samedi 30 mai 2020

L'ÉNIGME DE STONEHENGE ENFIN DÉVOILÉE !


 L'ÉNIGME DE STONEHENGE ENFIN DÉVOILÉE !

On a récemment découvert une structure circulaire en Allemagne près de Magdebourg, analogue à celle de Stonehenge et presque contemporaine, mais  en bois.  
Alors que Stonehenge date de  -2800 à -1100 av J. -C., la partie la plus vieille de ce site allemand  a été  élevée dès le troisième millénaire entre - 2321 et -2211 avant notre ère. « L’enceinte aurait été exploitée de façon ininterrompue jusqu’à son démantèlement autour de - 2050 avant notre ère. "Pömmelte a été ensuite utilisé de manière plus sporadique entre -1636 et -1488 avant notre ère", précisent les anthropologues. Curieusement, le nom de Pomm-helte semble bien signifier l’alignement (helte de phalanx, donnant le gréco-latin halterès , alignement, voir ci-dessous en pierre (pöm, cf.espagnol peña, rocher, breton ven, pierre) ;peut-être les populations ont-elles utilisé le terme qui était utilisé pour les enceintes en pierre qui existaient déjà ailleurs dans les environs et ont disparu. Sept cercles concentriques, 115 mètres de diamètre !  Ce qui  porte à 250 le nombre de ces structures circulaires, qu’on les appelle henges ou cromlech, découvertes en Europe et prouve que Stonehenge  n’est pas unique en Europe. Il doit être admis d’abord  que le bois était le matériau qui fut d’abord utilisé. C’est ce que démontre d’ailleurs le nom de ces alignements  circulaires, en grec phalanks, qui désignait d’abord un tronc d’arbre, comme son dérivé gréco-latin halterès, génitif pluriel halterôn, métathèse de  (p)harantk , halta+ suffixe en èr,  haltère ou bâton , dont se servaient funambules, danseurs et gymnastes .A rapprocher aussi de balancia , réinterprété en bi-lancia, du grec  plastilinks, balance à deux plateaux .   Frazer, op. cit, vol.  III, Esprits des blés et des bois, p. 26,  écrit du « Dionysos de l’arbre » que « son image n’était souvent qu’un poteau planté en terre, sans bras  », imitant très grossièrement  l’arbre fruitier , ici le cep de vigne, qu’il s’agissait de faire pousser par sympathie. 

A  quoi, d’abord,  répondent  les menhirs en général? La fonction première du menhir : c’est d’être un catalyseur magique de la percée végétative.
James George Frazer, dans Le Rameau d’or,  Balder le Magnifique, Ed. Robert Laffont, collection Bouquins, Paris, 1984, 4 vol., vol .4,   p. 98, donne cet exemple : « Dans plusieurs parties de la Bavière, on pensait que la hauteur des tiges de  lin dépendrait de celle des sauts des jeunes gens. » A Vanuatu, sur l’île Pentecôte, le spectaculaire saut du gaul , mot qui signifie plongeoir,  qui est toujours pratiqué malgré les accidents mortels et qui consiste  à sauter du point le plus haut, est censé faire pousser d’autant plus profondément les tubercules des ignames  que le saut aura été accompli du plongeoir le plus haut. En Nouvelle-Calédonie existaient aussi  de précieuse pierres à ignames et pierres à taros, sur lesquelles les sorciers canaques faisaient encore, il n’y a pas si longtemps, leurs  conjurations secrètes pour les prémunir contre les  maladies et pour les faire pousser au mieux. Ces pierres à ignames ou à taros étaient les équivalents en miniature de ces  pierres  pour le  sésame, le millet, le sarrasin,    le seigle ou le blé qu’étaient  les  menhirs de Bretagne, nom qui vient de Iberi-tania, le pays des Ibères, créateurs des menhirs en liaison avec l’invention de l’agriculture ( les Ibères comprenant la tribu des Boïens).  Dans le nord de la Nouvelle-Calédonie, à Arama,   il existe même une quarantaine de petits menhirs dépassant du sol de 60 cm environ : comme les plongeoirs de l’île Pentecôte,  ils sont censés favoriser magiquement la croissance  des cocotiers. 
  On retrouve en France des  restes analogues  de cette  superstition.  Nos épis de faîtage au nom révélateur reposaient sur la même croyance que, grâce à ces talismans placés en hauteur,    les récoltes croîtraient aussi haut que  ces ornements. L’érection d’un menhir avait ainsi  pour but de mimer analogiquement la pousse  du sésame ou de quelque  autre céréale,  de la stimuler et de la favoriser par magie imitative. Frazer, op. cit, vol.  III, Esprits des blés et des bois, p. 26,  écrit du « Dionysos de l’arbre » que « son image n’était souvent qu’un poteau planté en terre, sans bras  », imitant très grossièrement  l’arbre fruitier , ici le cep de vigne, qu’il s’agissait de faire pousser par sympathie. 
