dimanche 24 novembre 2019

LISTE DES ANGLO-SAXONS QUI, AVANT LES COLONS FRANÇAIS, ONT FAÇONNÉ LA CALÉDONIE


LISTE DES ANGLO-SAXONS QUI, AVANT LES COLONS
FRANCAIS,  ONT FACONNE LA CALEDONIE (POUR LES IRLANDAIS et les Ecossais, VOIR DEUX  BLOGS SEPARES).

Appleton
Atkinson, James Jaspar et Freud
 Simon Appleton écrit avec conditionnel et point d’exclamation : « Il m’a été dit que Sigmund Freud se serait inspiré de ses écrits !»  Il n’y a pas lieu de se gausser sauf de l’ignorance de l’auteur de ces lignes , car c’est moi qui ai dit cela. En effet,  dans Totem et tabou (Petite Bibliothèque Payot), p.163, voici ce que Freud lui-même écrit : « l’hypothèse en apparence extraordinaire du renversement et du meurtre du père tyrannique par l’association des fils expulsés serait, d’après Atkinson, une conséquence directe des conditions de la horde primitive telle que la conçoit Darwin : « Une bande de jeunes frères, vivant ensemble sous un régime de célibat forcé ou, tout au plus, des relations polyandriques avec une seule femelle captive. Une horde encore faible, à cause de l’immaturité de ses membres, mais qui, lorsqu’elle aura acquis avec le temps une force suffisante, et la chose est inévitable, finira, grâce à des attaques combinées et sans cesse renouvelées, par arracher au tyran paternel à la fois sa femme et sa vie » (Primal law, d’Atkinson, p. 220-221). J’ai eu un moment l’intention de traduire cette œuvre méconnue sous le titre  de La Loi première. Atkinson, qui a d’ailleurs passé une bonne partie de  sa vie en Nouvelle-Calédonie, où il a pu tout à son aise étudier les Mélanésiens, invoque le fait que les conditions de la horde primitive, telles que les suppose Darwin, s’observent régulièrement dans les troupeaux de bœufs et de chevaux sauvages et aboutissent toujours au meurtre du père. Il admet en outre que le meurtre du père est suivi d’une désagrégation de la horde, par suite des luttes acharnées qui surgissent entre les fils victorieux. Dans ces conditions, une nouvelle organisation de la société n’aurait jamais pu se produire : « Les fils succèdent par la violence au tyran paternel solitaire et tournent aussitôt leur violence les uns contre les autres, pour s’épuiser dans des luttes fratricides.»(p.228). Atkinson, auquel les données de la psychanalyse étaient inconnues et qui ne connaissait pas les études de Robertson Smith, trouve une phase de transition moins violente entre la horde primitive et le stade social suivant, représenté par une communauté dans laquelle un grand nombre d’hommes vivent paisiblement ensemble. Ce serait, d’après lui, l’amour maternel qui aurait obtenu que  les fils les plus jeunes d’abord, les autres ensuite, restent dans la horde où ils n’étaient d’ailleurs tolérés que pour autant qu’ils reconnaissaient le privilège sexuel du père, en renonçant à toute convoitise à l’égard de la mère et des sœurs .Telle est, brièvement résumée, la  géniale  théorie d’Atkinson : on voit qu’elle concorde sur les points essentiels avec celle que nous préconisons nous-même. »
"C'était un érudit qui s'occupait de questions d'ethnologie Il était correspondant de plusieurs revues en Australie, où il avait de nombreuses relations. Son opinion faisait autorité en matière d'agriculture et d'élevage. Longs articles de lui, sur des questions de terrains à pâture, dans l'Avenir (25 juin 1891,18 juillet 1891, etc.)". 
 Il faut ajouter que Lord Atkinson avait un neveu, Andrew Lang, qui publia La loi primale de son oncle et reprit ses théories dans The secret of the  totem (1905) dont Freud s’inspire également et qu’il cite abondamment dans Totem et tabou, p.126, 127, 137,140 notamment. Andrew Lang était un érudit et un fin lettré qui traita de nombreux sujets, entre autres la question homérique,  Marie Stuart, le Masque de fer (dans The valet’s tragedy, où il est- le premier à signaler l’existence de Jacques de La Cloche et de l’abbé Pregiani en qui le mystérieux personnage du Masque de fer  s’est momentanément  incarné.
 Lord Atkinson, après l'Australie, vint tout jeune en Nouvelle-Calédonie avec un capital assez important., à Saint-Louis, puis à la Tamoa, où, selon l'annuaire de 1872,  il est locataire de 1350 hectares depuis le 19 juillet 1869, pratiqua un élevage extensif sur ses locations ; à Kouthio il est touché par l'insurrection de 1878;et reçoit 550 francs pour objets volés par les indigènes,; .enfin à Thio. "Il dépense sa fortune en des aménagements  et installations qui ne lui furent pas très profitables."Il a laissé un fils à Nouméa, Jasper André Atkinson (1895-1985) , marié à Nouméa le 16 juin 1925 à Marthe Félicité Paule Serrie .
Au décès de son mari,le 6 septembre 1899 à Nouméa,  Maria Kretz , fille de Jean Pierre Kretze (1852-1902) et de Maria Scherrier (1852-1896),  née le 16 septembre 1876 à Sarralbe en Moselle et morte à Nouméa le 25 juillet 1955, se remarie à Thio le 10 février 1906 avec Stéphane Félix Bouyé (1812-1925),dont René Bouyé , fils de Louis André Bouyé (1840-1902) et de Marie Berthilde Payet (1842-1926), né le 22 août 1913,mort à Dumbéa  , marié à Georgette Blanche Hamon  , née en en 1918 à Koné . 
 Notre ethnologue était  peintre à ses heures (je possède un tableau de la Mission de Thio). André  qui  était un habile mécanicien et aussi un artiste accompli (il aimait ciseler l'écaille et fabriquer de petits bijoux d'écaille dont j'ai conservé certains,  m’a montré les photos de sa tante , la sœur d’Atkinson, extrêmement belle, et pour laquelle son père avait une grande vénération.
James Jasper Atkinson, né le 7 décembre 1846 au  Bengale en Inde, fils de Thomas Atkinson et de Marguerite Lang, colon à Thio, marié vers 1894 avec Maria Kretz (1876-1955) est mort à Nouméa le 6 septembre 1899, acte n°125.
Y avait-il d'autres familles Atkinson en Calédonie? Citons :
-Anne Elisabeth Atkinson, née le 21 octobre 1864 à Collingwood (Australie), fille de David Atkinson et de Mary Ann Callam, mariée le 22 juillet 1884 à Nouméa avec Walter Hutton Champoin , né en 1847,fils de William  Patton Champion et de Arabella Bar
-Louis Heifara François Atrkinson, fils de Louis Atkinson et de Marie  Preveraud  de Sonneville, marié avec Sera  Kalterekia, d'où Brittany et Killian Atkinson,  fille et fils de Charlot Nofysssipi Atkinson et de Brenda Bocahut, nombreux autres enfaznts;  remarié avec  Nadia Le Theuil dont Sandrine, épouse Laurent .
Nombreux descendants alliés aux o'Connor, Kabar, Yvonne Alquier x Tonnelier et Axelle Normandon (Parari, Ouégoa) , liée aux Vico.
A noter le décès à Pouébo , au lieu-dit Tchambouène,  le 25 juillet 1869, acte n°13, de Elisabeth Atkinson, femme Mazell, née vers 1805 à Norwich en Angleterre, 64 ans, fille de William Atkinson et de Ruth;  j’ignore qui elle était ( était-ce une tante du côté paternel ? était-ce la sœur dont j'ai parlé, la demi-sœur en ce cas fille de [Thomas }William? )


