LISTE DES NOBLES
EMIGRES EN CALEDONIE sauf les
nobles
réunionnais (voir mon blog sur les pattes-jaunes)
Mais d’abord, qu’est-ce
qu’un noble ? Pour les linguistes
Damourette et Pichon, la
particule de doit être obligatoirement, en France, suivie d’un nom de
terre, et de terre noble. C’est si
vrai que lorsque Louis XIV voulut donner à l’Italien de Broglie , de noblesse
italienne, la noblesse française, il lui
fallut trouver un village français et le débaptiser en Broglie. Le patronyme précède souvent le de.
Mais à la Réunion , le de , de courtoisie, précède parfois le
patronyme.
En Corse, il n’y a plus de noblesse et les seuls nobles avec
de sont de noblesse accordée par la France
au XVIIe siècle, par exemple de
Casabianca (voir mon blog sur la diaspora corse) . J’ai mis à part les
nobles de la Réunion émigrés en Calédonie (voir aussi mon blog sur les
Pattes-jaunes).
Voici la liste des
nobles de la Réunion émigrés en Calédonie dressée par ma femme :
1 Adam de Villiers Charles, né à Sainte-Suzanne à la Réunion, le 26.10.1850
selon acte de notoriété , du lundi 2.074.1888, ; fils de Charles Adam de Villiers et de
Caroline Corday, décédés à Saint-Benoît, hôtelier, demeurant à Dumbéa,actes de
naissance le 1er en 1887, le b2e en 10872. S-23w6A-G6 (1888)
2 de Gaillande
3 de Greslan Evenor Henri,époux
de Minnie Beck, mort à Nouméa, le 4
septembre 1900, acte 174, propriétaire à Dumbéa, , né le 7 mars 1839 à
Saint-Denis,de la Réunion, fils de feu
Prosper et de feue Délie Azéma,
5 Routier de Granval, écuyer, chevalier de Saint-Louis
6Thibault de
Chanvallon, Désiré François , né le 5 janvier 1853 à Saint-Denis de la
Réunion,mort à Nouméa, le 1er avril 1878, acte 99, employé de commerce à Nouméa, fils de
François Numa Thibault de Chanvallon et de Félicité Mérandon,vivants
au25.04.1877, mariage le 25 avril 1877
avec Marie Fanny Renaud, domiciliée au Mont Dore, née le 12 avril 1854 à
Saint-Denis de la Réunion, fille de Bertrand Renaud , capitaine bau long
cours (frère Numa de 31 ans ,clerc
de notaire)et de Marie Pauline Hacquard
7de Villeneuve Charles,
né le 20.041.1812 à l’île Bourbon, gardien à Yahoué, fille de Rosemont François
de Villeneuve et de Marie Fecher.
Liste des autres
nobles :
Augier de Montgrenier,Jules
Edme Marie, instituteur, né à Montmorillon (Vienne) le11 mai 1867, fils de
Philibert Sébastien et de Marie
Elisabeth Briquet , mariage le 5 octobre 1904 à Maré avec Wépo Limenaie
Hntheng, née à Wabao (Maré) en 1886,
fille de Wépo et de feue Leini Katrune ; 3 enfants : Philibert, né le
01..02 ;1911 à maré ; Elisabeth Marie, le 17.11. 1913 à
Lifou, ;Jeanne, le 01. 03..19163 à
Nouméa.
d’Auvergne de
Sainte-Croix
Barbier de Préville
de Batz de
Tranquélléon
Berthier
d’ Alleman de Montrigaud, Guy Falque Louis , né le 19 janvier
1882 à Ducos, acte 1, ,fils de Benoît
Amédée Pierre , 41 ans, capitaine d’infanterie de marine, et de Marguerite
Augustine Lerevert, 26 ans,et marié à Paris , 7e, le 22
septembre19174, avec Honorine Lopez de Souza. Mariage de Jeanne Marguerite
Valentine Berthier à Oubatche le 16.
1.1886.
Bouillaion de Sain
t-Martin
Bonnet de Larbogne
de Boisserolle
de Béchade, baron
de Brabant, Koné et
la Foa
Chabeaux d’Englebermes,
colon dev Poya mort à Nouméa, Poya le 287.10.1915 à 73 ans
de La Chaussée
de Chicourt Marie
Colin de Lacroix
Contest de La Cour
Coustard de Narbonne
Criny de Verteuil
Dimor de L’Estre
de Dion marquis cf . Mme Hugeaud,
mariage le 31.01.1876 , acte 40
de Dreuil
du Faget de Casteljau
de Ferrière
de Fenoy, curé
de Gariks
de Geoffr(oy
de Giovanni
Goguet de la Salmonière
Charles Henri, Marie, 41 ans,
trésorier-payeur, marié à Alphonsine Julienne Adèle de Rorthays ; dont : 1 Louis Charles , né dans les Deux Sèvres le
24 .12. 1867 et décédé à Nouméa le 18 mars 1878, acte 87.
