samedi 30 mai 2020

Les menhirs et autres mégalithes de Zimbabwé


 Les menhirs et autres mégalithes de  Zimbabwé
L’archéologie dans les anciennes colonies fait presque toujours fi de la vérité et se met au service du colonisé, donc en prétendant que le monuments préhistoriques sont l’œuvre exclusive des populations indigènes et que,   par conséquent, ils sont relativement récents. J’ajoute que pillages (or et ivoire ici) et destructions des ruines, même de la part des officiels, dénaturent le site. Aussi , -et même si je possède le livre  de Roger Summers, Zimbabwé, mystère rhodésien (1963,188 pages et quelques illustrations) ai-je voulu m’arrêter aux deux premiers témoins oculaires de confiance, un Portugais anonyme au XVI e siècle ,   le géologue allemand Karl Mauch et , trois ans après cet inventeur du site , le grand écrivain britannique Sir Henry Rider Haggard , un témoin oculaire crédible que l’on a bien tort de considérer comme un écrivain pour enfants.
  Le Portugais Joaos de Barros , en 1552, publia le récit suivant du premier témoin  : « Il  y a d’autres mines d’or dans un district appelé Toroa, connu sous l’autre nom de Royaume de Butua, régi par un prince  s’appelant Burrom, vassal de Benomotapa., dont la terre est adjacente à celles de Bénomotapa, terre qui se compose  de vastes plaines ; ces mines sont les plus anciennes connues dans la région, et elles sont toutes dans une plaine au milieu de laquelle se trouve une forteresse en maçonnerie tant à l’intérieur qu’à l(‘extérieur. Ces édifices sont en pierres d’une taille merveilleuse et il ne semble pas qu’elles soient liées par du mortier. La muraille  a plus de 25 empans (5, 25 mètres vde large) et  la hauteur n’est pas très grande,  compte tenu de la largeur. Au-dessus de la porte de cet édifice [grande entrée taillée dans le rempart et dont j’ai pu voir une photo sur le Net ( mais la porte a bien entendu disparu) par où devaient entrer,  le soir, les troupeaux de zébus, jusqu’à ces couloirs faits de murs parallèles toujours existants et  les menant à la laiterie],  il y a une inscription que des marchands maures (arabes) , gens lettrés, qui s’y  sont rendus, n’ont pu déchiffrer , de même qu’ils n’ont pu dire de quels caractères il pourrait s’agir. Cet édifice est presque entièrement entouré de collines sur lesquelles il y a d’autres bâtiments qui lui ressemblent par la taille des pierres et l’absence de mortier, et l’un d’eux  est une tour de plus de douze brasses (20 mètres) de haut.
« Les indigènes du pays  appellent tous ces édifices Symbace qui, dans leur langage, signifie  « cour » [portugais corral mal traduit , du latin vulgaire curriculum, endroit où l’on court , avec attraction de carrum, chariot, italien carriera , carrière) et désignant l’enclos où les bœufs sauvages sont cernés ] car c’est ainsi que l’on désigne tous les lieux où Benomotapa peut se trouver ; et ils disent qu’étant biens royaux, toutes les autres résidences du roi portent ce nom [confusion de corral avec un homonyme curiale d’après le latin curia, qui désigne d’abord le   palais où se réunit le sénat, puis tout lieu de réunion  et  signifie enfin  cour, « palais du prince » Littré ; le mot cour avec ou sans t final vient  en réalité,   du latin cohortem : Dauzat : ,à l’article  : cour ; « d’après le latin curia, par fausse étymologie  ; cohors , cohortis désignant une cour de ferme, puis par extension « ferme,  domaine rural », puis « domaine seigneurial et royal » (espagnol et italien corte, italien cortile au sens de cour d’édifice cf. court de tennis , français courtil, du latin cohortile  : jardin (hortus) attenant à la ferme Cf. kraal, de caral par métathèse du r en
Afrique ».
Je remarque d’abord que les bâtisseurs savaient donc écrire, à la différence des peuplades indigènes. Mais  quels sont les caractères de l’inscription, s’ils ne sont ni arabes, ni sanskrits,  ni grecs ? Selon moi, ils sont persans, ce qui nous fournit une piste. Quel toponyme figurait sur cette inscription ? Probablement Symbacé.
  Il existait  en Iran actuel des populations qui, jadis, pratiquaient la religion d’Ahura Mazda et parlaient la langue asiri (-i étant un suffixe indiquant un langage), proche du persan, langue indo-européenne, faisant partie du rameau indo-aryen apparenté au tokharien et au sanskrit.  Leur  pays actuel est aujourd’hui  l’Azerbai-djan .  
Comparons entre eux les 3 noms : Azerbai-djan, Atropatene, Taprobane (Ceylan).
Azerbai-djan se décompose en Azerba- et en djan , ce dernier qui signifiant  pays, contrée et qui est à rattacher à la racine indo-europérenne ghzem, pays, grec chtôn, , sanskrit ksam, persan khana phrygien gdan , Azerbai est à rapprocher du nom de Cérès, la déesse qui fait croître les moissons, Tarxos en tokharien maltais, d’une racine signifiant faire pousser.   Tarxa vient d’un radical que nous retrouvons dans le latin creare, Cerès, savoir kwserkws , qui, avec un a prothétique et un r voyelle donnant er   donne atser°(k)w(s)-a + le suffixe - i- de composition , ici azerwa-i, azerbai. Le nom du  langage,  aziri (à rapprocher du nom d’un sous-chef indigène cité par Summers, p. 159, Haruziweshe ) vient de azer(wa)i , aziri. Nous retrouverons le même radical dans
Atropa-tèna , contrée de la Médie, qui s’analyse comme Atropa-, de aterwa, atroba, atropa,+ -tama ou tania devenu tèna, cf .  Usbeckisthan, Aquitania etc.  , pays ; c’est aussi  le pays de Cérès. Quant au nom de Ceylan, appelée Taprobané, leur nom s’explique par métathèse à partir  de Atropatene. 
 Zimbabwé ou Symbacé , prononcé symbatché, signifie le corral, le paddock  des zébus qui sert aussi à les traire; zébu se dit sanga en langue d’Azerbaidjan, de sam, bosse d’un  mot qui signifie  courbe, bosse, latin sinus (cf. le nom du chameau, kamillos en grec de (e)ka(stos) ,un,  une, mamilla, mamelle, bosse)  et de gam, bœuf ; gw ôu-. Thème alternatif en a long et en m :  sanskrit gâm, grec homérique  bôn, latin bôs ,langue aryenne de Zimbabwé sam-ga (m)  bœuf à bosse, zébu ; le gardien se dit en grec poimèn , berger, lituanien pemu, sanskrit payûh, gardien, , grec pôu, troupeau , grec poia de poiva, lituanien peva, prairie,latin pasco,pavi,  pastus , pascuum , d’un radical pakws- ,  pâturage.  Donc l’inscription devait être quelque chose comme le nom d’un lieu-dit, le pâturage  des zébus, sanga +pakswé   par haplologie  sampakswé ,  puis  Zimbabwé , de sumga –.pakwé, par assimilation sumbabwé.
Au XVIe siècle, le mot Symbacé s’explique par sanga- prononcé symbatché, -+neutre pluriel  paskua, cf.  latin pascuum, pâturage , puis étable, par haplologie , de sanga- devenu sampa- +pakswé ,  par haplologie ,  sampakswé ;
 le fleuve Sénégal , de sam°ga + l de génitif (cf ; le génitif hittite en –l), signifie le fleuve des zébus ;
Cinghalais , de Ceylan, vient de sam°ga+ l de génitif et signifie l’île des zébus ;
 la Sénégambie, de  sam°gam+ poiva , prairie,   et signifie les prairies des zébus ;

