les abîmes
de la mer , très vite. Même recouverts par la brume et les nuages (kai eéri[te] nephelei kekalymménai), ils ne craignent jamais de
souffrir quelque dommage que ce soit ou de se perdre. »
Traduction de Bérard, p. 132 : « Dis-nous quelle
est ta terre et ton peuple et ta ville, où devront te porter nos vaisseaux
phéaciens qui, doués de raison ,voguent sans le pilote et sans le gouvernail
qu’ont les autres navires ; ils savent deviner, d’eux-mêmes, les désirs et
les pensées des hommes ; connaissant les cités et les grasses campagnes du monde tout
entier, ils font leurs traversées sur le gouffre des mers, sans craindre ni la
moindre avarie ni la perte dans les brumes et les nuées qui les
recouvrent « .
Traduction de Leconte
de Lisle, p. 15 : « dis-moi aussi ta terre natale, ton peuple et ta
ville, afin que nos nefs qui pensent t’y conduisent ; car elles n’ont
point de pilotes, ni de gouvernails, comme les autres nefs, mais elles pensent
comme les hommes, et elles connaissent les villes, et les champs fertiles de tous
les hommes, et elles traversent
rapidement la mer, couvertes de brouillards et de nuées, sans jamais
craindre d’être maltraitées ou de périr. »
« A première vue, continue F. Vinci, nous pourrions penser que le poète reproduit un mythe qui rappelle plus ou moins les fabuleux
bâtiments qui se retrouvent dans les légendes celtiques , ceux de saint Brandan
par exemple , saint dont le nom est apparenté à celui du mystérieux phresi qui guide les nefs phéaciennes .
Cependant, si nous laissons tomber les exagérations poétiques contenues dans ces vers, ils semblent se référer à un
« esprit » (mind dans la
traduction anglaise que je suis) qui
montre la route et qui pilote les
navires phéaciens lorsqu’ils sont dans le brouillard. Le mot phresi , -c’est l’ « esprit » qui guide les
navires,- a une signification complexe, qui inclut le diaphragme et le cœur (sa
racine est liée au sanskrit bhurati,
qui signifie mouvoir , remuer) .Le poète
semble bien se référer à une sorte de boussole,-le secret des Phéaciens. Seuls
les bateaux équipés de cet instrument,
qu’une mentalité archaïque considérait
comme magique, -ou mieux encore, comme un être animé, à cause du mouvement
pendulaire de l’aiguille magnétique qui revient invariablement dans la
direction du nord, -faisaient voile dans des conditions de très mauvaise
visibilité, ainsi que le suggèrent les mots « recouverts de
brouillard ».
« De façon encore plus vague et plus elliptique, le
poète semble à nouveau se référer à cet « esprit »
quand il décrit, Odyssée, chant VII,
vers 34-36, la façon dont les Phéaciens « comptant
sur la célérité de leur rapides vaisseaux, traversent l’abysse immense (méga laitma)[ de l’Océan atlantique, que
leur a donné Poseidôn l’Ebranleur de la terre pour qu’ils le fassent traverser.]
Leurs vaisseaux sont aussi rapides qu’un
battement d’ailes (hendiadyin incompris : battement et aile ; nouèma , battement, du verbe neuô au vocalisme o, faire un signe de tête, mouvoir , remuer , non de noèma, pensée , voir ci-dessus
noves ). »
Bérard, p. 106 : « Nous mettons nos espoirs en nos croiseurs rapides ; car l’Ebranleur
du sol a concédé le grand abîme à nos passeurs : nos vaisseaux sont plus
prompts que l’aile ou la pensée ».
Leconte de Lisle : « Confiant dans leurs nefs
légères et rapides, ils traversent les
grandes eaux, et Celui qui ébranle la terre leur a donné des nefs rapides comme
l’aile des oiseaux et comme la pensée »
Nous rappelant que les Chinois utilisaient la boussole
depuis des temps immémoriaux, nous pouvons
envisager les Phéaciens, « ces fameux navigateurs »(Odyssée,
8,191 : nausiklytoi andres , comme
s’aventurant à travers l’immense abyme de l’Océan Atlantique , guidés par un
compas primitif , qui n’ était pas aussi perfectionné que le compas
magnétique géant du Queen Mary.
Le secret d’Etat des Phéaciens,
don précaire du dieu de la mer.
Phrèn, dorien phran, datif pluriel phrasin chez Pindare, vient de phrnsi,
avec un n voyelle pouvant donner a,
ana, na, est un nom de partie du corps, dit Chantraine. Est-ce
le cœur, est-ce les poumons ? C’est
en tout cas quelque chose qui palpite. On peut en rapprocher, avec un o prothétique, le nom grec des
sourcils, ophrus, sanskrit bhruh, de
bhravu- , vieux
slave bruvi , gaulois Brandan (de bhransa- ), nom du mystérieux chef des
navigations fantastiques et désignant à l’origine la boussole, l’aiguille magnétique. Pourquoi la connaissance même de cette aiguille a-t-elle disparu ?
