jeudi 2 avril 2020

Qui est le « disciple bien aimé » de Jésus ?


Qui est le « disciple bien aimé » de Jésus ?

Luc , 24, 12, 35, rapporte le récit de l’apparition du Christ ressuscité sur le chemin d’Emmaüs : l’un de ses  disciples, nommé Clopas ou Cléophas, frère de Joseph qui était mort depuis long temps, son oncle paternel par conséquent, marié à une autre Marie dite Marie de Clopas, mère de Simon ou Siméon, accompagné d’un disciple qui ne veut pas qu’on dise son nom, reçoit le privilège pascal de la résurrection de Jésus,  qui était apparu auparavant à sa mère, Marie de Magdala. 
« Tous les deux repartirent et s’en retournèrent à Jérusalem. Ils trouvèrent réunis les Onze et leurs compagnons [ici verset interverti selon moi : et eux deux de raconter (le fils de Clopas, Siméon,en premier, qui grâce à sa jeunesse et à sa force juvénile, est arrivé à Jérusalem bon premier)] ce qui s’était passé sur le chemin d’Emmaüs et le miracle incroyable de la résurrection de Jésus et comment tous deux l’avaient reconnu à sa fraction du pain .Les Onze dirent : « C’est bien vrai ! Le Seigneur est ressuscité et il est apparu à Siméon [et à son père Clopas]. »
 Ici une observation : faute de savoir que Simon est le fils de Clopas et qu’il est naturel  que son fils l’accompagne, les exégètes le prennent pour Simon dit Pierre dit Céphas et s’étonnent, puisqu’on n’a pas trace dans les évangiles d’une telle apparition à Pierre.

Dès lors, le « disciple bien aimé » est non pas Jean, comme l’a cru, mais bien Simon, fils de Clopas et cousin germain de Christ, à qui Jésus l’honneur d’apparaître en premier après être apparu à sa  mère , Marie de Magdala. C’est donc également Simon qui est le rédacteur final de l’Evangile dit de Jean, comme  aussi de l’Apocalypse de Jean qui  complète la Première Apocalypse de Jacques, texte apocryphe et authentique, -Jacques, le frère de Jésus, auquel il succède à la tête de l’église chrétienne naissante. Un manuscrit de cette Pemière Apocalypse de Jacques s’est trouvé parmi les manuscrits de Nag Hammadi en Egypte, ville dont j’ai montré qu’elle doit être identifiée à Magdala ou le féminin qui explique la forme Magdala , savoir   Magdôlos avec oméga devant l, chez Hérodote, 2,159,  ou encore Migdôlos.La ville était célèbre pôur son culte de la Grande déesse Mère , la Vierge Parthénos au sens de femme non mariée, dont la fête est le 15 août, que chante Virgile dans sa 4e églogue.  C’est   par conséquent Simon qui reçoit des mains de Jésus  sa ère pour qu’il s’en occupe.
Eusèbe de Césarée, compatriote de Flavius (de Flavia colonia, savoir Césarée en Palestine),  écrit que Simon vécut très longtemps après le martyre de Jacques qui fut lapidé à Jérusalem par les Juifs, et dont le cadavre fut ensuite « pendu au bois » , c’est-à-dire euphémisme pour  crucifié, mais il ne tenait pas à faire trop de bruit autour de sa personne pour assurer sa sécurité. Telle’ est la raison pour laquelle Siméon n’est nommé que très discrètement. Eusèbe, dans un texte probablement retouché à cause de la mention de Jacques comme  « frère » de Jésus, écrit qu’après que Jacques eut été crucifié pour la même doctrine que le Seigneur, ce fut un (interpolation : autre,  ce qui est faux) fils de l’oncle paternel de Christ, Simon de Clopas, que tous préférèrent comme second évêque de Jérusalem,  parce qu’il était cousin du Seigneur. » (Texte altéré pour la même raison : toujours  effacer la fraternité de Jacques et de Jésus, et présenter Jacques comme le fils de Clopas et de Marie de Clopas et donc comme le frère de Simon, donnant : tous le préférèrent comme étant un 2e cousin du Seigneur. »

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