Il n’y a ni aborigène ni indigène ni autochtone.
Nous sommes tous des descendants d’immigrés.
Seule notre date d’arrivée est différente.
Nous sommes tous des métis.
Il faut se souvenir que le climat et la
géographie, les océans étant asséchés avec les diverses glaciations et de 300
mètres environ au-dessous de leur niveau actuel, ne ressemblaient guère aux
nôtres, les deux pôles en particulier. Comme les hommes de cette époque
n’étaient pas sédentarisés par l’élevage ou l’agriculture, ils n’hésitaient pas
à migrer.
La navigation, qu’on croyait récente, se révèle dater d’au moins 130 000 ans (Hesparia,
2010) grâce à des découvertes faites en Crète suggérant que les envahisseurs de
l’Europe ont pu prendre une voie maritime par le détroit de Gibraltar.
Intrigant aussi, le fait qu’on ait trouvé en Crète des hachettes d’un style
suggérant l’âge de 700 000 ans .On
avait trouvé auparavant une trace de voyage vers l’Australie datant de 60 000 ans ainsi qu’une trace de migration
en Indonésie datant de cette
époque, sur l’île de Florès où un crâne
de 17 000 ans a été découvert.
Le mythe
politiquement correct d’une Afrique qui serait le « berceau de l’humanité », « Out of Africa », « East side story », avec la découverte
en, Ethiopie de la préhumaine « Lucy »,
datant de 3, 2 millions d’années (Australopithecus afarensis) ,dont
l’ancienneté avait été mise à mal déjà
par la découverte d’Orrorin au Kenya (6
millions d’années) et du fossile
tchadien de Toumaï (Sahelanthropus tchadensis), datant de 7 millions d’années et qui prétendait
au statut de premier hominien bipède, a volé en éclats avec la découverte des dents
de petits primates découverts en Birmanie et en Thailande et datées d’il y a 39 millions d’années (Nature,
octobre 2010), appartenant au plus
vieil hominidé connu (y compris les grands singes et les hommes), appuient l’hypothèse de plusieurs origines asiatiques de l’homme.
La
découverte de 5 crânes d’hominidés datant de 1 million 800 000 ans en Géorgie à Dmanisi semble remettre en
cause l’existence de plusieurs espèces d’hominidés : Homo habilis, rudolfensis, ergaster, georgicus. En 2007 à
Zhirendong en Chine (Pnas) on a
trouvé des fossiles suggérant que l’homme moderne aurait émergé il y a un million d’années en Chine
.Un homme qui
vivait dans le nord de l’Espagne (Sierra
de Atapuerca, au Sima de los Huesos,
« le gouffre des os ») il y a quelques 400 000 ans, bénéficiant de conditions de conservation
exceptionnelles, parmi 28 autres squelettes dont certains sont quasi
complets, a révélé dans son ADN des
correspondances avec l’homme de Denisova
vivant en Sibérie il y a quelque 350
0000 ans (une phalange d’auriculaire d’un enfant de 7 ans et quelques
dents). Ceci démontre l’origine
sibérienne des Ibères (Sibérie et Ibère sont apparentés) il y a plus de 4000 000 ans. Nous verrons que les
indo-européens vivaient en symbiose avec les Ibères dans ces régions nordiques
et qu’ils se sont métissés avec leur cousin si décrié : l’homme de
Néanderthal et que la langue indo-européenne semble avoir emprunté à la langue
ibère de nombreux mots, comme si un créole s’était formé. Pour déterminer
ce que fut une langue ibère, nous avons l’épigraphie ibère de l’Espagne, si mal
déchiffrée soit elle aujourd’hui.Comme l’écrivait J. Karst à propos de la
langue étrusque,, « leur idiome semi-indo-
européen sera probablement à classer
dans un rang intermédiaire, entre l’arménien et l’albano-illyrique ou
scipétare (albanais)» . Précisons que scipetare
ou shqiptare vient du basque eskhald’herri, pays basque (skuvedhari) et qu’on retrouve le même
thème dans tokharien de (eu)sokarrenia (le s est devenu t) ou
Sogdiane de sogadhari.
La datation préhistorique a ,
comme on le voit, évolué depuis la croyance à la création du monde en- 5000 ans.. En Indonésie, sur l’île de
Florès, on a découvert des outils de 800 000
ans datant du temps où les continents étaient soudés les uns avec les
autres. .
Des outils en pierre
taillée de type biface datant de 1 760 000 ans ont été trouvés au
nord du Kenya (Nature, 31 août
2011), près du lac Turkana, dépassant la date des plus anciennes pierres façonnées selon
cette technique découvertes jusque là, vieilles de 1 400.000 années, soit
360.000 ans plus tôt. En Amérique, la date
de -15 500 pour des outils de pierre mis au jour au Texas (Science du 25 mars 2011) recule la date
de colonisation de l’Amérique. Des dents trouvées en Israël dans la grotte de Qesem datent de 400 000 ans. En Amérique, la date
de -15 500 pour des outils de
pierre mis au jour au Texas (Science du
25 mars 2011) recule la date de colonisation de l’Amérique. .
Les Ibères, Cimmériens,
Cimbres, ou Ouigours, Cantabres, Celtibères, Carhtvels
en Ibérie caucasique (de Kan ou Kelt,
serpent , et vel, ibère), Avars, etc.
Nous avons appris que l’Angleterre était déjà peuplée, à une
époque où elle était liée au continent, il y a huit
cent millénaires, grâce à douze empreintes de pas sur la plage avec celles
d’enfants, grâce aussi à des pierres taillées et à des fossiles de mammouths trouvés
à Happisburgh [Norfolk], sur une
plage de la côte est de l’Angleterre,- ce qui confirme une découverte, faite par
la même équipe (Nature, Simon
Parfitt) à Pakefield dans le Suffolk, au
bord de la Manche actuelle, de fossiles datant de 700 000 ans, avec un climat
type Côte d’azur.
Il s’agit là d’une
branche du peuple ouigour qui va nous occuper. D’après Nature du 3 novembre 2011 , un bout de maxillaire avec 3 molaires,
découvert en Angleterre à Kent’s Cavern, a été daté de 40 000 ans, comme , dans le même numéro de Nature , 2 molaires
découvertes en Italie dans le sud (grotte de Cavallo), 45 000 ans plus exactement.
On a aussi découvert dans une grotte du sud-ouest de l’Angleterre, en février
2011, trois crânes sculptés, vieux de 14 700 ans et appartenant à deux
adultes et à un enfant de trois ans proches aussi des Ouigours. En Géorgie,
plusieurs autres spécimens sont datés de 1,
7 million d’années, ce qui confirme la datation d’une mandibule découverte en Europe de
l’Ouest : plus d’ 1 million 800 000 ans ! tandid qu’en Espagne, à Sima del
Elefante, les restes datent de1,3 million d’années et àGran
Dolinade900 000 ans
Ce que j’appelle ibères est ce que de nombreux linguistes
appellent emprunt ou substrat asianique, asiatique, méditerranéen, pré-européen
dans les langues indo-européennes Ce sont les langues des indigènes de
l’Europe, comme les Basques et les langues caucasiques, le berbère (Kabyle ou cabeires est le même mot que ibères, qui devaient avoir une
aspiration sifflante à l’initiale) , le
sumérien (Paul Rivet a appelé océanien les langues orientales dérivées du
sumérien), les langues dites hamitiques comme l’égyptien, le lapon, le finnois,
l’este,le hongrois, le turc, le ouigour, etc. Mais elles sont fort mal étudiées
Exemple de mot ibère : chien se dit canis
en latine, kuôn en grec, schva en sanskrit etc .Dans les langues
romanes dérivées du latin (italien, roumain, français, espagnol, le nom de chien provient de canis, sauf en espagnol où l’on a porro, identique à l’appellation du
chien de traîneau en lapon .Faute de mieux, on peut se référer à J.
Karst, Essai sur l’origine des Basques et
peuples apparentés, avec une étude supplémentaire sur la préhistoire et la
toponymie de l’Alsace, de la Suisse et des pays rhénans, ainsi que des régions
illyro-alpines et ponto-caucasiques. .
Le type ibère est fort varié : aussi bien blond et yeux bleus que brun et yeux noirs, grande pilosité, yeux
parfois en amande.
Les Cimmériens (le mot est le même que ibère, Umbrie ou cimbre)
sont un peuple dont parle l’Odyssée,
chant, XI, vers 14 : « nous atteignons la passe et les courants
profonds de l’Océan (Atlantique), où les Kimmériens ont leur pays et leur
ville, où l’on voit le berger appelé le berger : quand l’un rentre , il en
sort un autre qui répond ; un homme travailleur gagnerait deux salaires,
l’un à paître les bœufs, l’autre les blancs moutons, car les chemins du jour y
sont proches de ceux de la nuit.. Ce
peuple vit couvert de nuées et de brumes, que jamais n’ont percées les rayons
du Soleil, ni durant sa montée vers les astres du ciel, ni, quand du firmament
il revient à la terre : sur ces infortunés pèse une nuit de mort. »
Les migrations des
Ibères, souvent confondues avec les indo-européens, sont parties du pôle nord
il y a fort longtemps avec le changement climatique et la glaciation
se sont dirigées vers la Sibérie (pays des Ibères) alors très chaude. La route
des dolmens permet de les suivre en Palestine, en Ethiopie, au Dekkhan (2200 dolmens), en Corée.
De là un rameau suit l’Oxos (Amou
Daria, daria signifiant rivière
en langue ibère , mot que nous retrouvons en Finlande sous la forme djiro) jusqu’en Sogdiane , où ils laissent une langue ibère, l’élamite, et
à la mer d’Aral, et le Iaxartès (Syr Daria qui se jetait autrefois dans
la mer d’Aral, puis dans la mer Caspienne), atteint la mer Caspienne, d’où les chassent des
tremblements de terre suivis d’hivers très rigoureux : c’est ce rameau qui atteint Sumer et le Penjab.
