dimanche 14 avril 2019

La découverte en 2017 de fossiles d’Homo Luzonis en 2019 et le mythe néo-calédonien des moakens.


La découverte en 2017de fossiles d’Homo Luzonis en 2019 et le mythe néo-calédonien  des moakens.

Des chercheurs français  ont découvert   les restes des « cousins »  de l’Homo sapiens vieux de plus de 60000 ans dans le nord des  Florent Detroit,chercheur au Muséum d’histoire naturelle , et Clément Zanolli,  paléoanthropologue de l’université de Bordeaux, ont en 2017 publié dans la revue Nature les résultats de  leurs  découvertes, qui ont été augmentées en 2011 et 2015, savoir trois individus,  avec des dents assez petites , des molaires très proches de celles de l’Homo sapiens, mais des prémolaires  archaïques.,  un fémur d’enfant incomplet hélas !et des phalanges des pieds  aux caractéristiques étranges, car elles rappellent celles des australopithèques qui vivaient en Afrique, il y a entre 4, 2 et 2 millions d’années. Florent Détroit continue en ces termes  : «  c’est surprenant de voir réapparaître ce type de caractéristiques. Aucun des fossiles d’hominines , -les ancêtres des hommes et leurs proches parents depuis la séparation d’avec les chiupanzés)-,vieux de moins de 2 millions d’années,  n’a de phalanges comme celles- là. Ce qui nous laisse penser qu’Homo Luzonensis ne marchait pas tout à fait comme nous.» Sa démarche claudicante pouvait faire croire qu’il avait une jambe plus courte que l’autre et que , comme dans le cas du pied-bot, le développement d’un fémur avait été interrrompu .Cette description nous fait songer au moaken de Nouvelle-Calédonie.

L’homme Luzonis et ses descendants calédoniens, les Moakens (de Hpou kaye ni, ni au sens de petite taille) : souvenir légendaire ou réalité historique ?
Le  moaken, selon le nom  qu’on leur donne en Calédonie, ce qui rappelle le mythe français du dahu,  a toutes les caractéristiques du migo (migheu, migu, mirka, mirgo), nom par lequel  on les désigne  en Mongolie. L’étymologie populaire  rattache le nom du migo à une de ses caractéristiques légendaires, sa mauvaise odeur, faisant venir ce mot  de mi, personne, et de ken, sentir mauvais (allusion à une odeur de charogne,  de coquillages en voie de putréfaction  ou de cadavres,  à cause de leurs rites mortuaires associant les coquillages et les hommes ?). Au Brésil on a pour eux le nom de mapinguary (de pwa pou,  et nguary, où l’on peut reconnaître le mot ni, petit).
Leur nom calédonien moaken vient du nom de leur ethnie,  pwo kaye-ni (de petite taille), qui est le  nom de certains tuas (mot signifiant les noirs, descendants de l’homme de Denisov qui a un ADN en partie commun avec les Papouas de Nouvelle-Guinée)  qu’on retrouve dans  les toponymes Boaken ou  Boghen.
Quelles sont les caractéristiques de ces Homo luzonis ?
1 1Une jambe plus courte que l’autre
Le tibia des 400 squelettes classés peut-être à tort comme néandertaliens aujourd’hui  est  bien plus court proportionnellement que le fémur, et chez les hybrides cela pourrait donner des hommes avec une jambe plus courte que l’autre (un mélange des deux hérédités) ; telle est bien  la caractéristique qu’on  attribue aux moakens dans les légendes calédoniennes.
En Birmanie, sur les bords du lac Inle, les pêcheurs rament d’une façon qui nous paraît extraordinaire. Les pêcheurs se tiennent debout à la poupe sur une seule jambe, la droite, l’autre étant enroulée autour de la godille. S’ils avaient à ameublir la terre dans le billon d’ignames à flanc de colline,  on les imagine bien  dans cette position typique du moaken légendaire, ce qui a dû exciter les  railleries des ethnies kanak.

