vendredi 7 août 2020

LES NOMS DES DIEUX GRECS ET LATINS, - COMPLEMENT A MON BLOG SUR LE DOGGERLAND –ATLANTIDE

 

LES NOMS DES DIEUX GRECS ET LATINS,

- COMPLEMENT A MON BLOG SUR LE DOGGERLAND –ATLANTIDE
                         
À mes Lares.

Le nom du dieu des morts et la Voie lactée.

Les Indo-européens voyaient dans la Voie lactée un Fleuve céleste (Svarnadi )  que devaient traverser les morts sur une barque. Une vache devait être donnée à un brahmane avant leur mort , stipule le Garuda Purân pour permettre aux défunts de passer de l’autre côté du fleuve de lumière. L’Achéron et son nocher Charon  doivent leur nom à ce grand fleuve sidéral dont le nom nous est révélé en note par Tilak, Orion, p .113, Vaitaranî ,de deiva, qui brille(grec daiô, (d’une racine d dâuy / dhuy, da(y)os, torche, dadaumenos),  qui donne en grec le nom d’un fleuve des Enfers, l’Achéron, étrusque Acheruns , de watherôn  ,de  vachérôn,  ou Charon,  en gaulois Taranis , le nom du dieu des morts. Dans Jean de Vries, La religion des Celtes, p. 70, je lis : « dans un passage célèbre de Lucain, 5, 444-446, on trouve …Taranis , Scythicae  non mitior ara Dianae  (je traduis : Taranis qui est aussi cruel que la Diane scythe , Artémis Taurique (taurique étant la   métathèse de v(ai)taranis, tauranis ) de Chersonèse (Crimée aujourd’hui, Tauride).

« Une fois de plus, les scolies sont cause d’incertitude. D’une part, on nous dit que Taranis est Dis Pater (Pluton) et qu’on brûlait en son honneur des êtres humains dans des récipients en bois ; d’autre part, il est en tant que praeses bellorum, chef des guerres, un Jupiter (Dis Pater); jadis on lui sacrifiait les têtes  d’êtres humains, mais on ne lui offre plus que des animaux, selon les Commenta Bernensia. » En latin Taurii , de Taranis, ou Tauri désigne d’ailleurs les jeux et sacrifices en l’honneur des dieux infernaux.

Deux  affluents de l’Achéron sont  le Périphlégéton , de bhlegw , brûler,  et le Kôkutès   non pas fleuve des gémissements, mais fleuve des flammes, son nom étant à rapprocher du latin focus, feu et venant de dhwokw , feu.

Citons Argos, la brillante,  en grec  qui est le nom de la barque ou nef  et qui fut transformé en paon aux cent yeux, l’oiseau de Junon : par cent yeux il faut entendre la centaine d’étoiles de la voie lactée. Pour remonter au séjour arctique des Indo-européens, nommons Iris,  Viridos , latin nominatif irîtis ou Iris, gén. iridis,  vert, qui désigne comme nom commun un point ou un trait vert  autour d’un astre.  (Internet : Le rayon vert , flash vert [][] ou encore éclair vert ](par calque de l'anglais green flash) est un photométéore rare[] qui peut être observé au lever ou au coucher du Soleil et qui prend la forme d'un point vert visible quelques secondes au sommet de l'image de l'astre tandis qu'il se trouve en grande partie sous l'horizon. Un tel phénomène peut également être observé avec la Lune ) ,-  la déesse de l’arc-en-ciel,-l’écharpe d’Iris, - qui fut certainement la déesse des aurores boréales et dont le nom est à rattacher à la racine de l’aurore, eôs, aurora,  qui est une racine signifiant briller, éclairer, dwauys-. Mais le rayon vert du soleil levant auquel le  nom d’Iris fait allusion  a été interprété comme une relique des aurores boréales.  

Les dieux nommés supra ainsi que quelques autres relèvent tous d’une même étymologie du nom de la Voie lactée,  que ce soit  Atlas.Tritonis,  Pluton , Dis ou Ditis Pater, Hadès en grec,  Diana, Artémis,  et Jupiter ou Zeus , Minerve, Athéna, Pallas .  

 Sans entrer toujours dans le détail phonétique, commençons par Atlas et l’Atlantique ou l’Adriatique.

Pour ces noms, il faut remonter au mythe de Atalante et des pommes d’or du Jardin des Hespérides, du ciel nocturne étoilé, où ces pommes  d’or sont les astres. Il n’est donc pas étonnant que leur non vienne de la voie lactée, vai-taranii, en sanskrit la lumineuse rivière, pour  Adranum, ville de Sicile , dont Pline l’Ancien nous donne le nom des habitants ,  les Adrânitânî, de (dei)v(i) –talan- donnant  adrani et pour Atlanitani, puis Atlantiacus, de atlani. 

 Latin  Plutôn, gauloisTaranis , sanskrit Prashvan ,étrusque Phorkus, Pers - en grec  dans Perséphonè  et proser en latin dans Proserpina,  latin Orcus,  lydien Pldans , de  prukwôn (cf.  la constellation Prokuô,  sanskrit Prashvan, au nom interprété à tort comme « située avant celle du  Chien, », ce qui ne convient pas, remarque Tilak, Orion, p. 122, Kuôn venant la première et Prokuôn après,  , et pour cause, puisqu’il s’agit du dieu des morts) , de vaitaranii ,  de tr°vdwnani .

 Dîs Pater, ou Dîtis , de   divitis, de  vai taranis, de vaidarani, daivia(r)ana, qui donne divi-, avec morphème en dn, tn  .    

