L’Evangile de Judas.
Iscariote recouvre en réalité le Cairote, celui qui est
originaire du Caire en Egypte.
Iscariote est glosée par celui qui l’a
livré (au sens de celui qui l’a remis
aux autorités, plus que celui qui l’a
trahi).et explique l’attraction subie par ce nom d’origine.
Internet : « Cet évangile apocryphe a été composé dans la seconde moitié du IIe siècle []. Il est attesté dans une
version copte (copte vient du mot égyptien) du IIIe siècle qui pourrait
être la traduction d'un texte grec encore plus ancien. Irénée de Lyon, évêque de Lyon,
fait mention d'un Évangile de Judas à la fin du IIe siècle dans son ouvrage Contre les hérésies
(livre 1, chapitre 31, alinéa 1) : l'Évangile
de Judas y est attribué à la secte gnostique des Caïnites. L’Évangile de
Judas est attesté par un manuscrit en papyrus
de 26 pages écrit en sahidique (copte dialectal), datant
du IIIe siècle ou du IVe siècle (entre 220 et 340 apr.
J.-C.). Il fait partie d'un codex d'une soixantaine de feuillets (entre 62 et 66 suivant
les sources) appelé « Codex Tchacos », contenant aussi deux
autres textes apocryphes [mais authentiques et très intéressants] : l’Épître de Pierre à Philippe
et la Première
Apocalypse de Jacques, qui se trouvent aussi dans les manuscrits
de Hammadi
(en Egypte, la patrie de Joseph , non loin de Louxor, l’ancienne Arimathie, avec
peut-être attraction du toponyme Jerimadeel).
De
nombreuses versions ont été données sur la découverte de ce codex : la
plus vraisemblable est qu'un paysan
égyptien l'exhume vers 1978, lors de fouilles clandestines, dans un tell servant de tombe situé dans le Djébel Qarara,
à soixante kilomètres à l'ouest de la ville d'Al-Minya
dans les sables du désert égyptien. Il se trouvait bien apparence dans une boîte de
pierre entreposée dans un sarcophage. Le paysan, ignorant de sa valeur, le vend
à un guide local qui le revend en 1979 à Hanna, un négociant en antiquités du Caire[].
Le codex est volé, puis retrouvé miraculeusement par ce dernier qui le fait
sortir frauduleusement d'Égypte pour le faire expertiser à Genève le 15 mai
1983 par plusieurs spécialistes dont Stephen Emmel (élève du
professeur James M. Robinson[])
qui identifie la Lettre de Pierre à Philippe. Devant sa valeur, Hanna
l'exporte aux États-Unis où il recherche des acheteurs éventuels. Il
l'entrepose dans un coffre-fort de la Citibank
de Long Island,
près de New York[] Le manuscrit demeure dans ce coffre-fort de la Citibank pendant plus de seize ans, ce qui continue de détériorer l'état de conservation. Réclamant 3 millions de dollars, Hanna ne trouve pas d'acheteur, jusqu'à ce qu'il soit acquis le 3 avril 2000 pour 300 000 dollars par Frieda Tchacos-Nussberger, antiquaire installée en Suisse qui le fait expertiser par des chercheurs de l'Université Yale, ces derniers lui révélant que le codex, déjà de grande valeur, contient l’Évangile de Judas. Elle le revend au collectionneur Bruce Ferrini pour 1,5 million de dollars, à défaut d’avoir pu faire affaire avec l’Université Yale[]. Ferrini n'ayant pas trouvé un accord avec des mécènes industriels intéressés pour obtenir cette somme, Mario J. Roberty, l’avocat de Tchacos, réussit à faire annuler la vente[] et crée en 2001 la Fondation Maecenas chargée de la ré-authentification (dont la datation au carbone 14), de la restauration, de la traduction et de l’édition du papyrus (menée par l'archéologue et philologue Rodolphe Kasser), en partenariat financier avec la National Geographic Society[. ]
L’Évangile de Judas a été publié en 2006 par la National Geographic Society et l'original exposé à Washington. Il était prévu que l'original devait être offert au gouvernement égyptien et déposé au Musée copte du Caire. Le codex cependant, toujours en cours de restauration et d'assemblage (des fragments ayant été volés avant l'achat), se trouve actuellement à Genève à la Fondation Martin Bodmer. En effet, selon Rodolphe Kasser, le codex contenait à l'origine 31 pages recto- verso ; cependant, lorsqu'il apparut sur le marché en 1999, seules 13 pages subsistaient[].
