vendredi 16 juillet 2021

L’Inde, berceau de l’humanité plutôt que l’Afrique de Lucy ?

 

L’Inde, berceau de l’humanité plutôt que l’Afrique de Lucy ?

 

 

Le grand savant indien Lokamanya Bâl Gangâddbar Tilak, dans Orion ou recherches sur l’antiquité des Védas, trad . en1989, et dans Arctic Home in Vedas (Early Aryans lived in the Polar regions  which had a mild and plesant climate), date les Védas de -10000 environ.

  D’autre part, des noirs , les Tamils , d'après la tradition tamoule,   seraient originaires du Kumari Kandam. Des épopées telles que celles de Silappatikaram et de Manimekhalai décrivent la cité engloutie de Puhar. Il y avait deux principales rivières sur le Kumari Kandam, le Pagliyaru et la rivière Kumari, ainsi que des montagnes. L'action du premier poème tamoul de la tradition sangamIdaï Sangam, est censée se dérouler sur ce continent lémurien. Ce continent administré en 7 ou 49 (7x7) régions, fut victime du kadatkol, un déluge comme l’océan dévorant la terre, ce que des scientifiques, comme le Dr A. Velupillaï, assimilaient à un tsunami. Le Tamil Nadu de l'Inde, le Sri Lanka, l'Australie et Madagascar seraient les parties émergées de ce continent disparu.

À Mahabalipuram, près de Chennai (ex-Madras au Tail Nadu), des ruines submergées ont été trouvées dans l'océan, ainsi qu'une tête de lion divinatoire et un chapiteau de temple.

Le pont de Rama,un chapelet d’îles et de bancs de sable qui attestent que jusque vers 1450 on passait à pied sec de l’Inde à Ceylan, ou Sri Lanka ou en grec Taprobane .  

Les fonds marins scannés lors du crash du MH370, révèlent une chaîne sous-marine entre le sud-ouest de l'Inde et Madagascar.

 

 Surtout , au large du golfe de  Cambay ou Khambhat, en 2001, les sonars de l’Institut national de Madras ont enregistré , nous révèle un article de Philippe Delorme dans Valeurs actuelles , l’image d’une vaste cité (est-ce  cette Puhar dont parlent les épopées tamoules ? ) ainsi que des montagnes. engloutie par 40 mètres de profondeur, à 40 kilomètres de l’Etat indien de Gujerat  sur 9 kilomètres , le long des rives d’un fleuve disparu (peut-être le  Pagliyaru ou la rivière Kumari des tamils ) ainsi que des montagnes.  s’alignent des structures géométriques géantes  rappelant celles de Harappa dans la vallée de l’Indus et de Mohen Djaro (3e millénaire avant notre ère).Des dragages  ramènent plus de 23000 objets comme des fragments de poterie, des pierres semi-précieuses, des ossements fossilisés et un morceau de bois qui , soumis à la méthode du carbone 14, donne la date de7500 à 9500 ans , soit 3 millénaires avant Sumer qui ,passait pourtant pour la première civilisation urbaine connue.
A cette date de -10000, je ne connais que les stèles découvertes par Klaus Schmidt à Gobekli Tepe en Turquie (voir mon blog et l’ouvrage de K.  Schmidt , Le premier temple de l’humanité ) ; curieusement , ces menhirs se retrouvent en Afrique, par exemple au Sénégal, en Rhodésie à Zimbabwé  ou au Nigéria avec les menhirs akwanshis dont le nom signifie : « celui (le grain de blé)   qui meurt dans la terre » ; cette traduction fait penser à mon interprétation du menhir comme illustration de la phrase du Christ : Si le grain ne meurt au préalable dans la terre, il ne donne pas de fruit (voir mes blogs sur les menhirs) ;ce sont les symboles du blé qui pousse et surgit de la terre où il a dormi en quelque sorte, où il est mort. On retrouve de très nombreux menhirs de ce type en Inde et en Corée.

Cambay est un port situé à l’embouchure d’une des sept rivières sacrées de l’Inde, la Narmada ou Nerbada , qui commerçait de toute antiquité  avec la péninsule arabique. De plus , la cité engloutie pourrai bien être la première Dwarka , la cité que le Seigneur Krishna aurait eu pour capitale selon l’épopée du Mahabharata.