Le nom des menhirs est souvent d’ailleurs révélateur de cette  destination agraire. Ainsi, grâce à  l’auteur latin  d’un Traité d’agriculture, Res rusticae (I, 48,3,    Varron , au Ier siècle avant  J.- C, nous avons conservé le nom, indéclinable, de la pointe de l’épi sans sa balle, qui est  frit. La Pierre Frite, ou Fitte avec ou sans  le suffixe –ske  marquant le commencement, était  la pierre en forme d’épi naissant et  avec le suffixe ibère de ressemblance –ada, par exemple Roquefixade , de roca + fit+ sk +ada, dans l’Ariège.  
Du nouveau sur l’évolution des menhirs grâce aux fouilles de Klaul Schmidt à Göbekli en Turquie et à son livre.
L’Allemand Klaus Schmidt  a exécuté les fouilles de Göbek-li de 1995  à sa mort en 2014 et a fourni  le récit de ses recherches dans Le premier temple, CNRS Editions, Paris, 2015, 420 pages et illustrations. Selon lui, c’est le plus ancien temple de l’humanité, et il daterait d’environ -10000 ans av.  J. C.  ; pour nous, c’est l’apparition de curieux menhirs en T ou en marteau qui portent à leur sommet une dalle horizontale d’un seul élément. . D’autre part, grâce à l’ADN végétal, on a pu  remonter à l’origine des céréales d’Europe,et à leur domestication  il y a  quelque 12000 ans : il poussait à l’état sauvage  une sorte d’engrain (mot venant de un grain,  tandis que l’escourgeon  a deux grains et l’orge quatre) , qui est ,  encore aujourd’hui , présent à l’état sauvage dans la province de Sanliurfa , là où se trouve le sanctuaire de Göbekli Tepe (tepe, de tepe,en tokharien étant l’équivalent du  latin templum ,de teplom, avec infixe nasal, de l’irlandais tamnahim , du grec tetmèka,  parfait de temnô,  délimiter,  temenos ) et signifiant sanctuaire. Or, l’ADN  nous révèle  que cette plante sauvage, la sorte d’engrain   qu’on y trouve, est l’ancêtre de 68 céréales contemporaines, dont le sésame préhistorique de Carnac ! J’ajouterai volontiers : comme les menhirs en marteau du lieu sont les ancêtres des menhirs de Minorque aux Baléares, où on les appelle taula , et de Carnac.
 Il est séduisant, en effet, de rapprocher ces menhirs en  marteau de Göbelki en  Turquie  des menhirs appelés taulas  à Minorque  qui portent eux aussi une dalle à leur sommet, même si celle-ci ne forme pas avec le fût du menhir un seul élément comme à Gôbekli. «  Identité de style », reconnaît l’Internet.  Mais « c’est un peu court, jeune homme . »
Le mot taula   ne vient pas de tabula, la table, même si les partisans de cette hypothèse invoquent le nom catalan de ces menhirs, mesa, qui, en espagnol,  signifie certes la table, mais qui, ici, vient du latin messis, avec changement de terminaison comme dans le français moisson, savoir messa, moisson, récolte, ce qui nous ramène à l’origine agraire des menhirs et à leur vertu magique fécondante. En réalité, taula vient d’un mot  parent du grec stelea, de stelewa,  stolea, latin stolo, drageon, rejet, cf .  (s)t(ip)ula , tige, donnant stèla,stèle) et désigne justement à l’origine  le manche d’un marteau , donc renvoie bien à l’origine des menhirs.
 L’historien grec du VIe siècle Hérodote (IV, 94),   nous a conservé  le nom de la déesse Gebeleïdzis (où l’on reconnaît Göbekli avec un suffixe de féminin –dzis.   C’est une déesse dont on a la variante thrace Zamolxis, avec prolepse du z : de gembolg(oï)- dzis  
Göbekli en Turquie et  Gebelg-ol  sur un ’îlot englouti près de Malte signifient le sanctuaire de la Jument divine, savoir un avatar de Cérès, et göbelkl est parent du grec kobalos, en latin cavallus, de kabalkos, qui nous a donné le français cheval. Or, phénomène de conservation très remarquable, c’est le même nom que nous retrouvons dans le nom d’un menhir en marteau de Minorque aux Baléares : Cavalleria, de Cavalk [pour le k, cf.  le piémontais cavalcada, cavalcade] +morphème de féminin i + ibéro-basque herria, pays, soit le pays de la déesse  Cérès. La jument  ou plutôt la déesse Cérès , en grec Perséphone , en latin  Proserpina , est associée aux céréales et aux menhirs, si bien qu’ on retrouve ce radical désignant  la Jument, gabar-, dans des noms de lieux préhistoriques riches en mégalithes  comme Gavarni ou  l’îlot Gavrinis en Bretagne. 
Le grand secret des menhirs, ou  la problématique fondamentale de la représentation du blé ancien et du blé nouveau dans les  menhirs  et ses diverses solutions.