On peut invoquer l’épuisement de la mine, mais le plus
vraisemblable est le cataclysme dont
parle Platon : en même temps que l’Atlantide, la mine a été engloutie
ainsi que ceux qui en détenaient le secret commercial (voir mon blog sur
l’Atlantide).
La Magnésie nordique,
op. cit., p . 227.
« Proche d’une région montagneuse, le fleuve II joki
(qui correspond au Pénée) se jette dans la Baltique entre Oulu et Kuivaniemi, qui
correspondent à Oloossone (Iliade, 2, 739) et à Kiphus
(iliade, 2, 748)
Sur le cours inférieur du fleuve, nous trouvons Mannisen ranta (ranta signifiant rive) qui
rappelle le nom des Magnétes, un
peuple dont le nom a toujours été lié à
la magnétite, le minerai de fer (Fe2O3),
bien connu pour ses propriétés
magnétiques ;¨La région adjacente de la
Suède, au nord de cette aire du
golfe de Bothnie contient d’inépuisables
mines de fer .
Plutarque et
l’Amérique du Nord, op . cit. p.275 : les Grecs américains.
Dans le Timée, Platon évoque un continent situé au-delà de l’Atlantique. Dans le Critias, 24 e : « autrefois, les navigateurs avaient l’habitude de passer par d’autres île pour atteindre le continent
qui est en face de la mer Méditerranée
[l’Amérique du nord].».De même, Sénèque dans sa tragédie Médée : « un jour viendra où l’Océan Atlantique libérera
ses phoques : un immense continent apparaîtra ; Téthys découvrira de
nouveaux mondes, et Thulé ne sera plus le bout de la terre. Les exploits mythiques d’Hercule sont souvent
placés dans un extrême occident américain.
Mais c’est surtout Plutarque qui en parle dans son opuscule Au sujet du visage qui apparaît à la surface de la lune ,
Newton durant son adolescence avait lu
ce traité et en avait tiré sa théorie de la gravité terrestre ,selon Giorgio de
Santillana ( Les Origines de la pensée
scientifique). De plus, Copernic y a
trouvé la mention du système héliocentrique d’Aristarque. .Enfin, Felice Vinci
y a puisé l’origine de ces théories passionnantes. Autre point révolutionnaire du traité : la
connaissance de l’Amérique du nord. « Au-delà d’Ogygie [aujourd’hui Mainland
aux Orcades, où se trouvent les
ruines du palais de Circé, mais dépendant du royaume de son frère sur l’île
d’Ogygie, aujourd’hui selon Vinci,Hogoyggi
aux îles Feroè, voir mes blogs
sur ces sujets] Il y a d’autres îles qui sont à la même distance les unes des autres » et au-delà
desquelles nous atteignons « le grand continent que l’Océan entoure ».
«La côte de ce continent est habitée de Grecs le long des rivages d’un golfe
qui a au moins la taille du Méotis [la mer d’Azov aujourd’hui, bras peu profond
de la mer Noire] qui se jette dans la
mer à environ la même latitude que
l’embouchure de la mer Caspienne. Ils
s’appellent eux-mêmes les Grecs continentaux (américains ) ».
Ces mots, écrit Vinci, sembleraient une absurdité, si nous comprenions que les
Grecs mentionnés par Plutarque sont ceux de la Méditerranée. mais tout change
si nous considérons qu’ils se réfèrent à un établissement premier en
Scandinavie des Achéens (même mot que
Viking, de vikik, Achéen venant
de Wachaïkè, comme Danaoi , les Danaens, doit être rapproché de
Danois). Plutarque nous parle de vagues successives de colonisation sur le grand
continent du peuple cronien ; il
faut se rappeler que la mer du Nord est appelée mer Kronios. Les compagnons d’Hercule constituent la dernière vague,
celle qui (op. cit., chapitre 26) « ralluma
l’étincelle grecque d’une flamme puissante et brillante, flamme qui avait été presque éteinte par le langage,par
les coutumes et par le style de vie des
barbares . »
Ces Vikings que nous avons liés aux Achéens homériques
avaient quitté les côtes norvégiennes en s’arrêtant aux Shetlands, aux Feroè, en Islande, au Groenland.
