LISTE DE CES POKENS
BIEN MECONNUS QUI ONT FONDE LA
CALEDONIE : LES IRLANDAIS.
J’ignorai moi-même que, bien avant les premiers colons
européens, les anglo-saxons , en particulier
les Irlandais venus du comté de Klare par l’Australie, après la famine
irlandaise de 1841, avaient été les
vrais pionniers de la Nouvelle-Calédonie, à Hienghène, à Sarraméa et
ailleurs .
A Hienghène, plus précisément à Tiouandé et à Oué Hava, je
pensais que les Ragot et mes grands-parents étaient les premiers européens à avoir défriché la région, comme à Sarraméa
et à la table Ounio les Bonnard
et les Michel-Villaz. Or, les maisons coloniales sont antérieures à leur
arrivée et ont été construites à
Tiouandé et à Sarraméa par des forçats provenant des célèbres contrats de chair
humaine accordés à Higginson , ainsi que les chemins et les plantations
(cressonnières, framboisiers, caféries même). A Tiouandé, Higginson donne en
location la propriété qui devait devenir
celle des Ragot et où je passai mes
vacances avec ma mère durant mon enfance,
à une famille britannique, les
Wilson : la veuve Wilson prendra la suite de son mari à la mort de ce dernier ; elle
pratiquait de l’élevage extensif jusqu’à la plaine de Oué Hava, faisait des
plantations de cocotiers pour le coprah et la culture du cotonnier et du caféier, puis
Higginson cèdera la propriété à un ami dont il avait fait la connaissance à
Ouégoa où ce Réunionnais était boulanger.
Qui était ce Higginson ? Ce point est débattu et
l’historienne australienne miss Sarah Thomson dans sa biographie en
français n’est pas parvenue à lever le
doute. Dans le bulletin de la S. E. H. N. C., n° 166, p. 75, on peut lire cette
citation de A. G. Thompson : « Personne n’a jamais réussi à trouver
avec certitude la date ou le lieu de sa naissance » et cette
qualification : « personnage aux origines obscures (anglaise,
irlandaise, juive…) ».Mais grâce à la consultation des tables d’état civil
par mon épouse nous avons pu percer cet incognito. . Il est né le 13 novembre 1839 à Itchen près de Southampton. Il est
le fils d’un Irlandais, Peter Higginson ,
et de son épouse Sarah Davis.
John Higginson arrive
à 20 ans, le 15 août 1859, en Nouvelle-Calédonie, sur le « Colonist »(le Colonisateur ), dit-on, mais en réalité sur le Francis selon Sarah Thomson, .en provenance de Sydney en même temps
qu’une autre famille irlandaise la famille Casey (prononcé Casi,
comme l’îlot du sud qui doit, selon Jim Daly, son nom à un naufrage de ce Casey et bien
que, selon Pisier, ce nom vienne d’un
officier de maine. A chacun de choisir).
Selon moi, considérant entre
autres que sa langue maternelle n’était pas l’anglais qu’il le parlait
fort mal, ainsi que son nom, je suis persuadé qu’il était irlandais. De là son
hostilité pour la perfide Albion et son amitié pour la France. ? Higginson signifie le fils (son) de Higgin et il se déclare lui-même
comme né à Itchen , qu’on a
identifié au Itchen anglais, d’une
mère appelée Davies. Or, Higgin est une altération de HItchen devenu hitchin, puis higin et Hitchen est un nom fréquent d’origine irlandaise,
comme celui de Davies.
Eléments de
biographie de Higginson
Il se marie à Nouméa
le 15 novembre1864 avec Bridgett Greer,
née le 15 janvier 1849 à River Paterson en Nouvelle- Galles du Sud, fille de
Thomas Greer , Irlandais, et de Catheryne Ryan,
irlandaise aussi , présente au mariage, blanchisseuse à Nouméa. On ignore la
résidence de Thomas Greer (acte de notoriété du 8 juillet 1863). Est témoin à
l’acte de mariage Gaskin , lequel déclare ne pas être apparenté au marié, mais
sa femme est née Davis et porte
donc le même patronyme que la mère de
John Higginson.
Catheryne Ryan,
la belle-mère de John, est née en 1806 à Tipperary, comté de Cashel en
Irlande ; elle décède le 15 novembre 1874 à Nouméa.
Le frère de Bridgett, Jeremyah
Greer, né le 8 juillet 1847 à Allen River, Nouvelle- Galles du sud, épouse à Nouméa le 17 novembre 1869 Sarah Ann Young, fille
d’un autre Irlandais, James Young
, et de Emma Rickett, son épouse.
Jeremyah Greer résidera successivement à Païta en 1869, à Nouméa en 1870 où il
est charretier, en 1874 à Saint-Vincent en 1874, ensuite à Ouégoa où il est
mineur et chercheur d’or avec un fils Henry, à Pouébo, enfin à Nouméa à
nouveau. Il aura environ 8 enfants dont
Emma Catherine, née 1870 à Nouméa, qui se marie en 1894 avec
Eugène Leclerc ;
Sarah, qui épouse en 1897 Alexandre Auguste Charpentier ;
Florence, née en 1872 à Saint-Vincent, qui épouse à
Bouloupari en 1900 Daniel Marie Roger Lemesle.