Un rameau composé
d’indo-européens orientaux, peut-être de ceux qui ont fondé la Perse, depuis la Sibérie, gagne la Corée,
où il a laissé de nombreux dolmens, puis le Japon (le
Japon, Cipango , est un archipel peuplé
par une race blanche de belle allure , nous dit Marco Polo) où les blancs Aïnous
étaient il y a peu leur dernière relique extrême –orientale. De là ce rameau
gagne la Micronésie près de Pohnapé, où il existe un extraordinaire complexe
mégalithique, avec 92 îlots carrés artificiels où ils introduisent le culte
parsi d’Ahriman. L’ensemble est tabou et a été créé par le dieu « Animan »,
altération par les indigènes d’Ahriman,
devenu en sanskrit le mauvais démon, mais dont le nom est dérivé d’Airyaman
dérivé du sanskrit Aryaman qui
n’était pas un mauvais démon.
Un autre rameau suit
la Volga, un autre le Dniepr et arrive en Mer Noire. Les Egyptiens et les
Sumériens (cf sibérien) font partie de ce rameau qui passe par la Palestine
(les Pelestes ou Philistins sont un de leurs noms).
Mais, de l’ouest des régions polaires, des migrations
terrestre et maritime les amènent aussi en Angleterre, en Gaule, en
Espagne, en, Méditerranée et en Afrique.
La langue ibère
“ La Corse fut ensuite possédée successivement par les
Ligures et par une colonie d’Ibères:
la conformité des usages ne permet pas d’en douter. On retrouve ici les ornements de tête et les chaussures des Cantabres [Ibères]
d’aujourd’hui, et quelques mots de
leur langue, vu que le commerce des Grecs et des Ligures a entièrement
dénaturé le langage primitif. ”Les chaussures sont blanches et le chapeau est
un bonnet phrygien rouge dont la pointe est recourbée.
Sénèque était né en
Espagne, à Cordoue, d’un père qui était lui -même né en Espagne.Il a entendu
parler ibère dans son enfance. De plus,
le grand philosophe n’est pas n’importe quel
témoin . La langue des Corses indigènes près d’Aléria près d’ Opino où
il fut exilé et qui nous a laissé le nom
grec de la Corse, Kyrnos, n’était pas indo-européenne du temps, elle n’était
pas parente du gaulois, du latin ou du grec. C’était il y a 2000 ans un idiome
cantabre, c’est- à- dire celtibère, celui des Opinoi. Or, voici ce
qu’écrit Sénèque :“ La Corse fut
possédée successivement par les Ligures et par une colonie d’Ibères: la conformité des
usages ne permet pas d’en douter. On retrouve ici les ornements de tête et
les chaussures des Cantabres [Ibères] d’aujourd’hui, et quelques mots de leur langue, vu que le
commerce des Grecs et des Ligures a entièrement dénaturé le langage primitif.
Sénèque n’était pas
un linguiste, certes, car il eût dit que
leur langue cantabre était apparentée au ligure au lieu d’y voir une langue dénaturée par des
commerçants ligures. Quant aux mots d’apparence grecque existant
en cantabre dès l’époque de Sénèque (Figari, de physaria, soufflet, puis polissoir préhistorique
aux stries parallèles qui rappellent celles du soufflet, etc), il s’agit, tout au contraire, de mots propres au cantabre
et empruntés par le grec.
On peut supposer qu’au pôle nord les Ibères et les
Indo-européens vivaient plus ou moins en harmonie et que, la civilisation des Ibère étant supérieure, les indo-européens
leur empruntèrent bon nombre de mots, voire de morphèmes grammaticaux et qu’il
se forma dès lors une sorte de créole. .Plutarque nous apprend que les Grecs continentaux d’Amérique du
Nord avaient perdu en grande
partie, sur le continent américain, leur langage (mots ibères: caribou, alpaga,
qu’on retrouve aussi en indo-européen etc), On conçoit la difficulté pour les
linguistes, lorsqu’il s’agit de langue non déchiffrée, -l’étrusque par exemple,
-de déterminer si telle langue est indo-européenne ou non ; En effet, les
mots de la langue inconnue sont rapprochés de mots familiers d’origine
indo-européenne. Dans le cas de l’étrusque comme dans le cas de l’albanais, malgré
les mots indo-européens, et même les morphèmes (féminin en -a, etc) qu’on peut y repérer, la langue semble bien ibère.
Les Rasna
Les Etrusques (Tusci,
de turski) ont suffisamment fait parler d’eux pour que nous nous penchions
sur leur cas. Si on les connaît surtout sous le nom de Turrhénien, il faut d’abord rappeler que le mot tyrrhénien est
apparenté à celui des Tokhares ou Tokhariens
de Bactriane et de Sogdiane et de Teucros,
le héros fondateur de Troie, qui fonda l’Etrurie et Rome. Le nom des Tokhares,
dont celui des Tusci ou Etrusques est
dérivé, provient de euskhaldherri,
pays basque (s se transformant en t, on a (eu)tokar-)
et nous fait songer à celui des Tourshas qui font partie des
« peuples de la mer » ou Hyksos,
de turksoi, envahisseurs de l’Egypte,
qui sont identiques aux Kouch ou Touch(ares). Le mors des chevaux des
Hyksoi a été rapproché du mors étrusque par J. Karst. Mais les Etrusques s’appellent eux-mêmes Rhaetes (dans le Samnium) ou Rasna,
avec un suffixe ibère d’ethnonyme –na,
lasnaavec l’équivalence constante du L et du R. Nous pouvons remonter aux Laistrygons attesté dans l’Odyssée, chant X, vers 81-132., dont le nom se retrouve dans celui des Paléo-Ibères de Chartres, les Austricones. Rasna venant de Lais (trygones), cousins des Ligures constituent une première vague d’émigrants
basco-ligures. Le nom des
Laystrygones est le même mot que ligure
et signifie le Serpent enroulé, li (signifiant peut-être à l’origine
calmar géant, baleine, puis serpent) stragon,
signifiant à l’origine en forme
de roue cf. latin curvus, courbe , et grec gyros, arrondi .Quelle
est l’origine de ces Laistrygones ?
On peut remonter au nom du pays Lettonie,
Lituanie, Latvie et plus anciennement Laponie.
Il faut supposer deux labio-vélaires, l’une donnant tru dans Laistrugones,
l’autre donnant le
–-gones final de Laistrygones, donc lekwonia, litru(g)onia, latwia, et
lakwonia. Les pays en cause ont gardé le nom de leurs premiers occupants ibères
et reçu les indo-européens qui l’ont occupé ensuite avec une langue
indo-européenne du groupe balto-slave particulièrement archaïque : le
lithuanien. Laistrygonia a donné aussi gasconie, basconie, Laconie autour de Sparte en Grèce et le nom de la ville des Turdes en Espagne Laconinturgis, lacon (altération
de basque) inturgis, de ligur, nigur +suffixe -etès ou de Logron , tant en Espagne
qu’en Eure-et-Loir non loin de Chartres. Le
mot basque, ainsi que les mots Balkans et Bactriane sont ainsi parents.
A noter qu’en Rhaetia,
de laystru(goni)a, ont été
trouvées des inscriptions écrites dans une langue voisine de l’étrusque, comme
celles de Lemnos, et que les Anciens
disaient des Rhètes qu’ils étaient cousins des Etrusques.
L’Egypte
Le nom de l’Egypte, Aiguptos en grec, fait songer aux Iapyges ou Iapydes d’Italie, métathèse de
iagypde, aux Gépides, aux Scipetares ou Shqiptare
(Albanais), shqiptare venant du basque eskhald’herri, pays basque (skuvedhari) , qu’on retrouve le même thème dans tokharien de (eu)sokarrenia (le s est devenu t) ou Sogdiane de sogadhari. Ainsi Aigyptos viendrait de
skuvegudhari , avec transformation du basque r en t ou d. ceci nous
renverrait au nostratique de Albert Cuny, c’est-à-dire à l’ancêtre des langues
indo-européennes et du chamito[égyptien]-sémitique , sauf que nous ajoutons
l’ibère dans un proto-nostratique.
Les pyramides et obélisques
. Le nom des pyramides vient peut-être d’un mot ibère désignant
les céréales, plus exactement un épi de blé, frit en ibère, frumentum
en latin : le mot pyramis en
grec désigne aussi un gâteau d’épeautre et de miel qui était un prix rituel à
celui qui restait éveillé toute la nuit à attendre l’aurore,le soleil . Puramidos, génitif, vient de bhwsu rd-, cf gallois blawd, blé, germanique spelta, épeautre, latin hordeum, orge, picard escourgeon, néerlandais hop,
houblon.Le m viendrait d’une nasalisation du r ou l devant t ou d..
La société
paléolithique pratiquait ce que G. Frazer appelle la magie imitative .Dans Le Rameau d'Or, en particulier
dans Balder le Magnifique , il nous rapporte que certains primitifs, à la
saison des plantations, sautent le plus haut possible (ou bien depuis la plus
grande hauteur, s’il s’agit de planter des tubercules du type des ignames ,-comme à Vanuatu, sur l’île Pentecôte, lors du
fameux et toujours pratiqué saut du gaul ou
plongeoir: plus grande sera la hauteur d’où, au péril de leur vie , ils se
laisseront tomber, et plus profondément s’enfoncera le tubercule de l’igname,
autrement dit plus grosse sera l’igname ; plus haut ils sauteront, et plus
haut le lin, le blé ou l’orge, pousseront,
autrement dit plus haut sera le
blé, et meilleure sera la récolte dans
tous les cas, qu’il s’agisse de blé ou d’ignames.
Ainsi, le fait
d’ériger un menhir a-t-il pour but de mimer analogiquement la croissance de
l’orge ou du blé et de la stimuler magiquement. Le menhir, comme
originellement la pyramide ou
l’obélisque, symbolise l’épi et prétend exalter sa croissance. Les deux mots
ibères les plus usités sont étrusco-latin acus,
aceris, balle de blé, épi de blé, balle de blé, grec akylos, fruit de certains chênes, qui nous alaissé le mot aiguille , épi, pour désigner des menhirs ressemblant à des obélisques octognaux
dans le sud-ouest (cf , dans le même
sens de menhir, le terme tabouret, originellement pelote à aiguilles , d’origine arabe), et frit : l’Afrique, latin Africa,
Tunisie actuelle, est a (article) frit-a , afrik-a, la terre du blé. Pourquoi les aiguilles sont-elles
octogonales, comme à Figeac ?parce que le 8e mois était, par exemple dans
le calendrier attique, le mois ( 29 jours) du printemps (février-mars,solstice
du 21 mars dans les 3 jours des anthesteria,
fête rituelle, , anthesterion, de
grec athèr, latin ador, épi de blé, avec attraction
sémantique de grec anthos, fleur, cf
sanskrit andhah.Le nouvel an chinois
est toujours en février.