Profitant des conditions favorables du climat durant cette période chaude du
Moyen Age , pendant laquelle les glaces polaires reculaient et les icebergs
avaient presque disparu , ils atteignirent à nouveau le continent américain
vers 1000 ap.J. C., temps où Leif
Eriksson débarqua au Vinland, ainsi qu’il appelait
l’Amérique du Nord. Après cette date, le climat devint rude à nouveau et la route
qu’ils empruntaient fut bloquée ou du moins trop hasardeuse pour permettre
d’autres voyages .
« Etant donné la possibilité de faire escale à des
points variés le long de la route, la traversée
était bien plus courte et bien plus aisée que la longue traversée sans escale que
Christophe Colomb et son petit équipage
entreprirent des Canaries aux Bahamas. Qui plus est, le navire amiral, la Santa Maria, avait un équipage de 39
hommes, moins qu’un navire achéen. Partant de Scandinavie, la civilisation
avancée décrite dans les poèmes homériques
était capable d’atteindre et de
coloniser les côtes américaines, s’arrêtant en cours de route dans ces îles
intermédiaires auxquelles Platon et Plutarque font allusion. Les
navigateurs achéens bénéficièrent d’un
climat plus doux et d’étés plus durables que celui dont les Vikings profitèrent
un millénaire plus tard, durant l’optimum climatique.
Dans les îles Feroè, il existe une île appelée Mykines
dont le nom évoque Mycènes et qui pourrait être une
des traces laissées par les Achéens. L’Odyssée (chant 5, vers 174) évoque ces
voyages à travers l’immense abysse de lamer
en liaison avec la traversée d’Ogygie (îles Orcades et Féroè) à la
Scherie (le fleuve du Figgio près de Klepp en Norvège du sud ) et surtout avec le retour à Ithaque(archipel danois du Fyn méridional, Fyn correspondant au nom de l’ Epire, en grec èpeira, de èpherya avec
suffixe en –y-, le second suffixe
pouvant être en n, comme dans Fyn et dans l’arménien
ar’n [de aphen], terre ferme, ou en r,comme dans l’anglo-saxon öfer
ou l’allemand ufer) pour lequel
le compas était bien utile.
Où se trouve la Scheria ?
C’est dans l’aire de Klepp que se trouvent les restes les
plus importants de l’âge de bronze de Norvège. Ils consistent dans des tumuli hauts
de13 pieds et d’un diamètre de 100 pieds, contenant de l’or, des objets en bronze et divers bijoux. Il
s’y rencontre également de nombreux rocs avec des gravures datant de l’âge de
bronze figurant souvent les bateaux des « célèbres navigateurs « (Odyssée, 8, 191) qu’étaient les
Phéaciens, bien qu’aucun survivant n’en demeure en Méditerranée ;
Dans l’aire de Klepp coule un fleuve nommé le Figgio, premier cours d’eau de taille
raisonnable qu’on rencontre dans l’aire
méridionale des fjords.. il est naturel d’identifier le nom du fleuve, Figgio, et le terme grec Phaiekes , Phéacien. La cité des
Phéaciens ne saurait être loin du cours
d’eau près duquel Ulysse débarque de son radeau.
Il est significatif que le nom de Scheria soit très proche, en
vieux norse, du mot sker, qui veut
dire rocher marin,(skjoer en
norvégien, semblable à l’anglais scar
, rocher, ou à skerry, rocheux) .La
morphologie de la côte norvégienne rappelle cette côte dont parle Homère :
« la côte était tout près, bombant son bouclier sur la brume des mers »(Odyssée,5, 281), avec ses rocs, ses
récifs et ses falaises abruptes (Odyssée,7,279),L’auteur
de l’ Odyssée, au chant 13, vers
161-163, nous dit qu’un rocher en forme de navire est situé à l’entrée du
port. Or, A un demi- mille au nord de l’embouchure du Figgio, à l’entrée du
port de Sélé, est situé un îlot nommé Feistein
(pierre, stein, en forme de
quille) dont la forme oblongue ressemble à
la quille d’un navire. On peut aussi rapprocher le nom de la Scania
(région de Tyringe , nom qui rappelle celui de Tirinthe, de Träne qui
rappelle Troezèn et d’Asum qui rappelle Asinè),
peut-être par dissimilation du r en n , de scarherria,
herria signifiant pays en basque, le pays des rocs, et la Scandinavia,
cette dernière à rapprocher de Eskalduna, la région bascophone.
Homère nous dit, par la bouche de Nausicaa : « nous
vivons à l’écart et les derniers es peuples, en cette mer des houles, si loin
que nul mortel n’a commerce avec nous. ».(Odyssée, 6, 204-205) .Cela cadre avec la position de la Scheria,
sur la côte sud de la Norvège, isolée du reste du peuple achéen qui habite sur la
côte balte.
Les ennuyeux voisins
des Phéaciens : les Cyclopes.