Le Professeur Jean Bernard, dans Le sang et l’histoire, p.81 et 84, retrace la trajectoire des zébus en liaison avec les porteurs d’une anémie particulière, du Moyen Orient à à Ceylan  et à la Rhodésie : « Le territoire où l’on trouve l’anémie à globules rouges en forme de faucille et le territoire du bœuf zébu sont à peu près les mêmes, avec la même limite méridionale, le fleuve Zambèze. Le zébu a dû accompagner fidèlement dans leurs migrations et dans leur établissement les populations portant l’hémoglobine anormale… Le berceau de l’anémie à globules rouges à forme de faucille ne serait (pourtant),  ni l’Afrique, ni le sud de l’Inde, mais dans la péninsule arabique le territoire correspondant au Yémen actuel. C’est dans le groupe de populations qui habitaient à la période mésolithique dans cette région du Proche-Orient que l’anomalie de l’hémoglobine serait apparue en premier. Ultérieurement surviennent deux séries de migrations :
1)    Les premières migrations vers l’Ouest,
a) soit en suivant cette côte méditerranéenne [jusqu’au Maroc et à la Mauritanie actuels , maure , maurisque, moresque, venant de ma [grand]-aur et aur désignant l’aurochs ou le zébu ; puis jusqu’en Sénégambie et au Sénégal où l’on trouve des mégalithes du type menhir et pierres-lyre, une cinquantaine dont une au Musée du Quai Branly)] ;  
b) soit en pénétrant directement au cœur de l’Afrique à travers l’Ethiopie ; de là les populations se seraient dispersées :
-vers l’Ouest jusqu’au Golfe de Guinée ;
-vers le sud jusqu’au Zambèze [et en Rhodésie (aujourd’hui Zimbabwe)].  Nous avons déjà noté la coïncidence frappante entre ces migrations humaines préhistoriques et celles de certains animaux domestiques, en particulier de plusieurs variétés de zébus, qui, venant eux aussi du Proche-Orient, paraissent avoir emprunté à la même époque les mêmes routes.
2)    Les deuxièmes migrations vers l’Est, vers l’Inde et vers Ceylan [Taprobane). »
Bien qu’il existe un article du  docteur  J. H. R. Bishopp sur l’origine des races du cheptel africain dans le South African Journal of Science, vol . 33, P. 852-870, 1957, cité par Summers, datant de 1963,  p.135, il est nettement dépassé par les travaux du Professeur Bernard, hématologue, qui lui sont postérieurs, datant de 1963.
Robinson découvrit deux statuettes de zébus en1958  et « d’étranges petites statuettes d’argile » ainsi que les qualifie Summers, p. 136, associées à un certain genre de poterie et avec d’anciennes exploitations minières. « Ces statuettes, continue-t-il, rappellent celles représentant la déesse-mère
 Que l’on trouve à Chypre (source importante du cuivre     ( kupron, le métal qui vient de Chypre], -dans l’antiquité [ comme le Zimbabwé]) et ailleurs à travers l’Europe, le Proche et le Moyen-Orient . sans que cela implique une rela      tion directe entre l’âge de bronze asiato-européen du second millénaire avant J.-C., et l’âge de fer de Rhodésie,200 ans plus tard,il se pourrait que la notion de fertilité animale, végétale  et même minérale, qui trouve sa représentation dans  la fertilité de la femme,fût commune aux deux régions et aux deux périodes, quels que soient l’espace et ,le temps qui les séparent .» En effet, ces statuettes de zébus ont une finalité magique  et font espérer qu’ils se reproduiront, enrichissant leur propriétaire.
Le mot grec dagys,  qui désigne ce genre de  statuette en argile ou en cire  dagus, dagudos ,avec a long et u long, une poupée de cire qui servait dans les opérations de magie et  dont le nom est attesté par Théocrite, 2, 110, comme plaggôn chez Callimaque Cérès , 10,92 , devait les désigner au Zimbabwé, d’autant que le mot daga  qui signifie dans les langues locales est d’origine indo-européenne comme cette méthode de bâtir,du radical  dheigh, façonner de la terre, osque feihuss,   teichos,rempart, sanskrit dehm- ( en   latin figura, correspondant à dagus).
Le mot a été repris  en arabe sous la forme toubib, sorcier, puis par les Africains sous la forme de doghi ou toghi ,  le diable, dans le culte vaudou et de  zombi,à quoi correspond au Zimbabwé le mot   ngozi, cité p.158 comme signifiant les fantômes , les esprits de ceux qui ont péri par mort violente .Autres noms du blanc en Afrique noire, qui sont autant d’altérations de ngozi :  neunggéy , neunggé gnambé nambé, nama , animam , langui lambi, ambi.
Sir Henry Rider Haggard.
Comme Pierre Loti est plus clairvoyant sur l’île de Pâques que bien des archéologues, notre romancier a bien des choses à nous dsire. En 1874, il a demandé à accompagner son voisin nouvellement nommé par la Reine gouverneur du Natal en Afrique noire, où il devient le principal collaborateur du gouverneur  durant 18 mois. Il occupe deux ans :la charge de greffier à la haute Cour de pretoria. Il passe par la contrée des mines d’or et va visiter les ruines de Zimbabwé, découvertes 3 ans plus tôt par le fameux géologue allemand Karl Mauch, à une époque où n’avaient pas encore  eu lieu les fouilles, les pillages d’or et les destructions sauvages et officielles. « L’envoûtement  de ces vestiges inexpliqués d’une civilisation disparue, écrit  Lacassin dans la préface générale à Elle  et autres romans, collection Bouquins, p. XI, ravivant le souvenir de ses lectures bibliques, le fait invinciblement songer au royaume d’Ophir, d’où, selon le livre des Rois, Salomon faisait venir des vaisseaux remplis d’or et de pierres précieuses. A travers le dédale et les  terrasses de l’Acropoile, Rider Haggard  a trouvé la porte d’une Afrique fantôme  à laquelle une vingtaine de ses livres vont conférer splendeur et vie, mais il ne le sait pas encore. » Pour nous c’est principalement l’essai Elissa où il a tenté, dit-il, de décrire la vie à Zimbabwé du temps de Salomon et l’article  Les véritables  Mines du Roi Salomon », republiées par F Lacassin , P.478-884, où nous puiserons.
D’abord,  Haggard écrit , p. 882 : « Du début de tout cela, ces peuplades  ne savent rien. Si on interroge ces gens, ils disent seulement (en 1876 environ) que l’édifice  a été construit  par des hommes blancs, mais quand les pierres étaient tendres, -c’est-à-dire voilà un temps immémorial. »
« On a trouvé quelques squelettes, non pas au grand  Zimbabwé, mais à Mundie,  à Chum, et à Dhlo-Dhlo. Ceux-là étaient enterrés sous des sols dallés , peut-être à l’endroit où vivait le défunt[comme à l’île de Pâques, voir mon blog Les migrations indo-européennes, car c’est là un trait ibère] et reposaient sur le côté, la tête appuyée sur une pierre ou un coussin de bois comme chez les anciens Egyptiens, entourées de poteries, des ornements en or toujours sur lui et des pains d’or dans sa besace pour payer les frais de son long et dernier voyage. Si c’était un haut fonctionnaire, son sceptre à tête d’or et incrusté d’or était posé dans la tombe à côté de lui…. Il a trouvé près de 250 g d’or enterrés avec un seul défunt et, à Dhlo-Dhlo , un ami, le Major  Burnham, a découvert près de 18 kg de ce métal, à peu près entièrement ouvragé. Il a trouvé aussi des squelettes, et, avec eux, des têtes de flèches, montrant la cause du décès, et je possède encore certaines de ces têtes  de flèches. » « On estime qu’ils parvinrent à extraire 75 millions de livres sterling d’or , et sans doute beaucoup plus. »
« Il y a de vastes régions  en Rhodésie où, lieue après lieue, même les flancs des montagnes sont aménagés en terrasses par le patient labeur de l’homme, de façon que chaque pouce puisse   servir à à faire pousser des aliments .et pourtant, ces rudes négociants  parvinrent à les vaincre et à les asservir, les forcèrent à arracher l’or à l’obscurité des mines, à marteler le quartz avec des masses de pierre et à le faire fondre dans des creusets ; ils les forcèrent à tailler le dur  granit et la pierre  rouge des minerais de fer et à ;ordonner la forme et ,la taille des briques dont ils avaient l’habitude dans leur pays d’origine et pour, de génération en génération, ériger la masse immémoriale des temples –forteresses . » « Leur commerce les maintint là-bas jusqu’au jour où , alors vqu’ils continuaient à pratiquer leur négoce à ce qu’il semble, ils furent tous massacrés. »
« Dans toute cette vaste région (1500 km²), on trouve çà et là des ruines antiques dont environ 500 sont répertoriées, alors qu’à n’en pas douter il en reste bien d’autres à découvrir…. Leur occupation,  c’est extraire de l’or, peut-être avec un peu de commerce accessoirement, de l’ivoire, le bois de santal, les singes, les paons ou bien les autruches. Ils découvrirent des centaines de filons aurifères… Ils bâtirent des douzaines de  fortins pour protéger leurs lignes de communication avec la côte. Ils érigèrent de vastes temples fortifiés dont le grand Zimbabwé, situé pratiquement au centre du territoire…, est le plus grand qu’on ait découvert… Ils asservirent la population locale par dizaines de milliers pour les faire travailler comme esclaves dans les mines et dans d’autres entreprises publiques ; car l’extraction de l’or était de toute évidence le monopole de leur Etat. Ils arrivèrent, ils s’installèrent, ils disparurent. C’est tout ce qu’on sait d’eux  « Solennelle, impressionnante, la grande construction elliptique de Zimbabwé se dresse toujours  sous la lune… Là se trouvent les autels et le cône sacré où jadis les prêtres faisaient leurs prières ou peut-être offraient des enfants en sacrifice [ce qu’on appelle aujourd’hui la Tour cônique , photographiée par Madame Bent en 1891, et reproduite , p.16 et p. 144 dans Summers, op. cit.) .Sur la colline au-dessus, parmi les falaises de granit, s’élève la sévère silhouette de la forteresse et tout alentour s’alignent les fondations d’une cité morte… ;  quel étrange endroit cela devait être quand les monolithes (menhirs)= et les vautours ( héritier du  Pygargue à queue blanche, Haliaeetus albicilla, cher à Ahura Mazda, son cousin  le plus proche  à Zimbabwé  était le  Hieraaetus pennatus , plutôt qu’un vautour) sculptés , chacun sur sa colonne de gypse, se  dressaient sur le large faîte des murailles ,  quand les fondeurs  étaient à l’ouvrage… , quand les processions  serpentaient parmi les étroits passages et que les prêtres ..  procédaient à des sacrifices devant les autels. »