Le sphinx de Gizeh, au corps de « lion », comme le sphinx de Thèbes en Grèce, et dont le
nom serait peut-être à rapprocher de celui du loup cervier, lynx en
grec, semble en tout cas une
représentation du dieu- démon iranien à figure de lion Ahriman,
sanskrit Aryaman ou Airyaman cf Ahura Mazda, Ahura correspondant
en grec au nom de la constellation d’Orion
ou Oarion,et pour -man cf arménien lusanunk, lynx.,où munk signifie singe
(Ahriman est souvent représenté sous l’avatar d’un singe)
Archéologie ibère.
L’avenir de toute étude des migrations passe par l’étude des
ADN.
Selon la revue Nature
(décembre 2013), l’analyse de l’ADN d’un jeune garçon ayant vécu près du lac
Baïkal en Sibérie offre une grande proximité avec l’ADN d’un tiers des
Américains natifs. D’autre part, certains Amérindiens de la côte est des USA
appartiennent à un groupe génétique qui n’existe pas chez les Chinois. .A
l’appui de l’origine sibérienne des Américains, métissés en route avec des
Européens,et outre la similitude des outils, nous avons le curieux témoignage des auteurs
grecs, confirmé ainsi par la biologie.
Plutarque, dans De
facie quae in orbe lunae apparet, nous
apprend que les compagnons d’Hercule
ranimèrent la flamme chez les Grecs
continentaux d’Amérique du Nord qui avaient perdu en grande partie sur le
continent américain leur langage, leurs coutumes, et leur style de vie pour
adopter ceux des Barbares. Certains de ces Grecs continentaux, comme les
appelle Plutarque, accompagnés d’hommes de Néanderthal et d’Indo-européens , présentaient une prédisposition à
l’hématochromatose qui retrouve chez leurs descendants de Scandinavie et
d’Amérique du Nord, peut-être liée à un habitat en zone trop riche en fer en
Laponie.
A noter que des
migrations amènent les Ibères jusqu’en Amérique du nord, par le grand passage nord-ouest sans glaces à l’époque. Des
traces linguistiques y révèlent leur influence, telle le nom du renard ou du
renard- volant ou chauve-souris. Le
nom grec du renard, alopeks, de valopex, vient de var, mammifère, et de peks, animal à fourrure. . Les sceptiques pourront se
récrier , mais le sanskrit (v)lopacah, le latin vulpes, de vulpeks, renard, et
pecu, pecus, petit bétail ovin (à laine), anglais fox , de peks,
renard, est à relier au
mot pekan qui désigne une martre du Canada ou un putois de Virginie
réputé pour sa fourrure, ainsi qu’un mot maya pek, chien . Les sceptiques pourront se récrier qu’il ne
s’agit de ma part que d’une hypothèse ; mais elle est confirmée par le
quechua du Pérou allpaca,de ali paka, dont nous avons fait alpaga et qui désigne un mammifère parent du lama. De même, pecari, de pek-alies, désignant
un sanglier du Brésil, est un mot de Guyane et du Venézuéla. Le mot semble
ainsi panaméricain. Le nom de la
chauve-souris domestique en Océanie, d’origine ibère, signifiant renard-
volant, contient souvent cette racine pek . Le pika sibérien (sorte de marmotte) dont on retrouve le nom en Amérique comme en Sardaigne (sorte de petit lièvre siffleur ) , avec sa fourrure , représente
peut –être l’origine du nom.
Le grec lynx
, latin lupus cervarius, loup cervier, d’origine boréale, et l’ocelot,
de l’aztèque mexicain oslut,ou du
nahuatl oseloti, rappellent
l’arménien lusanunk,
l’irlandais lug, lynx, le gaulois catulf, chat-lynx, cf Catullus nom
d’origine gauloise. Il n’a rien à voir avec le loup, mais plutôt avec un félin
(cf grec homérique lis, lion) qui, en
Sibérie, n’hésite pas à s’attaquer aux cerfs, le loup –cervier ou once ou
panthère des neiges (Panthera uncia
).
Le nom générique
ibère du mammifère à fourrure, racine ber,
qu’on a trouvé dans le latin vervex, bélier
, de berpecs, animal à fourrure,
le latin vellus, de bersos, toison de mouton, l’étrusque urschch, de wls le grec ersè, de ewersé, sanskrit varsam,
rosée , agneau du jour,grec eiros ou erion , de wersos, lènos,de
bra (vocalisme a du r voyelle) sanos , le sanskrit
urna, de brna, le latin lana,de bra (vocalisme a du r voyelle) sana ,
laine, dans le latino-osque vulpes ,de vor pek-s, renard, est à rapprocher de l’étrusque var, mouton,du grec arèn, de warèn, , du sanskrit
ura et urana, de l’ossète ou scythe
waer, mouton, de l’albanais berr, brebis, et àcause de sa fourrure très appréciée du nom
du loup, sanskrit vrkah,anglais wolf,
de wor (vocalisme o du r voyelle) peks , latin lupus de wlopeks,avec même vocalisme du l voyelle , arménien gayl,
de wr, grec lukos,
de wor peks. De même, irpi ou hirpus , loup en sabin, vient de wr (vocalisme dur voyelle) peks , comme l’albanais uk, ujk, de wr (avec
vocalisme i noté j +(pe) k et l’étrusque vc.
Est aussi à rattacher le nom du sanglier en latin , aper , du déterminatif a- et de ber--os 229,ainsi qu’en ombrien,
apros. Citons encore le nom de la chèvre, latin capra, de hgwa--ber-a
(pour la laryngale fricative sombre
profonde vélaire de gwa et le vocalisme a de la laryngale, voir le grec ois,de ovis, sanskrit avih, brebis, albanais ejë, de owi , brebis ou chèvre qui a
perdu un petit, étrusque eim de
eië et un suffixe m).
Le nom du
caribou, qui est algonquin,
est à rattacher au latin cervus (de kirabhus), au grec helaphos (de kilabhos), cerf,
dérivant de l’ibère kerabh, où l’on reconnaît
ker-n, corne. De même, albanais dorberi, troupeau de moutons, avec suffixe de collectif–eri),
étrusque théseri, troupeau,
La racine
ibère désignant le renne et l’élan est yorenyos, orein en basque, et avec
interchangeabilité du l et du r, combinée ou non avec le générique pour tout mammifère d’un radical der/dor : pour l’élan, le moyen
haut allemand elendier, aujourd’hui
elentier, élan ; pour le renne ( Rangifer tarandus ) , allemand renntier ou renn (Rangifer tarandus), anglais rain-deer, danois rensdyr,
suédois ren, islandais hreinn. anglo- normand hreinndyre, lycien olen, arménien eln, grec homérique ellos
(de elnos), faon, étrusque
olenos, balto- slave elnis, slave olenj, jeleni .
Dans l’allemand Ur, Urochs, latin urus, on retrouve la racine Yore(nyos),
accompagné ou non du mot bœuf Du radical
der/dor,
l’anglais deer, l’albanais derr, sanglier, le
basque zerri, sanglier, de yorenyos,
par métathèse vocalique yer(on)i (os), l’espagnol zorro, renard,de yorr(eny)o , le grec dorx
(de zor-k-s, de yor) , gazelle, grec dorkas, génitif dorkados, chevreuil, grec dorkè, biche, albanais
derkuna, pourceau, brebis, le
gallois iwrch , de yor-k- , drënjê , de yoreni (cf slave jeleni),
biche, et drêj, cerf, l’ étrusque drim,
noté trim, le celtique dama,de yau(re)nyau, daim, l’albanais
dêma, taureau, l’étrusque dêma, taureau, l’étrusque dhi , chamois , albanais
ancien thi, sanglier, ou en albanais moderne, chèvre,.dhi
. Cerf, chamois, gazelle, chèvre, élan, renne, et même sanglier
et renard semblent avoir été désignés à partir d’un même nom générique dans certaines langues ibères, avec des élargissements
différents suivant l’animal.
Les Indo-européens ont dû accompagner les Ibères en Amérique
(lac Athabasca, de basca, ibère, sur la côte ouest, sen
Amérique du Nord) jusque sur la côte est où le nom d’Alaska, de basca,
reflète leur présence, près de l’île Wrangel.
Indépendamment des
mégalithes, la civilisation de Mohendjo
Daro (daro signifiant rivière et
se retrouvant en Finlande sous la forme
djiro) est la plus intéressante trace visible de la culture ibère. Mais les
Chinois en ont retrouvé une autre dans leurs fouilles dans les cimetières ouigours situés dans le bassin du Tarim (Bactriane, de bascania,où la langue tokharienne est
restée) .
Au nord du Tibet,
dans l’immense désert de Taklamakan , des archéologues chinois ont eu
l’étonnement de découvrir une nécropole, avec des momies aux traits européens, aux cheveux châtains et au
nez long, datant d’il y a 4 000 ans
et enterrés dans des bateaux retournés recouverts de peaux de vache , avec un mât de bois situé à la proue , de 4
mètres de haut et dont la sculpture varie selon le sexe : pour les
hommes , le sommet est effilé, symbolisant,selon les archéologues chinois, des
vulves, tandis que , pour les femmes, le sommet serait plat et peint en noir et rouge, évoquant des phallus.
On peut toutefois se
demander s’il s’agit bien d’un mât renversé ou s’il ne s’agirait pas plutôt
de la godille (à la proue du bâtiment)
permettant de se diriger dans les eaux
de l’au-delà, correspondant pour les femmes à la navette ou la quenouille,
attributs de leur sexe que les Chinois n’ont pas compris. O’Connell, en Micronésie,
décrit cette habitude en précisant qu’il s’agit de fuseau (spindle) ou de quenouille (distaffe).
Les couleurs noire et rouge (rhodonite ou variolite) rappelleraient les
maternels et les couleurs blanche et rouge (rhodochromite, diorite de Corse ou jaspe
orbiculaire) les paternels. L’ADN viendrait de Sibérie.