 Cru, Jean Pierre Louis, pasteur protestant à Maré, marié à Catherine Norton, d’où Cru Robert , né le 8 mai 1884 à Netché, acte 1.
Brown Edouard Charles, né le19 mai1905 à Plum, Miner Vucky Hit,  fils de Edouard Henri West Brown, 36 ans, né en Nouvelle-Zélande, et de Jeanne Larkin, , Australienne.
Brownie-Brown, comptable, marié à Marie Caroline Annie Hagen, le 14 mai 1904 à Nouméa,   ,acte 24, née en juin1881 à Woolhara Sydfney, fille de feu  John Nicolas Hagen, négociant, décédé à Nouméa le 12 octobre 1898,  , et de Lucie Wilhermina Zeitler, négociante, sa veuve, témoin Heinrich Schmidt, 63 ans  en 1904.
Folger.
Gubbay : Commerçant aux Nouvelles Hébrides et en Calédonie,  de nationalité britannique  les Gubbay ont pour origine un marchand de Bombay, Mordécal Siméon Gubbay. Cités par la London Gazette, 1995,  David Owen Antony Gubbay et Denise Gubbay Collin .  
1894, David Gubbay habitant  165, boulevard Malesherbes à Paris. D’où Denyse – Anne Gubbay, épouse de Philippe Pentecost, auteur d’une biographie fort bien écrite : L’Appel du Pacifique, 2 enfants,  et d’un autre lit (Billard dit Nething) Kareen Gubbay, que j’ai eue comme élève et qui était très brillante.
Henwood , allié aux Lapetite et aux Jauneau.
Hodgson William,  né le 27. 07 .1849  à Albertson près d’Adelaïde, fils de Joseph, charpentier, demeurant à Albertson, et de Mary  Ann Burden, marié  à Christina Wishart, née le 30 juillet 1848 à Kirk Caloy Fifeshire  en Ecosse, fille de feu James Wishart, entrepreneur demeurant à Angaston, et de Jessie Philips demeurant à Angaston ; d’où Hodgson , de Canala, planteur de café.
Laurie
Lenner ,d’ Angleterre
Mac Callam,  d’Australie
Morgan Watson,d’ Angleterre
Nichols
William, Frédéric, né à Bristol, en 1831, commerçant à Maré, mort le 10 .11.1887,  acte 2, à Mébuét, Maré. 


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