La découverte de sillons gravés sur les rochers de Zimbabwé, qualifiés de chevrons décoratifs par Summers, mais en réalité emblèmes magiques des zébus destinés à assurer leur reproduction.
On peut voir,  sur une photo du net , à l’article qui  est consacré au zébu , un  caractère appelé à avoir une grande importance, savoir sur le jarret plusieurs  plis de graisse ,  pli se disant notamment lup , métathèse de ulb,  , de urv,le nom de l’ aurochs ou zébu, -c’est dire
l’ importance de la métonymie (la partie, -les plis, -pour le tout, -le zébu). Homonymie capitale : le nom du bœuf à bosse et de la bosse à l’aîne sont identiques dans les langues indo-européennes. Le latin inguen  qui signifie   à l’origine bosse comme celle sur le dos du zébu,  tumeur, puis tumeur à l’aîne, enfin aîne, est à rappocher du grec boubôn, génitif  boubôn-os, sanskrit gavini, même sens, tous trois de ngwen ,- boubôn s’expliquant par l’ajout de bou-  en composition, bœuf à bosse, zébu, + gwen .
 L’aîne,  par métonymie de voisinage, désigne les organes de reproduction, tant femelles que mâles. Par suite, cet emblème constitué par les plis sur le jarret  ou  l’aîne, va être pris pour un symbole de la fécondité et de la bonne santé du troupeau de bovins.
La représentation des sillons sur  les roches est le gage de fécondité des troupeaux de zébus et tel était  le  sens originel des pseudo-polissoirs.
On peut observer, K.Schmidt, , op. cit.,  p. 308, 5 sillons gravés sur la patte antérieure gauche du zébu femelle capturé, pour son lait probablement, et ,avant qu’il ne se généralise, p.382,  au sanglier,    p. 167, un taureau avec cinq côtes saillantes , « étonnamment marquées », écrit K. Schmidt.
Je rapproche  le même phénomène de pseudo- côtes marquées (et d’incompréhension des archéologues qui les attribuent à la famine) ,de celui qu’on a observé à l’île de Pâques (voir mon blog : Du nouveau sur l’île de Pâques). 
  Pour moi en revanche, ces côtes n’en sont pas en réalité et ces traits en relief pris pour des côtes  représentent, par suite d’une évolution de la signification du symbole des sillons, les sillons  dans lesquels les graines ou les tubercules doivent « mourir » selon les croyances des primitifs  avant de pouvoir germer, donc le monde de la mort et du dieu des morts des Persans.
Ophir et Sofala.
La littérature d’aventures, avec les Mines du roi Salomon, 1885,  de Henry Rider Haggard, puis avec Tarzan et les joyaux d’Opar de Rice Edgar Burroughs, 1916, ce dernier suivant  très librement l’ « inventeur »
du Grand  Zimbabwé, Karl Mauch , s’est inspirée du
 roi Salomon, de la reine du royaume de Saba Bakis,  et de sa flotte qui , vers 700 av .  J. –C. rapporte de l’or et des pierres précieuses, savoir des lapis-lazuli (hébreu sapir, grec sappheiros) et des saphirs d’Ophir ou Opar. Ils ont identifié Ophir au  port de   Sofala au Mozambique près de Beiros  dont le nom vient de Ibèrios et peuvent préciser ainsi expliquer les pierres précieuses, lapis-lazuli du Mozambique, saphirs achetés au cours d’une escale à Ceylan (Taprobate) pendant un voyage qui, selon la Bible, durait trois ans aller et retour, or bien tendu, cuivre, orichalque et aurichalque,  fer, et étain de Zimbabwé.
En 1900, Sir Charles Warren, lieutenant –colonel, décoré de l’ordre de Saint-Michel et de Saint-Georges et de l’ordre du Bain, , ancien chef de Scotland Yard, archéologue et franc-maçon éminent (en 1861, il traverse  l’Arche royale de la grande Loge, ce qui fait de lui un très haut gradé,  est en poste en Afrique du Sud pendant la seconde guerre des Boërs en 1900.  Membre fondateur de la loge Quatuor Coronati , Grand Sojourner  du Suprême Grand Chapitre, grand maître provincial de l’est de  l’Angleterre en 1891 et de la première loge maçonnique en Israël, qui était à l’origine un des extraordinaires souterrains aménagés à partir des  carrières qui avaient servi  au roi Salomon pour l’édification de son Temple, il avait fait des fouilles archéologiques  sous Jérusalem et il en avait publié les résultats en 1876 : Underground Jerusalem. An account of some of the principal difficulties encountered in its exploration and the results obtained. Il était persuadé de la réalité historique de l’or de Zimbabwé ,  du lapis-lazuli du Mozambique ainsi que des saphirs de Ceylan rapportés par les expéditions de la flotte de Hiram à Salomon à partir du port de Ophar ou Ophir   que Warren identifiait à Sofala.
La civilisation de Harappa (Rapa du Périple de la mer Rouge , vers 60 ap. J. C.) et de Moëndjo Daro.
Ces Atrébates, des indo-européens qu’on retrouve )à Ceylan, Cinghalais, entre autres, (Harappa vient de Atrébate par harmonisation vocalique en passant par Aréba[te]) utilisent la brique, plus exactement l’adobe,  et le torchis dans leurs constructions. Moendjo, vient de mau sen gau, les grands bœufs à bosse ou zébus (voir mon blog sur les zébus) et daro  signifie rivière (de la racine ibère adura).


