COCA -COLA, INVENTION CORSE !
Ma femme aime à collectionner
les carafes et les verres anciens ou simplement curieux, artistiques comme on
disait. .Elle a acheté d’abord un verre fabriqué par René Lalique en 1932,
gravé au nom du mystérieux docteur Pierre. On connaît le
dentifrice du docteur Pierre, qui était bien docteur en médecine de la
faculté de Paris et s’appelait Pierre
Mussot, inventeur de la publicité » moderne. La meilleure étude sur
lui est celle de Robert Cornaille, L’usine du docteur Pierre à Nanterre. Un
patrimoine remarquable, Nanterre, 2011, nombreuses illustrations en
couleur, bulletin de la Société d’Histoire de Nanterre, n°45. Un verre
artistique comme celui que possède ma femme est représenté à la page 33, avec la légende : « Verre
créé par Lalique en 1932. Docteur Pierre
est moulé en relief, les lettres D et P sont formées par un motif en
losange »
Or, la mère de ma femme affirme que sa grand-mère maternelle lui disait, vers
1931, lorsqu’elle passait devant une publicité murale avec le portrait du
docteur Pierre qu’on apercevait sur la route entre la Vache- Noire (commune d’Arcueil)
et Montrouge , que les propriétaires du dentifrice du Docteur Pierre étaient liés à la
famille de ma femme, les Blanchard de la Bretesche .
Le portrait qui figurait sur les affiches et sur les murs semble
bien être le portrait du père du Docteur
Pierre Mussot . On ignorev son auteur, mais il pourrait avoir été
l’œuvre d’un peintre amateur nommé de Lamotte- Baracé de Sennones , , Sennones
étant une terre(et une commune de la
Mayenne . Le peintre est plus connu pour le portait de sa femme,
fait par son ami Ingre en Italie en 1814, conservé au musée de Nantes , le Portrait de Madame de Senones,, portrait qui porte la même touche,
semble-t-il, que celui du père du docteur Pierre Mussot. .
En 1923, la société en nom collectif
« Les héritiers du docteur Pierre »
comprend pour membres Paul Chouët , fils de Charles Chouët et de Adrienne
Mussot, soeur du docteur Pierre Mussot, ,
et Léo
Fink . Ce dernier, un Juif polonais
qui fut déporté, passa par le camp de Drancy et mourut à Auschwitz (son nom
figure sur le mur de la Schoa), avait été l’un des fondateurs, en 1908, de la Société
française des parfums d’Orsay. Il apporte sa société à la Société des héritiers du docteur Pierre avec laquelle il fonda en 1923 la Société
des parfums Forvil et dentifrices du docteur Pierre .
Qui appartenait, par alliance à la famille de ma
femme ? Ce peut être Léo Fink
dont l’épouse pourrait être une fille du publiciste Armand Blanchard de la Bretesche dont descend
ma femme .Celui-ci, d’une vieille famille bretonne
qui avait émigré à la Martinique , paroisse saint Louis, puis à Saint-Domingue, enfin en Louisiane, avait au moins
sept enfants ; c’était des protestants Plusieurs de ses fils
et de ses filles avaient épousé des juifs :
Pierre
Fernand Blanchard de la
Bretesche, marié avec Irma Fréderick
Zwilling, fille d’un juif polonais
ou ukrainien , Marie Lucienne Camille Blanchard de la Bretesche, née le 27
novembre 1867 à Wissembourg, acte n°121, divorcée d’ avec Charles Dumont en août
1893, et remariée avec un juif alsacien Auguste Henri Veit , Gaston Germain Prosper Honoré Blanchard de la Bretesche , marié le 17
juin 1899 à Paris , 17e, avec Adelaïde Reitre ou Reuter, témoin
au mariage un Louis Isaac, 40 ans, armurier à Argenteuil, divorcé le 8 octobre 1909, et remarié le 8
octobre 1920 avec Gabrielle Marguerite .
On peut supposer que Léo Fink junior avait épousé une autre fille , Marie Gabrielle Blanchard de La Bretesche, née le 21 mars 1873 à Valence , acte n° 106, et que tel serait le lien entre le dentifrice du docteur Pierre et la famille de ma femme. On peut donc supposer que Léo Fink avait épousé une autre fille Blanchard de La Bretèche, et que tel est le lien entre le dentifrice du docteur Pierre et la famille de ma femme.
On peut supposer que Léo Fink junior avait épousé une autre fille , Marie Gabrielle Blanchard de La Bretesche, née le 21 mars 1873 à Valence , acte n° 106, et que tel serait le lien entre le dentifrice du docteur Pierre et la famille de ma femme. On peut donc supposer que Léo Fink avait épousé une autre fille Blanchard de La Bretèche, et que tel est le lien entre le dentifrice du docteur Pierre et la famille de ma femme.
Revenons aux
collections de mon épouse, au vin Mariani et au Coca Cola. Ma femme a
déniché une carafe gravée « Coq, vin tonique au quinquina », coq
étant l’amalgame de coca et de quinquina. : Elle nous renvoie à
Angelo Mariani, décédé le 14 avril
1914, Corse né à Bastia, installé à Paris , en 1873, dans sa boutique du 41 ,
boulevard Haussmann, avec son usine d’alccol cocaïné et ses serres de coca à
Neuilly-sur-seine (Hauts -de- Seine).Cette carafe a contenu la première mouture
du futur vin Mariani, et date par conséquent d’avant 1873 .
le Figaro du
samedi- dimanche 25 février 2017, article de Stéphane Reynaud, « Le grand retour du vin
Mariani. »
Le vin Angelo Mariani(1863),
mélange secret de vin de Bordeaux et de
feuilles de coca infusées, le « plus
agréable et plus efficace des toniques et des stimulants » , dit
l’ étiquette.