Le lancement du texte intégral, à Pâques 2006, a été accompagné par des ouvrages grand public racontant l'histoire de la découverte de l'œuvre.
Contenu
Paul
Verhoeven résume l'ouvrage en mettant l'accent sur la relation qui
s'y révèle entre Jésus et Judas : "L'Evangile de Judas part du
principe suivant : le seul disciple qui ait réellement compris Jésus était
Judas Iscariote, le traître bien connu. [...] Selon cet Evangile, Jésus dit à
Judas qu'il [Judas] a été choisi "pour
offrir en sacrifice l'enveloppe humaine qui L'entoure [qui entoure Jésus]".
En d'autres mots, en trahissant Jésus, Judas fait en sorte qu'il soit arrêté et
crucifié, ce qui était précisément l'objectif de Dieu. [...] Judas devient
ainsi un pion dans le grand dessein de Dieu. » L'ouvrage, tel que publié
en 2006, et complété par quelques lignes retrouvées en 2008, se présente moins
comme un texte narratif que comme un texte à contenu "philosophique"
ou gnostique. Il consiste essentiellement en une brève présentation, par Jésus,
à Judas, d’une variante du Gnosticisme séthien : engendrement, par le
Grand Esprit Invisible (la divinité véritable et fondamentale), d’une série
d’entité divines, les éons : l’Auto-Engendré, Barbélo, Adamas,
Seth etc. jusqu’à la Chute provoquée par Sophia. On reconnaît les
traditionnelles sources gnostiques : astrologie mazdéenne,
platonisme, pythagorisme…
Le démiurge
négatif est nommé ici Saklas (Sakias Mouni, autre nom du Bouddha
honoré en Egypte qui a donné Salomon
, [Marie]Salomé et Jérusalem,
de Hieros, hiera, sacré, et Sala mouni, Hierasalam(ouni), étant
rappelé que les dernières découvertes anthropologiques montrent de façon
surprenante que les plus anciens migrants de Palestine étaient des
indo-européens).Marie l’ Egyptienne chère aux Tziganes et aux Corses
d’Ajaccio (le quartier de mon père, celui des Trois Marie, avec sur l’immeuble
une statuette de Marie], au teint
bronzé,doit son nom à Aiguptos au
sens de ai, morphème féminin,et de guptos,
celle qui a la religion de (Chandra)gupta.
Le texte semble appeler les disciples de Jésus à se défier des sacrifices
humains, faits en son nom, au Dieu de cette « génération-ci ». Selon
P. Verhoeven, qui renvoie au Reading Judas de Karen L. King,
ce serait l'idée du martyre chrétien qui serait ici prise pour cible[].
La phrase clef qui permet d’identifier ce manuscrit
à « l’Évangile de Judas » dont parle Irénée de Lyon est cette citation attribuée à Jésus : « Tu
sacrifieras l’homme qui me sert d’enveloppe charnelle. » Pour
condamner cette « justification » de la « trahison » de
Judas, Irénée de Lyon cite en effet cette même phrase en l'attribuant à l'Évangile de Judas, dans son ouvrage Contre
la gnose au nom menteur, plus connu sous le nom de Contre les hérésies.