 Le nom de Sofara , sur la côte est de l’Afrique est à rapprocher de celui de Huns noirs, les Afars de Djibouti, de Safara, en Somalie, par métathèse vocalique  de samphori.
En 1901, le linguiste Augustus Henry Keane identifie Sofala d’où viennent  Sappheiros, Opar et Ophir comme étant la Tarshish biblique, de s (o)taris,  Tarsis par métathèse du s,   [le port de Cérès ]. Cette ville sur la côte du Zimbabwé  dépendait à date ancienne du fils de la reine de Saba, Ménélik Ier, roi d’Ethiopie et elle était donc habitée par des Abyssins ou Ethiopiens .Le fleuve s’appelle le Sabi en l’honneur de Saba . Les archéologues ont retrouvé aujourd’hui ce royaume mythique de Saba grâce aux colonnes de l'ancien temple de Mahram Bilqis (d’où le nom de Bakkis) près de Marib, forme moderne de Mahran
Mais aujourd’hui la science nous  permet d’asseoir sur des bases sérieuses cette lointaine origine des bâtisseurs de Zimbabwé, puisque c’est du Yémen que viennent aussi bien  les zébus  que  ces porteurs d’une anomalie de globules rouges. Enfin une céréale plantée en Afrique, le sorgo, vient aussi du Croisant fertile.
Pour résumer cette histoire complexe ,Sofara s’appela d’abord, à l’époque des Rois de la Bible, s’appelait Tarshish , le port de Cérès ;  c’était alors un comptoir tenu par des cousins indo-européens des bâtisseurs  de la forteresse de Zimbabwé spécialisés dans le commerce maritime de l’or avec le roi Salomon. L’escale était dans le port de Harappa près de la rivière
Mohendjaro, tenu par leurs cousins.
La civilisation de Harappa (Rapa du Périple de la mer Rouge , vers 60 ap. J. C.) et de Moëndjo Daro.
Ces Atrébates (Harappa vient de Atrébate par harmonisation vocalique en passant par Aréba[te]) utilisent la brique, plus exactement l’adobe,  et le torchis dans leurs constructions. Moendjo, vient de mau sen gau, les grands bœufs à bosse ou zébus (voir mon blog sur les zébus) et daro  signifie rivière (de la racine ibère adura).
Mais par la suite des Huns noirs, les Afars venus d’Abyssinie, conquirent et le port de Harappa qui devint la  Rapa du Periple de la mer Rouge anonyme de 60 ap. J -C., puis la ville de Tarshish qui devint alors le port de Sofara.Ils entretinrent de bons rapports avec ceux de la forteresse qui avaient besoin d’eux et commercèrent les saphirs et l’or, jusqu’à ce que beaucoup plus tard, ils décidèrent de conquérir la citadelle.





La religion des bâtisseurs : le mazdéisme persan vers – 600.
 Le feu était sacré pour eux ; aussi,  à l’avènement de tout nouveau roi y avait-il un rite de réallumage du feu perpétuel Agni, auquel  Summers fait allusion,  p.118.  

 

 A la p. 151 , Summers raconte comment fut trouvée une urne,   en réalité selon moi semblable à celles où , au Proche-Orient, l’on mettait les manuscrits précieux ,en particulier  les textes religieux, vidée lors du siège par les assaillants,-autre preuve avec l’inscription que les bâtisseurs ne constituaient pas une  peuplade indigène illettrée. Elle est  exposée au musée  de Zimbabwé.Hall l’avait trouvée dans la Grande enceinte et avait cru que c’était une lingotière en pierre à savon, un moule pour faire fondre  du métal si l’on préfère, mais des analyses chimiques ont prouvé que ces urnes n’avait jamais contenu de métal en fusion. Summers y voit pour sa part un niveau.  Voir la reproduction de Hall dans Great Zimbabwe, planche I (XI).

Enfin, attardons-nous sur la statue d’un oiseau dont plusieurs spécimens ont été trouvés et qui trônaient en haut des menhirs marquant le sommet du rempart, et  qui aujourd’hui figurent symboliquement sur le drapeau du nouvel Etat de Zimbabwé. Précisons que le carbone 14 a permis de dater des poutres (qui avaient servi à renforcer la muraille) de 300 ap. J.-C. et que des assiettes perses ont été découvertes, ainsi qu’une tétradrachme à l’effigie de Ptolémée V, datant d’avant 180 av. J. –C. avec une effigie de l’oiseau royal des Lagides  (souvenir des pièces macédoniennes  avec un aigle doré, dit aigle impérial grec , Aquila heliaca - Eastern Imperial Eagle

Aigle impérial
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Aigle impérialadulte
Aigle impérial1ère année
Chez l'adulte, le plumage est brun-noir avec une exception marquante pour les scapulaires -épaules- qui sont blanches. La queue grise avec une large bande terminale noire est plus courte que celle de l'Aigle royal. La nuque jaune crème, caractère discriminant essentiel, se repère de très loin. Les immatures ont une coloration brun roussâtre. L'aigle impérial n'acquiert son plumage définitif que vers l'age de 5 ou 6 ans.

qui a pu faire songer à l’oiseau du Zimbabwé.