Il y a parenté de
culture avec celle des blancs aïnous :
le fondateur de l’hématologie, Jacques Ruffié, qui alla observer, en 1978, les derniers Ainous
d’Hokkaido, a noté qu’à Nibutani les tombes sont surmontées « d’un curieux
poteau de bois dont la partie supérieure sculptée varie avec le sexe du
mort »
Tous les hommes analysés présentent un chromosome Y présent
aujourd’hui surtout en Europe de l’est, en Asie centrale et en Sibérie, mais rarement en Chine. L’ADN mitochondrial, transmis par les
femmes, se compose, lui, d’une souche
provenant de Sibérie et de deux autres souches qui sont communes en
Europe .Comme le chromosome Y et les lignées d’ADN mitochondrial sont
anciens, le Dr Zhou , généticien, en a conclu ( revue en ligne BMC Biology, de mars 2006) que les
populations européennes et sibériennes s’étaient unies avant leur arrivée dans
le bassin du Tarim, il y a environ 4000 ans, en Chine, dans ce qui est aujourd’hui
désert mais devait être fertile il y a 4000 ans. Le généticien Li Jin avait ,
en 2007, déclaré que l’ADN de la « Belle de Loulan », une momie
trouvée non loin, indiquait une origine
en Asie de l’Est (Sibérie ?) et
en en Asie méridionale(Thaïlande).Pour
nous, ce site de momies « européennes » en Chine datant de 4000 ans confirme la migration des
Ibères-Ouigours à partir de la Sibérie .
Les indo-germains , indo-européens ou aryens et les grands livres
sacrés : les Hymnes védiques, les
Gathas de l’Avesta, l’Iliade et l’Odyssée
Il y a plusieurs
théories sur l’origine des indo-européens. La thèse officielle les fait venir des
steppes d’Asie centrale, vers la Mongolie, les Tadjiaks (appartenant à la branche aryenne, indo-persane) étant
dans cette hypothèse ceux qui étaient restés le plus près de leur habitat
originel. ; à l’époque hitlérienne, on leur attribuait pour origine la
Germanie. Lorsque j’étais étudiant, on m’apprenait que l’liade et l’Odyssée
reflétaient le monde mycénien de – 1200 et que ces épopées avaient été rédigées
vers – 700. La géographie homérique
était la géographie méditerranéenne de Victor Bérard. Schliemann avait
découvert Troie à Hissarlik 7, brûlée par les Achéens, en Turquie : point
barre ! Mon professeur de sanskrit en Sorbonne présentaient les Hymnes védiques comme datant de – 2000
et comme le plus ancien texte écrit dans une langue indo-européenne avec le
texte persan des Gathas de l’Avesta. Les
Ibères n’étaient même pas nommés (on parlait de pré -indo-européens).
Mais aujourd’hui tout
cela est balayé de fond en comble : nous
savons qu’avant l’ère glaciaire le pôle nord et le cercle arctique étaient
chauds, La thèse initiée entre autres par le brahmane Lokamanya Bâl Gangâdhar Tilak sur la base des Hymnes védiques indiens et des Gathas
de l’Avesta (dans Orion
ou Recherches sur l’antiquité des Védas, 1893, trad ; française
1989 et dans Arctic home in the Vedas, 1903,
trad. anglaise 2008,dont
une traduction française existe depuis 1989 sous le titre Origine polaire de la tradition védique, Nouvelles clés pour
l’interprétation de nombreux textes et légendes védiques, nous incite à
situer les indo-européens dans la région
du cercle polaire et du du pôle nord, près de l’île Spitsberger (Svalbard)
et des îles sibériennes de Wrangel.
Pourquoi Svalbard ?
Parce que les Celtes sont venus d’îles du nord du monde et que, selon
l’hypothèse de J. M. Williams, les quatre principaux festivals celtiques :
Samain (Ier novembre), Imbolc (Ier février), Beltane ((Ier mai) et Lughnasa
(Ier août) marquaient originellement les quatre plus importants moments de
l’année arctique, savoir le début et la fin de la nuit des solstices d’été et
d’hiver,Samain et Imbolc, ainsi que le début et la fin de l’été continuel , Beltane
et Lughnasa. Or, quel est le pays où la
nuit arctique et le soleil de minuit durent trois mois ? Un tel phénomène, loin de se produire n’importe où
en Europe continentale, n’a lieu que dans certaines îles près du pôle comme
celle de Svalbard, où l’on
assiste aussi à des crépuscules bleus
La thèse de Vinci est que si, la patrie des
indo-européens est dans le nord de la Scandinavie et que,il y a se cela 5000 ou 6000 ans, quand la constellation
d’Orion marquait l’équinoxe de printemps et que celle du Dragon dénotait le
pôle nord, la civilisation indo-européenne se développa au nord du monde, grâce
à des conditions climatiques très favorables.2 dans son livre sur Orion, Tilak ,
suivi en grande partie par Vinci, prouve que la composition des Hymnes
védiques et des Gathas iraniens
remonte à une période bien définie qu’il appelle orionique, entre 5000 et 3000
ans avant le Christ : celle où le lever du soleil à l’équinoxe de printemps ( qui célébrait le
début de l’année, comme le montre le nom de décembre en latin, le 10e
mois), correspondait à la constellation d’Orion. La précession des
équinoxes amena plus tard le
remplacement de cette constellation par une autre. Avec la précession, il y a
un signe de différence en 2000 ans à peu près, c’est-à-dire que ce que nous
appelons le signe des Poissons est en réalité celui du Verseau, celui de la
Vierge est en réalité celui du Lion .Entre 3000 et 1400, l’équinoxe de
printemps est dans les Pléïades.Entre 1400 et 500 avant J.C , le nom de Septentrion pour désigner le
nord, de septem, sept, et de triones, en latin bœufs de labour, donc
la constellation du Bouvier , indique
qu’il s’agit de la Grande Ourse et de ses sept étoiles. . Aussi
les Védas et les Gathas doivent-ils être datés, non pas de 2000 ans, mais de 5000
ans avant Jésus Christ. De même, les épopées homériques, l’Iliade et l’Odyssée, doivent être datés, non de 700 avant J. C., mais de 4000
ans : ni l’une ni l’autre ne reflètent par conséquent le monde
mycénien et sa géographie.Vinci établit des identifications nordiques des sites
cités par Homère, ceux du Catalogue des vaisseaux notamment, très convaincants.
A noter que durant la période préorionique , il y a 10000 ans avant le Christ,
au commencement des migrations,les indo-européens se trouvaient encore dans
l’extrême nord.
Voici quelques
indices
Dans l’Odyssée, X, 190-192, Ulysse, lorsqu’il débarque sur l’île de Circé, est
fort marri : « sur cette île,
nous ne pouvons rien voir, ni où est l’aurore, ni où le soleil
qui brille sur les vivants tombe sous terre, ni par où il se
lève. » Or, nous sommes en été, et on ne peut trouver d’endroit où le soleil ne brille pas durant les
mois d’été que dans l’extrême nord, où
ce fait se produit durant la saison de navigation. De même, l’ Hypéreia
( peut-être de Ibéreia), nous dit
l’Odyssée (VI, 4), est qualifiée de polychôreia
qu’on, traduit souvent par : « aux vastes emplacements », du
grec polus, nombreux, et de chôra, lieu. Mais on peut, au
prix d’un simple abrègement du ô,
traduire l’épithète homérique, en la faisant venir de
choros, chœur de danse, par : « aux nombreux chœurs de danse (Cf
le nom des Muses, les Pierides) . On
songe aux vers de l’Odyssée, XII,
3-4, à propos de l’île de Circé, où « l’Aurore qui se lève tôt a sa
maison et ses danses (choroi) et où
le soleil reste élevé au dessus (verbe anatellô, c’est le soleil de
minuit, cf . Hyperiôn, celui qui reste élevé en
permanence ,iôn, cf latin aevum,
durée, grec aei, toujours, aiwôn,
durée, modifié par l’adverbe uper, au-dessus, équivalent de anatellô).de
l’horizon ». La divinité de l’Aurore,
Eôs aux doigts de rose, Ushas en
sanskrit, Aurora en latin, du radical
ausôs, exécute ce qu’on appelle en
anglais des aurores tourbillonnantes (« revolving dawns ») bref , des aurores boréales
L’Aurore, ou plutôt la déesse Usha (Eôs
en grec) apparaît aussi dans les Hymnes
védiques comme une silhouette dansante. Tilak démontre que ces danses de l’Aurore
aux doigts de rose sont une métaphore pour un phénomène de ces très hautes
latitudes au-delà du cercle arctique, où une aurore bondissante apparaît vers
la fin du long hiver arctique, annonçant la réapparition du soleil : l’aurore
boréale. L’Américain William F. Warren, cité par Tilak, décrit ce spectacle
en ces termes : « D’abord apparaît, bas sur l’horizon du ciel nocturne,
un majestueux éclair lumineux qu’on distingue à peine. D’abord cela provoque un
pâlissement léger de quelques étoiles mais après un certain temps on voit le
phénomène augmenter et se déplacer latéralement le long d’un horizon encore
sombre . Vingt-quatre heures plus
tard, le phénomène a fait un tour complet autour de l’observateur, forçant un plus grand nombre d’étoiles à pâlir.
Bientôt la lumière qui va s’élargissant brille avec l’éclat d’une « perle
d’orient » .Il continue à se
déplacer en ronds majestueux, jusqu’à ce
que cette blancheur de poire s’enflamme et donne une lumière rouge et rose, aux
franges pourprées et dorées. Jour après jour, -pour employer les termes qui
nous servent à mesurer le temps, -ce splendide panorama continue à faire des
cercles et, selon que les conditions atmosphériques et les nuages présentent
des conditions de réfraction plus ou moins favorables, s’allume et s’éteint,
s’allume et s’éteint, ne s’éteignant que pour se rallumer de façon encore plus
brillante la fois suivante, lorsque le soleil encore caché arrive de plus en
plus près de son point d’émergence. » La mystérieuse harmonie
des sphères dont parlent les philosophes grecs est la musique que
dégagent, parfois, ces aurores boréales.