Très logiquement, s’agissant d’un texte gnostique, les premiers éditeurs (ceux du National Geographic) y voient une défense de Judas contre les autres apôtres et de la Gnose contre les courants chrétiens dominants. Selon l'hypothèse émise par cette équipe éditoriale, et largement reprise par les médias, le texte présenterait une interprétation originale de la trahison de Jésus par Judas, un de ses apôtres : Tu les surpasseras tous, car tu sacrifieras l’homme qui me sert d’enveloppe charnelle. En dénonçant Jésus, il aurait été le seul de ses disciples à avoir vraiment compris le message qu’il voulait véhiculer. Disciple de Jésus, il aurait eu la plus difficile des missions à accomplir : le livrer [d’où la glose du surnom : Iskhariot , savoir celui qui L’a livré], non le trahir, mais remettre son corps charnel aux juifs et aux Romains. En agissant ainsi, il aurait donc suivi une demande du Christ qui permette à celui-ci de faire le sacrifice ultime pour la rédemption du monde. Cette « justification » de Judas, dénoncée dès son origine par Irénée de Lyon, serait donc bien d'origine gnostique.
La thèse de l'équipe éditoriale du National Geographic est cependant critiquée dans la communauté scientifique. À ce sujet, s'est tenu un congrès international à l'Université Rice de Houston du 13 au 16 mars 2010. []La majorité des participants à ce congrès, dont certains membres de l'équipe éditoriale du National Geographic, ont souligné que la figure de Judas n'avait rien de positif dans l'Évangile de Judas. Il y est plutôt présenté comme étant un être sous l'emprise de son destin et sous l'emprise des astres (45, 13). Il est qualifié de « treizième daimon » (44, 20), de « treizième » (46, 20) et il est celui qui gouvernera sur ceux qui le maudissent (46, 21-23). Ce gouvernement de Judas s'exercera par l'entremise de son étoile (ou de son astre) sur le treizième éon (55, 10-11). C'est cet aveuglement de Judas qui le poussera à commettre le sacrifice le plus vil qui soit : Sacrifier l'enveloppe charnelle de son maître et l'offrir au dieu Saklas.
L'équipe du National Geographic et les médias ont insisté sur le fait qu'il est dit à la fin de l'Évangile de Judas qu'il surpassera les autres. Or, le contexte immédiat indique que ceux que Judas surpassera ne sont pas ceux qui suivent Jésus, mais plutôt ceux qui présentent et offrent en son nom des sacrifices au dieu Saklas (56, 12-13). On consultera avec profit le livre d'April DeConick, professeur à l'Université Rice (The Thirteenth Apostle, 2007, 2e édition révisée juin 2009 ; traduction française utilisant les nouveaux éléments introduits dans la 2e édition révisée, novembre 2008), ainsi que les articles de Louis Painchaud et d'André Gagné . Chez les anciens, on peut noter le jugement d'Épiphane de Salamine qui, dans son Panarion (1,31), affirme que cet évangile fait partie des écritures de la secte gnostique des Caïnites. Il réagit à l'apologie que cet écrit fait de Judas en s'appuyant sur le texte des évangiles canoniques, eux-mêmes fondés sur une lecture prophétique de l'Ancien Testament. « Or certains gnostiques avaient précisément comme règle herméneutique de détacher le Nouveau Testament de ses racines juives. C'est peut-être le cas de l'Évangile de Judas : en justifiant Judas, ils mettent à mal tout ce que les chrétiens ont compris du drame de l'apôtre à partir de leur méditation des livres prophétiques et des Psaumes. »
Pour moi, Judas, Joseph d’Arimathie, Nicodème et Le diacre Philippe, qui, d’après les Actes (8,27-39), fut conduit de manière surnaturelle sur la route du désert près de Gaza, et y rencontra un eunuque, trésorier de la reine (candace) d'Éthiopie. Le trésorier rentrait de Jérusalem vers son pays d'origine en Afrique. Philippe s'assit avec lui dans le char et l'aida à interpréter un passage du Livre d'Isaïe. Là il dirigea la conversation sur Jésus-Christ et sur le baptême. Le trésorier demanda le baptême, que Philippe lui donna. Des récits apocryphes voient dans ce baptême les débuts de l'Église éthiopienne. Tous ces nazirs sont d’accord avec Jésus pour précipiter la fin du monde en « sacrifiant son enveloppe charnelle » en s’immolant par le feu, comme le fera plus tard Peregrinos cher à Nerval et à Montherlant (cf. Lucien de Samosate et surtout Aulu-Gelle, Nuits attiques, Livre XII, 11). Depuis la grotte, pour moi, Judas, Joseph d’Arimathie, Nicodème et le diacre Philippe ont transporté le corps pour sa crémation jusqu’au champ dit du potier (voir ci-après). Et ensuite , suivant la coutume de l’ossilegium ou inhumation secondaire, ils ont transporté les dents et les os qui n’avaient pas brûlé jusqu’à
l’ ossuaire de Talpiot à Jérusalem à l’emplacement de l’ancien jardin de Joseph d’Arimathie, puis, à leur mort, ceux de sa mère Marie Magdalinienne, de Joseph d’Arimathie , le frère de Marie, et de celui qui aurait peut-être été , avec Nicodème , l’un de ses fils : JUDAS , de l’une soeur de Marie, Mara ou Mariamnè , tandis que ceux du frère de Jésus , Jacques le Juste , étaient déposés à l’ossuaire de Silwan, à Jérusalem également.