2 Alix Louise Marie, née le 29 avril 1877 à Nouméa , acte 41
Gudion de Dieu
Furet De La Furetière,
marquis, à La Foa, cité par Delfaut.
de la Goupillère, marquis
de Dollon , Alinant Jacques Antoine, né le 22 janvier 1820 au château de
Semur-en-Vallon (Sarthe), fils d’Alexandre de
la Goupillère et de Bonne de
Vitermont , mort l e 13 janvier 1904 à Païta, acte 1,
Gillot de L’Etang
de Guenant de Filliol
Guiraud de Levizac
Guyot de Salins
Arthur Marie Joseph à Maré , pasteur, 1884 et 1885.
(Grandsaignes)D’Hauterive
De Haut Sigy Guy
Ponérihouen
De La Frenaye de
Soyecourt
De Lamaisonneuve
De Laville-Leroux.
Dans les bulletins n° 164, 165 et 166 B. Delvinquier, E. Henriot et R.-M. Cuer
ont signé un article remarquable sur la création du centre de Koné, à laquelle
est mêlé Paul de Laville- Leroux.
1) Paul de Laville-
Leroux, ses deux frères et sa sœur
Dans un autre numéro, nous avons parlé de la famille de
Laville-Leroux. En effet, il est surprenant de constater la présence parmi les
communards qui on fait souche en Nouvelle-Calédonie d’un homme allié aux
propriétaires du château de Chenonceaux, au dernier ministre des finances de
Louis XVI, à un député du tiers état de
1789, à George Sand. Revenons seulement
sur le déporté, Joseph Pierre Marie de
Laville- Leroux. L’orthographe du nom est flottante, car il n’y a pas d’orthographe pour les noms propres et ce curieux nom
double vient de la ville de Loroux près de Fougères, en Ille -et- Vilaine, en
latin villa de Loratorio, ferme de
l’oratoire devenu ville Loroux, la « construction absolue »,
c’est- à- dire sans la préposition de,
pour « la ville de l’Oratoire », étant un héritage du génitif latin et datant
le patronyme du XIIIe siècle. Il était né à Nantes le 13 décembre 1831, et
c’était un agent voyer qui avait émigré en Algérie où il devint géomètre. Il
fut ensuite chef de gare de Bercy en 1871au moment de la commune ; sa
participation à celle-ci lui vaut une condamnation à la déportation en enceinte
fortifiée (à Ducos), puis il verra sa peine commuée en déportation simple (à l’île des Pins). Il
arrive en Nouvelle-Calédonie par le Calvados
et fait partie du 6e convoi, matricule 627, avec François Allemane, frère de Jean
Allemane, l’auteur des Mémoires. A
Ducos il se lie d’amitié avec la famille Colin- Delacroix et ses deux enfants,
avec Henry Bauër, le fils naturel d’Alexandre Dumas, qui lui offre un
exemplaire d’une plaquette de vers fort rare,
publiée à la presqu’île Ducos, qui avait été montrée aux visiteurs de
l’exposition consacrée à la déportation à la mairie de Nouméa, intitulée Les Voix de l’exil, ainsi qu’avec un
forçat de la Commune, le chaisier Jean-Baptiste Hubert Geresme, avec Adolphe
Assi et Johannès Caton. Il est rapatrié par le Tage après l’amnistie et rentre avec sa
famille en France. Il est élu conseiller municipal de Gentilly en 1882, mais
décide de revenir en Nouvelle-Calédonie avec toute sa famille. Il travaille à
Koné comme géomètre chez Caujolle (connu
pour ses autruches que les Calédoniens
appelaient les dindons à Caujolle),
puis à la création des routes calédoniennes, enfin sur les mines de Higginson à
Ouégoa où il décède le 12 février 1910.