John Higginson meurt à Paris le 24 octobre 1904 ; sa
femme meurt le 6 juillet 1920. Le couple aura 10 enfants dont 8 filles et 1
garçon qui vivront, savoir :
1) un enfant de sexe
masculin, né le 20 février 1865 à Nouméa ;
2)Bridgett, née le 13 février 1866 à Nouméa, qui épouse à
Nouméa Louis Auguste Pélatan, né le
25 septembre 1853 à Valparaiso ;
3) Hélène, née le 14 novembre1887 à Nouméa, qui épouse le
Ier mai 1889 André Pierre Léon Jouhannin ;
4) Anne Laura, née le14 novembre 1869 à Nouméa, qui épouse à
Nouméa Emile Laure le 18 avril 1892.
5) John Gaston, né le 14 janvier 1873 à Nouméa, mort à Paris
le 15 mars 1934 ;
6) Eugénie Alice, née le 12 juin 1874 à Sydney, qui épouse
le 8 octobre1898 à Nouméa Marie Pierre Criny
de Verteuil ;
7) Isabelle Laure, née le10 juillet 1876 à Nouméa, qui
épouse à Paris Adolphe Charles Auvray ;
8)Clémée Ludovia, née le 15 janvier 1878 à Nouméa ;
9) Marie Henriette, née le 24avril 1883 à Nouméa, qui
épouse à Paris, 16e , le 2 avril 1907 Georges Marie Jacques Fischer ;
10) Jeanne Octavie, née le 25 avril 1885 à Nouméa, morte le
5 mars 1891 à Nouméa.
Autre Irlandais
important, William Hennessy.
Eugénie Marie
Adèle Perrine de Laville-Leroux, née
le 3 juin 1856 à Rezé -lès- Nantes, avait épousé à Nouméa, au cours d’un premier séjour, le 7 décembre 1878, un
Irlandais, William Hennessy.
Les Hennessy sont venus parmi les premiers en
Nouvelle-Calédonie, comme santaliers et charpentiers de marine en provenance
d’Australie. Son père, John Hennessy, quitte l’Irlande avant 1847 et débarque en Nouvelle-Calédonie entre 1858 et
1862 ; il est marié à Elisabeth Shlone, morte en 1883 à Nouméa et il
décède à Nouméa en 1894. Son fils William, né à Sydney en 1857, se marie en
1878 à Eugénie de Laville- Leroux à Nouméa ; il était colporteur et aussi
hôtelier à Tomo. Ils avaient adopté une enfant mélanésienne, Williamina dite
Eugénie Hennessy, fille de Félicien et de Camaïle de Paita.
La sœur de William, Mary
Jane Hennessy, née en 1847, morte en 1900, se marie une première fois en
1863 à Chépénéhé (Lifou) avec un mélanésien protestant (alors qu’elle est
catholique), Ouénia dit Aïma , chef
de Chépénéhé .De cette union naîtra un fils, Siwel Katréi qui épousera lui-même une femme d’Ouvéa., d’où Siwel et Mejo. Mejo épousera Harry Naisseline (Naisseline étant l’altération de Hennessy). La sœur de William,
,Mary Jane, épouse en deuxièmes noces un caboteur, Johannès Herman Martin Schwarze, né en Poméranie et mort en
1880 aux Salomon et en troisièmes noces
, en 1885, Théophile Marie Guéré,
dont elle divorce en 1889, après en avoir eu une fille en 1884, Ketty Anna Pasquiet Henessy, née à Saint-Vincent en 1884 et morte à
Casablanca, le 18.06.1937
Liste d’autres
Irlandais :
Alender, de Klare,
arrive en 1861, affilié aux Casey
Amboise, de Kligare, 1966, Païta, affilié aux Watson ;
Casey, affilié aux
O’Donogue, Tracy, Creugnet, Mac Evoy
Daly, de Limerick, du Comté de Klare, affilié aux O’Donoghe et aux Mac Mahon ;
Fitz Patrick, de Kimale , Gaud Marie, épouse FitzPatrick,
,morte en 1898 à Saint-Vincent
Gibney, de Dublin
Hurley, de Kimale,
département de Cork, affilié aux Durand.
Jackson, Marie
Marnez, dite Jackson, couturière, née à en 1848 Dublin,, fils de Charles
et de Robbsen, mort à l’Ile des Pins
, acte 32, Son mari, Manley, dont
elle était veuve, avait comme surnom Marnez.
Kent, de Wex Ford, affilié aux Forcioli Gibbins.
Kennedy, de Tiperary,
affilié vaux RIbes
Leese
Lewis, Irlandais, affilié aux Bull
Mac Cam
Mac
Ennery et O’Hara
Mac Evoy
Muegan, de Belfort,
en Irlande.
Mac Intosh
MacMahon , de Klare
Mac Namara, de Limerick
Maloney,de Klare,
affilié aux Mac Mahon,
Marnez, voir Jackson.
Mitchell, de Dublin,
affilié aux O’Connor
Moorhead,
Wicklaw
Mullen, née le 12
juillet 1860 à Cloners, comté de Fermanagh, Irlande, fille de feu Bernard Mullens et de feue Sarah Woods , affiliée aux Duchosal, épouse
de Gather, puis de Pierre Duchosal
Murphby
C’Brien
O’Beirn
O’Connell
O’Connor, de Kerlly
O’Donnoghe, de Klare, affilié aux Mac Mahon, O’Brien, Daly ;
Jean O’Donnoghe, né le 15 août 1854 en Irlande, fils de feu James et de Marie Mac Mahon, propriétaire à Saint-Vincent
où il meurt le 10.01.1885, acte 1.
Rozland
Russel
Saxton Zalker
Tracy
l
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