Le suicide de Judas attesté par Matthieu, 27, 3 et sqq, avait pour mobile d’imiter son maître et de périr par le feu, ou du moins de supprimer son enveloppe charnelle. Telle est la raison pour laquelle le champ du potier (encore appelé le champ du sang en raison de l’inhumation secondaire sans crémation, moins coûteuse) fut acheté avec une partie des 30 deniers versés pour la remise du Christ, « pour la sépulture des étrangers », dit Matthieu, 27,6, entendons pour les sépultures d’un mode spécial (crémation et inhumation secondaire, alors qu’une sorte d’embaumement était usitée localement ) parce que le vendeur, un potier, avait installé un four et des réserves de bois qui pouvaient alimenter le bûcher funéraire de Jésus et de Judas .
La théorie égyptienne et indienne de Jésus, à laquelle je me rallie.
Salomon Reinhardt avait, au XIXe siècle, insisté sur les ressemblances du christianisme avec les religions orientales, celle de Mithra en particulier : le bœuf de la crèche, l’âne, le bénitier, la communion par le sang et par le pain. On peut trouver mention de l’Egypte sous le nom de Désert dans Marc, 1,12 : « l’Esprit poussa Jésus dans le Désert, où il passa quarante jours, tenté par Satan (en grec Satanas, le démiurge négatif nommé Saklas dans l’Evangile de Judas, altération de Sakias Mouni, nom du Bouddha de Racotis à l’emplacement d’Alexandrie en Egypte.) Il était avec les bêtes sauvages (des panthères) et les anges le servaient. » Les anges sont les prêtres du feu habillés de blanc qu’on retrouvera à son sépulcre.
Les noms de Racotis
, livré par Aviénus pour Saintes-Maries-de- la-Mer, et de Gype (voir mon blog sur les
mégalithes du Tarn).
Le créateur de l’empire
Maurya aux Indes Chandragupta est né en 323 av. J. –C. et mort vers
260, av. J. C. Brahmaniste ardent,
il désire fonder des missions évangélisatrices en Europe, comme ses aïeux et
surtout comme son petit-fils au surnom révélateur : Açoka le Pieux. Il a nom Chandragupta (dont le premier élément se retrouve dans Alexandria, la ville du protecteur ), que les Grecs ont
transcrit Sand-racotos et qui
a donné en latin Racotis. De le nom de l’Egypte, en grec Aiguptos , signifie la colonie fondée
par les hommes de Chandraguptos.De même,
dans le Péloponnèse, le mont Gype doit
son nom à Chandragupta.
Racotis a été
abrégé, par incomprtéhension, en ratis
qui en latin désigne la Barque : ainsi s’explique le dessin d’une barque
dans une grotte du Var à Saint-Maximin-La Sainte Baume qui atteste d’une
colonie religieuse à cet endroit, mais a été interprété comme la barque transportant
la momie du Christ ( momie représentant peut-être un prêtre du feu : le
crâne attribué à Marie-Madeleine appartient sans doute à celui-ci ) avec Marie.
De même pour l’arrivée en barque aux Saintes-Maries de la Mer des trois Marie et de Sara (la Vierge noire solaire trempée
rituellement dans la mer pour en renaître comme le soleil après l’hiver ), Sara dont le nom est celui, abrégé, de
la déesse Apsara, déesse de l’eau [ap en sanskrit correspondant à aqu-a
en latin) , mais aussi et surtout du feu
solaire invulnérable à leu de la mer}, voir mon blog sur les mégalithes du
Tarn).