D’après les Annales de l’Académie nationale américaine des sciences, juin 2012,  les chercheurs Français  ont découvert en Birmanie plusieurs dents de petits primates datant d’environ 37 millions d’années quoi doivent être ses ancêtres. Des versions similaires de ces dents ont été trouvées en Libye, datant d’il y a seulement moins de 2 millions d’années, attestant d’une présence plus récente en Afrique. A noter qu’on trouve précisément le même mélange de gènes chez  l’Australopithecus sediba (trouvé dans un état de conservation remarquable au fond d’une grotte sud-africaine par Lee Berger et datant de 2 millions d’années) dont les mains et les pieds présentent simultanément les caractères de grimpeurs propres aux grands singes (tibia proportionnellement plus court) et d’autres  caractères typiques de l’homme. Cet australoïde, nom donné aux anciens habitants des continents appelés Sunda, Wallacea, Sahul (c’est-à-dire l’Australie et la Papouasie qui étaient alors soudées), intégrant l’Afrique,  le sous-continent indien, le Sud-Est asiatique qui s’enfonçait profondément en Asie centrale et le Japon,  est à rapprocher des outils trouvés à Florès et datant de  800 000 ans !  La datation préhistorique, en effet, a évolué. Par exemple,  des outils en pierre taillée de type  biface datant de 1 760.000 ans ont été trouvés au nord du Kenya (Nature, 31 août 2011),  près du lac Turkana,  dépassant la date  des plus anciennes pierres façonnées selon cette technique  découvertes jusque là,  vieilles de 1 400.000 années, soit 360.000 ans plus tôt. L’Angleterre était peuplée, il y a 800 000 ans, huit cent millénaires (fossiles trouvés  à Happisburgh  [Norfolk], sur une plage de la côte est de l’Angleterre), ce que confirme une découverte, par la même équipe (Nature, Simon Parfitt),   à Pakefield dans le Suffolk, au bord de la Manche actuelle, de fossiles datant de 700 000 ans, avec un climat type Côte d’azur. Ajoutons que des archéologues chinois ont trouvé en Chine (PloSOne) des fossiles humains datant de 14500 à 11 500 ans dans la grotte de Maludong (du cerf rouge en chinois) près de Mengzi (Hmong li, petit hmong) dans le sud de  la province du Yunnan, et , d’autre part ,  dans la région de Guangxi (hmong li) qui est limitrophe du Yunnan , un quatrième squelette qui complète les trois crânes et les dents  découverts près du village de Longlin (de Hmong li, petits hmongs ). Ces squelettes présentent aussi un mélange de traits archaïques et modernes et sont contemporains des débuts de l’agriculture en Chine. Il fallait, avant  cette découverte,  remonter à 100 000 ans pour trouver cet amalgame, selon le Professeur Damien Curnoe, de l’université de Nouvelle-Galles du Sud et le professeur Ji Xueping, de l’Institut d’archéologie du Yunnan. De plus, il y a 2 millions d’années et plus, d’après des fossiles humains découverts en 2009 au Kenya, savoir deux mâchoires et une face (Nature, août 2012), il existait peut-être au moins deux espèces d’Homo erectus:  Homo habilis et Homo rudolfensis,  qui coexistaient. En 2012 on a trouvé au Laos  un crâne d’Homo erectus appelé Jacqueline par les paléologues et vieux de 50000 ans, le plus ancien Homo erectus trouvé .
2 Une odeur épouvantable
Depuis l’archer Philoctète piqué au pied par un serpent et débarqué à Lemnos à cause de l’odeur excrémentielle de sa blessure jusqu’aux femmes de Lemnos qui durent tuer leurs maris affligés de la même maladie que Philoctète, il existe à leur sujet  une tradition d’odeur épouvantable.
L’explication peut être cherchée dans le fait que, chez beaucoup de mammifères, putois, mouffettes ou gorilles,  il existe des glandes anales, peut-être originellement déclenchées lors de la défécation, puis qui ont conquis leur indépendance et servent à marquer leur territoire ou à éloigner le prédateur. Elles se déclenchent lors de stress dû à une menace, ou à un changement de régime alimentaire,  comme on en a eu la preuve dans un zoo londonien où les gorilles avaient été nourris de choux de Bruxelles et ainsi donné lieu à dégagement d’une odeur insupportable et nauséabonde. Philoctète à bord de la flotte achéenne avait nécessairement changé de régime et de même les maris des Lemniennes. 
Le docteur David Reich, généticien à la Harvard Medical School, et son équipe,  ont établi qu’un petit nombre d’hybrides avaient vécu en Sibérie, près de la grotte de Denisov  il y a  entre 46 000 et 67 000 ans et que des hybrides de denisoviens avaient existé plus récemment. L’analyse de leur ADN a permis de dresser un portrait : peau noire, yeux bruns et 6% du génôme des peuplements d’Australie et de Mélanésie. Un matériel analogue se retrouve dans les populations d’Amérique du sud et d’Asie (Science, août 2012).
3 Un langage sifflé ?
On en a noté l’existence  dans certaines régions du monde (sur l’île de Gomera aux Canaries, au Mexique, à  Tursch en Lydie sur le lieu  du royaume légendaire  de Philoctète et à Casamance en Afrique). Philoctète, le seul à qui Hercule a confié le lieu de son bûcher, persuadé que son mutisme l’empêcherait de le révéler, indique celui-ci …en allant sur son emplacement avec des Grecs et en pressant la terre du pied. Il pousse d’autre part d’horribles cris inhumains analogues à l’Irrintzina basque.
4 Les rites funéraires  et la «  momie ».
Lorsque les chairs des cadavres  ont été mises à pourrir, le crâne est broyé  et devient une mixture, la momie, que les Noirs d’ethnie tua absorbaient, -comme une sorte de ce soma védique originel dont la composition est restée secrète.  Voici ce qu’écrit à ce sujet Bernard Heuvelmans, p. 156, dans L’homme de Néanderthal est toujours vivant : « Le nom du médicament , à savoir moumieu, provient de l’iranien moum, qui veut dire « graisse » ou « cire », et du tibétain mi-eu, ou plutôt migheu, qui signifie « homme sauvage [notre moaken] . Au Moyen Age, les Arabes ont vendu en Europe un baume analogue, et, en Egypte ancienne, le mot momie avait fini par désigner l’embaumement lui-même. La couleur particulière et les propriétés colorantes de la substance originale sont même passées dans le langage courant pour désigner une teinture, voire une teinte, qu’on appelle en russe moumiya. » La nuance « brun momie » existe encore aujourd’hui pour les artistes- peintres. Les noms des plantes amômos, cinnamomum (cannelle) renvoient à des ingrédients de la mixture.