Sa femme, Eugénie
Constance Rolland, née le 5 avril 1836 à Saint-Père-en-Retz, se marie le 28 juin 1852 à Rézé. Elle décide
courageusement de suivre son mari en Nouvelle- Calédonie, à Ducos : elle embarque à Brest le 11 août 1873 à bord de la Virginie, 7e convoi , et au
bout de 120 jours de navigation débarque le 8 décembre 1873 à Nouméa .A bord de
la Virginie se trouveront aussi
Louise Michel qui évoquera, dans ses Mémoires,
« la citoyenne Laville- Leroux »
et Henri de Rochefort.
Le couple avait
quatre enfants qui suivent leur mère : Joseph (1853-1910), qui sera
imprimeur typographe, Eugénie (1856- ?) qui épousera W. Hennessy, Edouard
Eugène François Marie (1858-1891) et Paul Etienne Denis Auguste (1862-1913) qui
nous intéresse..
Paul était né le 24 janvier 1862 à Mustapha, département d’Alger .
Il était ornementiste de métier. Il avait épousé le 12 juillet 1884 à Paris
Marie Thomassin et décédera à Koné le 6 septembre 1913 , tandis que sa femme
mourra à Ouégoa le 6 novembre 1947. Le couple avait eu 5 enfants dont le
premier, Paul, était né à Paris et épousera une mélanésienne de Koné. Le
bulletin n°166, p .41, relève comme passagers à bord du Yarra débarquant à Nouméa le 24 avril 1887 Mme Hennessy née Eugénie
de Laville- Leroux, M. et Madame de
Laville -Leroux, savoir Paul, sa femme et son fils, qui arrivent les premiers
en reconnaissance avant leurs parents, leurs frères et beau-frère. Dans le
bulletin n°165, p.77, le plan indique les trois lots que Paul a fait réserver
pour lui-même, pour son frère aîné Joseph noté Jh et pour Edouard. Trois colons étaient donc
destinés à Koné en 1887 et le Commissaire Jovance, lorsqu’il note l’arrivée de
Paul à Koné le 24 mars 1887 a
seulement confondu les dates d’arrivée à
Koné et à Nouméa. Dans le bulletin n°166, p. 47, on note comme arrivants par le
Magellan en date du 4 mars 1888 ; « La famille de
Laville- Leroux, que nous avons jadis connue à Nouméa [le communard et sa
femme], est de retour. Elle formait,
avec trois autres personnes [savoir le beau-frère Hennessy, les deux
fils Joseph et Edouard], la totalité des
passagers civils du Magellan. On dit
que la famille de la Ville -Leroux est appelée à former le noyau du centre de
colonisation libre que le Département veut créer sur les terres achetées à MM.
Gaertner et Cardozo à la Ouaménie » Le journal ne sait pas que le projet
dont il parle est abandonné et qu’il s’agit de celui de Koné et le bulletin
ignore qu’il s’agit des parents qui arrivent après Paul, arrivé un an avant.
Eugénie Marie Adèle Perrine de Laville-Leroux, née le 3 juin
1856 à Rezé -lès- Nantes, avait épousé à Nouméa, au cours du premier séjour, le
7 décembre 1878, un Irlandais, William Hennessy(voir mon blog sur les
Irlandais).
Le Maye de Moyseaux
Loriot de Rouvray
Magnien de
Magnienville
Malato de CornMé
Du Mesnil
Morand de la Perelle
De la Morvonnais
Nas de Tourris
De Neuville
Patin de Saulcourt
de Pelissier de
Pierrefeu
de Preveraud de
Sonneville
Reynier de Lussac
Ribot de Bressac François David, fils de Barthélemy François Ribot
de Bressac, mécanicien,36 ans, et de
Emilie Mac Intosh, 19 ans,né à Nouméa le 15.12..1883, acte 117. J’ai
aperçu François de passage à Tiouandé
vers 1945.
Ricquebourg Duboisé
de Rioux de Messiny
Robichoin de Livet
Roulleaux du Houx
Sachier de Giverdey
Louis, mort le 23.l02.1885 ;,à Nouméa Mme Hugeaud
De Saint Aman
de Saint-Aromain
Saint Blanca
Saint Heral de Brisis
De Simoni
Steiff de Verninac,
1968 ETA La Foa, voir x Henri Lafleur
Tarbet de Sablons,
dite Bichette
Teyssandier de Laubarède
Thom de Langlade,
ex-commissaire de la marine, 34 ans, témoin en 1882
De Tremercus,Edmond
Marie massacré à Poya ou Konév avec 5 autres colons.
De Turet
De Trazinies voir
Milliard
Villiers de
Buckingham (imposture)
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