Homère évoque dans
l’Iliade les nuits
blanches polaires qui permettent de se battre sans s’arrêter avec la nuit.
L’identification de
la Troie, Ilion ou Pergame homérique
avec celle de Scliemann, Hisarlik 7, est contredite par l’affirmation de
Strabon : « Ce n’est pas le site de l’ancienne Ilion, à considérer le
sujet d’après ce qu’en dit Homère. »A l’époque de la guerre de Troie , le
site présumé était une portion de mer que les rivières ont bouché par leurs
alluvions .Aussi, Vinci propose-t-il le site de Toja dans le sud de la Finlande
, avec , pour le Simoïs, la rivière
Mamman-joki et, pour le Scamandre , le
Kurkelan-joki. La plage où débarquent les Achéens (de wachaioi, ce serait le même mot que Viking) est
appelée aigialos par Homère (XIV, 34)
et Aijala de nos jours.
Pour Vinci, le
voyage d’Ulysse au pays d’Hadès est un retour au pays des ancêtres et
nous donne le lieu où habitaient les indo-européens avant leurs migrations vers
le sud : la mer Blanche, la baie de Kandalaksha (66°40’ de latitude nord),.
Or, la presqu’île de Kola, à l’ouest de Mourmansk, s’étend du golfe de
Kola au golfe de Kandalakcha, avec au sud la mer Blanche. D’où vient le nom de
Kola ? Peut-être de la ville, la montagne et le peuple mentionnés par
Ptolémée sous la forme Ottocora, avec équivalence du l et du r
, et Uttarakurus en sanskrit dans le Râmâyana (IV, 43, 38), comme la demeure
de ceux qui se sont bien conduits dans la vie, dans le Mahâbhârata (Sabha Parvan, ch. 28) : « Ici sont les
Uttara Kurus que personne ne peut même tenter de combattre », dans le Aitareya
Brâhana (VII, 14) : »Dans cette région septentrionale, tous les
peuples qui demeurent au-delà du Himavat (1120 m d’altitude, signifiant
peut-être le sanctuaire de glace, hima,
monts Kibiny qu’on appelle le Uttar Kurus, et de l’Uttera Madras sont consacrés
à la glorieuse règle. » De nouveau, l’Uttara Kurus y est mentionné (VII, 23) comme la demeure des dieux qu’aucun
mortel ne peut conquérir.
On est tenté de
penser que les indo-européens de la branche perse qui avaient déjà appelé Korasan la
partie nord-est de l’Iran et Kotan
une ville du Turkestan chinois ont donné
son nom à la Corée lorsqu’ils
l’ont atteinte au cours de leurs migrations, sans le préfixe uttara qui signifie « supérieure»
en sanskrit (du nord ? ou du ciel, le paradis ?)
Dans le Kaushitaki Brâhmana (VII, 6), le dieu du
langage déclare : « La langue (indo-européenne ?) est mieux
connue et mieux parlée, et c’est au nord que les hommes ont appris à
parler. »Quant aux Ibères, ils devaient originellement habiter la Sibérie
à l’est. Et un ramerau a migré vers l’ouest
et l’Amérique, tandis qu’un autre a migré vers l’est.
Les langues
indo-européennes couvrent toute
l’Europe : langues scandinaves (danois, suédois, norvégien) et germaniques
(anglais, allemand), balto- slaves (baltes : livonien, estonien
et slaves : russe,
polonais, bulgare, serbo-croate), greques (arménien) , italo-
celtiques (italien : latin
et langues romanes dérivées :
français, italien, roumain, espagnol et celtique :
irlandais, écossais, breton, cornique en
Cornouaille, gallois au pays de Galles,
gaulois). Elles comprennent le rameau
aryen : persan, sanskrit aux Indes, tzigane de Bombay), tadjiak,
et népalais, langue indo-européenne la plus à l’est.
Ils connaissaient le saumon, comme les Ibères, que ceux-ci appelaient le poisson du soleil (sami et la truite, se vêtaient de fourrures de loup, de renne, de
renard et même d’ours. Les hommes enveloppés de peaux d’ours peuvent avoir
donné le nom et le mythe du Centaure, Gandharva en sanskrit, qu’il faut
décomposer en sanskrit dharva (de ibère dhavra, enveloppe, allemand futter, de dhurer, fourreau,
gothique foodr, francique foodr,
et en sanskrit gan,
correspondant à la racine ibère kun, peau, poil, au grec homérique casque en
cuir kuneè, crinière de cheval de fjord
, casque en cuir , 103, albanais kue,
koje, étrusque
cui selon Z. Mayani, l’auteur d’une
intelligente tentative pour interpréter l’étrusque d’après l’albanais..
Il faut enfin rapprocher
le mot Centauros , centaure, du
grec Kandaulas, épithète d’un
dieu en Lydie (cf le culte du loup lié à Apollon en Lycie, les lupercales à
Rome, les hirpi sorani, prêtres déguisés en loups), de Kandaulès, nom du roi de Lydie Candaule, littéralement
celui qui est caché sous une fourrure ( daulos en grec signifie velu ou caché,kan signifie fourrure), enfin le nom des paupiettes lydiennes kandaulos,
caché sous une peau , le mot rhéto -roman (La Rhétie a été peuplée par des
Etrusques) candarials retrouvé en étrusque par Z. Mayani, dans Les Etrusques commencent à parler, qui
signifie diphtérie, littéralement gorge cachée sous des muqueuses. L’arménien kheldavl
correspond phonétiquement à Kandaulas.Par étymologie populaire, kan fut compris comme signifiant chien
et daulas comme étrangleur, si bien qu’un
chien était immolé aux Lupercales.A noter que , avant la procession, le prêtre
immolait une chèvre (cf. le nom de lup erci où (h)erci signifie bouc ,latin hircus
, germanique hirsch) ,touchait le front des Luperques avec son couteau sanglant
et en essuyait l’empreinte avec un flocon de laine imbibé de lait. Le Luperque
devait à ce moment, rituellement, faire
entendre un éclat de rire sardonique : il avait consommé du haschich, ce
qui amenait l’éclat de rire convulsif voulu. Kretschmer a rattaché le mot daulès à un verbe slave dav(iti)
signifiant étrangler (cf grec daivumi,
mettre en pièces,déchirer) et en tire la conclusion que le phrygien daos,signifie loup, l’étrangleur de
chiens et Candaulès étrangleur de chien, mai sson explication ne paraît pas satisfaisante..
Enfin, le kaki
(mot aïnou, cf. albanais kukilar,
pourpre, kukaian, rouge, étrusque kuq, pourpre, grec kokkos,grain de grenade et insecte servant à la teinture en écarlate,
latin coccum, cochenille aux élytres
d’un beau rouge écarlate,grec konkulion, coquille saint jacques à
cause du corail intérieur), fruit du plaqueminier, avec en son cœur son dessin
du soleil, mûr en décembre et de couleur orange pour la chair comme pour la
peau, pourrait être la célèbre pomme
d’or conquise par Hercule sur Atalante. Lorsque ce fruit devint plus difficile
à trouver, le kaki fut remplacé par la pomme. Les pommes
d’or du jardin des Hespérides (Vesteralen) et leur conquête par
Hercule sont liées à la commune de
Simrisham, où a lieu annuellement, encore aujourd’hui, une fête de la pomme
jaune indigène. L’un de ses noms (latin malum, grec mèlon.) vient peut-être du nom nordique du Cap Malea, tandis que l’autre (anglais apple, latin appiana mala, pomme d’api) est
lié au nom du serpent ou aspic (égyptien
apophis, grec ophis,
echis, latin vipera, de wighes) : ce sont les fruits dorés
que gardent le Serpent du jardin.
Citons encore les pomum dont le nom
se retrouve dans celui de la Poméranie,
le pays (tania) des pommiers (pom-ster, suffixe ibère d’arbre,
cf olea-ster, olivier ). « Là, pour le deuil de Phaéton,
ses sœurs, les Héliades, laissent tomber dans le sombre océan de pitoyables
larmes qui brillent comme de l’ambre.
Je voudrais arriver à ce rivage planté de pommiers, où chantent les
filles du soir, les Hespérides, où Poseidon, le seigneur de la mer qui règne
sur les noirs bancs de sable [comme ceux qui demeurent près d’Héligoland], interdit aux navigateurs d’aller plus loin,
fixant cette frontière sacrée des cieux
dont Atlas est le gardien [la
colonne d’Atlas]; là où les fontaines divines épanchent leur ambroisie près du
lit de noces de Zeus, … là où la terre sacrée
offre ses fruits de choix pour enrichir les dieux bénis. » (Euripide, Hippolyte, vers 739 sqq).
Achille, le roi des
Myrmidons, nous fournit aussi une référence à la Laponie à travers le port de Mourmansk
qui évoque les Myrmidons : le mythe raconte que ceux-ci tenaient le nom d’un
petit animal fouisseur qui cherchait l’or et portait le même nom que la fourmi,
peut-être un mustélidé du type de la martre (germanique marthor, allemand marder)
Deux livres sur ce sujet :The
Baltic origins of Homer’s epic tales , the Iliad , the Odyssey
and the migration of the myth, de Felice Vinci et , plus ancien, Atlantis of the North, de Jürgen
Spanuth.
Il est très difficile
de distinguer ce qui est ibère et ce qui est indo-européen, d’autant qu’il n’y
a pas d’archéologie indo-européenne correspondant à l’archéologie ibère. Faudrait-il
poser un proto-ibère à partir duquel se serait constitué l’indo-européen avec
ses flexions et qui comprendrait les langues ibères comme le tokharien,
l’élamite, l’étrusque, l’albanais,
riches en caractères ambigus?