Dans la religion de Zoroastre, on note la présence d’un rapacc

aux ailes étendues , le Pygargue à queue blanche, Haliaeetus albicilla. Le plus proche  à Zimbabwé  était le  Hieraaetus pennatus [bien qu’on ait voulu y voir l’aigle bateleur des savanes (Terathopius ecaudatus) qui lui, est adoré par les tribus afric aines]. C’est l’oiseau jaune crème du drapeau. En effet,  « les couvertures moyennes et les sus-caudales crème contrastent fortement avec les plumes de vol, rémiges et rectrices, très sombres. En vue de face, il existe un critère spécifique diagnostique, à savoir deux taches blanches à l'attache de l'aile, communément appelées "feux de position », indique l’Internet.

Problème difficile : que signifie cet oiseau ?
Cette question m’amène sur le problème qui est à l’origine de ce blog, mon intérêt pour la signification des menhirs et ma lecture de l’ouvrage de Klaus Schmidt, Le premier temple, Göbekli Tepe, 2015, qui citait l’ouvrage de Summers et qui était fondamental pour l’origine des menhirs il y a 12000 ans, savoir les pierres à marteau comme Schmidt les nomme et qui se retrouvent à Minorque.

La fonction première du menhir : un catalyseur magique de la percée végétative.
James George Frazer, dans Le Rameau d’or,  Balder le Magnifique, Ed. Robert Laffont, collection Bouquins, Paris, 1984, 4 vol., vol .4,   p. 98,  en donne un exemple : « Dans plusieurs parties de la Bavière, on pensait que la hauteur des tiges de  lin dépendrait de celle des sauts des jeunes gens. »   On retrouve en France des  restes analogues  de  superstition analogues, par exemple   dans l’Orne, avec le menhir de Passais qui, au  printemps, lorsqu’on entend le coucou chanter pour la première fois, est encore une invite pour le passant agriculteur, s’il désire  avoir une récolte de blé  abondante, à toucher le menhir de la main et à tâter en même temps le « blé» » symboliquement présent  dans son porte- monnaie. Nos épis de faîtage au nom symbolique reposaient sur la même croyance que, grâce à ces talismans placés en hauteur   les récoltes croîtraient aussi haut que  ces ornements. L’érection d’un menhir avait ainsi  pour but de mimer analogiquement la pousse  de l’orge ou de quelque  autre céréale comme le sorgo, ,  de la stimuler et de la favoriser par magie imitative. Frazer, op. cit, vol.  III, Esprits des blés et des bois, p. 26,  écrit du « Dionysos de l’arbre » que « son image n’était souvent qu’un poteau planté en terre, sans bras  », imitant très grossièrement  l’arbre fruitier , ici le cep de vigne, qu’il s’agissait de faire pousser par sympathie. 
  Dans le domaine égyptien, le djed, originellement dédié au blé, avec la représentation des  pailles successives de l’épi, est l’équivalent oriental du menhir ; de même, obéliscos, obélisque,  est un mot renvoyant au blé germant (bel, blé, + suffixe -iskos, commençant). Il en va de  même pour la pyramide, mot d’origine grecque, dont il faut rapprocher le grec pyros, froment, et ses dérivés : pyramis, génitif pyramidos, pyramide, qui a le sens  second de gâteau rituel de farine de sésame  qu’on donnait comme prix à celui qui restait éveillé toute une nuit et pyramous, génitif pyramoentos,   gâteau rituel  d’orge  qu’on donnait aussi comme prix d’une danse, celle de la grue, consacrée à Dèmèter et qui annonçait l’époque des semailles.
Il faut rapprocher  le génitif grec puramoentos  du  latin  frumentum, froment, et le grec pyros,  blé, du latin  far, épeautre, le f latin correspondant à un p en grec.  Le pharaon qui dort  dans  la pyramide est comme le grain, provisoirement mort pour renaître. On peut leur appliquer ce que Charles Péguy disait  du clocher de la cathédrale de Chartres :
 « C’est l’épi le plus dur qui soit jamais monté
 « Vers un ciel de clémence et de sérénité… »
Les planteurs de sorgo ont choisi l’oiseau qui volait le plus haut et par précaution supplémentaire ils l’ont installé sur le sommet même des menhirs à sorgo, eux-mêmes hissés sur une plate-forme .Peut-être la migration de cet oiseau  annonçait-elle, au moins en Perse, l’époque des pluies et des semailles et peut-être aussi était-il dédié à Cérès, la déesse des moissons, patronne dudit peuple.
Les mégalithes.
Ils font songer aux petits menhirs de Sénégambie. Ils comprennent notamment :
A) pour la fécondation minérale, afin porter bonheur à la recherche de l’or. Rappelons que, pendant très longtemps, le Zimbabwé fut le plus grand gisement aurifère de la planète et que l’exploitation eut lieu d’abord à ciel ouvert, dans de vastes tranchées  disséminées sur un grand espace, avant que l’épuisement des filons ne conduise à creuser des puits plus ou moins profonds.
La « tour » pleine est bien improprement appelée tour : c’est un menhir dont la hauteur symbolise la profondeur et l’importance du filon recherché. Il est unique, à ma connaissance, de trouver des menhirs consacrés à la recherche minière.  Par exemple, a u Vanuatu, sur l’île Pentecôte, le spectaculaire saut du gaul (mot signifiant plongeoir),  toujours pratiqué malgré les accidents mortels et consistant  à sauter du point le plus haut, est censé faire pousser les ignames  d’autant plus profondément  que le saut aura été accompli du plus haut plongeoir, ce qui montre que , pour le rite magico religieux, peu importe le sens de la verticalité.