Grec Ais , Aidos,  Haidès , de waist (aranis), le lieu des morts.

Le nom de Tritonis, ce lac cher à Athèna  sur l’emplacement duquel nous avons longuement débattu dans un autre blog consacré à l’Atlantide ,  est évidemment dérivé de Taranis, au sens d’étendue d’eau.

Héra est qualifiée de boôpis par Homère, le plus souvent traduit à tort par aux yeux de génisse et on essaie de nous faire croire que ces yeux de vache sont très beaux et bien  dignes de la plus grande des déesses, ou encore au visage de vache, et non invoque un reste de totémisme. En réalité,  la vache qui est sacrée, parce que,  par métaphore, elle désigne le jour que fait le Soleil (grec hémar, hématos , de âmôr, arménien awr , cf .aurôra ) par opposition aux ténèbres  comme dans l’épisode de l’Odyssée  des vaches du Soleil. Par conséquent, l’épithète boôpis  doit se comprendre comme signifiant : aux yeux faits de  la clarté du jour De même l’épithète rituelle d’Athéna, glaukopis , ne doit pas se traduire par aux yeux ou au visage de chouette, mais par aux yeux de lumière. 

Le  nom d’Héra vient de awr-a, la lumière du jour.

 Quant au nom latin de Junon ,Jûnô,  qui vient de dwyau (tar)anwii , la Rivière lumineuse du Ciel, il nous a laissé le nom du mois de Juin, de iûnius. Le nom du mois de janvier vient du  nom du sacrifice de début d’année , concernant une vache, latin vacca, de gwaika,  en sanskrit  ayana  vaisha, qui donne ianuarius de yan –vai(k)ios en latin.

Le nom du mois de Février, lui, vient de  Percal en sabin, le porc , remplacé par une chèvre, capra,  en latin,  sacrifiée aux lu-percales, fête de la purification. A date ancienne, le sacrifice concernait un porc, kapros en grec, aper en latin. Mais le nom du porc, porkwus,  étant homonyme du nom  étrusque du dieu de la mort,  Phorkwus (pers- en étrusque et en grec ou proser, en latin), la chèvre a remplacé le sanglier jugé impur,  et nous pouvons rapprocher du grec katairos, pur, éolien kothiros, dorien kotharos, latin pûrus, sabin percal, du nom du mois de février.

 

Le nom d’Hèra qui , rappelons-le, vient de awr-a, la lumière du jour est à rapprocher du  grec hérôs, les demi-dieux ou héros, les hommes divinisés , de awra+s ,  

et du  latin lares , de dwares , ancêtres, étoiles brillantes de la voie lactée,  traduit en grec justement par oi herôes. Il faut en rapprocher le latin herus ou érus , ou herw au féminin,   titre de courtoise, maître ou maîtresse, basque jaun ou andere, apparenté à l’étrusque lar ou lars , lartis ,  roi, et au latin lar, divinité protectrice des ancêtres morts , à l’appellatif respectueux  corse ô jau, et au latin Faunus , de dhwan-  briller, chauffer, cf ; latin focus , foyer,  ou à Pan, qui sont des morts résidant dans la Voie lactée (de là la phrase incomprise : le grand Pan est mort) .

 Le mot dieu en latin, deus et  en grec,  theos .

 Deus vient de dweios, racine indo-européenne dwei-, sanskrit deva , brillante, de  daiwa, car ce sont les astres de la Voie lactée.

Le nom grec théos  est difficile, il est en crétois thios, en laconien sios et les composés thesphatos, thespesios, theskelos amènent aussi à poser un radical thsies-, puis thesyos, d’une racine signifiant briller, dhswey, avec métathèse du s .Ainsi s’expliquent par des doublets avec ou sans sifflante  les formes laconienne  sios, de thsisos crétoise thios,de thios  , attique theos, theysos..

Le nom   de Wotan et d’Odin, de Zeus et de Jupiter  .

Wotan (wednes –day en anglais) vient d’un nom inanimé en r/ n, n au nominatif et r au génitif, wau t(ar)anis  désignant la Voie lactée. Le nom d’Odin, de waudani, vient , dit le Net «du vieux norrois Óðinn et 

c’est le dieu principal de la mythologie nordique. Il existe dans la mythologie germanique en général, où il est appelé Wōden en vieil anglais, Wodan en vieux saxon des Pays-Bas ou Wotan en vieux haut-allemand ou Gaut. Son nom proto-germanique est *Wōdanaz. »

 

Le grec  Zeus repose sur nominatif  dyêus , sanskrit dyâuh , vocatif Zeu, de dyu; génitif diwos, sanskrit divah ; accusatif ancien Zèn, sanskrit dyâm, latin diem, le jour ; datif argien diwui ; adjectif dérivé dios, qui appartient  à Zeus, de diwios .Il s’agit du nom de la Voie lactée , dywau taranis.

Le nom de Jupiter , iu pater, s’explique également  comme un dérivé du nom de la voie lactée, diwau, donnant iu ou Iov-em.

On retrouve le nom de Zeus dans le gaulois Ruadan ,  Rudianos  , ou Rudiobos à Neuvy-en –Sullias près d‘Orléans, cf . le nom du fleuve mythique Eridanus  , plus tard géographisé en Rhodanos , le Rhône, ou en le Patavion, le Pô aujourd’hui ; voici l’étymon donné par le Net : « le fleuve fut d'abord appelé Ἠριδανός Ēridanós , de hweridan-, par les Grecs , Hésiode, Théogonie, 338 etc., nom qui fait référence à un fleuve mythique qui se jetterait dans l'Océan. Les Ligures l'appellent Bodinkòs, nom provenant d'une racine indo-européenne (*bhedh-/*bhodh-) qui signifie creuser.