Sans doute on peut
dire que des mots qui se retrouvent en indo-européen sont solidement implantés
en étrusque et en albanais, par exemple, le dieu Alumna en étrusque ( pour Varuna, cf . Varuna et Ouranos), ou
encore le mot dieu en étrusque, ais, pluriel aiseri, cf germanique aesir
. En revanche le nom sanskrit du soma et
de l’avestique haoma, boisson contenant un mélange à base de vin, qui semble
indo-européen, n’est-il pas plutôt ibère lorsqu’on le retrouve en étrusque sous
le nom du vin sane, en ossète saenae, en scythe sanaptis, buveur de vin, cité par Hésychius, sana, vin, cité d’après Apollonios de Rhodes,
Il nous faut dire un
mot ici du vêtement des premiers brahmanes, donc des indo-européens et des
ibères d’un cercle polaire jouissant d’un climat tempéré il y a quelques 13000 ans, lorsque d’après
Tilak, dans Orion, p145 l’équinoxe de
printemps tombait en Orion..Le chasseur Orion portait au ciel une ceinture pailletée d’étoiles, un
pagne de peau de cerf ou d’un autre
animal (loup, lièvre, brebis). Le vêtement primitif consistait en une pièce de
laine ou de lin jetée autour des épaules comme un manteau et une ceinture.La ceinture
est appelée en sanskrit upavita,
morceau de tissu, de ve, tisser, cf. grec uphè,
tissu, uphainô, tisser, d’un radical swebh, allemand weban
et sanskrit ûrna-vâbhi araignée. Il y
avait trois façons de porter la ceinture devenue un fil sacré pour le
brahmane (les trois Parques en sont un souvenir) : prachinâvîta, nivîta,cf. grec newo,latin
neo, sanskrit snâyati , filer et upavîta,
c’est-à-dire la position du fil sacré passant autour du cou, par-dessus les
deux épaules, le lien entourant la
taille dans la position la plus commode pour toutes sortes de travaux
profanes ; originellement les brahmanes , comme les Parsis iraniens et
comme Orion , avaient coutume de porter le
fil sacré de cette façon et de réserver
l’autre position c’est-à-dire upavita :
par-dessus l’épaule gauche et en travers du corps, libérant le bras
droit , pour l’investiture du fil sacré, pour l’accomplissement des obsèques ,
lors des combats et au moment des sacrifices. Mais les brahmanes ont
aujourd’hui généralisé cette dernière position.L’initié doit assumer le
vêtement d’Orion, car devenir brahmane, c’est imiter Orion, donc prendre la
forme de l’animal qui a été la sienne (cerf,, lièvre etc., origine du talisman
« patte de lièvre »), donc porter une peau de cerf (ou au moins un
morceau), une ceinture avec trois nœuds (les trois étoiles d’Orion, cf l’offendamentum du pontife) au-dessus du
nombril et un bâton.A Rome on retrouve une confrérie des « loups du Soracte »,
hirpi sorani , et aux Lupercales, en
février, peu avant le début de l’ancienne nouvelle année .La peau de cerf est devenue dans ce culte romain
une lanière de peau de chèvre fraîchement immolée dont les coups étaient censés rendre fécondes les femme .On
peut voir une relique de la ceinture en lin dans le flocon de laine imbibé de
lait qui servait à essuyer le sang ; le bâton sanskrit est devenu le
couteau cultuel qui touchait le front des initiés et servait à essuyer sur leur
front la trace de sang laissée par le couteau. A rome, les guerriers des
premiers âges combattaient vêtus de la toge : ils passaient autour du
corps le pan rejeté en arrière de l’épaule gauche (position upavita )et
le nouaient fermement au-dessous de la poitrine en forme de ceinture .
cette manière de porter la ceinture était appelée cincus Gabinus , avec une ceinture à la Gabinus, donc étrusque,
comme l’antique ville de Gabies, .elle date de servius Tullius et se maintint
dans toutes les circonstances solennelles, telles que les fondations de villes,
l’ouverture du temple de Janus au début de la guerre, au début de toute campagne
militaire. Et le consul était tenu de la porter de cette façon dans les
sacrifices. Les guerriers romains portaient un manteau grossier appelé sagum.(de swebhan , tissu filé, grec uphè,
qu’on retrouve en albanais, shag,
sorte de toile grossière et shokë,
ceinture. , étrusque suc, à prononcer
sug. Cf l’inscription citée par
Mayani, p. 335, « mets des vêtements en laine de bélier sur les statuettes
des ancêtres divins ( adjectif aisna)
et pour les effigies funèbres des ancêtres, apporte du marché nundinae
qui se tenait le 9e jour (nethunsl) des ceintures (suc) neuves et de la toison de laine » .(
Le lièvre, latin
Lepus, grec Lagôs (constellation) et le Chien d’Orion
Le lièvre est plus
difficile car il nous faut remonter aux indo-européens ou plutôt aux
Ibères pour comprendre son intervention.
Il faut d’abord rappeler l’interdiction de manger du lièvre chez les peuples
d’origine celtique ou ibère, aussi bien les Anglais que les Australiens et même
jadis les Corses de Vezzani, d’origine liguro- ibère. Le lièvre, réputé de
couleur jaune, rappelle le soleil. Son nom signifie (celui qui a l)’oreille
dévorée (par le Chien levrier démoniaque
analogue à l’infortuné galga (de l’ibère
gayl, loup, et kan, chien,) espagnol ou
au levrier canarien).Oreille se dit en
grec ousos, en latin auris
(de ausos) et arracher en grec laphussô (cf grec laptô), en arménien lup’el,
d’un radical laghw , arracher avec
les dents : avec ôs , oreille on retrouve ce verbe dans
le grec lagôs, le latin lepus,celui qui a l’oreille arrachée
(par le Chien de la constellation,dont le chien sacrifié aux lupercales est
l’équivalent et le bouc émissaire) Peut-être à date très ancienne
s’agissait-il, non d’un lièvreproprement dit , mais d’un ochotonidae ou pika,
lièvre siffleur ou criard. .
Tilak, dans Orion ou
recherches sur l’antiquité des Vedas, p. 181 sqq, cite un hymne du Rig Veda : « O Indra !
Comme tu protèges ton animal de compagnie ! (le Mriga, mriga étant la métathèse, -gari, - du sanskrit girih, ou
du latin glis, gliris, grec galeè,
lièvre, loir, chat, belette familière, correspondant à l’ochotonidae ou pika, lièvre siffleur ou
criard.) . Laisse le chien ,lui qui , dans sa gloutonnerie, est
toujours à pourchasser ,le mordre à l’oreille correspondant au lièvre
celtique ou plutôt à l’ochotonidae ou
pika, lièvre siffleur ou criard..) Je
lui couperai la tête afin qu’un être
malfaisant ne puisse jouir de son plaisir» et Tilak
continue : « Les trois
étoiles de la tête d’Orion dans
la constellation d’Orion évoquent une tête d’animal,car les deux étoiles des
genoux d’Orion nous donnent les quatre pattes de l’animal (lièvre pour nous,
antilope ou autres pour d’autres), dont on pourra admettre que la tête
correspond aux trois étoiles de la tête d’Orion….J’ai montré comment on devait
trouver l’image de la tête de Mriga dans le ciel. En prenant les trois étoiles de la Ceinture d’Orion pour faire le
sommet de la tête, le Chien est tout près de l’oreille droite de Mriga et l’on
peut admettre qu’il va la mordre. »
Dans le Livre de la momie, chapitre VIII, cité
p. 307 par Mayani , traduction revue par moi , on peut lire les vers qui
accompagnaient une cérémonie funèbre :
Vers I Saisis (rach ,de bhragh, latin rapio) un agneau [scara ,
albanais shqêra, pluriel irrégulier
de kingi, sanskrit varsati , rsabhah et grec arneios ,
de arsnè-wos, et wersè ;au sqw initial albanais correspondent le rs ou le vars (vocalisme a du r voyelle du sanskrit ) et le ars-ou le wers du grec]né avant les chaleurs de l’été (prithach,pri, avant, thach, de stat, cf latin aestas, aestatis, été, aestus, chaleur, de aidh,cf
grec
aithô, brûler, être chaud et de
stat, stationnaire , en parlant du soleil solsticial) : remarquons que
nous sommes le 20 juin., veille du solstice .
Vers 2 Noue (tei,
pour dei, grec déô, lier) une fois (nombre égal au
nombre de victimes, cl tral , de
zal ou kal, un, cf. Kalendae, le
Ier du mois,+ suffixe –tral, fois ?) en tant que ceinture (menach)
Vers 3 le fil
sacré (mulach ) .Verse (husina, racine che(w) -s cf sanskrit hutah,
versé, grec cheô, de chewsô, verser,
latin fundo, fusi, ou effundo, répandre) le vin (vinum) dans les coupelles rituelles (paiveism, cf grec phialè, coupe, de phivalè)
de la déesse des morts (acilth , de agil de agir, agadir, la déesse
de la maison souterraine des morts) notre mère (ame).
Vers 4 Frappe (ranem,
cf latin lanio, sacrifier, albanais me-râne) l’agneau (scare, déjà
vu à un autre cas) ;
Vers 5 et 6 Avant d’aborder ces deux vers, il est bon
d’avoir recours à Mayani, p.305 :
murchs
etnam
Thacac usli,
à
traduire : avec un bouchon de
laine,enduis d’un peu de sang le
vêtement de l’image de l’ancêtre , mot à
mot :m urssch ( le m pour
la préposition me, avec) ursch , de la laine, de ursn,
cf latin vellus, de bersos, toison
de mouton,avec vocalisme e du l voyelle),
grec ersè, de ewersé, sanskrit varsam, rosée , agneau du jour,grec
eiros ou erion , de wersos, lènos,de
bra (vocalisme a du r voyelle) sanos , le sanskrit
urna, de brna, le latin lana,de bra (vocalisme a du r voyelle) sana ,
etnam signifie l’ ancêtre (cf latin atavus),
vers 2 thacac us li, avec un peu (-ak) de sang , de ak, un peu, et thac, sang, de dsjak, sang, cf latin sanguis ;
us-li
,enduis, oins, albanais lyej, oindre, lyem, ljeu, grec aleiphô,et sicilien elaiwa, huile ( d’olive) .Quant
à us , on peut l’interpréter comme
l’étrusque us, vêtement, latin vestis.