B) pour catalyser magiquement la germination et la pousse des grains de sorgo après la mort préalable des semences .
  En effet, voici  le grand secret des menhirs.   
Voltaire a raillé ce qu’il appelait l’ignorance botanique du Christ lorsque celui-ci déclare dans Jean  12, 24: « si le grain  de blé qui est  tombé en terre ne meurt, il reste seul; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit ». Pourtant,  le Christ se faisait là l’écho d’une croyance populaire universelle : le grain ne pouvait germer que s’il mourait d’abord !
Il faut donc que la mort du grain, condition de tout,  soit symbolisée, d’une façon ou d’une autre, dans le menhir qui représente la germination du grain.
 Frazer (op. cit, vol.  III, Esprits des blés et des bois,  p. 143) a distingué deux sortes de blé : selon lui,  « Isis et son compagnon Osiris [sont] deux personnifications du blé …. Isis serait l’ancien esprit du blé,  Osiris le nouveau  [celui qui va naître]. » Les Grecs identifiaient Isis à Dèmèter et les Romains à Cérès. Frazer, dans op. cit. , vol .2,  Atys et Osiris,  p. 471, cite Diodore de Sicile (I, 14, I) qui, résumant les travaux aujourd’hui perdus de l’historien égyptien Manéthon, attribue à Isis la découverte du blé et de l’orge (on peut y ajouter le sorgo, de blé syracum, syrien).. « On portait en procession à ses fêtes des tiges de ces céréales pour commémorer le don qu’elle avait fait aux hommes. Les Egyptiens, quand ils coupaient les premières tiges, les posaient sur le sol et se frappaient la poitrine en se lamentant et en invoquant Isis. On a déjà expliqué cet usage, continue Frazer, comme une lamentation en l’honneur de l’esprit  du blé, tombé sous la faucillle. »
On connaît la solution de Gobekli ou des Baléares: pour représenter cette mort préalable : placer sur le fût du menhir une dalle symbolisant le blé mort.
Les menhirs de Zimbabwé (Summers ne prononce
jamais le mot en plus de 300 pages):
 -1) Le très haut menhir  dit du doigt , à cause de sa tête en forme d’ongle, à 4 milles de Zimbabwé est en réalité un menhir pour la pousse du sorgo. Les stèles de pierre ressemblant à des menhirs qu’on aperçoit dans le champ de fouille des Orcades (voir mon blog sur les Orcades) correspondent en réalité à des  stèles funéraires , plus ou moins triangulaires , ornées à leur sommet d’une rame dont on discerne la pale (c’est-à-dire le plat ressemblant à une pelle), c’est ce qu’on a pris pour un ongle de doigt).Lorsque l’aspect funéraire des menhirs du nord disparut et pour éviter le dur travail qu’exigeait la représentation de la mort préalable du blé , ou du sorgo dans notre cas,l’amenuisement du sommet  du menhir en forme de pelle suffit à symboliser cette mort ;
 2 l’enceinte circulaire , dont les menhirs qui se touchaient grâce à une dalle horizontale (la mort du grain, comme à Göbekli) ont disparu . Les  menhirs ont évolué depuis Gobek-li jusqu’à la Rhodésie et à la Grande-Bretagne : les menhirs en forme de marteau  se joignant  dans des cercles ou crom-lechs et se divisant en leurs deux parties , le manche et le linteau.
La forme primitive du menhir  telle qu’elle apparaît à Göbekli ou à Malte et à Gozo, il y a quelque 12000 ans, était celle d’un fût surmonté d’une dalle horizontale. On la retrouve notamment aux Baléares, à Minorque. Une structure circulaire lui est très tôt associée.
A Göbekli Tepe, vers 9600  avant J. -C, on a déjà  des enclos circulaires de « menhirs » en tau , surmontés d’ une pierre horizontale dépassant de chaque côté, qui symbolise par son horizontalité le dieu  du  grain mort afin de renaître. Un cas d’évolution sémantique surprenant nous est donné par le latin populaire tutare  protéger, conserver,  mettre (le grain (sous terre  à l’abri des rongeurs et des oiseaux) ,enterrer (le blé), verbe  qui , en français,  a donné tuer au sens de faire mourir et a laissé cet étonnant  doublet :  tuteur et tueur.A Göbekli, Tepe,  il s’agit  d’un « cromlech » où les menhirs en tau, juxtaposés, sont prêts de se rejoindre comme ils le feront plus tard, vers  -2800,  à Stonehenge. Le second élément de Stone -henge  est, d’après Christopher Chippindale, dans son Stonehenge Complete , un mot signifiant potence, gibet, savoir en vieil anglais hen (c) en, plus tard rapproché à tort  dans l’esprit populaire du nom courant  du dolmen, stone hung, pierre suspendue. Hengen  doit être rattaché au grec phalang- qui, à l’origine, signifiait poutre, cf  vieux- haut- allemand balcho, poutre, tronc, bois , rangée d’arbres ,  et  en grec même, l’alignement, (que ce soit de gibets ou de menhirs en marteau disposés en cercle) la ligne droite ou circulaire. Son application aux lignes circulaires se retrouve dans le sens de fil ou de  toile d’araignée, grec arâchnion, de arak’snion, de pharakn- latin araneum,  puis d’araignée venimeuse en grec, cf. latin arânea , grec arâchnè, qui dérivent de phalang-. En tout cas, c’était le nom  de  ces curieux linteaux  comparables à ceux de Göbekli Tepe et analogues au tau égyptien, symboles de mort surmontée, de résurrection et de vie, qu’on retrouve à Malte en -5000.
A moins de 3 kilomètres de Stonehenge, sous le sol, à 1 mètre de profondeur, on vient de découvrir   un autre  site, celui de Durrington , de the hengen stone, , riche de 200 menhirs en cercle et antérieur, pense-t-on, au cercle de « pierre de sarsen  » avec ses 30 linteaux et 30 monolithes, daté de  -4500.
  La disposition en cercle des menhirs est peut-être inspirée  des ces « ronds de sorcières » qui, en une nuit, apparaissent soudain sur les prairies et donnent une  preuve de la fécondité de la nature ; ils sont composés de champignons souvent comestibles, mais l’imagination populaire, stupéfaite devant la régularité  du cercle et la soudaineté de son apparition, y voit l’œuvre de forces souterraines.
Quel était le but de cette disposition circulaire qui apparaît dès l’origine, à Gobek-li , longtemps avant Zimbabwé ? Il s’agissait de représenter le cycle de la mort du grain,  de sa germination et de sa mort à nouveau, sans solution de continuité,  en vue de sa  renaissance. Le  cercle des menhirs  visait  à  imiter et à favoriser , par magie sympathique, non pas le cours du soleil dans le ciel, mais  l’indispensable  mort des grains durant la saison froide, puis  leur germination au printemps ,ensuite  leur mort à nouveau dans un cycle sans fin. Il existait parfois,  au centre du cercle, un  ou deux menhirs plus grands, les chefs d’orchestre divins qui représentaient,  non pas le soleil et la lune,  mais la déesse du blé  et sa fille ,respectivement  Cérès ou Dèmèter et  Proserpine ou  Perséphone  : Perséphone , représentante du  grain de blé mort et enterré, était  capable de fléchir son époux  Hadès et de libérer des demeures  souterraines les grains morts comme de se  libérer elle-même des régions infernales au printemps.
3 les  menhirs dont cinq au moins étaient jadis surmontés par un oiseau  sur la rambarde de la grande muraille extérieur du « Temple »,  de plus de 10 mètres de hauteur. Mais les motifs sont peu discernables sur la photographie de Summers. Je me suis commandé une carte postale du rempart et d’e ses motifs. Sur le Net, ma femme a réussi à se procurer une photographie avec en agrandissement  et en anglais les motifs suivants , du haut du mur en descendant :
1 Chevron pattern, motif en chevron ;
2 Dentele pattern, motif de dentelle ;
3 Herringbone pattern, motif en point de chausson, en arrête de poisson ;
4 Chessboard pattern, motif en damier.
Mon commentaire sur cette énigmatique triple « guirlande », sur les points1 et 3 en particulier :
Point 1 : à droite d’un arbre, sous le menhir à peu près et un peu avant le menhir,  on aperçoit  deux pierres obliques avec une troisième pierre beaucoup plus petite   qui joue le rôle du  tenon les joignant dans la réalité et représentant la mort préalable du sorgo. Les pierres obliques se rejoignent vers le bas et symbolisent les deux pousses du sorgo. Ce type de menhir se voit déjà à Göbekli il y a 12000 ans et au Sénégal dans des cercles mégalithiques datés d’il y a 8000 ans ; ce sont les pierres en H  en Turquie comme les appelle K. Schmidt ou les pierres-lyres africaines , dont une est conservée au Musée Branly .
Les  pierres- lyres africaines (Sénégal , cercles mégalithiques de Sénégambie et Zimbabwé notamment).
En 1985, 47 pierres bifides avaient été recensées par Guy Thilmans[], dont trois ont quitté leur site d'origine (celles de Keur Ali Ngane, Soto et Djigui). La première se trouve dans l'une des salles du Musée historique du Sénégal à Gorée, la seconde au Musée du quai Branly à Paris, la troisième à Dakar. Parmi les 44 pierres restées sur place, neuf se trouvent sur le site de Wanar, dont trois sur la même ligne frontale d'un cercle mégalithique – ce qui est exceptionne[l]. Mais beaucoup sont endommagées.