Dans Le Bouddhisme, p118,
Henri Arvon , écrit : « Dès le IIIe siècle avant notre ère, [ le pieux empereur Açoka ] tâche
d’étendre son apostolat jusque dans les royaumes grecs de Syrie,d’Egypte [Racotis] de Cyrène (cf. Simon de Cyrène qui l’aide
Jésus à porter sa croix) et même de Macédoine…
Dans ses célèbres édits rupestres,
il se glorifie d’avoir fait dans
ces lointains pays des « conquêtes de la foi »… .C ‘est dans les Evangiles même que [certains indianistes] décèlent des
influences bouddhiques. Ainsi saint Marc et saint Jean contiendraient, selon eux, des phrases d’inspiration
bouddhique », ajoutons-y l’Apocalypse de saint Jean qui reprend
la bête aux dix cornes de Daniel 7,7
(Newton a écrit un ouvrage sur la onzième
corne de la bête… Ah ! ces scientifiques !...). Mais précisons que,
selon moi, il s’agit plutôt d’influences
brahmanistes, voire mazdéistes
ou mithraïstes (par exemple, le rite de l’eucharistie avec pain et
vin). En effet, la malédiction du
figuier par le Christ notamment dans l’Evangile de Saint Marc vise peut-être,
non seulement Rome au premier chef, mais
aussi le bouddhisme, symbolisé par le figuier de la naissance de Bouddha
Siddhartana et de sa vision, qui est ainsi expressément condamné par le Christ
ou au moins par l’auteur de l’Evangile.
Le mot sanskrit graha et le graal.
Dans Orion ou Recherches sur l’antiquité des Védas, Lokamanya Bâl Gangâdhar Tilak rappelle que graha est le nom d’un récipient
sacrificiel utilisé le jour de la pleine lune du 24 décembre (notre Noël) , et
que chaque jour de la semaine avait sa propre coupe. Le graal de Joseph d’Arimathie peut avoir hérité du sens indo-égyptien de graha .
Le fils de l’HOMME.
En se qualifiant ainsi, Jésus dénie le fait qu’il soit issu de
Marie, d’une femme, au profit d’une paternité spirituelle qui n’est pas celle
de Joseph le charpentier, ni celle de Panthérus, mais celle de Jean le
Baptiste, qui , en le baptisant, lui a donné la vie une nouvelle fois.
La femme adultère
Les femmes adultères était sévèrement condamnées par la tradition
juive : mais Jean, 8,7 nous rapporte la mansuétude de Jésus à leur
égard : « Que celui qui est sans péché leur jette la première
pierre. » Est-ce en souvenir de sa mère et de sa propre naissance sur
lesquelles planaient le soupçon concernant Pantherus (Pantherus est un nom d’homme attesté dans un recueil d’Inscriptions,
publiées par Muratori à Milan en
1741(1473,3) ? Citons Origène, Contre Celse,
trad. M. Bornet, L. I, 32, Éd. Du Seuil, 1932 Vol I, p. 163, Mg. P.G.I,
720-21 : « Revenons aux paroles attribuées aux
juifs, où il (Celse,philosophe païen du IIe siècle, auteur du De die natali, sur le jour de naissance du soleil (la Noël), traité
d’astrologie avec des observations sur les mathématiques et la musique)
écrit que la mère de Jésus a été chassée par le charpentier qui l’avait
demandée en mariage, pour avoir été convaincue d’adultère et être devenue
enceinte de l’œuvre d’un soldat nommé Panthère [altération par abréviation
du grec panthelektèrios, cf.panthelgès, qui séduit tout le monde, grand séducteur, qui est tout charme]».
La sainte Vierge, Parthénos en grec : la femme non mariée en réalité.
Il existe une Maison de Marie (une autre Vierge et
reine des cieux que la mère du Christ) à Ephèse et la tradition veut qu’elle y
ait habité et qu’elle soit morte à Ephèse, où se trouvait un temple en
l’honneur du Soleil (déesse car le mot Soleil était de genre féminin).Parthénos (cf .