Voltaire a raillé ce qu’il appelait l’ignorance botanique du Christ lorsque celui-ci déclare dans Jean  12, 24: « si le grain  de blé qui est  tombé en terre ne meurt, il reste seul; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit ». Pourtant,  le Christ se faisait là l’écho d’une croyance populaire universelle à l’époque: le grain ne pouvait germer que s’il mourait d’abord !
Il faut donc que la mort du grain, condition  préalable de tout,  soit symbolisée, d’une façon ou d’une autre, dans le menhir qui représente la germination du grain.
 Frazer (op. cit, vol.  III, Esprits des blés et des bois,  p. 143) a distingué deux sortes de blé : « Isis et son compagnon Osiris [sont] deux personnifications du blé …. Isis serait l’ancien esprit du blé [ce que j’appelle la mort du blé préalable à sa germination],  Osiris serait le nouveau [le blé à germer]. » Par ancien esprit du blé, Frazer,  entend qu’il est immanent au blé, tandis que, pour l’esprit nouveau, il est extérieur au blé, même s’il lui est encore  lié. Les Grecs identifiaient Isis à Dèmèter et Osiris à Perséphone et les Romains à Cérès et Osiris à Proserpine. Frazer, dans op. cit. , vol .2,  Atys et Osiris,  p. 471, cite Diodore de Sicile (I, 14, I) qui, résumant les travaux aujourd’hui perdus de l’historien égyptien Manéthon, attribue à Isis la découverte du blé et de l’orge. « On portait en procession à ses fêtes des tiges de ces céréales pour commémorer le don qu’elle avait fait aux hommes. Les Egyptiens, quand ils coupaient les premières tiges, les posaient sur le sol et se frappaient la poitrine en se lamentant et en invoquant Isis. On a déjà expliqué cet usage, continue Frazer, comme une lamentation en l’honneur de l’esprit [ancien] du blé, tombé sous la faucille. »
Les solutions :
On connaît la solution de Gobekli ou de Minorque aux Baléares: placer sur le fût du menhir une dalle symbolisant le blé mort, en attente de sa  germination. De même à Stonehenge ou à Durrington .
 La fécondité des lieux indiquée par un visiteur de -500 environ.
Jürgen Spanuth  , dans Atlantis of the North, p 87, cite Diodore de Sicile, 2,47, résumant Hécatée (ce dernier vers - 500 av. J. –C) qui avait visité Stonehenge, écrit : « ce que dans Atlantis of North  Jürgen Spanuth dit des « Trojan towns », dont le  nom ,ne vient pas du nom de la ville de Troie (c’est plutôt le contraire), mais provient d’une racine indo-européenne strephw ou strebw qui signifie tourner, ici en spirales concentriques , latin tornare, grec strephô, moyen anglais throwen, gothique thruaian, celtique troian, ancien haut allemand draja  : d’où le nom de ces cités préhistoriques  qu’on appelle  en Angleterre  troy towns , en Allemagne Trojaburgen ou Walburgen (wall, le mur, vallum en latin, est à rattacher à la racine indo-européenne kwel, rond)  , en Suède trojeborg ou trelleborg. Au nombre de ces cités Spanuth compte Stonehenge et  Heligoland  qui est selon lui la cité de l’Atlantide mentionnée pâr Platon ; il cite des ensembles comparables en Afrique du nord et aux Canaries ), ainsi que sur les côtes et les îles de l’Europe du Nord. Nous pouvons ajouter,  entre autres, en Afrique noire Zimbabwé (voir mon blog sur le sujet) et notre  complexe mégalithique  de Micronésie.
L’auteur rapproche les danses en rond du labyrinthe de Crète et de Délos et date de -1800 ces ensembles, par conséquent de la fin de l’âge du bronze et du néolithique en Europe du nord. Le site micronésien  fait songer à un labyrinthe.