« Le nom latin Padus provient selon l'hypothèse la plus probable de la même racine. Selon une autre hypothèse, il proviendrait du mot celto-ligure pades, mot désignant une résine d'une variété de pin sauvage abondant à sa source.

« Finalement, le nom actuel Pô dérive d'une contraction  de Padus. Dans plusieurs langues européennes, surtout slaves (tchèque, slovaque, polonais, slovène, serbe, croate) et aussi en roumain, le fleuve est encore aujourd'hui appelé Pad ».

En réalité, si le mot gaulois désigne bien des arbres à résine  près des sources du Pô (Pline, 3,122), son nom ligure Bodinkò viendrait plutôt de fluvius ou flumen . Il viendrait plutôt de rhodanos. Quant à Padus, il viendrait, dit-on, de Padûsa,  , mais il peut être l’abréviation de sanskrit Bhadrapada,qui désigne la saison des pluies importante pour le Pô et ses inondation de l’époque  .  )

  

Diana , gaulois  Divona, Dirona,  Sirona, Diana  avec i et a longs, formes anciennes Diviana , Iana et Deona, vient de vai taranis, de vaidarani, daivia(r)ana, qui donne  diviaana , devona, Diana,

Artémis, génitif Artémidos ou Artemitos,  est à comparer avec (vai)taranids, métathèse  artamis . Artemis Hécatè  (du grec ékaton, cent (10 fois dix, deka-d(k) ), latin centum, sanskrit çatan,  et hécatombe signifiait originellement , comme hékatébolos  comme taurobolos, c’est-à-dire le sacrifice , ballô  signifiant frapper, immoler, d’un taureau en l’honneur d’une divinité comme Artémis, ou hékatèbeletès, sacrifice de cent vaches  , à raison de un par jour ). Le nom grec d’Artemis  est à comparer avec le gaulois Arduina qui nous a laissé le nom des Ardennes. . Il existe une Artémis Orthia à Lacédémone dont le nom vient de Orthreia, qui signifie chasseresse et se rapporte au chasseur Orthros, de Orthros, sanskrit Rudra, l’homme qui tua d’une flèche l’antilope ou bélier dans le firmament (voir Tilak, Orion).

  Apollon , gaulois Abelio,  son frère jumeau comme Gadeiros l’était de Atlas, vient d’une racine exprimant l’éclat du jour car il s’oppose à la Voie lactée nocturne de sa sœur jumelle Diane ou Artémis.  Cette  racine est celle qu’on retrouve dans le grec  aiglè, et elle exprime l ’éclat du jour par opposition à  la nuit, homérique aiglèessa, resplendissant, aglaos,  glaukos , aglauros ,  sanskrit ejati ,  cf. Agdère , Abdère, Agadir , Agadès , Gadeirkè, de Gadeiros. Apollon , dorien Apellôn, thessalien Aploun, crétois abélios ,  gaulois Abelio vient de la racine indo-européenne aglwy - ,de apolywôn   Apollon est représenté comme tiré par un char attelé à 7 (comme les 7 jours de la semaine) cygnes d’un blanc lumineux

 

(W) athèna , avec digamma initial perdu, est

 l’équivalent grec de la déesse gauloise Vesuna , de la divinité indienne Vasanta dont le nom est à rapprocher du nom de la Voie lactée, vau taraniwi,   apparenté à asura, nom de la rivière :  pour vathèna, de udsna, .de adhensa,  avec vocalisation du  n en  a et allongement compensatoire à la chute du s,  de udsna .

L’égide d’Athèna  vient de aigis, agidos, lumière,au sens d’éclairs fulgurants, d’orage solaire ou de tempête sidérale attesté par Eschyle , les  Choèphores, vers 584, à rapprocher de aiglè, l ’éclat du jour opposé à la nuit, homérique aiglèessa, resplendissant, aglaos,  glaukos , aglauros ,  sanskrit ejati ,  cf. Agdère , Abdère, Agadir , Agadès , Gadeirkè, de Gadeiros, le nom du frère jumeau d’Atlas..

Athèna est dite Tritogéneia, elle est née dans le lac Tritôn.

Pallas  est pour baska, (e)wu(sk)ald(unè), bald- , puis pall-a,  la basque.

Minerva  vient de métathèses du nom de la Voie lactée, vau taraniwi, witerniwi,  ninerva.  Le grec ökéanos , océan, est l’équivalent du sanskrit âshayana , comme Tilak l’a montré dans Orion , p. 219.   

Poseidôn ou homérique Poteidâôn  , le dieu grec de l‘océan, s’explique par le mot rivière, potamos en grec,  de la voie lactée  , potei+davon , source cf . von et fons , fontis, source, fontaine, de dhwon-.

 Le nom de  Neptune, le dieu latin de l’océan et des fleuves, les deux Neptunes , uterque, comme dit Catulle, le Neptune des eaux  salées (grec alos) et le Neptune des eaux  douces (von, cf. fons , fontis  , source, fontaine,  et pontos,de dhw n voyelle t-, au sens de   mer ou de marais comme dans pont Euxin ou les royaumes voisins du Pont ou le nom des Marais pontins, Pomptinae paludes), Neptûnus  est à rapprocher de potamos, rivière, que Homère applique même à l’Océan dans l’Iliade, 14,245, du nom du fleuve ,  de la rivière,   cf. Divonne-les-Bains et déesse gauloise Divona, ou  Sirona , ou Dirona, de dheivona .