La pierre lyre du Musée du quai Branly

Au Musée du quai Branly, une pierre lyre de plus de 2 m et d'un poids de 4 tonnes marque l'entrée des visiteurs dans l'espace consacré à l'Afrique[6].
Elle provient du village de Soto, situé à 5 km au sud-ouest de Kaffrine, à 250 km de Dakar, sur la ligne de Tambacounda[]. Contrairement à la plupart des mégalithes analogues, groupés en cercles, cette pierre, en grès ferrugineux ou en latérite, se trouvait à demi- enfoncée dans le sol et isolée. Elle est considérée comme l'un des plus anciens mégalithes du mond[e].

La lyre est inconnue dans Homère. Le mot lura désigne d’abord une ligne droite, un sillon, une corde de lyre ; puis,  par analogie avec la lyre,   une pierre trouée, avec deux demi-cercles  enserrant le trou (celui-ci représentant la mort préalable du blé et le tenon qui le traverse étant également l’héritier de la dalle horizontale de Göbekli)  . Les demi-cercles représentent les deux pousses de céréales souhaitées et sont destinés à accroître le rendement. Sur la cinquantaine de pierres- lyre qu’on a répertoriées, en Afrique, celle qui a été  transportée au Musée Branly et qui vient du Sénégal  et celle que Schmidt appelle pierre en H à Gobekli datant selon lui d’il y a 12000 ans) ont des   formes identiques.  Mais  on trouve aussi, en liaison avec d‘autres  menhirs, une  « pierre- lyre » au nord de l’Ecosse,  dans les Orcades. Si ce menhir de forme curieuse pour nous  ne détone pas en Turquie, il y a 12000 ans  ni aux îles Orcades au nord de l’Angleterre (voir mon blog sur le palais de Circé retrouvé),  en revanche les pierres- lyres africaines, au Sénégal en particulier,surprennent  : elles portent la trace d’une migration ibère jusqu’en Afrique subsaharienne.
Point 3 ;motif dit en point de chausson ou arrête de poisson (herringstone) : sous le menhir et à droite , on aperçoit  une pierre oblique qui s’appuie sur une autre dalle qu’elle chevauche avec au-dessous une dalle légèrement oblique s’appuyant sur ce qui figure le sol Les prétendus demi- dolmens, négligés à tort par les archéologues qui imaginent qu’il ne s’agit  plus là que du reste d’un ensemble de pierres abîmées par le temps et par les hommes sont en réalité des trithes (composés de trois  pierres), aux Baléares,  en France, comme au Zimbabwé : de ce menhir à double pied représentant la double pousse espérée du sorgo,  l’une de ces pousse  est inclinée parce qu’elle représente   le sorgo  penché sous le poids des épis ou des grains de sorgo (éventuellement représentés,  comme à Minorque,  par une pierre ronde au sol)  et cette dalle inclinée repose sur une deuxième dalle , peu visible et écrasée sous le  poids de la première . Une dernière  pierre au sol rappelle le grain mort. Les « palets de Gargantua » sont des trilithes. Image illustrative de l'article Palets de Gargantua  
Le palet de  Gargantua à Chamizay en Indre -et- Loire (Au sol, la pierre représente le grain mort).






4 un menhir troué p .151,  en stéatite (pierre à savon)  : « emblème phallique  percé d’un trou pour pouvoir être suspendu » selon  Hall  qui l’avait trouvé (p. 104 )  dans la Grande Enceinte, encore appelée  Temple , bâtiment elliptique  (mumba huru  en katanga,  soit palais selon la traduction donnée par  K.  Mauch, grande maison, grand endroit selon Summers avec le commentaire suivant de R. Summers : « trop lourd  pour avoir été porté en amulette,-aurait fait un excellent  plomb pour un fil à plomb. » Elle est exposée au musée de Zimbabwé.

 Les menhirs avec un  trou médian.
 On en a répertoriés au nord-ouest du Pays de Galles, comme celui de Llech (en gallois, pierre )  Gronw ou Ronw, et comme le Menhir des Arabes ou Pierre Percée , près Sainte-Maure (Indre –et- Loire)
Ils rentrent dans la catégorie précédente des pierres-lyres , en plus fruste.
La destruction vers 1300  par les Abyssins (Summers,  p.  149)  de Sofala (Summers,  p.  149).
Exsecra fames auri , dit Virgile. Une rampe d’accès énorme à base de daga témoigne du siège. Vers 1100 le géographe arabe Maçoudi  parle d’une tribu d’Abyssins,  arrivés récemment de la Corne d’Afrique (Ethiopie, Somalie) dans la région de Sofala.
Ils appartiennent au groupe Shona, peuplade qui pratiquait la construction en pierre et dont le nom est l’altération de Hun, Chounoi,
Dans son Histoire d’Attila, 1864, tome 1er, Amédée Thierry, p.  4 sqq.  , parle des Fenn ou Finn, Finnois, qui s‘appellent eux-mêmes Suomi (cf. Samoïèdes, ceux qui ressemblent à des Suomi), Zoumi chez l’auteur grec Strabon,  comme d’individus trapus, au teint basané, au nez plat, aux pommettes saillantes. Ils sont encore appelés Chounoi, cf. le nom des Shonas au Zimbabwé ,   Ounnoi, en latin Chuni, Khounn, Hounni ou Huns. Les Huns sont connus sous différents noms dans les textes anciens : Khounn, Hounn, Xoûnoi, Xoónnoi, Ounnoi, Hunni, Chuni. [Ceux-ci se divisent en deux grandes branches : « le rameau oriental ou caspien portait le nom de Huns blancs (selon Procope, Bell. Pers., I, 3,  ils sont blancs, albi, de peau éclatante de blancheur, -cute candida, - et de beau visage) , –tels sont nos Zimbabwés, -par opposition au rameau occidental ou ouralien, dont les tribus nous sont présentées comme basanées ou plutôt noires, ater, sombre, qui manque d’éclat, noir . Et Thierry cite , p. 7, Jornandès ou Jordanès, un Alain, donc parlant une langue apparentée à ces Huns ouraliens, auteur au VIe siècle d’une Histoire des Gètes en latin,  qui les décrit comme  pavenda nigredine,8,  d’une noirceur à faire peur,  et encore taetro colore, 11, d’une couleur repoussante . Thierry écrit : « la domination hunnique renfermait à l’orient  des populations de race turke, à l’occident des Finnois et … une tribu dominante,  de race mongole, offrant le caractère physique asiatique plus prononcé que les Finnois. En effet, c’est avec l’exagération du type calmouk que l’histoire nous peint Attila., qui est plutôt le type d’un Mongol que celui d’un Finnois. »
Comme il y a des indo-européens noirs (les Indiens) et des indo-européens blancs, il y a aussi des Huns blancs (Hongrois, Basques , etc.), des Huns jaunes (Kirghiz, Mongols) et des Huns noirs (Tamouls, Afars de Djibouti donnant Sapara dans le Zimbabwé , sur la cùôte orientale de l’Afrique).
  Après avoir admis comme incontestable l’affinité entre les langues parlées dans la famille des peuples oualo-altaïques, l’auteur ajoute qu’ils parlent des langues altaïco- ouraliennes dans lesquelles rentrent les langues que nous appelons caucasiques (Tatares, etc.), ainsi que le hongrois, l’este,   le finnois, le turc, le kirghiz,  l’aïnou à Hokkaïdo et le basque. Exemple emprunté à la toponymie des Asturies et de la Corse : en Espagne Gijon et en Corse Ghisoni, avec son ancien pluriel basque en –ak, Ghisonaccia.
D’où vient cette couleur noire ? D’un métissage, bien évidemment. Les Shonas, populations bâtisseuses en pierre qu’on retrouve à  Harappa et à Moëndjo Daro avant de les retrouver à Sofala-Ophir sont donc des parents des Huns noirs ou au moins   très basanés, proches desTamouls   tandis que les bâtisseurs de Zimbabwé , les Azerbaidjan, sont des indo-européens de  race blanche, comme le prouve l’évolution sémantique du mot doghi , ou dagus, figurine, amulette au sens premier, de l’indo-européen dheigh, façonner (latin fingo,pétrir,  figura) avec de la terre, daga, qui finit par désigner les blancs en général.