5 Le problème de l’albinisme
Il y a plusieurs types d’albinisme  plus ou moins total, souvent caractérisé par d’importantes hémorragies et une prédominance  de globules blancs comme dans la maladie de  Waldenström (celle dont Pompidou est mort) ou dans le syndrome de Griscelli (du nom de mon parent,  le Professeur Claude Griscelli,  qui a étudié ces enfants appelés enfants de la lune parce qu’ils craignent le soleil ).Or,  nous avons,  dans ces régions   aujourd’hui  glaciales de Laponie (nom venant de arakaunia),  la trace de populations qui précédèrent les Esquimaux ou Inuits. A l’arrivée des Inuit au Groenland, au nord-ouest, existait encore une population appelée «  Dorset » par les archéologues et qui s’y était installée vers – 1000 en provenance du Canada actuel. Dans un manuscrit du XVIe siècle, l’Histoire de la Norvège, voici comment  ils  sont décrits : « Plus au nord, au-delà des établissements viking, des chasseurs ont rencontré des petits hommes qu’ils appellent skraelings …. Lorsqu’ils sont poignardés, mais que la blessure n’est pas mortelle, celle-ci devient blanche et ils ne saignent pas (de sang rouge), mais, lorsqu’ils sont mortellement touchés, ils saignent abondamment ».  Ils ont disparu, peut-être suite à leur perturbation sanguine, mais aussi par métissage ou par migration en Amérique.
L’homme de Florès, une île indonésienne   (1, 10 mètre) trouvé en 2003 ou le pygmée –type. Il vivait il y a près de 100000 ans et présente des caractéristiques à la fois modernes et archaïques.