 L’interprétation de Spanuth est solaire et pour lui les sphères, sur le plan astronomique, renvoient à une conception antique  du monde comme celle de plusieurs sphères tournant harmonieusement les unes sur les autres. Le soleil, incarné dans des légendes par une jeune fille  prisonnière (Léto, Latone), est encadré  par ces cercles et ainsi forcé de suivre sa couse salutaire pour les hommes  lorsqu’elle n’est paqs troublée par un Phaéton imprudent.  Spanuth  cite , p.87, Diodore de Sicile, 2,47, résumant Hécatée ; ce dernier , vers 500 av. J. –C,   avait visité Stonehenge : « Dans les régions au delà du pays des Celtes (l’Espagne et la France aujourd’hui) ,  s’étend dans l’océan une île qui n’est guère plus petite que la  Sicile. Cette île, continue le Grec  Hécatée, est située au nord et ce sont les Hyperboréens qui ;l’habitent, ainsi appelés parce qu’ils se situent au-delà du point où souffle  le vent du nord , le froid borée (de ibère) [en réalité leur nom vient de huperboreos, siberbère ,ibère,  cf. berbère] ; et  les lieux sont à la fois fertiles  et produisent toutes sortes de récoltes,   deux récoltes chaque année grâce à un climat exceptionnellement tempéré [notation  qui confirme mon interprétation agraire de deux enclos de  pierres levées de  Stonehenge représentant les deux récoltes attendues dans l’année , voir mon blog sur le sujet.Les vers homériques,  X, 86,  placés à la fin de l’épisode d’Eole et avant celui des Lestrygons où ils n’ont que faire, sont intrigants. Les voici : 
« On y voit le berger appeler le berger ; quand l’un rentre, il en sort un autre qui répond ; un homme entreprenant gagnerait deux salaires, l’un à paître les boeufs, l’autre à paître les blancs moutons, car les routes du jour et celles de la nuit sont voisines ».  Ceci signifie que le temps d’éclairement dure si longtemps qu’on pourrait travailler presque 24 heures par jour.  Fin juin, dans le sud de la zone subarctique, mais non en Sardaigne chez les Laistrygons, le  soleil ne descend pas au-dessous de l’horizon pendant 73 jours, la durée du jour dépasse 19 heures. On est donc tenté d’accorder créance à Plutarque et de placer ces vers dans l’épisode de Calypso ou de Circé dans l’Atlantique nord .Les divers enclos de menhirs  peuvent symboliser, s’il s’agit d’une époque d’élevage précédant la naissance de l’agriculture sédentaire, les bœufs et les moutons afin de protéger et de stimuler magiquement  leur reproduction]. D’ailleurs , le mythe raconte que Latone [ la mère d’Apollon] est née sur cette île et que c’est pour cette raison que Apollon est honoré parmi eux  plus que les autres dieux ; et leurs mœurs font qu’on considère les habitants comme les prêtres d’Apollon, parce que chaque jour ils honorent ce dieu continuellement  dans leurs hymnes et qu’ils lui rendent les plus grands honneurs.
Et il y a aussi sur l’île à la fois une enceinte sacrée sublime en l’honneur d’ Apollon et un temple remarquable orné de nombreuses offrandes et  construit sur le motif de la sphère (sphairoeidèi tôi schemati)[Ceci signifie selon Spanuth que le temple, non pas était rond, mais représentait , par les larges cercles des enclos,    la  figure (schèmati) des sphères célestes. C’est peut-être la vision des aurores boréales qui aurait inspiré cette harmonie des sphères]. De plus , il y a là une cité consacrée à ce dieu, et la majorité de ses habitants jouent de la cithare ; et ils jouent continuellement de cet instrument dans le temple et chantent des hymnes à la  gloire du dieu, pour magnifier ses faits et gestes. »
Les Hyperboréens , reprend Diodore , ont leur propre langage et sont amicalement disposés en vers les Grecs, en particulier les Athéniens et les Déliens, qui ont hérité de cette bienveillance du passé. Le mythe raconte aussi que certains Grecs ont visité les Hyperboréens et laissé derrière eux de coûteuses offrandes votives qui portent des inscriptions en lettres grecques. En retour un hyperboréen nommé Abaris (l’Abare ou Ibère) vint jadis en Grèce pour renouveler la bienveillance et l’amitié de son peuple envers les Déliens. On dit aussi que la lune, vue de cette île,  apparaît comme à courte distance de la terre et présente des monts comme ceux de la terre , qu’on peut discerner à l‘œil nu. On raconte aussi que le dieu rend visite à l’île tous les 19 ans, période à laquelle le retour des astres à la même place est accompli ; et pour cette raison la période de 19 ans est appelée par les Grecs l’année de Méton [astronome athénien] »


L’ensemble (Stonehenge, etc.) daterait de -200.
La thèse de Spanuth est séduisante et ingénieuse. A  Zimbabwé les zébus étaient sacrés et représentaient peut-être les astres.
On connaît la solution de Gobekli ou de Minorque aux Baléares: placer sur le fût du menhir une dalle symbolisant le blé mort, en attente de sa  germination. De même à Stonehenge ou à Durrington .

L’évolution des  menhirs depuis Gobek-li jusqu’à l’Eure-et-Loir  et la Grande-Bretagne : les menhirs en forme de marteau  se joignant  dans des cercles ou crom-lechs et se divisant en leurs deux parties , le manche et le linteau.
La forme primitive du menhir  telle qu’elle apparaît à Göbekli ou à Malte et à Gozo,il y a quelque 12000 ans, était celle d’un fût surmonté d’une dalle horizontale. On la retrouve notamment aux Baléares, à Minorque. Une structure circulaire lui est très tôt associée.
