vendredi 7 avril 2017

COCA -COLA, INVENTION CORSE !

                       COCA -COLA,  INVENTION CORSE ! 



 Ma femme aime à collectionner les carafes et les verres anciens ou simplement curieux, artistiques comme on disait. .Elle a acheté d’abord un verre fabriqué par René Lalique en 1932,  gravé au nom du  mystérieux docteur Pierre. On connaît le dentifrice du docteur Pierre, qui était bien docteur en médecine de la faculté de Paris et s’appelait Pierre Mussot, inventeur de la publicité » moderne. La meilleure étude sur lui est celle de Robert Cornaille, L’usine du docteur Pierre à Nanterre. Un patrimoine remarquable, Nanterre, 2011, nombreuses illustrations en couleur, bulletin de la Société d’Histoire de Nanterre, n°45. Un verre artistique comme celui que  possède  ma femme est représenté à la page  33, avec la légende :  « Verre créé par Lalique en 1932. Docteur Pierre est moulé en relief, les lettres D et P sont formées par un motif en losange »
Or, la mère de ma femme affirme  que sa grand-mère maternelle lui disait, vers 1931,  lorsqu’elle passait  devant une publicité murale avec le portrait du docteur Pierre qu’on apercevait sur la route entre la Vache- Noire (commune d’Arcueil) et Montrouge ,  que les propriétaires du  dentifrice du Docteur Pierre étaient liés à la famille de ma femme, les Blanchard de la Bretesche .
Le portrait qui figurait sur les affiches et sur les murs semble bien être le portrait du père du Docteur Pierre Mussot . On ignorev son auteur, mais il pourrait avoir été  l’œuvre d’un peintre amateur nommé de Lamotte- Baracé de Sennones , , Sennones étant une terre(et une commune  de la Mayenne .  Le peintre  est plus connu pour le portait de sa femme, fait par son ami Ingre en Italie en 1814, conservé au musée de Nantes , le Portrait de Madame de Senones,,  portrait qui porte la même touche, semble-t-il, que celui du père du  docteur Pierre Mussot.  .
  En 1923, la société en nom collectif « Les héritiers du docteur Pierre » comprend pour membres Paul Chouët , fils de Charles Chouët et de Adrienne Mussot,  soeur du docteur Pierre Mussot, ,  et Léo Fink . Ce dernier,  un Juif polonais qui fut déporté, passa par le camp de Drancy et mourut à Auschwitz (son nom figure sur le mur de la Schoa),  avait été l’un des fondateurs, en 1908,  de la Société française des parfums d’Orsay. Il apporte sa société à la Société des héritiers du docteur Pierre  avec laquelle il fonda en 1923 la Société des parfums Forvil et dentifrices du docteur Pierre .
Qui appartenait, par alliance à la famille de ma femme ? Ce peut être Léo Fink dont  l’épouse  pourrait être une fille du publiciste Armand Blanchard de la Bretesche dont descend ma femme .Celui-ci, d’une vieille famille bretonne  qui avait émigré à la  Martinique , paroisse saint Louis, puis à Saint-Domingue, enfin en Louisiane, avait au moins sept enfants ; c’était des protestants Plusieurs de  ses fils et de ses filles avaient épousé  des   juifs : Pierre  Fernand  Blanchard de la Bretesche, marié avec Irma Fréderick Zwilling, fille d’un juif polonais ou ukrainien ,  Marie Lucienne Camille Blanchard de la Bretesche, née le 27 novembre 1867 à Wissembourg, acte n°121, divorcée d’ avec Charles Dumont en août 1893,  et remariée avec  un juif alsacien Auguste Henri Veit , Gaston Germain Prosper Honoré Blanchard de la Bretesche , marié le 17 juin 1899 à Paris , 17e, avec Adelaïde Reitre ou Reuter, témoin au mariage un Louis  Isaac, 40 ans, armurier à Argenteuil,  divorcé le 8 octobre 1909, et remarié le 8 octobre 1920 avec Gabrielle Marguerite .
On peut  supposer que Léo Fink  junior avait épousé une autre fille , Marie Gabrielle Blanchard de La Bretesche, née le 21 mars 1873 à Valence , acte n° 106, et que tel serait  le lien entre le dentifrice du docteur Pierre et la famille de ma femme. On peut donc supposer que Léo Fink avait épousé une autre fille Blanchard de La Bretèche, et que tel est le lien entre le dentifrice du docteur Pierre et la famille de ma femme.