Des chercheurs français  ont découvert   les restes des « cousins »  de l’Homo sapiens vieux de plus de 60000 ans dans le nord des  Florent Detroit,chercheur au Muséum d’histoire naturelle , et Clément Zanolli,  paléoanthropologue de l’université de Bordeaux, ont en 2017 publié dans la revue Nature les résultats de  leurs  découvertes, qui ont été augmentées en 2011 et 2015, savoir trois individus,  avec des dents assez petites , des molaires très proches de celles de l’Homo sapiens, mais des prémolaires  archaïques.,  un fémur d’enfant incomplet hélas !et des phalanges des pieds  aux caractéristiques étranges, car elles rappellent celles des australopithèques qui vivaient en Afrique, il y a entre 4, 2 et 2 millions d’années. Florent Détroit continue en ces termes  : «  c’est surprenant de voir réapparaître ce type de caractéristiques. Aucun des fossiles d’hominines , -les ancêtres des hommes et leurs proches parents depuis la séparation d’avec les chiupanzés)-,vieux de moins de 2 millions d’années,  n’a de phalanges comme celles- là. Ce qui nous laisse penser qu’Homo Luzonensis ne marchait pas tout à fait comme nous.» Sa démarche claudicante pouvait faire croire qu’il avait une jambe plus courte que l’autre et que , comme dans le cas du pied-bot, le développement d’un fémur avait été interrrompu .Cette description nous fait songer au moaken de Nouvelle-Calédonie.

L’homme Luzonis et ses descendants calédoniens, les Moakens (de Hpou kaye ni, ni au sens de petite taille) : souvenir légendaire ou réalité historique ?
Le  moaken, selon le nom  qu’on leur donne en Calédonie, ce qui rappelle le mythe français du dahu,  a toutes les caractéristiques du migo (migheu, migu, mirka, mirgo), nom par lequel  on les désigne  en Mongolie. L’étymologie populaire  rattache le nom du migo à une de ses caractéristiques légendaires, sa mauvaise odeur, faisant venir ce mot  de mi, personne, et de ken, sentir mauvais (allusion à une odeur de charogne,  de coquillages en voie de putréfaction  ou de cadavres,  à cause de leurs rites mortuaires associant les coquillages et les hommes ?). Au Brésil on a pour eux le nom de mapinguary (de pwa pou,  et nguary, où l’on peut reconnaître le mot ni, petit).
Leur nom calédonien moaken vient du nom de leur ethnie,  pwo kaye-ni (de petite taille), qui est le  nom de certains tuas (mot signifiant les noirs, descendants de l’homme de Denisov qui a un ADN en partie commun avec les Papouas de Nouvelle-Guinée)  qu’on retrouve dans  les toponymes Boaken ou  Boghen.
Quelles sont les caractéristiques de ces Homo luzonis ?
1 1Une jambe plus courte que l’autre
Le tibia des 400 squelettes classés peut-être à tort comme néandertaliens aujourd’hui  est  bien plus court proportionnellement que le fémur, et chez les hybrides cela pourrait donner des hommes avec une jambe plus courte que l’autre (un mélange des deux hérédités) ; telle est bien  la caractéristique qu’on  attribue aux moakens dans les légendes calédoniennes.
En Birmanie, sur les bords du lac Inle, les pêcheurs rament d’une façon qui nous paraît extraordinaire. Les pêcheurs se tiennent debout à la poupe sur une seule jambe, la droite, l’autre étant enroulée autour de la godille. S’ils avaient à ameublir la terre dans le billon d’ignames à flanc de colline,  on les imagine bien  dans cette position typique du moaken légendaire, ce qui a dû exciter les  railleries des ethnies kanak.

