samedi 23 novembre 2019

LISTE DE CES POKENS BIEN MÉCONNUS QUI ONT FONDE LA CALÉDONIE : LES IRLANDAIS.

LISTE DE CES POKENS BIEN MECONNUS  QUI ONT FONDE LA CALEDONIE : LES IRLANDAIS.  
J’ignorai moi-même que,  bien avant les premiers colons européens, les anglo-saxons , en particulier  les Irlandais venus du comté de Klare par l’Australie, après la famine irlandaise de 1841,  avaient été les vrais pionniers de la Nouvelle-Calédonie, à Hienghène, à Sarraméa et ailleurs .
A Hienghène, plus précisément à Tiouandé et à Oué Hava, je pensais que les Ragot et mes grands-parents étaient les premiers européens  à avoir défriché la région, comme à Sarraméa et à  la table Ounio les Bonnard et les Michel-Villaz. Or, les maisons coloniales sont antérieures à leur arrivée  et ont été construites à Tiouandé et à Sarraméa par des forçats provenant des célèbres contrats de chair humaine accordés à Higginson , ainsi que les chemins et les plantations (cressonnières, framboisiers, caféries même). A Tiouandé, Higginson donne en location  la propriété qui devait devenir celle des Ragot et  où je passai mes vacances avec ma mère durant mon enfance,  à une famille britannique, les  Wilson : la veuve Wilson prendra la suite de son mari  à la mort de ce dernier ; elle pratiquait de l’élevage extensif jusqu’à la plaine de Oué Hava, faisait des plantations de cocotiers pour le coprah et la culture du cotonnier et du caféier,   puis Higginson cèdera la propriété à un ami dont il avait fait la connaissance à Ouégoa où ce Réunionnais était boulanger.
Qui était ce Higginson ? Ce point est débattu et l’historienne australienne miss Sarah Thomson dans sa biographie en français  n’est pas parvenue à lever le doute. Dans le bulletin de la S. E. H. N. C., n° 166, p. 75, on peut lire cette citation de A. G. Thompson : « Personne n’a jamais réussi à trouver avec certitude la date ou le lieu de sa naissance » et cette qualification : « personnage aux origines obscures (anglaise, irlandaise, juive…) ».Mais grâce à la consultation des tables d’état civil par mon épouse nous avons pu percer cet incognito. . Il est né le 13 novembre 1839 à Itchen près de Southampton. Il est le fils d’un Irlandais,  Peter Higginson , et de son épouse Sarah Davis.

 John Higginson arrive à 20 ans, le 15 août 1859, en Nouvelle-Calédonie, sur le « Colonist »(le Colonisateur ), dit-on,  mais en réalité sur le Francis selon Sarah Thomson, .en provenance de Sydney en même temps qu’une  autre famille irlandaise  la famille Casey (prononcé Casi, comme l’îlot du sud qui doit, selon Jim Daly,  son nom à un naufrage de ce Casey et bien que,  selon Pisier, ce nom vienne d’un officier de maine. A chacun de choisir).

Selon moi, considérant entre  autres que sa langue maternelle n’était pas l’anglais qu’il le parlait fort mal, ainsi que son nom, je suis persuadé qu’il était irlandais. De là son hostilité pour la perfide Albion et son amitié pour la France. ?  Higginson signifie le fils (son) de Higgin et  il se déclare lui-même comme né à Itchen , qu’on a identifié  au Itchen anglais,  d’une mère appelée Davies. Or, Higgin est une altération de HItchen devenu hitchin, puis higin et Hitchen  est un nom fréquent d’origine irlandaise, comme celui de Davies.
Eléments de biographie de Higginson
Il se  marie à Nouméa le 15 novembre1864 avec Bridgett Greer, née le 15 janvier 1849 à River Paterson en Nouvelle- Galles du Sud, fille de Thomas Greer , Irlandais, et de Catheryne Ryan, irlandaise aussi , présente au mariage, blanchisseuse à Nouméa. On ignore la résidence de Thomas Greer (acte de notoriété du 8 juillet 1863). Est témoin à l’acte de mariage Gaskin , lequel déclare ne pas être apparenté au marié, mais sa femme est née Davis et porte donc  le même patronyme que la mère de John Higginson.
Catheryne Ryan, la belle-mère de John, est née en 1806 à Tipperary, comté de Cashel en Irlande ; elle décède le 15 novembre 1874 à Nouméa.
Le frère de Bridgett, Jeremyah Greer, né le 8 juillet 1847 à Allen River, Nouvelle- Galles du sud,  épouse à Nouméa  le 17 novembre 1869 Sarah Ann Young, fille d’un autre  Irlandais,  James Young , et de Emma Rickett, son épouse. Jeremyah Greer résidera successivement à Païta en 1869, à Nouméa en 1870 où il est charretier, en 1874 à Saint-Vincent en 1874, ensuite à Ouégoa où il est mineur et chercheur d’or avec un fils Henry, à Pouébo, enfin à Nouméa à nouveau. Il aura environ 8 enfants dont
Emma Catherine, née 1870 à Nouméa, qui se marie en 1894 avec Eugène Leclerc ;
Sarah, qui épouse en 1897 Alexandre Auguste Charpentier ;
Florence, née en 1872 à Saint-Vincent, qui épouse à Bouloupari en 1900 Daniel Marie Roger Lemesle.
John Higginson meurt à Paris le 24 octobre 1904 ; sa femme meurt le 6 juillet 1920. Le couple aura 10 enfants dont 8 filles et 1 garçon qui vivront, savoir :
 1) un enfant de sexe masculin, né le 20 février 1865 à Nouméa ;
2)Bridgett, née le 13 février 1866 à Nouméa, qui épouse à Nouméa Louis Auguste Pélatan, né le 25 septembre 1853 à Valparaiso ;
3) Hélène, née le 14 novembre1887 à Nouméa, qui épouse le Ier  mai 1889 André Pierre Léon Jouhannin ;
4) Anne Laura, née le14 novembre 1869 à Nouméa, qui épouse à Nouméa Emile Laure le 18 avril 1892.
5) John Gaston, né le 14 janvier 1873 à Nouméa, mort à Paris le 15 mars 1934 ;
6) Eugénie Alice, née le 12 juin 1874 à Sydney, qui épouse le 8 octobre1898 à Nouméa Marie Pierre Criny de Verteuil ;
7) Isabelle Laure, née le10 juillet 1876 à Nouméa, qui épouse à Paris Adolphe Charles Auvray ;
8)Clémée Ludovia, née le 15 janvier 1878 à Nouméa ;
9) Marie Henriette, née le 24avril 1883 à Nouméa, qui épouse à Paris, 16e , le 2 avril 1907 Georges Marie Jacques Fischer ;
10) Jeanne Octavie, née le 25 avril 1885 à Nouméa, morte le 5 mars 1891 à Nouméa.