Amphitrite , l’épouse de Poseidôn, de vanax ,pluriel ancien anakes , mais anaktes (de anakses) plus tard,  digamma attesté par le dorien, signifiant maîtresse (titre de courtoisie) donnant anakh avec n voyelle vocalisé en ankh- , amph- + morphème de divinité d’origine basque –it (cf . basque  itssasso, l’océan , it  de at, source en berbère, et de wassar ?) , amphit +trit , de (a)d(u)ra, avec r voyelle vocalisé en ri. Une épithète homérique d’Aphrodite nous intéresse, alosudnè (appliquée aussi aux Néréides (de Nèreus, fils de Pontos précisément, de anax, a(s)ura avec métathèse du w, rivière ou océan, et signifiant selon les Anciens les filles de la mer, mais en réalité composée de alos, sel , et de udatos, de udnatos,  eau ; de même on a udatosudnè , épithète tardive d’une Néréide : le pléonasme montre que Callimaque ne comprend pas le mot udnè. eau  se dit en grec hudôr, sanskrit udan, génitif udnah, latin unda de  udna , hittite wâttar , allemand wassar, cf. udatos, de hudntos, hugros , humide, arménien oyc, frais, latin (h) ûmeo, ûvesco devenir humide, uvidus, humide.

 

Pour les noms de l’océan Atlantique ou de la mer Adriatique , il faut remonter au mythe de Atalante et des pommes d’or du Jardin des Hespérides, du ciel nocturne, où ces pommes  d ’or sont les astres. Il n’est donc pas étonnant que leur non vienne de la voie lactée, vai-taranii, en sanskrit la lumineuse rivière, pour  Adranum, ville de Sicile , dont Pline l’Ancien nous donne le nom des habitants ,  les Adrânitânî, de (dei)v(i) –talan- donnant  adrani et pour Atlanitani, puis Atlantiacus, de atlani. 

 Tritonis, donnant adranti ,atlanti  et signifient l’océan, comme Apollon, dorien Apellôn,thessalien Aploun, qui, comme Atlas, était un jumeau , donnant pour le  dorien Apellôn, à partir de kwadurana, avec métathèse de la labio-vélaire initiale kw, akwelwoan , Apellôn, et pour le thessalien Aploun de akwa(d)urana, , akwolown (a) ; pour Apollôn, de akwolwoan.

 

Pour le nom d’Aphrodite , Aprilis en latin de Aphrodis , la Vénus romaine, il ,nous faut faire appel au sanskrit et à Tilak,dans Orion , p.166 et 224 «  Nous pouvons identifier  sk. shukra à grec kupris

 Aphroditè , Freïa , de phreia, de (khu)phria, en allemand (Fryday , en anglais, vendredi, le jour dédié à Vénus) vient du grec kupris , équivalent de sanskrit shukra, de (kh)uphridits, avec métathèse du u  et a prothétique,  Aphrudit et r vocalisé d’abord en ri , puis  en ro au contact de la labio-vélaire.Le nom de Aphroditè,  Venus en latin , est à rapprocher de sanskrit  Vena , Vénus, la déesse à laquelle est dédié un hymne du Rig  Véda, nom dérivé d’une racine védique van, signifiant désirer, aimer ,offert au sacrifice  avec la coupe  sacrée appelé  Shukra, équivalent de Kupris.   « Ainsi, conclut Tilak, le nom latin et le nom grec  peuvent tous deux être rattachés aux noms védiques Vena et Shukra.  Aussi pouvons-nous soutenir que la planète (Vénus) était découverte et dénommée avant la séparation de ces peuples. Je sais, continue-t-il, que les lexicologues européens dérivent Kupris de Kupros , nom grec de l’île de Chypre, (Cyprus) , où l’on disait que Vénus était  particulièrement vénérée, et que Chypre, à son tour, aurait reçu son nom des arbres , les cyprès, qui y abondent ! Mais l’explication, qui ne donne aucune étymologie pour le nom des arbres , me semble tout à fait insatisfaisante ; si Aphrodite était connue des Grecs dans ka plus haute antiquité, il est plus naturel de dériver le nom de l’île de celui de la divinité. Au cours du temps, cette connexion originelle a pu être  oubliée, et les auteurs grecs  considérèrent que Kupris était née à Chypre. Mais nous devons prendre ces dérivations de noms propres  de la mythologie grecque avec beaucoup de précautions, puisque la plupart d’entre elles ont été suggérées  à une époque où  la philologie et la mythologie comparées  étaient inconnues.  On dit encore que le cuprum latin , qui signifie cuivre, est dérivé  de cyprus (grec kupros). Mais cela n’affecte pas notre discussion, car quelle que soit la raison pour que l’on ait donné ce nom à l’île, une fois nommée Cyprus, Chypre ou Kupros, beaucoup d’autres mots ont pu en être dérivés sans aucune référence aux raisons pour lesquelles l’île était ainsi  dénommée. » Tilak a complètement raison : tel parfum s’appelle Chypre qui n’a rien à voir avec l’île , mais seulement avec la déesse de l’amour. De même le cyprus est ainsi appelé, non parce que la plante pousserait éventuellement à Chypre, mais parce que cette plante est un produit de beauté lié à  la déesse deb l’amour comme d’autres cosmétiques : il s’agit du henné, de l’arabe al Hanna, plante tinctoriale pour blondir ou roussir les cheveux ; et l’arbre appelé cyprès est ainsi nommé pour sa résine odorante , utilisée pour les soins de beauté des morts aussi, pour embaumer les cadavres. De même, le récipient sacré appelé  Shukra, équivalent de Kupris pour les sacrifices solennels à Vénus, était en cuivre, ce qui a donné son nom au métal sans intervention de l’île de Chypre. Citons les dérivés latin de kupris, de kw°pr¨(kw)is  : Cupidon, le fils de Vénus, cupio, désirer, et grec comme érôs, de