A Göbekli Tepe, vers 9600  avant J. -C, on a déjà  des enclos circulaires de « menhirs » en tau , surmontés d’ une pierre horizontale dépassant de chaque côté, qui symbolise par son horizontalité le dieu  du  grain mort afin de renaître. Un cas d’évolution sémantique surprenant nous est donné par le latin populaire tutare  protéger, conserver,  mettre (le grain (sous terre  à l’abri des rongeurs et des oiseaux) ,enterrer (le blé), verbe  qui , en français,  a donné tuer au sens de faire mourir et a laissé cet étonnant  doublet :  tuteur et tueur.A Göbekli, Tepe,  il s’agit  d’un « cromlech » où les menhirs en tau, juxtaposés, sont prêts de se rejoindre comme ils le feront plus tard, vers  -2800,  à Stonehenge. Le second élément de Stone -henge  est, d’après Christopher Chippindale, dans son Stonehenge Complete , un mot signifiant potence, gibet, savoir en vieil anglais hen (c) en, plus tard rapproché à tort  dans l’esprit populaire du nom courant  du dolmen, stone hung, pierre suspendue. Hengen  doit être rattaché au grec phalang- qui, à l’origine, signifiait poutre, cf  vieux- haut- allemand balcho, poutre, tronc, bois , rangée d’arbres ,  et  en grec même, l’alignement, (que ce soit de gibets ou de menhirs en marteau disposés en cercle) la ligne droite ou circulaire. Son application aux lignes circulaires se retrouve dans le sens de fil ou de  toile d’araignée, grec arâchnion, de arak’snion, de pharakn- latin araneum,  puis d’araignée venimeuse en grec, cf. latin arânea , grec arâchnè, qui dérivent de phalang-. En tout cas, c’était le nom  de  ces curieux linteaux  comparables à ceux de Göbekli Tepe et analogues au tau égyptien, symboles de mort surmontée, de résurrection et de vie, qu’on retrouve à Malte en -5000.
A moins de 3 kilomètres de Stonehenge, sous le sol, à 1 mètre de profondeur, on vient de découvrir   un autre  site, celui de Durrington , de the hengen stone, , riche de 200 menhirs en cercle et antérieur, pense-t-on, au cercle de « pierre de sarsen  » avec ses 30 linteaux et 30 monolithes, daté de  -4500.
  La disposition en cercle des menhirs est peut-être inspirée  des ces « ronds de sorcières » qui, en une nuit, apparaissent soudain sur les prairies et donnent une  preuve de la fécondité de la nature ; ils sont composés de champignons souvent comestibles, mais l’imagination populaire, stupéfaite devant la régularité  du cercle et la soudaineté de son apparition, y voit l’œuvre de forces souterraines.
Quel était le but de cette disposition circulaire qui apparaît dès l’origine, à Gobek-li ? Il s’agissait de représenter le cycle de la mort du grain,  de sa germination et de sa mort à nouveau, sans solution de continuité,  en vue de sa  renaissance. Le  cercle des menhirs  visait  à  imiter et à favoriser , par magie sympathique, non pas selon moi le cours du soleil dans le ciel, mais  l’indispensable  mort des grains durant la saison froide, puis  leur germination au printemps,  ensuite  leur mort à nouveau dans un cycle sans fin rappelant la théorie du circulus de Pierre Leroux ou la métempsycose indienne. Il existait parfois,  au centre du cercle, un  ou deux menhirs plus grands, les chefs d’orchestre divins qui représentaient,  non pas le soleil et la lune,  mais la déesse du blé ou de toute autre céréale et sa fille , respectivement  Cérès ou Dèmèter et  Proserpine ou  Perséphone  : Perséphone , représentante du  grain de blé mort et enterré, était  capable de fléchir son époux  Hadès ou Pluton et de faire libérer des demeures  souterraines les grains morts comme de se  libérer elle-même des régions infernales au printemps.
L’évolution de ce cercle par ajout d’un deuxième cercle à l’intérieur, voire de plusieurs cercles, qui est à l’origine de la conception des labyrinthes, celui de Crète comme celui de Micronésie,  s’explique au départ, selon moi et toujours dans le cadre de ma théorie de la fécondité agraire, par le fait  qu’il y avait deux récoltes par an. Les 5 ou +6 enclos circulaires représentent une pratique d’assolement de diverses cultures : ignames, oualeïs, taros, sagoutiers, cocotiers , arbres à pain.
L’évolution des  menhirs depuis Gobek-li jusqu’à l’Eure-et-Loir  et la Grande-Bretagne : les menhirs en forme de marteau  se joignant  dans des cercles ou crom-lechs et se divisant en leurs deux parties , le manche et le linteau.
La forme primitive du menhir  telle qu’elle apparaît à Göbekli ou à Malte et à Gozo,il y a quelque 12000 ans, était celle d’un fût surmonté d’une dalle horizontale. On la retrouve notamment aux Baléares, à Minorque. Une structure circulaire lui est très tôt associée.