D’après les Annales de l’Académie nationale américaine des sciences, juin 2012,  les chercheurs Français  ont découvert en Birmanie plusieurs dents de petits primates datant d’environ 37 millions d’années quoi doivent être ses ancêtres. Des versions similaires de ces dents ont été trouvées en Libye, datant d’il y a seulement moins de 2 millions d’années, attestant d’une présence plus récente en Afrique. A noter qu’on trouve précisément le même mélange de gènes chez  l’Australopithecus sediba (trouvé dans un état de conservation remarquable au fond d’une grotte sud-africaine par Lee Berger et datant de 2 millions d’années) dont les mains et les pieds présentent simultanément les caractères de grimpeurs propres aux grands singes (tibia proportionnellement plus court) et d’autres  caractères typiques de l’homme. Cet australoïde, nom donné aux anciens habitants des continents appelés Sunda, Wallacea, Sahul (c’est-à-dire l’Australie et la Papouasie qui étaient alors soudées), intégrant l’Afrique,  le sous-continent indien, le Sud-Est asiatique qui s’enfonçait profondément en Asie centrale et le Japon,  est à rapprocher des outils trouvés à Florès et datant de  800 000 ans !  La datation préhistorique, en effet, a évolué. Par exemple,  des outils en pierre taillée de type  biface datant de 1 760.000 ans ont été trouvés au nord du Kenya (Nature, 31 août 2011),  près du lac Turkana,  dépassant la date  des plus anciennes pierres façonnées selon cette technique  découvertes jusque là,  vieilles de 1 400.000 années, soit 360.000 ans plus tôt. L’Angleterre était peuplée, il y a 800 000 ans, huit cent millénaires (fossiles trouvés  à Happisburgh  [Norfolk], sur une plage de la côte est de l’Angleterre), ce que confirme une découverte, par la même équipe (Nature, Simon Parfitt),   à Pakefield dans le Suffolk, au bord de la Manche actuelle, de fossiles datant de 700 000 ans, avec un climat type Côte d’azur. Ajoutons que des archéologues chinois ont trouvé en Chine (PloSOne) des fossiles humains datant de 14500 à 11 500 ans dans la grotte de Maludong (du cerf rouge en chinois) près de Mengzi (Hmong li, petit hmong) dans le sud de  la province du Yunnan, et , d’autre part ,  dans la région de Guangxi (hmong li) qui est limitrophe du Yunnan , un quatrième squelette qui complète les trois crânes et les dents  découverts près du village de Longlin (de Hmong li, petits hmongs ). Ces squelettes présentent aussi un mélange de traits archaïques et modernes et sont contemporains des débuts de l’agriculture en Chine. Il fallait, avant  cette découverte,  remonter à 100 000 ans pour trouver cet amalgame, selon le Professeur Damien Curnoe, de l’université de Nouvelle-Galles du Sud et le professeur Ji Xueping, de l’Institut d’archéologie du Yunnan. De plus, il y a 2 millions d’années et plus, d’après des fossiles humains découverts en 2009 au Kenya, savoir deux mâchoires et une face (Nature, août 2012), il existait peut-être au moins deux espèces d’Homo erectus:  Homo habilis et Homo rudolfensis,  qui coexistaient. En 2012 on a trouvé au Laos  un crâne d’Homo erectus appelé Jacqueline par les paléologues et vieux de 50000 ans, le plus ancien Homo erectus trouvé .
2 Une odeur épouvantable
Depuis l’archer Philoctète piqué au pied par un serpent et débarqué à Lemnos à cause de l’odeur excrémentielle de sa blessure jusqu’aux femmes de Lemnos qui durent tuer leurs maris affligés de la même maladie que Philoctète, il existe à leur sujet  une tradition d’odeur épouvantable.
L’explication peut être cherchée dans le fait que, chez beaucoup de mammifères, putois, mouffettes ou gorilles,  il existe des glandes anales, peut-être originellement déclenchées lors de la défécation, puis qui ont conquis leur indépendance et servent à marquer leur territoire ou à éloigner le prédateur. Elles se déclenchent lors de stress dû à une menace, ou à un changement de régime alimentaire,  comme on en a eu la preuve dans un zoo londonien où les gorilles avaient été nourris de choux de Bruxelles et ainsi donné lieu à dégagement d’une odeur insupportable et nauséabonde. Philoctète à bord de la flotte achéenne avait nécessairement changé de régime et de même les maris des Lemniennes. 
Le docteur David Reich, généticien à la Harvard Medical School, et son équipe,  ont établi qu’un petit nombre d’hybrides avaient vécu en Sibérie, près de la grotte de Denisov  il y a  entre 46 000 et 67 000 ans et que des hybrides de denisoviens avaient existé plus récemment. L’analyse de leur ADN a permis de dresser un portrait : peau noire, yeux bruns et 6% du génôme des peuplements d’Australie et de Mélanésie. Un matériel analogue se retrouve dans les populations d’Amérique du sud et d’Asie (Science, août 2012).
3 Un langage sifflé ?
On en a noté l’existence  dans certaines régions du monde (sur l’île de Gomera aux Canaries, au Mexique, à  Tursch en Lydie sur le lieu  du royaume légendaire  de Philoctète et à Casamance en Afrique). Philoctète, le seul à qui Hercule a confié le lieu de son bûcher, persuadé que son mutisme l’empêcherait de le révéler, indique celui-ci …en allant sur son emplacement avec des Grecs et en pressant la terre du pied. Il pousse d’autre part d’horribles cris inhumains analogues à l’Irrintzina basque.
4 Les rites funéraires  et la «  momie ».
Lorsque les chairs des cadavres  ont été mises à pourrir, le crâne est broyé  et devient une mixture, la momie, que les Noirs d’ethnie tua absorbaient, -comme une sorte de ce soma védique originel dont la composition est restée secrète.  Voici ce qu’écrit à ce sujet Bernard Heuvelmans, p. 156, dans L’homme de Néanderthal est toujours vivant : « Le nom du médicament , à savoir moumieu, provient de l’iranien moum, qui veut dire « graisse » ou « cire », et du tibétain mi-eu, ou plutôt migheu, qui signifie « homme sauvage [notre moaken] . Au Moyen Age, les Arabes ont vendu en Europe un baume analogue, et, en Egypte ancienne, le mot momie avait fini par désigner l’embaumement lui-même. La couleur particulière et les propriétés colorantes de la substance originale sont même passées dans le langage courant pour désigner une teinture, voire une teinte, qu’on appelle en russe moumiya. » La nuance « brun momie » existe encore aujourd’hui pour les artistes- peintres. Les noms des plantes amômos, cinnamomum (cannelle) renvoient à des ingrédients de la mixture.