On peut maintenant
commencer l’examen de nos deux vers :
Reux zina
Cavethz us à corriger en li thacac
cavethz us li thacac , « enduis (li,
leva si l’on veut) avec un peu
(ak) du sang (thac)
de l’agneau né à la dernière neige (caveth,albanais, gjavet, de
gjia,
agneau cf grec chimara, chèvre ou agneau qui
n’a passé qu’un hiver, c’est-à-dire grec
chiôn, neige, hiver ) le
vêtement (us) de la statue
» (reuch, de deugh , cf sicilen daggus, daggudos, poupée de cire, ibère doghi , douk-douk, zombi;
la racine est pétrir , façonner, dheich/deuch,
latin fingo, figura, grec teichos,
rempart en terre, etc ) de
terre (zina, slave sion, latin humus, grec chtôn, phrygien
gdan- et zemelô, , sanskrit ksam, irlandais du, don à l’accusatif, racine ghzem + suffixe étrusque d’adjectif en –na),etc. ) de l’ancêtre. »
Mulach, métathèse religieuse apotropaïque
de mekkala, est une survivance
fort intéressante , car mulach est la métathèse religieuse
apotropaïque du sanskrit mekkala,
qui désigne le cordon d’herbe, la ceinture ou baudrier , passé autour de la
taille par le candidat brahmane selon Tilak, dans Orion, P . 151. D’où vient ce vieux mot du vocabulaire religieux
le plus archaïque ? Du sanskrit Mriga, substitut d’Orion, qui désigne un
animal non identifié et vient de lighwa,
celui, lièvre ou autre, à qui le lévrier
a arraché un morceau d’oreille. .Or, en latin, le mot metaxa désigne, soit un soit un tissu de soie ou autre, soit un fil ou
cordon de même nature. C’est le même mot que l’étrusque menash, le sanskrit mekkala ,
l’étrusque mulach, l’albanais mëndash ou mëndafs .
Cinctus Gabinus, nom du fil sacré des bhrahmanes , : ce
sont d’antiques survivances chez les Etrusques et chez les Albanais.
latin metaxa,
fil 148 335 et Orion 149 gauche
Mekhala p 151cordon, 310
Porc, grec cheiros, de cherios, latin porcus, aper de
a et de beros 229, ombrien, apros, albanais thi
Chèvre, grec aik+s, latin , arménien aic , albanais ejë, de aige chèvre qui a
perdu un petit, étrusque eim, et
étrusque capra, albanais dhi, étrusque thi
Cheval, latin cavallus, albanais dama, étrusque kap, celtique epo,
grec kobalos, porte-faix, de kaHw
.Chameau, grec kamèlos.
Chien, latin canis, grec kuôn, kunos, albanais
qen, étrusque kena, arménien khel, lydien
et carien kan, racine kwn ;
Peau, 103,
Les Hébreux, la Palestine,
les Philistins et l’Ancien Testament
Le mot Hébreu
vient de ibère que le nom de Tibériade
rappelle encore. Le nom de la Palestine
et de ses habitants, les Philistins, vient aussi du nom de Palastes ou Pelestes que les Pélasges
d’origine ibère se donnaient. Le Jourdain a le même nom que le Iardanus
cité par Homère (III, 292 comme un fleuve de la crète. Dans les Macchabées, I, 12, 20 et II, 5, 9, il
est fait allusion à la parenté des Lacédémoniens (doriens, donc indo-européens
venus du nord) et des juifs, si bien que
l’Hébreu Jason désire mourir à Sparte. Le Sinaï, montagne sacrée des
Hébreux, évoque Saana, la capitale de l’Arabie saoudite et d’une montagne de
Laponie appelée Saana . Des trois fils de Noé qui embarquent dans l’arche,
Sem, l’ancêtre des Sémites, les Hébreux et des Arabes, rappelle le nom de Sami, soleil, beauté, nom
que se donnent les Lapons et les Samoyèdes. Iaphet évoque un
autre Iapetus, le père d’Atlas et de Prométhée et peut-être le nom des Lapithes, tandis que Ham, père des Sumériens et des
Egyptiens, les Hamites du pays de Kem en Egypte, rappelant la rivière Kemi.. David (Samuel,
I, 16, 12) est présenté comme roux ou plutôt comme blond. Agar a été rapproché par Vinci de Egérie,
la nymphe conseillère et maîtresse de
Numa Pompilius.
Les juifs sefarade
(du nom des Hespérides , originaires de la péninsule ibère ou espagnole),
juifs d’Espagne, , ont un ADN mitochondrial (Nature Communications) d’origine européenne comme les juifs askhénaze
(du nom d’un peuple turc lié aux Ouigours du Caucase et de Circassie qui a
formé l’empire Kazar et s’est converti
au judaïsme) qui sont, eux, des juifs
d’Allemagne et des pays de l’est. Le nom d’Askhénaze se trouve au chapitre 10,
3 de la Genèse, où il est présenté
comme le fils de Goméros fils de Noé (le nom de Goméros est
parent du nom des Cimmériens, ibères cf. Qumran ou Gomorre en Israël).Il
serait l’ancêtre des Scandinaves (Cimmériens, ibères), des Allemands (le nom des Germains est rapproché
de Gomeros) , des Slaves (le nom des Scythes est rapproché de Goméros).
L’ancêtre des Arméniens est Haïk, fils
de Togarma,le frère de Askhénaz (ce
dernier était l’aîné de la fratrie).,
tandis que Karthlos (Karpathes, Carélie)
et d’autres , fils de Togarma, seraient
les ancêtres des diverses tribus des Géorgiens.
La Genèse
nous a aussi donné une géographie précise
de l’Eden (mot qui en sumérien signifie désert), 2,8 : « Dieu
planta un jardin en Eden, du côté de l’orient. Un fleuve sortait de l’eden pour
arroser lej ardin, et de là il se divisait en quatre bras :
1Le nom du premier
est Pischon ; c’est celui-là qui entoure tout le pays de Havila, où
se trouve l’or ; l’or de ce pays est pur : on y trouve aussi le
bdellium et la pierre d’onyx
2 Le nom du deuxième
fleuve est Guihon ; c’est celui qui entoure tout le pays de Cusch.
3 Le nom du
troisième est Hiddékel ; c’est celui qui coule à l’orient de l’Assyrie.
4 Le quatrième
fleuve, c’est l’Euphrate. »
Or, là où coulent
l’Euphrate et le Tigre (Hiddekel), les deux autres rivières n’existent pas. De plus,
ces rivières couleraient, nous dit la Genèse,
à travers l’Ethiopie (pays de Couch) et l’Assyrie, mais ces pays se trouvent
sur des continents différents .De même le pays d’Havila avec son or très
pur n’existe pas dans la région. Au nord de la Finlande, écrit Vinci, p.324,on trouve une rivière nommée Ivalo,
que les Lapons appellent Avvil , et on trouve aussi de l’ or à 23
carats ;le bdellium ou résine
odorante, est produit par les conifères comme l’ambre, conifères qui sont
nombreux dans cette région ;La chalcédoine
et le jaspe qu’on y découvre sont
semblables à l’onyx par
leur composition cristalline. Nous rencontrons aussi dans les environs,
c’est-à-dire à Hetta qui est similaire à Eden, deux rivières parallèles, le
Mounion Tornjoki, savoir l’Euphrate et l’Ounasjoki-Kemjoki, savoir le Tigre (de
tibéris, l’ibère , cf. l’Ebre),
constituant une mésopotamie
finlandaise (mésopotamie signifie en
grec entre deux fleuves).Avalon des romans arthuriens, référence au pays
originel des Celtes, rappelle Avvila, Avvil. Quant au Pischon ou Pison,
il rappelle Pisa, une citadelle laponne, dont on retrouve le nom dans
l’homérique ta pisea (de pisos, lieux humides) et pidax
(source). Quant au Gihon, il correspond au Tanajoki dans l’Ethiopie
finnoise. On remarque le suffixe de rivière ibère -on
(von signifiant lit de rivière, vallée)
dans les hébraïques Pischon et Guihon.
Dans la Genèse toujours, 4, 16, on peut
lire : « Caïn s éloigna de la face de l’Eternel et habita
dans la terre de Nod, à l’est d’Eden. » Or, à l’est d’Eden,
c’est-à-dire de Enontekiö en Finlande, nous voilà en territoire russe, où coule
la Nota vers le lac Notozero (zero signifiant lac) et au sud
nous avons une région appelée Kaïnuu, qui coïncide avec le
territoire des Lapithes finlandais :Caïneus ( Iliade, II, 745) était le
grand-père d’un héros qui participa à la guerre de Troie.
Dans Isaïe, 24, 1, on
lit : « L’Eternel dévaste le pays et le rend désert ; il en
bouleverse la face et en disperse les habitants ». Ce pourrait être la
« terre gaste » de la
légende arthurienne, fait remarquer Vinci, c’est-à-dire, selon jean Markale,
« la terre désolée, abandonnée de ses habitants, privée de cultures,
immergée dans un hiver précoce. »Cela pourrait être comparé avec le
passage homérique sur l’univers moisi (domôn
eurôenta) de Hadès, ou Aidoneus, le dieu des enfers. Il semble tout è fait
possible que l’Odyssée, la Bible et les romans celtiques reflètent
la même tradition d’un jardin d’Eden (cf les jardins d’Adonis ) métamorphosé
en désert à l’est d’Eden, comme ces Champs Elysées au bout du monde dont parle
l’odyssée(IV, 563), relevant peut-être de la même racine que l’anglais Hell, les enfers, le pays de la mort.,
savoir aussi le royaume norse de Glaesisvellir (la plaine brillante) ou Odainsakr (le champ des Immortels),
proche de ce jardin de délices de
Guthmundus qui est quelque part au nord de l’Europe (les Iles Fortunées ou
îles des Bienheureux ). Le Paradis est le lieu, dit Vinci, où se reproduit
chaque été la merveille du soleil de minuit : « les grilles de
la nouvelle Jérusalem resteront ouvertes tout le jour, car il n’y aura pas de
place pour la nuit. » (Apocalypse,
21, 25).Le nom du désert du Neggev au
sud d’Israël vient de Ligur, qui
signifie d’ethnie ibère, cf le nom du Hoggar .
Les Arabes, dont l’ethnonyme est proche de
l’homérique Erembien, qui, selon l’Odyssée,
IV, 84, proches des Libyens descendent également d’Abraham, dont le nom a été
rapproché de Brahman, comme celui de Jéhovah, Yahvé de celui de Jupiter, iove pater. génitif Iovis.
Les Hébreux ont
migré à partir de la Laponie, suite à un changement de climat dû à une glaciation,
jusque dans le Caucase (Circassie), puis en Egypte.