A Göbekli Tepe, vers 9600  avant J. -C, on a déjà  des enclos circulaires de « menhirs » en tau , surmontés d’ une pierre horizontale dépassant de chaque côté, qui symbolise par son horizontalité le dieu  du  grain mort afin de renaître. Un cas d’évolution sémantique surprenant nous est donné par le latin populaire tutare  protéger, conserver,  mettre (le grain (sous terre  à l’abri des rongeurs et des oiseaux) ,enterrer (le blé), verbe  qui , en français,  a donné tuer au sens de faire mourir et a laissé cet étonnant  doublet :  tuteur et tueur.A Göbekli, Tepe,  il s’agit  d’un « cromlech » où les menhirs en tau, juxtaposés, sont prêts de se rejoindre comme ils le feront plus tard, vers  -2800,  à Stonehenge. Le second élément de Stone -henge  est, d’après Christopher Chippindale, dans son Stonehenge Complete , un mot signifiant potence, gibet, savoir en vieil anglais hen (c) en, plus tard rapproché à tort  dans l’esprit populaire du nom courant  du dolmen, stone hung, pierre suspendue. Hengen  doit être rattaché au grec phalang- qui, à l’origine, signifiait poutre, cf  vieux- haut- allemand balcho, poutre, tronc, bois , rangée d’arbres ,  et  en grec même, l’alignement, (que ce soit de gibets ou de menhirs en marteau disposés en cercle) la ligne droite ou circulaire. Son application aux lignes circulaires se retrouve dans le sens de fil ou de  toile d’araignée, grec arâchnion, de arak’snion, de pharakn- latin araneum,  puis d’araignée venimeuse en grec, cf. latin arânea , grec arâchnè, qui dérivent de phalang-. En tout cas, c’était le nom  de  ces curieux linteaux  comparables à ceux de Göbekli Tepe et analogues au tau égyptien, symboles de mort surmontée, de résurrection et de vie, qu’on retrouve à Malte en -5000.
A moins de 3 kilomètres de Stonehenge, sous le sol, à 1 mètre de profondeur, on vient de découvrir   un autre  site, celui de Durrington , de the hengen stone, , riche de 200 menhirs en cercle et antérieur, pense-t-on, au cercle de « pierre de sarsen  » avec ses 30 linteaux et 30 monolithes, daté de  -4500.
  La disposition en cercle des menhirs est peut-être inspirée  des ces « ronds de sorcières » qui, en une nuit, apparaissent soudain sur les prairies et donnent une  preuve de la fécondité de la nature ; ils sont composés de champignons souvent comestibles, mais l’imagination populaire, stupéfaite devant la régularité  du cercle et la soudaineté de son apparition, y voit l’œuvre de forces souterraines.
Quel était le but de cette disposition circulaire qui apparaît dès l’origine, à Gobek-li ? Il s’agissait de représenter le cycle de la mort du grain,  de sa germination et de sa mort à nouveau, sans solution de continuité,  en vue de sa  renaissance. Le  cercle des menhirs  visait  à  imiter et à favoriser , par magie sympathique, non pas le cours du soleil dans le ciel, mais  l’indispensable  mort des grains durant la saison froide, puis  leur germination au printemps ,ensuite  leur mort à nouveau dans un cycle sans fin. Il existait parfois,  au centre du cercle, un  ou deux menhirs plus grands, les chefs d’orchestre divins qui représentaient,  non pas le soleil et la lune,  mais la déesse du blé  et sa fille ,respectivement  Cérès ou Dèmèter et  Proserpine ou  Perséphone  : Perséphone , représentante du  grain de blé mort et enterré, était  capable de fléchir son époux  Hadès et de libérer des demeures  souterraines les grains morts comme de se  libérer elle-même des régions infernales au printemps.
ce que dans Atlantis of North  Jürgen Spanuth dit des « Trojan towns », dont le  nom ,ne vient pas du nom de la ville de Troie (c’est plutôt le contraire), mais provient d’une racine indo-européenne strephw ou strebw qui signifie tourner, ici en spirales concentriques , latin tornare, grec strephô, moyen anglais throwen, gothique thruaian, celtique troian, ancien haut allemand draja  : d’où le nom de ces cités préhistoriques  qu’on appelle  en Angleterre  troy towns , en Allemagne Trojaburgen ou Walburgen (wall, le mur, vallum en latin, est à rattacher à la racine indo-européenne kwel, rond)  , en Suède trojeborg ou trelleborg. Au nombre de ces cités Spanuth compte Stonehenge et  Heligoland  qui est selon lui la cité de l’Atlantide mentionnée pâr Platon ; il cite des ensembles comparables en Afrique du nord et aux Canaries ), ainsi que sur les côtes et les îles de l’Europe du Nord. Nous pouvons ajouter,  entre autres, en Afrique noire Zimbabwé (voir mon blog sur le sujet) et notre  complexe mégalithique  de Micronésie.
L’auteur rapproche les danses en rond du labyrinthe de Crète et de Délos et date de -1800 ces ensembles, par conséquent de la fin de l’âge du bronze et du néolithique en Europe du nord. Le site micronésien  fait songer à un labyrinthe.