(kw)ebrayo-s, e(v) ra(i)os, erôs , amour,

Citons encore quelques noms de dieux , comme celui Dèmèter , la Terre -Mère, de ghzem, grec chthôn , sanskrit ksam, phrygien gdan-, irlandais du , accusatif don, en grec dorien pour  dâ, terre ; grec gè, dorien gâ, homérique gaia, aia ,qui donne le  surnom  de Cérès, Maia, nom d’un mois, de ma cf . mater, mère,   et de (g)vaia ,terre ; Bacchos, de basque, ;  Priape , dieu des jardins,  de kwrnkw, de r vocalisé en ri , et de n vocalisé en a, jardin,   grec kèpos ,dorien kâpos ,de karapos,anglais garden, de kwarden , avec métathèse du n, latin hortus ? avec r vocalisé en or au contact d’une labio-vélaire.

 Héphaïstos , de khwastyos, phaistos, du grec  (v)estia, feu du foyer , latin vesta, Hespérides , Vesper,   à rapprocher du radical qu’on trouve en grec : d(w)aiô (sanskrit dûnoti) ,  kaiô, de khwaghyiô, eôs,du radical ausos,  aurore (aux doigts de roses , boréale à l’origine), (ks)au(s)os, sec , latin assus, grillé, urô, bruler,de sausô,   lituanien sausas   ; Vulcain, du radical indo-européen bhwelgh- qu’on retrouve dans le grec phlegô ,phlox,  brûler , et le latin fulgo, fulgus, fulmen, flamma, de phlagh-ma, souffle, sanskrit bhrajae.

 

Le Soleil Hèlios, Sirius  et la lune  Selènè, de selasna, la brillante, apparenté à  grec seireios , de Serieyos, celle qui chauffe ou brille;

Le Soleil, crétois abélios , awelios,  , d’où attique èélios, de sawel, gothique savil et en latin , avec une autre structure de la racine , sôl, de sawl , anglais sun, de sawn .

 Le professeur Max Mukller , cité p . 117 par Tilak mentionne la suggestion que Shunâ –sîrau  serait un très ancien nom de ,l’étoile du Chien  (kuôn en grec, génitif kunos, canis en latin de cv n , avec n voyelle vocalisé en an- , sanskrit shunâ, de kwsuna, cvâ , cûnah, de kvn-, doublet  de la  forme avec  sifflante ,  avec n voyelle vocalisé en -ana,  et qui aurait donné, avec  sa forme dérivative Sairya, le sens véritable de Seireios « , savoir chien , adjectif avec morphème y , de kserya , sairiya, équivalent du génitif grec Kuôn Oriônos, dans l’Iliade ,le Chien d’Oriôn , seirios , Sirius. E n sanskrit  shûra  sîrau, Kuôn Oriônos, dans l’Iliade ,le Chien d’Oriôn ,  ou Sirius désigne en grec le soleil, ou même tout astre, et le Chien , Canis minor, la Canicule, le petit chien.. L’un des deux chiens de Yama s’appelle Kerberos en grec,  en sanskrit Shabala ou Sharvara, de la métathèse de shûra  en shavara ou shabala ,  ce qui signifie un chien tacheté  (latin varius), comme dans Kerberos ,  doublet de sharvara .Il existe un 2e chien appelé Orthros, en grec, Rudra en sanskrit. On remarque l’existence de doublets avec et sans s et la dérivation sémantique  à partir du sens primitif de  chien vers le sens de chaud (canicule) ou brillant,  en flamme, (Sirius , ancien nom du soleil  et Sèlasna,de séresna, sèlènè ou Luna de lusna, nom de la lune, germanique Mond, de nuns ) .

 

Mars , archaïque Mavort-s  , signifie la clarté du jour, opposée à la nuit, peut-être parce que ;les combats n’avaient lieu qu’en plein jour ,à l’époque de l’Iliade et son nom est à rapprocher du grec  hèméra,  hèmar, avec m infixé ,  âwôr, correspondant à l’arménien awr, donc de mawr.

Arès vient pareillement de  avrèus .  

Mars est appelé Budenicus en gaulois ou Buxenus , cf. le nom du Pô celto-ligure , Bodinkòs, nom provenant d'une racine indo-européenne (*bhlegw-/*bhlodh-) qui désigne le fleuve, flumen en latin ou fluvius, de bholghw+ men +icus.  Le fleuve est celui de la Voie lactée et le fait qu’elle soit visible encore dans le demi-jour est symptomatique de hautes latitudes. Tuesday en anglais vient  du moyen anglais Tewesday, de tewes, de buxenos, métathèse de budnikos, buksenos , de la racine de fleuve.  

Le Teutatès ou Toutatis gaulois, du nom du fleuve de la Voie lactée,  bhlegw , budnikos, buksénos, et à rapprocher du nom du Pô, Bodinkòs,  donnant tewdankos , le n se vocalisant en i ou en a, donc Teutatis , est l’équivalent de Mars.  On trouve en Angleterre des inscriptions votives à ce dieu assimilé à Mars , par exemple Mars Teutatis à Chasterton et à Rosky Wood, Totatis à York, à Old carlisle Toutatis  à Old Carlisle ; en Styrie , Mars Toutatis à Seckau et aussi  à Rome

                  Mercure et Hermès.