5 Le problème de l’albinisme
Il y a plusieurs types d’albinisme  plus ou moins total, souvent caractérisé par d’importantes hémorragies et une prédominance  de globules blancs comme dans la maladie de  Waldenström (celle dont Pompidou est mort) ou dans le syndrome de Griscelli (du nom de mon parent,  le Professeur Claude Griscelli,  qui a étudié ces enfants appelés enfants de la lune parce qu’ils craignent le soleil ).Or,  nous avons,  dans ces régions   aujourd’hui  glaciales de Laponie (nom venant de arakaunia),  la trace de populations qui précédèrent les Esquimaux ou Inuits. A l’arrivée des Inuit au Groenland, au nord-ouest, existait encore une population appelée «  Dorset » par les archéologues et qui s’y était installée vers – 1000 en provenance du Canada actuel. Dans un manuscrit du XVIe siècle, l’Histoire de la Norvège, voici comment  ils  sont décrits : « Plus au nord, au-delà des établissements viking, des chasseurs ont rencontré des petits hommes qu’ils appellent skraelings …. Lorsqu’ils sont poignardés, mais que la blessure n’est pas mortelle, celle-ci devient blanche et ils ne saignent pas (de sang rouge), mais, lorsqu’ils sont mortellement touchés, ils saignent abondamment ».  Ils ont disparu, peut-être suite à leur perturbation sanguine, mais aussi par métissage ou par migration en Amérique.
L’homme de Florès, une île indonésienne   (1, 10 mètre) trouvé en 2003 ou le pygmée –type. Il vivait il y a près de 100000 ans et présente des caractéristiques à la fois modernes et archaïques.

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