 L’interprétation de Spanuth est solaire et pour lui les sphères, sur le plan astronomique, renvoient à une conception antique  du monde comme celle de plusieurs sphères tournant harmonieusement les unes sur les autres. Le soleil, incarné dans des légendes par une jeune fille  prisonnière (Léto, Latone), est encadré  par ces cercles et ainsi forcé de suivre sa couse salutaire pour les hommes  lorsqu’elle n’est paqs troublée par un Phaéton imprudent.  Spanuth  cite , p.87, Diodore de Sicile, 2,47, résumant Hécatée ; ce dernier , vers 500 av. J. –C,   avait visité Stonehenge : « Dans les régions au delà du pays des Celtes (l’Espagne et la France aujourd’hui) ,  s’étend dans l’océan une île qui n’est guère plus petite que la  Sicile. Cette île, continue le Grec  Hécatée, est située au nord et ce sont les Hyperboréens qui ;l’habitent, ainsi appelés parce qu’ils se situent au-delà du point où souffle  le vent du nord , le froid borée (de ibère) [en réalité leur nom vient de huperboreos, siberbère ,ibère,  cf. berbère] ; et  les lieux sont à la fois fertiles  et produisent toutes sortes de récoltes,   deux récoltes chaque année grâce à un climat exceptionnellement tempéré [notation  qui confirme mon interprétation agraire de deux enclos de  pierres levées de  Stonehenge représentant les deux récoltes attendues dans l’année , voir mon blog sur le sujet.Les vers homériques,  X, 86,  placés à la fin de l’épisode d’Eole et avant celui des Lestrygons où ils n’ont que faire, sont intrigants. Les voici : 
« On y voit le berger appeler le berger ; quand l’un rentre, il en sort un autre qui répond ; un homme entreprenant gagnerait deux salaires, l’un à paître les boeufs, l’autre à paître les blancs moutons, car les routes du jour et celles de la nuit sont voisines ».  Ceci signifie que le temps d’éclairement dure si longtemps qu’on pourrait travailler presque 24 heures par jour.  Fin juin, dans le sud de la zone subarctique, mais non en Sardaigne chez les Laistrygons, le  soleil ne descend pas au-dessous de l’horizon pendant 73 jours, la durée du jour dépasse 19 heures. On est donc tenté d’accorder créance à Plutarque et de placer ces vers dans l’épisode de Calypso ou de Circé dans l’Atlantique nord .Les divers enclos de menhirs  peuvent symboliser, s’il s’agit d’une époque d’élevage précédant la naissance de l’agriculture sédentaire, les bœufs et les moutons afin de protéger et de stimuler magiquement  leur reproduction]. D’ailleurs, le mythe raconte que Latone [ la mère d’Apollon] est née sur cette île et que c’est pour cette raison que Apollon est honoré parmi eux  plus que les autres dieux ; et leurs mœurs font qu’on considère les habitants comme les prêtres d’Apollon, parce que chaque jour ils honorent ce dieu continuellement  dans leurs hymnes et qu’ils lui rendent les plus grands honneurs.
Et il y a aussi sur l’île à la fois une enceinte sacrée sublime en l’honneur d’ Apollon et un temple remarquable orné de nombreuses offrandes et  construit sur le motif de la sphère (sphairoeidèi tôi schemati)[Ceci signifie selon Spanuth que le temple, non pas était rond, mais représentait , par les larges cercles des enclos,    la  figure (schèmati) des sphères célestes. C’est peut-être la vision des aurores boréales qui aurait inspiré cette harmonie des sphères]. De plus , il y a là une cité consacrée à ce dieu, et la majorité de ses habitants jouent de la cithare ; et ils jouent continuellement de cet instrument dans le temple et chantent des hymnes à la  gloire du dieu, pour magnifier ses faits et gestes. »
Les Hyperboréens , reprend Diodore , ont leur propre langage et sont amicalement disposés en vers les Grecs, en particulier les Athéniens et les Déliens, qui ont hérité de cette bienveillance du passé. Le mythe raconte aussi que certains Grecs ont visité les Hyperboréens et laissé derrière eux de coûteuses offrandes votives qui portent des inscriptions en lettres grecques. En retour un hyperboréen nommé Abaris (l’Abare ou Ibère) vint jadis en Grèce pour renouveler la bienveillance et l’amitié de son peuple envers les Déliens. On dit aussi que la lune, vue de cette île,  apparaît comme à courte distance de la terre et présente des monts comme ceux de la terre , qu’on peut discerner à l‘œil nu. On raconte aussi que le dieu rend visite à l’île tous les 19 ans, période à laquelle le retour des astres à la même place est accompli ; et pour cette raison la période de 19 ans est appelée par les Grecs l’année de Méton [astronome athénien] »


L’ensemble (Stonehenge, etc.) daterait de -200.
La thèse de Spanuth est séduisante et ingénieuse. A  Zimbabwé les zébus étaient sacrés et représentaient peut-être les astres.
On connaît la solution de Gobekli ou de Minorque aux Baléares: placer sur le fût du menhir une dalle symbolisant le blé mort, en attente de sa  germination. De même à Stonehenge ou à Durrington .

L’évolution des  menhirs depuis Gobek-li jusqu’à l’Eure-et-Loir  et la Grande-Bretagne : les menhirs en forme de marteau  se joignant  dans des cercles ou crom-lechs et se divisant en leurs deux parties , le manche et le linteau.