 

 Je dois aujourd’hui corriger mon blog sur l’origine des races qui ont formé l’Amérique du sud. Le territoire antarctique a fait lui aussi partie du continent englouti qui fut le berceau de l’humanité et des races blanches , jaune et noires. Avant la migration des australoïdes dont parle le savant  portugais A. A. Mendès Corréa , dans O significado genralogico  do «australopithecus » e do cranio de Tabgha e o arco anthropofiletico indico,  il y a eu des migrations jaunes qui ont peuplé l’Amérique du sud à partir de ce continent perdu : ayant constaté, dit Rivet,dans  Les origines de l’homme amériain, p.  97, que la distance entre l’Australie (j’ajoute : le territoire antarctique) et l’extrémité méridionale de l’Amérique du Sud se trouve considérablement réduite si l’on examine le globe d’après une projection polaire antarctique  et qu’il existe entre les deux continents , aujourd’hui encore, une série de terres reliques du continent englouti et pouvant servir de relais : Tasmanie,  Nouvelle-Zélande, îles Auckland et  Campbell ,ces dernières  non recouvertes,  même aujourd’hui,  de glaces permanentes, Macquarie, etc. , Correa pense que les Australiens (et avant eux des jaunes ancêtres des Amérindiens et des blancs) ont pu suivre cette voie, les Australoïdes important au passage , par exemple,  des noix de cocos jusqu’en Nouvelle-Zélande et y laissant des traces de l’usage du boomerang. D’autant que les migrations par cette voie  polaire  se sont produites   à une date où le climat était bien plus chaud, vers -40 000 ans.

Le savant anthropologue, ainsi que  Paul Rivet, ont  méconnu  l’existence et l’importance des courants pour les migrations, et notamment le fait qu’il existe un puissant courant circulaire autour du pôle sud, lequel facilite la migration d’Australie jusqu’en Amérique du sud.

Conclusions provisoires.

Il nous faut admettre notre ignorance de beaucoup de choses. La date des migrations qu’on donne est certainement trop récente ainsi que le ou les sens des migrations, car l’homme de l’époque est nomade, sans parler des circonstances environnementales qui le poussent à quitter son lieu natal.

Ainsi on peut admettre que les Indo-européens sont partis les premiers de ce continent englouti auquel on peut pour la commodité donner son nom tamoul Kumari Kandam et à partir du sud de l’inde sont remontés vers le nord , essaimant dans ce qui allait devenir la Perse et la Médie et les civilisations dont témoignent les Gathas de l’Avesta , puis sont remontés  en Asie mineure , allant jusque vers l’extrême nord de l’Europe, près du pôle. Avec le durcissement du climat, ils sont descendus vers la Méditerranée, comme le montrent les théories de l’Italien Felice Vinci dans The baltic origins of Homer’s epic tales, the Iliad , the Odyssey, and the migration of myth.

La diffusion extraordinaire de l’igname,  de l’Afrique à l’Océanie, ainsi que du taro, du bananier dit d’Egypte  (appelé poingo en Nouvelle-Calédonie,

banane -cochon à la Réunion ou  , en général,  plantain ou pomme d’amour et  du cocotier, voire du riz.  

J’ai toujours été très surpris de voir que l’igname , le taro ou le cocotier, qui me paraissaient indigènes en Nouvelle-Calédonie et dans tout l’immense Océan Pacifique, existaient aussi en Afrique noire , y constituaient la nourriture de base, et n’étaient pas du tout ressentis comme importé. De même pour le bananier dit d’Egypte répandu jusqu’en Egypte et en Afrique du nord –est. Je pense que l’existence de cette extraordinaire diaspora végétale  ne s’explique que par l’existence de ce continent originel, peut-être celui auquel la Genèse fait allusion avec ses deux fleuves , le Pishon  qui contourne le pays d’Havila où il y a de l’or, de la gomme appelée bdellium , et de la cornaline, et le Gihon qui contourne le pays de Kusch (2, 11), au  jardin d’Eden qui est situé vers l’orient..

 

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