Le vin Mariani 2.0 produit
par son descendant Christophe Mariani.
Je tire mes renseignements de l’article de Stéphane Reynaud
paru p.33, dans le Figaro du samedi- dimanche 25 février 2017, sous le titre « Le grand retour du vin
Mariani. »C’est un descendant, du pharmacien parisien, Christophe. Mariani,
restaurateur sur le port d’Ajaccio, qui,a l’idée de fabriquer son vin à partir
du cépage corse vermantinu [cépage italien à l’origine venant de Ligurie et de Toscane
principalement et dont le nom correspond à
vermouth en français, anglais wormwood,
allemand wermut, absinthe ou
herbe-à-vers à cause de la saveur amère] provenant d’une coopérative installée
près d’Aléria, d’alcool de feuille de
coca décocaïnisé., qui arrive directement de Bolivie et « une liste
secrète » comprenant notamment de la noix de kola, des herbes, et de la
myrte ;.Il le vend en flacons de 50 cl. , fabriqués sur le modèle de l’ancienne bouteille par une
verrerie niçoise. » L’ensemble est produit et embouteillé par la société
Mavella, -« des distillateurs experts de l’’alcool de prune, qui font
aussi un whisky superbe » à Bavelle .15000 bouteilles ont déjà été produites en 2017, à 25 €. Un e série de 201 flacons
numérotés est vendue en parallèle. Ce vin, dit l’auteur de l’article, « fait
penser au fino d’Andalousie. »
Le fino est un xérès qui se
boit frais et s’altère rapidement la bouteille une fois ouverte ;Le plus
célèbre est le Tio Pepe, produit Gonzalez Byass ; « Et puis il y a cette touche racinaire
qui rappelle l’alcool de gentiane… Il s’accorde parfaitement bien avec le
brocciu fumé, le chavignol fermier ou la volaille grillée 0. »
John Pemberton’ s French Wine Coca, le vin français à base d’extraits
de coca
John Pemberton , vétéran de la guerre de sécession, est herboriste
diplômé et pharmacien comme son ami et associé
Jacobs et il a contracté une addiction à la morphine pour soulager la
douleur des blessures reçues pendant la guerre . Il cherche une boisson
qui pourrait lui permettre de se désintoxiquer progressivement de la morphine,
par un produit de substitution, la cocaïne.
C’est alors que, d’après le vin Mariani,
il met au point , à Atlanta, une boisson à base de vin français (de Bordeaux ) et
de coca péruvien ,la French Wine Coca .
Le coca -cola,
1886 ;
Mais en 1886 la ville d’Atlanta impose la prohibition, ce qui amène Pemberton à
remplacer le vin par un sirop contenant 8, 46 mg de cocaïne,issue de la coca péruvienne , du quinquina et de la noix de kola. C’est
Pemberton qui a l’idée du double C, et c’est son ami Franck M. Robinson qui trouve le nom de
Coca –Cola et dessine le premier graphisme du double C. Mais en 1887 la
prohibition est annulée et Pemberton reprend la production de son French Wine Cioca, laissant à son fils
celle du Coca –Cola.
Les imitations : Docteur
Pepper, Zimba Cola, Pepsi -cola ,etc.
Le vin Mariani 2.0 produit
par son descendant Christophe Mariani.
Je tire mes renseignements de l’article de Stéphane Reynaud
paru p.33, dans le Figaro du samedi- dimanche 25 février 2017, sous le titre « Le grand retour du vin
Mariani. »C’est un descendant, du pharmacien parisien, Christophe. Mariani,
restaurateur sur le port d’Ajaccio, qui,a l’idée de fabriquer son vin à partir
du cépage corse vermantinu [cépage italien à l’origine venant de Ligurie et de Toscane
principalement et dont le nom correspond à
vermouth en français, anglais wormwood,
allemand wermut, absinthe ou herbe-à-vers
à cause de la saveur amère] provenant d’une coopérative installée près
d’Aléria, d’alcool de feuille de coca
décocaïnisé., qui arrive directement de Bolivie et « une liste
secrète » comprenant notamment de la noix de kola, des herbes, et de la
myrte ;.Il le vend en flacons de 50 cl. , fabriqués sur le modèle de l’ancienne bouteille par une
verrerie niçoise. » L’ensemble est produit et embouteillé par la société
Mavella, -« des distillateurs experts de l’’alcool de prune, qui font
aussi un whisky superbe » à Bavelle .15000 bouteilles ont déjà été
produites en 2017, à 25 €. Un e série de
201 flacons numérotés est vendue en parallèle. Ce vin, dit l’auteur de
l’article, « fait penser au fino
d’Andalousie. » Le fino
est un xérès qui se boit frais et s’altère
rapidement la bouteille une fois ouverte ;Le plus célèbre est le Tio Pepe,
produit Gonzalez Byass ; « Et
puis il y a cette touche racinaire qui rappelle l’alcool de gentiane… Il
s’accorde parfaitement bien avec le brocciu fumé, le chavignol fermier ou la
volaille grillée ».
0le gouvernement bolivien suit cette production de près, car
il désire favoriser la, commercialisation de la feuille de coca au niveau
international : il est même
prêt à investir dans la construction
d’une usine en Bolivie pour produire le vin Mariani et aussi les produits
dérivés : bonbons , etc , afin de distribuer cette gamme en Amérique
du Suid.;
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