La forme primitive du menhir  telle qu’elle apparaît à Göbekli ou à Malte et à Gozo,il y a quelque 12000 ans, était celle d’un fût surmonté d’une dalle horizontale. On la retrouve notamment aux Baléares, à Minorque. Une structure circulaire lui est très tôt associée.
A Göbekli Tepe, vers 9600  avant J. -C, on a déjà  des enclos circulaires de « menhirs » en tau , surmontés d’ une pierre horizontale dépassant de chaque côté, qui symbolise par son horizontalité le dieu  du  grain mort afin de renaître. Un cas d’évolution sémantique surprenant nous est donné par le latin populaire tutare  protéger, conserver,  mettre (le grain (sous terre  à l’abri des rongeurs et des oiseaux) ,enterrer (le blé), verbe  qui , en français,  a donné tuer au sens de faire mourir et a laissé cet étonnant  doublet :  tuteur et tueur.A Göbekli, Tepe,  il s’agit  d’un « cromlech » où les menhirs en tau, juxtaposés, sont prêts de se rejoindre comme ils le feront plus tard, vers  -2800,  à Stonehenge. Le second élément de Stone -henge  est, d’après Christopher Chippindale, dans son Stonehenge Complete , un mot signifiant potence, gibet, savoir en vieil anglais hen (c) en, plus tard rapproché à tort  dans l’esprit populaire du nom courant  du dolmen, stone hung, pierre suspendue. Hengen  doit être rattaché au grec phalang- qui, à l’origine, signifiait poutre, cf  vieux- haut- allemand balcho, poutre, tronc, bois , rangée d’arbres ,  et  en grec même, l’alignement, (que ce soit de gibets ou de menhirs en marteau disposés en cercle) la ligne droite ou circulaire. Son application aux lignes circulaires se retrouve dans le sens de fil ou de  toile d’araignée, grec arâchnion, de arak’snion, de pharakn- latin araneum,  puis d’araignée venimeuse en grec, cf. latin arânea , grec arâchnè, qui dérivent de phalang-. En tout cas, c’était le nom  de  ces curieux linteaux  comparables à ceux de Göbekli Tepe et analogues au tau égyptien, symboles de mort surmontée, de résurrection et de vie, qu’on retrouve à Malte en -5000.
A moins de 3 kilomètres de Stonehenge, sous le sol, à 1 mètre de profondeur, on vient de découvrir   un autre  site, celui de Durrington , de the hengen stone, , riche de 200 menhirs en cercle et antérieur, pense-t-on, au cercle de « pierre de sarsen  » avec ses 30 linteaux et 30 monolithes, daté de  -4500.
  La disposition en cercle des menhirs est peut-être inspirée  des ces « ronds de sorcières » qui, en une nuit, apparaissent soudain sur les prairies et donnent une  preuve de la fécondité de la nature ; ils sont composés de champignons souvent comestibles, mais l’imagination populaire, stupéfaite devant la régularité  du cercle et la soudaineté de son apparition, y voit l’œuvre de forces souterraines.
Quel était le but de cette disposition circulaire qui apparaît dès l’origine, à Gobek-li ? Il s’agissait de représenter le cycle de la mort du grain,  de sa germination et de sa mort à nouveau, sans solution de continuité,  en vue de sa  renaissance. Le  cercle des menhirs  visait  à  imiter et à favoriser , par magie sympathique, non pas selon moi le cours du soleil dans le ciel, mais  l’indispensable  mort des grains durant la saison froide, puis  leur germination au printemps,  ensuite  leur mort à nouveau dans un cycle sans fin rappelant la théorie du circulus de Pierre Leroux ou la métempsycose indienne. Il existait parfois,  au centre du cercle, un  ou deux menhirs plus grands, les chefs d’orchestre divins qui représentaient,  non pas le soleil et la lune,  mais la déesse du blé ou de toute autre céréale et sa fille , respectivement  Cérès ou Dèmèter et  Proserpine ou  Perséphone  : Perséphone , représentante du  grain de blé mort et enterré, était  capable de fléchir son époux  Hadès ou Pluton et de faire libérer des demeures  souterraines les grains morts comme de se  libérer elle-même des régions infernales au printemps.
L’évolution de ce cercle par ajout d’un deuxième cercle à l’intérieur, voire de plusieurs cercles, qui est à l’origine de la conception des labyrinthes, celui de Crète  s’explique au départ, selon moi et toujours dans le cadre de ma théorie de la fécondité agraire, par le fait  qu’il y avait deux récoltes par an. En effet, comme l’a dit en
-500 Hécatée cité par Diodore, « les lieux de Stonehengesont à la fois fertiles  et produisent toutes sortes de récoltes,   deux récoltes chaque année grâce à un climat exceptionnellement tempéré ». Les deux  enclos circulaires de Stonehenge représentent  les deux récoltes annuelles espérées.



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