Parthénopée, de panopolis , Naples
par métathèse de l’ancienne ville (opposée à la nouvelle, Néapolis) Palaiopolis ,
laiopolis , naiopolis par dissimilation et attraction de Neapolis, Napoléon parce qu’il naquit le 15 août) désigne en grec, non seulement
une Vierge, mais toute femme non mariée, comme
l’était la Grande Déesse Mère. Le 15 août est la fête de l’ascension de Marie au ciel ou
Assomption (le réveil du Soleil après sa longue dormition sacrée, analogue à la
disparition ou dormition du Soleil au
pôle, symbolisée par la Vierge noire et par la Sara des Gitans) et en Europe
même existent des traditions sur Marie dans la barque solaire voguant
vers l’Occident. Le pavillon des Templiers représente, non la croix de Jésus,
mais une roue solaire avec des flammes incandescentes au bout des quatre rayons :
le soleil et la déesse des cieux de Magdala ou Migdol. La Vierge noire reprend la tradition de la pierre noire sacrée
d’Ephèse, qui représente le soleil noir, avant sa renaissance au 24
décembre, date où le Soleil commence à re-grandir. Noël vient
du latin natalis et signifie (dies, jour) de la re-naissance [natalis au génitif] (du Soleil, Solis).La représentation de Marie comme reine des cieux avec une
couronne dorée (les rayons du Soleil) porte un enfant dans ses bras, figure du soleil naissant (l’enfant).
La
colombe, symbole de l’Esprit saint.
Lucien de Samosate, dans La déesse de Syrie (voir mon blog Atargatis) écrit : « 33. Entre les deux statues [de Jupiter et de Junon] on en voit une troisième également
d'or (le Soleil); mais elle n'a rien de semblable aux deux autres. Sa forme ne
lui est point particulière : elle tient de celle des autres dieux. Les
Assyriens l'appellent le Séméion [altération
de Sémiramis, reine des Cieux] sans autre désignation particulière. Ils ne
disent ni son origine, ni ce qu'elle représente. Les uns croient que c'est
Bacchus, les autres Deucalion, d'autres Sémiramis.
Sur sa tête, en effet, elle porte une colombe d'or, emblème qui la fait prendre
pour la statue de Sémiramis. On la fait descendre deux fois par an jusqu'à la
mer, pour aller chercher l'eau, comme je l'ai raconté [cf. le Soleil].
[Il s’agit vraisemblablement de la déesse syrienne, Atargatis, dont il ne faut pas prononcer le
nom, dont la colombe était l’attribut (le nom d’Artémis, la grande déesse mère d’Ephèse n’en est qu’une variante, mis signifiant
colombe en syrien, atis en phénicien)].
Sémiramis est la fille de
cette déesse syrienne Atargatis ou
Derceto qui vivait dans un lac voisin d’Ascalon et prenait souvent la forme d’une sirène. Elle expose son enfant
et fait mourir son père, Caÿstre. Ce sont des colombes qui élèvent la future
Sémiramis, d’où son nom, mis signifiant colombe en syrien (cf.
Artémis). Au cours de sa vie, elle
conçut le plan de conquérir l’Inde et s’y prépara pendant plusieurs années.
Elle parvint à traverser l’Indus, mais fut bientôt blessée et mise en déroute
sans que personne osât la poursuivre au-delà de ce fleuve, sur les bords duquel elle conquit une grande
cité, celle qu’on connaît aujourd’hui sous le nom de Mohendjo Daro (Daro signifiant fleuve, cf daria, de la racine ibère ou ouigour adusa), dite représentative de la civilisation de l’Indus.
Maria, Mariham,
masculin Marius et basco–ibère mari, divinité de la nature,
de mar , cheval +sawel, soleil + suffixe de féminin en yod, la cavale que constitue le Soleil,
astre qui est féminin anciennement .D’où en français Marin, Marine, Marion, Marinette, Muriel, Myriam, Mariette, Mariaud, Mariotte.
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