Selon une carte d’Adam Brennen, historien allemand du 11e siècle, dans
ses Gesta, au long de la côte nord de
la Norvège, se trouve l’île des
Cyclopes, ces menaçants voisins des Phéaciens qui les avait contraints à une migration vers la Scherria, Quelques
navigateurs venus de Frise ont jadis fait voile à travers ces géants borgnes. .Près
du fiord de Tosenfjorden, au long de la côte norvégienne, au centre nord de celle-ci,
existe la montagne de Torghatten (ce serait l’Hyperie, le pays haut) dont la caractéristique est un grand trou percé naturellement dans la
montagne, un « œil » brillant, qui a contribué à la légende des Cyclopes,
que Homère compare justement (Odyssée,
chant 9, 191) à « un pic forestier,
qu’on voit se détacher sur le sommet des monts. » Dans un manuscrit non publié,
Eric Dahl, étudiant de Trondheim, a comparé
le monde des Cyclopes et la morphologie de la péninsule de Inderoya sur
le fjord de Trondheim juste au sud de Tosenfjorden (le fiord de l’homérique Toosa, la mère de Polyphème).
Les Centaures,
ennemis jurés des Lapithes (cf . Lapponi), sont qualifiés de Phères
dans l’Iliade, 1, 268, Phèrsin oreskôoisi
traduit par les monstres de la montagne
dans Budé, et
2, 743, les monstres
velus. Contrairement
à la traduction habituelle, ce ne sont pas les originaires de la ville de Phères, un peuple de Thessalie, dit le Bailly.. Dans son Histoire des Goths, Jordanès, historien goth du Vie siècle, mentionne le peuple Fervir près des Finnaith (Finnois et Lappons) dans sa liste des peuples scandinaves. Homère
qualifie les Phéres, le peuple des Pherves, de
lachneentas (Iiade, 2, 743 : Phèras
lachneentas), qu’on traduit par velu en référence à leur aspect mi-bête mi-homme. Mais ce terme peut signifier engoncés
dans un pantalon de fourrure (lachnè
en grec), ce qui n’est pas étonnant sous ces latitudes, mais devient incompréhensible
en Méditerranée. Avant de mentionner les Finnaith et les Fervirs, Jordanes cite les Suethiens (ancêtres des
Suédois), en précisant qu’ils fournissent les Romains en fourrures de martres
d’un noir merveilleux. Telle est, selon Vinci,
l’origine de la légende des Centaures (ou Gandharvas en sanskrit).
Du pays des Phéaciens
à Ithaque, la patrie d’Ulysse, de Norvège en
au Danemark (île de Sealand)
Felice Vinci, op. cit.
, p 40, identifie la Leucade
méditerranéenne actuelle à l’île scandinave Lye qui serait la véritable Ithaque et il dérive le nom de Leucade (de lye + kada, métathèse de
daka, llambeau, cf. grec daos,
torche) et d’Ithakè (de lye+dhaka, la
torche brillante, latin fax, fac-is, torche, d’un radical dhak qui donne aussi le nom d’ Utique) du danois lys, lumière, cf. latin lux, luna, rappelant que Homère lie souvent Ithakè à l’adjectif eudéléios
, de eudeleyelos, qui signifie
brillant et qui doit être rattaché au grec daiô,
brûler, , sanskrit dunoti, radical
indo-européen dau ou deu,ou dhak .
Kong Lauses Hoj, le tertre
du roi (kong) Lauses, op.cit.
, p. 39, à la pointe sud de l’île Lye ,
évoque le nom d’Ulysse lui-même, Ulusès ou Olauseus qui signifie le
brillant, latin Ulusses, grec Odusseus.
Autre identification convaincante :la Zakunthos homérique , voisine
d’Ithaque, serait l’île danoise de Tasinge.
Talos, le robot
de la mythologie crétoise et l’automation.
C’est le gardien de la
Crète ; il était invulnérable sur tout son corps, sauf au bas de la jambe,
où se trouvait une petite veine, fermée par une cheville. Chaque jour, il faisait,
en armes, trois fois le tour de la Crète. Il empêchait les étrangers d’y
pénétrer, mais aussi les habitants d’en sortir sans la permission de Minos. Les
armes favorites de Talos étaient d’énormes pierres, qu’il projetait à une
grande distance. Mais les « immigrants clandestins » avaient à
redouter encore d’autres dangers de la part de Talos, même s’ils réussissaient à
franchir ce premier barrage. Quand il les attrapait, Talos sautait dans le feu,
portait son corps métallique au rouge, et, se précipitant sur les malheureux, les
étreignait et les brûlait.
La boussole était connue donc des Phéaciens, -exactement
comme en -1300 le canal de Suez avait été creusé par Séthis Ier, mais les
civilisations sont mortelles.
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