Mercurius et les noms du bélier.

Bibliographie : l’Hymne homérique à Hermès ;
l’Odyssée, l’épisode des vaches du soleil, 12, 260- 283. Que signifie cette mystérieuse épithète homérique appliquée à Hermès, argeiphontès ?  Hermès est non pas meurtrier, comme on le dit trop souvent , mais bien  plutôt  gardien , de  - ipowintès, berger, grec poimèn, sanskrit payuh, grec pôu, lituanien pemu, latin pastor,  berger des vaches blanches du soleil, argos, sanskrit rjrah, de argros, arguros, brillant comme le soleil lui-même et comme la toison d’or du Bélier. Selon les mythographes, très précoce, Hermès   secoua ses langes et vola un troupeau de vaches sacrées du Soleil gardées par Apollon : il conduisit son troupeau volé en  tirant les bêtes  par la queue (étymologie populaire de son nom qui contient oura , queue)  pour faire croire à Apollon qu’elles avaient pris la direction inverse de la direction réelle ; ainsi , il  vola 12 vaches d’Apollon, dieu solaire (autant que de mois, cependant  lunaires ) , 100 génisses (3 x 30 + 10 jours intercalaires)  et 1 taureau [1 , pour un jour intercalaire , comme le 29 février de l’année bissextile , deux fois six mois comme l’année indo-européenne , pour rattraper le décalage de l’année lunaire sur l’année solaire), soit 113). A Pylos, Hermès, qui était pourtant bébé,  sacrifia deux des vaches, et en fit 12 parts (autant que de mois et de dieux)  pour chacun des douze dieux, soit 14 ;  puis il dissimule le reste du troupeau, soit 99. Vinci, The Baltic origins, p.80 et 288, cite Tilak qui a identifié ces 350 énigmatiques vaches avec les 350 jours de l’année lunaire composée de 12 mois lunaires., 10 + 2 mois complémentaires  Odyssée, chant 12, 128 : « Vous arriverez à Tinakrie (de trina , distributif, et de krios, bélier, le sacrifice de  trois béliers , un par saison, car il y en  trois saisons dans l’année indo-européenne de dix mois de 30 jours avec chacun des semaines) où pâturent en foule les vaches du Soleil et ses gras béliers  7 hardes de béliers  et 7 troupeaux  de vaches (7 jours pour former une semaine) de 50  chacun  (50 x 7= 350), y  vivent toujours beaux, sans connaître jamais la naissance ou la mort. Deux déesses … sont là pour garder … les béliers  de leur père et ses aurochs  cornus. » Odyssée, 1, 8-9 : « ce sont les vaches du Soleil Hyperion et il détruisit le jour de leur retour chez eux. Chant  12, 377 : « LE SOLEIL . Ah ! Les impies(qui ont tué mes vaches sacrées) ! C’était ma joie  quand je montais vers les astres du ciel ou, quand, mon tour fait, du haut du firmament, je rentrais sur la terre….Si je n’en obtiens pas la rançon  que j’attends (des matelots d’Ulysse qui les ont tuées et mangées), je plonge dans l’Hadès et ne brillerai que pour les morts désormais. ZEUS : Soleil,  reste donc  à briller devant les Immortels et sur la terre aux blés devant les yeux des hommes. Quant à ceux-là, je vais, de mon tonnerre illuminant , leur fendre leur croiseur en pleine mer bleue lapis-lazuli.   » Vinci commente : « ces vers (« les vaches était ma joie  quand je montais vers les astres du ciel ou, quand, mon tour fait, du haut du firmament, je rentrais sur la terre » ) dessinent clairement la progressive montée du Soleil dans la voûte des cieux , jour après jour, jusqu’à l’arrivée du solstice d’été [le jour du solstice d’été est la fête du Bélier , d’Apollon Karneios (le Bélier, donc Hermès ou Mercure ), d’ Apollon Grannios en Gaule et de de âgryana en Inde), au cours du mois du même nom à Lacédémone  et au cours des jeux du Bélier, quand il commence à redescendre lentement . Le soleil suit une spirale, représentée dans de nombreuses décorations de l’âge de bronze,  phénomène que la haute latitude près du cercle arctique  accentue. La menace du Soleil : « je plonge dans l’Hadès et ne brillerai désormais que  pour les morts » reflètent la terreur  que le Soleil pourrait ne jamais réapparaître après sa disparition durant la longue nuit du solstice d’hiver.

L’équivalent germanique de Mercurius est Thor, en anglais Thursday, mercredi, le jour de Mercure,  4e jour du mois qui reçut son nom  parce qu’il  il était né ce jour-là,  et que c’était donc son anniversaire.  Le prétendu marteau de Thor, avec lequel on le figure, est une hache de pierre polie , présente chez Homère dans le mot chermadion, qui a donné le nom du marteau,  hammer, métathèses de chamder (ion) et le mot erma, de chermadion, tas de pierres.  Thor vient de ta , mâle, et de awer , aurochs.

 

La constellation du Bélier et la Toison d’or aux reflets solaires .

Le mot corne ou crâne, ou tête rentre dans le nom latin de l’ûrus ou aurochs ( avec un s  au singulier : un aurochs ),comme de celui du taureau , aurochs,  de auerox,par exemple latin  cornû, de corun avec r voyelle vocalisé en or,   cerêbrum,  et grec , cara, tête, ceras de kersesn, corne,  karêna,  sanskrit shiras, de r voyelle kras, corne, puis tête.