Revenons aux  collections de mon épouse, au vin Mariani et au Coca Cola. Ma femme a déniché une  carafe gravée « Coq, vin tonique au quinquina », coq étant l’amalgame de coca et de quinquina. : Elle nous renvoie à Angelo Mariani, décédé le 14 avril 1914, Corse né à Bastia, installé à Paris , en 1873, dans sa boutique du 41 , boulevard Haussmann, avec son usine d’alccol cocaïné et ses serres de coca à Neuilly-sur-seine (Hauts -de- Seine).Cette carafe a contenu la première mouture du futur vin Mariani,  et date par conséquent d’avant 1873 .
le Figaro du samedi- dimanche 25 février 2017, article de Stéphane Reynaud, « Le grand retour du vin Mariani. »
Le vin Angelo Mariani(1863), mélange  secret de vin de Bordeaux et de feuilles de coca infusées, le « plus agréable et plus efficace des toniques et des stimulants » , dit l’ étiquette.
Le vin Mariani  2.0 produit par son descendant Christophe Mariani.
Je tire mes renseignements de l’article de Stéphane Reynaud paru p.33, dans  le Figaro du samedi- dimanche 25 février 2017, sous le titre « Le grand retour du vin Mariani. »C’est un descendant, du pharmacien parisien, Christophe. Mariani, restaurateur sur le port d’Ajaccio, qui,a l’idée de fabriquer son vin à partir du cépage corse vermantinu [cépage italien à l’origine  venant de Ligurie et de Toscane principalement et dont le nom correspond à  vermouth en français, anglais wormwood, allemand wermut, absinthe ou herbe-à-vers à cause de la saveur amère] provenant d’une coopérative installée près d’Aléria,  d’alcool de feuille de coca décocaïnisé., qui arrive directement de Bolivie et « une liste secrète » comprenant notamment de la noix de kola, des herbes, et de la myrte ;.Il le vend en flacons de 50 cl. , fabriqués  sur le modèle de l’ancienne bouteille par une verrerie niçoise. » L’ensemble est produit et embouteillé par la société Mavella, -« des distillateurs experts de l’’alcool de prune, qui font aussi un whisky superbe » à Bavelle .15000 bouteilles ont déjà été produites  en 2017, à 25 €. Un e série de 201 flacons numérotés est vendue en parallèle. Ce vin, dit l’auteur de l’article, « fait penser au fino d’Andalousie. »  Le fino est un xérès   qui se boit frais et s’altère rapidement la bouteille une fois ouverte ;Le plus célèbre est le Tio Pepe, produit Gonzalez Byass ;  «  Et puis il y a cette touche racinaire qui rappelle l’alcool de gentiane… Il s’accorde parfaitement bien avec le brocciu fumé, le chavignol fermier ou la volaille grillée 0. »
John Pemberton’ s French Wine Coca, le vin français à base d’extraits de coca
John Pemberton , vétéran de la guerre de sécession, est herboriste diplômé et pharmacien comme son ami et associé  Jacobs et il a contracté une addiction à la morphine pour soulager la douleur des blessures reçues pendant la guerre . Il cherche une boisson qui pourrait lui permettre de se désintoxiquer progressivement de la morphine, par un produit de substitution,  la cocaïne. C’est alors que,  d’après le vin Mariani, il met au point , à Atlanta, une boisson à base de vin français (de Bordeaux ) et de coca péruvien  ,la French Wine Coca .
Le coca -cola, 1886 ;
Mais en 1886 la ville d’Atlanta impose  la prohibition, ce qui amène Pemberton à remplacer le vin par un sirop contenant 8, 46 mg de cocaïne,issue de la coca  péruvienne ,  du quinquina et de la noix de kola. C’est Pemberton qui a l’idée du double C, et  c’est  son ami Franck M. Robinson qui trouve le nom de Coca –Cola et dessine le premier graphisme du double C. Mais en 1887 la prohibition est annulée et Pemberton reprend la production de son French Wine Cioca, laissant à son fils celle du Coca –Cola.
Les imitations : Docteur Pepper, Zimba Cola, Pepsi -cola ,etc.
Le vin Mariani  2.0 produit par son descendant Christophe Mariani.
Je tire mes renseignements de l’article de Stéphane Reynaud paru p.33, dans  le Figaro du samedi- dimanche 25 février 2017, sous le titre « Le grand retour du vin Mariani. »C’est un descendant, du pharmacien parisien, Christophe. Mariani, restaurateur sur le port d’Ajaccio, qui,a l’idée de fabriquer son vin à partir du cépage corse vermantinu [cépage italien à l’origine  venant de Ligurie et de Toscane principalement et dont le nom correspond à  vermouth en français, anglais wormwood, allemand wermut, absinthe ou herbe-à-vers à cause de la saveur amère] provenant d’une coopérative installée près d’Aléria,  d’alcool de feuille de coca décocaïnisé., qui arrive directement de Bolivie et « une liste secrète » comprenant notamment de la noix de kola, des herbes, et de la myrte ;.Il le vend en flacons de 50 cl. , fabriqués  sur le modèle de l’ancienne bouteille par une verrerie niçoise. » L’ensemble est produit et embouteillé par la société Mavella, -« des distillateurs experts de l’’alcool de prune, qui font aussi un whisky superbe » à Bavelle .15000 bouteilles ont déjà été produites  en 2017, à 25 €. Un e série de 201 flacons numérotés est vendue en parallèle. Ce vin, dit l’auteur de l’article, « fait penser au fino d’Andalousie. »  Le fino est un xérès   qui se boit frais et s’altère rapidement la bouteille une fois ouverte ;Le plus célèbre est le Tio Pepe, produit Gonzalez Byass ;  «  Et puis il y a cette touche racinaire qui rappelle l’alcool de gentiane… Il s’accorde parfaitement bien avec le brocciu fumé, le chavignol fermier ou la volaille grillée  ».
0le gouvernement bolivien suit cette production de près, car il désire favoriser la, commercialisation de la feuille de coca au niveau international : il  est même prêt   à investir dans la construction d’une usine en Bolivie pour produire le vin Mariani et aussi les produits dérivés : bonbons , etc , afin de distribuer cette gamme en Amérique du Suid.;


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