L’homme de Neanderthal et
le mythe de Philoctète.
Originaire aussi de Sibérie avant la grande glaciation, il aurait
la peau noire et se serait métissé avec
les races blanches qui l’environnaient et aurait migré comme elles vers le sud.
Aujourd’hui, on réhabilite ces hommes de Néanderthal et on sait que, sur le
continent Sahul (Australie et
Nouvelle-Guinée), il y a 60 000 ans, ils étaient plus avancés que nos ancêtres Homo sapiens, se servaient d’outils,
parlaient, se paraient de plumes rouges
d’oiseaux en signe d’autorité, honoraient leurs morts, bref constituaient un modèle
envié pour les autres hommes préhistoriques. Ils auraient conservé la démarche sur la pointe des pieds qui en
avait fait des grimpeurs habiles adaptés aux pentes rocheuses. Ils se sont métissés avec
nos ancêtres et notre génome (non compris les noirs Africains) renferme de
1,5¨à 2,1% de leur ADN, malgré la
diffamation dont ils ont été victimes
depuis des siècles. Les noirs africains n’ont jamais été en contact avec
l’homme de Néanderthal, contrairement aux européens, car ces noirs ne possèdent
pas ce gène identifié au sud de la Sibérie, dans la grotte de Denisov, par Svante Paäbo (Leipzig) : il y a 50
000ans, Par exemple, dans Science du 13 mai 2011, l’équipe de
Ludovic Slimak, du CNRS, fait état de
ses découvertes au niveau du cercle polaire, dans une région où aujourd’hui du
moins, l’hiver, la température descend
au-dessous de -40°C , d’outils moustériens du paléolithique moyen, des os de
mammouths débités , de renne, de loup et d’ours (site de Byzovaya au nord de la Russie, près des côtes sibériennes) ,
le tout datant de – 26 000 ans.
Quelles sont les caractéristiques de ces hybrides d’homo sapiens et de néandertalien ?
1 Une odeur insupportable
Depuis l’archer Philoctète piqué au pied par un serpent
et débarqué à Lemnos à cause de l’odeur excrémentielle de la blessure jusqu’aux
femmes de Lemnos qui durent tuer
leurs maris affligés de la même maladie que Philoctète, il existe à leur sujet une tradition d’odeur insupportable. La
maladie de Darier, une maladie de peau, peut être la cause de ce symptôme. Des
bains chauds, encore très pratiqués dans la
Turquie actuelle : à Kaplica ,
des petits poissons qui sucent le « venin » des
plaies, sont censés soigner aussi bien le psoriasis que cette maladie de Darier. O’Connell dit
que les noirs de Nutt en Micronésie,
appelés Nigurts (serpents) avaient
une peau pustuleuse, rude et désagréable au toucher (p. 128, ce qui peut représenter une forme atténuée de
cette maladie de Darier.
2 Une jambe plus courte que l’autre
De même que Philoctète a une « blessure » au
pied, le tibia des 400 squelettes de néandertaliens aujourd’hui retrouvés
est bien plus court proportionnellement
que le fémur, et chez les hybrides cela pourrait donner des hommes avec une
jambe plus courte que l’autre (un mélange
des deux hérédités). En Birmanie, sur les bords du lac Inle, les pêcheurs
rament d’une façon qui nous paraît extraordinaire. Les pêcheurs se tiennent
debout à la poupe sur une seule jambe,
la droite, l’autre étant enroulée
autour de la godille. S’ils avaient à ameublir la terre à flanc de
colline, on les imagine bien dans cette position, ce qui a dû exciter les railleries des autres races.
D’après les An nales de l’Académie nationale américaine
des sciences, juin 2012, des
chercheurs (le Français Jean-Jacques Jaeger) ont découvert en Birmanie
plusieurs dents de petits primates datant d’environ 37 millions d’années qui pourraient être les ancêtres du néandertalien. Des
versions similaires de ces dents ont été trouvées en Libye., datant d’il y a
seulement moins de 2 millions d’années,
attestant d’une présence plus récente en Afrique.
A noter qu’on trouve précisément le même
mélange de gènes chez l’Australopithecus sediba (trouvé dans un
état de conservation remarquable au fond d’une grotte sud-africaine par Lee
Berger et datant de 2 millions d’années)
dont les mains et les pieds présentent simultanément les caractères de
grimpeurs propres aux grands singes (tibia proportionnellement plus court) et
d’autres caractères typiques de l’homme
moderne. Cet australoïde, nom donné aux anciens habitants des continents
appelés Sunda, Wallacea, Sahul (c’est-à-dire l’Australie et la Papouasie qui
étaient alors soudées), intégrant l’Afrique, le sous-continent indien, le Sud- Est
asiatique qui s’enfonçait profondément en Asie centrale et le Japon, est à rapprocher des outils trouvés à Florès
en Indonésie et datant de 800 000
ans !
Ajoutons que des archéologues
chinois ont trouvé en Chine (PlosOne)
des fossiles humains datant de 14500 à 11
500 ans dans la grotte de Maludong
près de Mengzi dans le sud
de la province du Yunnan et d’autre part, dans la région de Guangxi qui est limitrophe du Yunnan, un quatrième
squelette complétant les trois crânes et
les dents découverts près du village de Longin.
Ces squelettes présentent aussi un mélange
de traits archaïques et modernes et sont contemporains des débuts de
l’agriculture en Chine. Il fallait, avant
cette découverte, remonter à 100 000 ans pour trouver cet amalgame,
selon le Professeur Damien Curnoe, de l’université de Nouvelle- Galles du Sud
et le professeur Ji Xueping, de l’Institut d’archéologie du Yunnan. De plus, il
y a 2 millions d’années et plus,
d’après des fossiles humains découverts en 2009 au Kenya, deux mâchoires et une
face (Nature, août 2012), il existait
certainement au moins deux espèces d’Homo
erectus, Homo habilis et Homo
rudolfensis qui coexistaient. En 2012 on a trouvé au Laos un crâne d’Homo erectus et vieux de 50 000
ans, le plus ancien Homo erectus trouvé.
D’autre part, le docteur David Reich,
généticien à la Harvard Medical School,
et son équipe, ont établi qu’un petit
nombre d’hybrides, mi-néandertaliens, mi –Homo
sapiens, avaient vécu en Sibérie,
près de la grotte de Denisov, entre 46
000 et 67 000 ans et que des hybrides denisoviens- sapiens avaient existé plus récemment.
L’analyse de son ADN a permis de dresser un portrait : peau noire, yeux bruns et 6% du génome
des peuplements d’Australie et de Mélanésie. Du matériel néandertalien se
retrouve dans les populations d’Amérique du sud et d’Asie (Science, août 2012). Enfin le néandertalien fossile nommé Regourdou 1, trouvé non loin la grotte
de Lascaux en 1957 (Plos One, août
2012), âgé d’environ 70 000 ans,
était droitier.
3 Un langage sifflé ?
On a remarqué l’existence d’un langage sifflé dans certaines
régions du monde (sur l’île de Gomera
aux Canaries, au Mexique, à Tursch en
Lydie sur le lieu du royaume
légendaire de Philoctète et à Casamance
en Afrique), Philoctète, le seul à
qui Hercule a confié le lieu de son bûcher, persuadé que son mutisme
l’empêcherait de le révéler, indique celui-ci …en allant sur l’emplacement avec
des Grecs et en pressant la terre du pied. Il pousse d’autre part d’horribles
cris inhumains analogues à l’Irrintzina basque.
4 Les rites
funéraires et la « momie ».
Lorsque les chairs des cadavres ont été mises à pourrir, le crâne est
broyé et devient une mixture, la momie, que les Tuas absorbaient, -comme
ce soma védique originel. Voici ce
qu’écrit à ce sujet Bernard Heuvelmans, p. 156, dans L’homme de Néanderthal est toujours vivant : « Le
nom du médicament , à savoir moumieu,
provient de l’iranien moum, qui veut
dire « graisse » ou « cire », et du tibétain mi-eu, ou plutôt migheu, qui signifie « homme sauvage . Au Moyen Age, les
Arabes ont vendu en Europe un baume analogue, et, en Egypte ancienne, le mot momie avait fini par désigner
l’embaumement lui-même. La couleur particulière et les propriétés colorantes de
la substance originale sont même passées dans le langage courant pour désigner
une teinture, voire une teinte, qu’on appelle en russe moumiya. » La nuance « brun momie » existe encore aujourd’hui pour les artistes- peintres.
Les noms des plantes amômos, cinnamomum (cannelle) renvoient à
des ingrédients de la mixture.
5 Le problème de l’albinisme
L’homme de Néanderthal était
peut-être roux, ce qui explique la curieuse coutume des Egyptiens qui mettaient
à mort les bébés roux et la réputation injustifiée de mauvaise odeur des
personnes rousses.La couleur rousse pouvait être liée àl’albinisme.
Il y a plusieurs types d’albinisme plus ou moins total., souvent caractérisé par
d’importantes hémorragies et une prédominance
de globules blancs comme dans la maladie de Waldenström (celle dont Pompidou est mort) ou
dans le syndrome de Griscelli (du nom de mon parent, le Professeur Claude Griscelli, qui a étudié ces enfants appelés enfants de
la lune parce qu’ils craignent le soleil ).Or,
nous avons, dans ces régions aujourd’hui
glaciales de Laponie , la trace de populations qui précédèrent les
Esquimaux ou Inuits. A l’arrivée des Inuits au Groenland, au nord-ouest,
existait encore une population appelée « Dorset » par les archéologues et
qui s’y était installée vers – 1000 en provenance du Canada actuel.. Dans un
manuscrit du XVIe siècle, l’Histoire de la Norvège, voici
comment ils sont décrits : « Plus au nord,
au-delà des établissements viking, des chasseurs ont rencontré des petits
hommes qu’ils appellent skraelings ….
Lorsqu’ils sont poignardés, mais que la blessure n’est pas mortelle, celle-ci
devient blanche et ils ne saignent pas (de sang rouge), mais, lorsqu’ils sont
mortellement touchés, ils saignent abondamment ». Est-ce une forme rare
d’hématochromatose ? Ils ont disparu, peut-être suite à leur perturbation
sanguine, mais aussi par métissage ou par migration en Amérique.
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