Mriga, antilope, anthalôps, de hittite anti, front, el recourbé, cf. eluô, volvo, elix, radical wel, nokws , bœuf , l’antilope :  bubamlis, bubalidis, orux.   

 

Hermès, la constellation du Taureau, est dit kriophore, celui qui porte un bélier, un agneau mâle, symbole de la constellation du Belier, Mercure.Ceci rappelle que fut aveuglé par Oenopion dont il ,aimait la fille Méropé. Dans la forge de Héphaistos,  Orion prit un enfant, Cèdalion ( cf. celtique Ceridwen[nom à rapprocher comme celui de Cédalion du grec Krios ou  Kar(d)neios, bélier],  cité dans l’History of Taliesin où il distille une bière magique et combat quelqu’un qui se transforme en toutes sortes d’animaux pour lui échapper) le mit sur ses épaules , et lui demanda de le conduire face au soleil levant. Orion retrouva immédiatement la vue.

C’est Tilak qui dans Orion  a expliqué ce qu’il en était.

Iconographie : il porte un chapeau à larges bords qui avait deux cornes d’aurochs ou de bélier, transformées en ailes par la suite.

Les mots sanskrit âgrayana, gaulois grannion et ersus,irlandais eogan, kymrique Ewein, Owain, Govain,  grec ôriôn ou  Oariôn , karneios , Kronos ( ?), Kèdaliôn, arneios, de aghr, agnus, (w)arèn,  errasos,  erasos, orux (antilope de Libye),  krios, kreios,  aries (Aries  qui s’est conservé en astrologie), désignent le bélier.

Tilak s’interroge sur mriga  qu’il traduit par antilope. D’où vient ce terme sanskrit ? On peut en rapprocher le mot

mouflon, ,  en français avec les variantes muifle muifleron,   de l’italien muflone qui lui-même vient  du  latin dialectal   mufrô, corse  muffolo ,muffraggo, à rapprocher de  Phrixos, le propriétaire de la toison d‘or dont le nom signifie bélier, de phrag-,  et de mu, signifiant mouton , gallois molt, breton maout , mâle châtré, gaulois  multô , de multaw, (accusatif  multonem) donnant multun en anglo-normand . Le latin mufrô , de mu phraghw est l’ équivalent du sanskrit mriga, de mgri de mu-phragw , avec r voyelle vocalisé en ri, bélier

La tête ou corne  d’antilope ou de bélier, dans Tilak, Orion .

Tilak , p.107. écrit d’après  Narrien , Origin and Progress of Astronomy, p .44, que Plutarque , dans Isis et Osiris (sans référence), dit que la constellation d’Isis est appelée  par les Grecs le Chien , celle des Cornes, Orion,  et celle de Typhon , l’Ourse, en grec Arktos, en sanskrit Sapta Rikshas. Narrien observe en outre que  cette assertion de Plutarque semble être  confirmée par la découverte d’un planisphère sculpté sur ,le ,plafond du temple de Denderah, où « à la place de Canis Major est tracée une vache, animal consacré à isis » et  où « au lieu d’Orion  nous trouvons le dessin d’un homme qui est supposé être le fils d’Osiris » , Horus , Oriôn transformé en Horus.

 Dans mon édition de Plutarque, p.  82, « les Egyptiens prétendent que  la nef appelée  Argô (la brillante en grec  par  allusion  à la Toison d’or du bélier et au Soleil) par les Grecs, est une imitation de la barque d’Osiris et que, par honneur pour ce dieu, elle a été placée parmi les astres et portée non loin d’Orion  et de la Canicule, deux constellations  que les Egyptiens regardent, la première comme consacrée à Horus, et la seconde à Isis. » Orion , nous dit Maspéro, n’était pas consacré à ghorius,  mais à Osiris. « C’est un fait bien établi par les textes et les tableaux que le dieu des Morts Osiris a été conçu comme  une étoile-Orion, et les morts, ses sujets, , comme autant d’autres étoiles,les Indestructibles, les Immuables ».Donc le nom égyptien était d’abord la constellation des Cornes, shiras en sanskrit  puis son nom grec est devenu Orion, âgrayana en sanskrit, . Mriga shiras, antilope corne ou tête,  est ainsi la juxtaposition des deux noms anciens et récents de cette constellation. J’ai voulu vérifier la citation dans mon édition , par Mario Meunier, 21, p. 80 : « Les Egyptiens  pensent que les âmes des dieux  brillent au ciel dans les astres.Ils ajoutent que l’âme d’Isis est appelée  l’étoile du Chien par les Grecs et Sotis par les Egyptiens , que celle d’Horus est dénommée Orion, et que celle de Typhôn est la Grande Ourse »,  avec dans les notes les mentions que, d’après Porphyre , chez les Egyptiens,le signe sous lequel commence l’année n’est pas le Verseau, mais le Cancer. Car, près du Cancer, est l’étoile Sothis que les Grecs appellent l’étoile du Chien » ; et p . 37 : « Le premier mois de l’année égyptienne  s’appelait Thôt. Elle commençait  aux premières apparitions de  l’étoile d’Isis, Sirius , qui coïncidaient exactement  avec les premières crues du Nil. » . Sirius  , en grec seirios ,en sanskrit (shûra) sîrau, de seiriwos , avec r voyelle vocalisé en ir,    

vient de  asura, avec r vocalisé en ir, puis en i, eau, allusion à ces crues  du Nil  et au nom latin Amphora ou Verseau. Quant à l’étoile  du Chien,.