Or, l’une des tribus indo-européennes, les Ibères,  Ouigours  , ou  Ligures, et les bâtisseurs indo-européens des mégalithes de Sénégambie étaient des Ligures., d’où le nom donné par eux au fleuve Nigris comme Tibris ou Tigris,  ou Niger, de Liger ,à rapprocher du nom de la Loire, en latin  Liger,  et du nom d’un Etat voisin de ce fleuve, le Nigeria .
  Mais le nom de Nigris désigne aussi selon Pline l’Ancien, 8,77, les sources du Nil, Nigritae ses habitant.   Les mots Guinée ou Ghana  et le latin niger , noir,  viendraient des Berbères du Sahara, qui utilisaient l’expression Akal-n-Iguinaouen (« le pays des Noirs ») pour évoquer l’Afrique subsaharienne, comme  Nigroe , de n’ignoen, qui désigne un peuple noir d’Afrique, cité par Pline, 6, 195.   D’où le latin niger , noir , opposé à candidus, blanc éclatant, et  différent du latin ater, sombre, qui manque d’éclat , opposé à albus, blanc mat ; d’autre part, negus en Ethiopien signifie roi, d’où Negrana en Arabie, la ville du roi.   Le nom de Nigris désigne aussi, selon Pline l’Ancien, 8,77, les sources du Nil, et Nigritae ses habitant.  Quant au nom  de l’herbe de nyger, Guizotia abyssinica,  si affectionnée des tourterelles, il signifie  l’herbe du roi.
Ngozi est de la langue des Shonas, et c’est l’altération  de dagudes , daga,  en asiri, langue de Zimbabwé.Le seul reste du siège est cette énorme rampe d’accès en matériau tout venant.




Appendice : le nom de l’aurochs, du bœuf et du bœuf à bosse ou zébu dans les langues indo-européennes.
En Afrique noire et du Nord, le bœuf indigène est le Gnou : pour les indigènes, il y a donc, d’un côté  les pays parcourus  par les troupeaux sauvages de gnous et ceux que broute  le cheptel importé du Yémen et constitué de zébus . Exemples du domaine du gnou , la Nubie (anciennement, une partie de l’Ethiopie) et la Namibie, dont le nom vient pareillement de gnou
sanga, nom du zébu au Zimbabwé , vient d’un mot qui signifie  courbe, bosse, latin sinus, et du mot bœuf , thème en a , ga(m)-. De même le nom du  Zambèze vient de sanbos , de san, bosse , et de bos, bœuf.  Quant à zébu, le  nom vient d’un mot signifiant aussi bosse, radical ngwen, latin inguen, donnant boun , grec bou-bôn, de boun-bôn,  et du nom du bœuf en  a long ; sanskrit gâm, grec homérique  bôn, latin bôs,  langue aryenne de Zimbabwé san-ga (m),  bœuf à bosse, zébu.  Le grec bous, boeuf, vient de bôus et est à rapprocher du sanskrit gauh, de gôr au Cambodge, de la racine gw ôu-. Le zébu , autre graphie cébu ou gébu,  vient de la même racine gwôu- qui donne gwoov , avec prolepse du w,  gowo , et   se dit en grec Boûs en Suriai, le bœuf de Syrie, selon Aristote, Histoire des animaux, 9,28, ou boubalos , bœuf à bosse ( de bou, boeuf en composition, et de ngwen pour désigner la bosse caractéristique du zébu avec dans balos le transfert de la nasale  b +n voyelle noté an + n dissimilé en l ,
donnant bal +os, bl venant de bn du radical gwen, bosse)  et boubalos  désigne le buffle (mot qui en vient), encore appelé bous agrios, le bœuf sauvage, loc . cit. , 9,1.Le latin inguen  qui signifie   à l’origine tumeur, puis tumeur à l’aîne, comme le grec gagglion, tumeur sous-cutanée et non ganglion au sens moderne dit le Bailly,  de gawgluôn, d’un mot désignant une tumeur,grec goggros, ou goggulos, rond,  latin conger de gogger,  balanos ,  arm. kalin, latin glans ,de gwel°n-,  enfin aîne, est à rapprocher du grec boubôn, génitif  boubôn-os, sanskrit gavini, même sens ,  tous trois de ngwen , boubôn s’expliquant par l’ajout de bou en composition, bœuf à bosse, zébu, + gwen .
Le nom de Mogadiscio et   du Mozambique ont même origine  et s’expliquent  pour Mozambique à partir de  mahw, grand, zambie , de gam, bœuf, grand bœuf  (à bosse, zébu)   + i. -e. (grec) poiva , prairie,   et signifie les prairies des zébus, tandis que Mogadiscio vient de mahw , grand, gam, bœuf, et di de piv (au degré zéro),   prairie.
Bénomotapa, ou Monomotapa  serait   peut-être l’altération par les Portugais de mo-ngaum-, grands boeufs, +di, de pi, prairie,+ ska, pays, de ksam, (cf. Tangany-ika ou mogadiscio, ou Mozambique) .



Ont même étymologie les noms  du Tanganyika ,de tan –gam –poivi +suffixe de pays de ksam,  de la Tanzanie ,de i. –e. tsen, poche, bosse  (latin sinus) ] gam, bœuf, bœuf à bosse,  + i. -e. (grec) poiva , prairie,   et signifie les prairies des zébus .  .
  et de la Zambie , de i. –e. [sous –entendu tsen, poche, bosse  (latin sinus) ]gam, bœuf, bœuf à bosse,  + i. -e. (grec) poiva , prairie,   et signifie les prairies des zébus . Le fleuve Sénégal , de sam°ga + l de génitif (cf ; le génitif hittite en –l), signifie le fleuve des zébus ;
Cinghalais , de Ceylan, vient de sam°ga+ l de génitif et signifie l’île des zébus ; la Sénégambie, de  sam°gam+ poiva , prairie,   et signifie les prairies des zébus ;
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