Autre Irlandais important,  William Hennessy.
Eugénie Marie Adèle Perrine de Laville-Leroux, née le 3 juin 1856 à Rezé -lès- Nantes, avait épousé à Nouméa, au cours d’un  premier séjour, le 7 décembre 1878, un Irlandais, William Hennessy.
Les Hennessy sont venus parmi les premiers en Nouvelle-Calédonie, comme santaliers et charpentiers de marine en provenance d’Australie. Son père, John Hennessy, quitte l’Irlande avant 1847 et débarque en Nouvelle-Calédonie entre 1858 et 1862 ; il  est marié à Elisabeth Shlone, morte en 1883 à Nouméa et il décède à Nouméa en 1894. Son fils William, né à Sydney en 1857, se marie en 1878 à Eugénie de Laville- Leroux à Nouméa ; il était colporteur et aussi hôtelier à Tomo. Ils avaient adopté une enfant mélanésienne, Williamina dite Eugénie Hennessy, fille de Félicien et de Camaïle de Paita.
La sœur de William, Mary Jane Hennessy, née en 1847, morte en 1900, se marie une première fois en 1863 à Chépénéhé (Lifou) avec un mélanésien protestant (alors qu’elle est catholique), Ouénia dit Aïma , chef de Chépénéhé .De cette union naîtra un fils, Siwel Katréi qui épousera lui-même une femme d’Ouvéa., d’où Siwel et Mejo. Mejo épousera Harry Naisseline (Naisseline étant l’altération de Hennessy). La sœur de William, ,Mary Jane,  épouse en deuxièmes noces un caboteur, Johannès Herman Martin Schwarze, né en Poméranie et mort en 1880 aux Salomon et en troisièmes noces , en 1885, Théophile Marie Guéré, dont elle divorce en 1889, après en avoir eu une fille en 1884, Ketty Anna Pasquiet Henessy,  née à Saint-Vincent en 1884 et morte à Casablanca, le 18.06.1937

Liste d’autres Irlandais :
Alender, de Klare, arrive en 1861, affilié aux Casey
Amboise,  de Kligare, 1966, Païta, affilié aux Watson ;
Casey, affilié aux O’Donogue, Tracy, Creugnet, Mac Evoy
Daly, de Limerick,  du Comté de Klare, affilié  aux O’Donoghe et aux Mac Mahon ;
Fitz Patrick, de Kimale , Gaud Marie, épouse FitzPatrick, ,morte en 1898 à Saint-Vincent
Gibney, de Dublin
Hurley, de  Kimale, département de Cork, affilié aux Durand.
Jackson, Marie Marnez, dite Jackson, couturière, née à en 1848 Dublin,, fils de Charles et de Robbsen, mort à l’Ile des Pins , acte 32, Son mari, Manley, dont elle était veuve, avait comme surnom Marnez.
Kent, de Wex Ford, affilié aux Forcioli Gibbins.
Kennedy, de  Tiperary, affilié vaux RIbes
Leese
Lewis, Irlandais, affilié aux Bull
Mac Cam
Mac Ennery  et O’Hara
Mac Evoy
Muegan, de Belfort, en Irlande.
Mac Intosh
MacMahon , de Klare
Mac Namara, de  Limerick
Maloney,de Klare, affilié aux Mac Mahon,
Marnez, voir Jackson.
Mitchell, de Dublin,  affilié aux O’Connor
Moorhead, Wicklaw
Mullen, née le  12 juillet 1860 à Cloners, comté de Fermanagh, Irlande, fille de  feu Bernard Mullens et de feue Sarah Woods , affiliée aux Duchosal, épouse de Gather, puis de Pierre Duchosal
Murphby
C’Brien
O’Beirn
O’Connell
O’Connor, de Kerlly
O’Donnoghe, de  Klare, affilié aux Mac Mahon, O’Brien,  Daly ;
Jean O’Donnoghe, né le 15 août 1854 en  Irlande, fils de feu James et de Marie Mac Mahon, propriétaire à Saint-Vincent où il meurt le 10.01.1885, acte 1.
Rozland
Russel
Saxton Zalker
Tracy


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