La décollation de Orion est représentée dans la constellation , transpercé d’une flèche (baudrier  ) .Les deux étoiles représentent les testicules d’Orion  (sa ceinture)et la 3e au sommet du triangle représente la verge d’or d’Orion (la flèche ou le baudrier sur l’épaule gauche) La tradition préservée dans la mythologie tant grecque que sanskrite est que Apollon (ou Sirius, seirios , Sirius, en sanskrit (shûra) sîrau, de seiriwos , avec r voyelle vocalisé en ir.  Canicule , soleil,  kùôn  Canis minor , seirio ; xèros , xèrainô, de xairawnyô, dessécher, kaiwô, brûler, doublet de sans s, kaiwô.

fut indigné des amours de sa sœur (Mérope, sœur de sa belle-mère Alcyoné , la lumineuse  ) pour Orion , selon d’autres pour l’innocente Rohinî (Aldebaran),  et obligea celle-ci  à viser une marque  au loin dans la mer qui se révéla être la tête d’Orion, et dans la  mythologie indienne c’est l’ennemi d’Indra  , Prajpati, qui apparaît comme une antilope et décapité par Rudra , équivalent sanskrit d’Orthros, le frère de Cerbère, qui serait le bourreau d’Orion,  Buthavan ou Pashuman.

Donc la tête d’ Orion , est devenue le buste d’ Hermès  avec au-dessous ses organes génitaux, corpus delicti incestueux peut-être  en réalité,   qui lui avait valu sa décapitation ou son équivalent symbolique , l’aveuglement(cf. Œdipe et justement ,Kèdaliôn , équivalent d’Antigone accompagnant ,Œdipe aveugle, est le titre d’une tragédie perdue de Sophocle, or, kèdalion est cet enfant qui prend soin de son parent (tel est le sens de son nom) Orion aveuglé et lui permet deb recouvrer la vue en l’amenant face au Soleil levant. ) Peut-être oariôn au lieu d‘ôriôn est un fantaisie étymologique rappelant l’inceste commis par Orion, oar désignant la soeur en grec . La preuve que Hermès, le bélier et Orion sont identiques nous est donnée par l’épithète de Pausanias appliquée à Hermès : kriophore, Hermès qui porte le bélier..

Krios ou kreios, de phrighwos,   vervex,de vrivex , de  phrighsakws , camox, de ka-makw .  

Mercurius  est ;aussi l’équivalent du sanskrit mriga, antilope, bélier, et    vient de m pour mu , mouton, et de r voyelle vocalisé en er :  mu (ph)ragw , mercu+ urus ,de   auryus ,mot gaulois, aurochs,  de allemand Auerochs , par addition de ox, bœuf, à Auer (radical germanique et celtique –ur passée en latin ûrus, aurochs cornu ), avec yod , morphème d’adjectif .

Pecus, pecoris,  désignant le petit bétail, et ses dérivés pecunia, argent, pecus, pecudis, pecu, l viennent peut-être de phagwr .

 Arneios, bélier, (mouton) mâle, grec arsèn , sanskrit r°sabhah,  de arsnè-wos, sans digamma. Le mot arneios  ne vient pas  de arèn, agneau, mais de mâle,  grec arsèn.

Arèn, agneau, crétois warèn, de wargwen , cf . orux, de r voyelle vocalisé en or  + (phra)gw°,   antilope,     

sanskrit urâ, de ugwra,  uranah, grec polurrèn, de poluwrèn.Latin ovis , grec owïs, sanskrit avih, ovin , vient de (phra)gw -.

Latin agnus, de vagn-us .

Taureau, grec homérique bous  tauros , latin ta-ûrus, lituanien taûras

Hermès, ermeias , ermeiès, erman, dorien , ermaôn , de m r voyelle donnant er, avec métathèse donnant erm+(ph)ae(r)(gw)yas , erm+ le r voyelle a donné er , auryus ,de   ûrus , ermeias .

Hyperiôn,bélier , cf bituriges  âgrayana , Oagrion, de

Gwryana, - qui est appliqué  au Soleil, dans l’Iliade , 8,480 et dans l’Odyssée,  chant 12, vers 133 et263, les très gras béliers du Soleil Hyperiôn, soir sanskrit dosah ,

èlektôr, brillant, Hyperiôn,Iliade,19,398, Odyssée, 1, 24, dusmenos Hyperiôn,le soleil couchant soir sanskrit dosah ,;, , , cf. Thor , le Soleil Iliade, 6,515

èlectron , ambre jaune  , parce qu’il est comme la lumière ;

alektriôn,le  coq  , parce qu’il chante à l’aube.

 

En anglais existent deux mots ram et tup ; en allemand, widder, de bituriges, bélier,  nom qu’on retrouve dans le peuple du Berry qui comme les Carnuti (Chartres) et les Avari d’Avaricum (Bourges) ont choisi le nom du bélier  comme emblème. Du génitif  Biturigis on a aussi le nom du dieu Thor  en germanique (Thursday) et en anglais tup ; quant à ran, il vient de war(gw)en , avec r voyelle vocalisé en ar,  cf. grec arèn, agneau, crétois warèn,

 

L’espagnol est conservateur et  bélier se dit carnero , de karneios, avec un r analogique , peut-être de keras,  corne .

En français, bélier vient de berruyer, de Biturigis .

Conclusion.

Tout est dans le livre de Tilak, Orion, et le reste dans ce blog qui doit se comprendre comme une invite à lire Orion et comme un mode d’emploi à l’usage des philologues européens peu familiers avec les thèses de Tilak et de Vinci.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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