L’anonymat de deus auteurs dévoilé : l’auteur du Voyage de Robertson et l’auteur des Fragments
du dernier voyage de La Pérouse (1797) .
1) L’auteur
du Voyage de Robertson dans les terres
australes, (1766, 1767, réédition en 2008 par Jean Garagnon,
ulmien, agrégé des lettres, docteur et par la Société Française d’Etude du XVIIIe siècle,
et réédition contemporaine par la
Gallica) ?
Le Voyage de Robertson dans les terres
australes a bénéficié de la meilleure réédition qui soit avec un riche
apparat critique grâce à mon condisciple de
la rue d’Ulm, Jean Garagnon, dix
-huitiémiste et universitaire de renom (Pnom Penh, Melbourne, Tanger, Corte,
Montpellier). Pour auteur de cet ouvrage anonyme, Jean Garagnon cite Barbier,
qui, dans son Dictionnaire des ouvrages anonymes, reproduit la « note écrite par M…, ex-censeur royal, en
tête de son exemplaire ». M…. y affirme : le « morceau [contre les parlements] a été
supprimé pour obtenir la permission de faire entrer ce livre [de Ratisbonne] en
France .On a fait faire à la hâte, par M. Mercier de Sainte-Geneviève
[Barthélemy Mercier], pour M. Hérissant fils [sans demander l’avis de l’auteur, son oncle Louis-
Théodore Hérissant, alors à Ratisbonne], un nouveau texte qui est dirigé contre les auteurs de l’Encyclopédie.
Qui est ce Hérissant fils ? Il est le fils de Jean- Tomas
Hérissant des Carrières, libraire-imprimeur aussi. Jean- Thomas Hérissant des Carrières fils, né
vers 1740 et mort vers 1799, est reçu libraire en septembre 1763 et reçu
imprimeur en 1796. Il est alors en succession avec sa mère qui est alors veuve
et libraire- imprimeur à Paris. Il est l’auteur en 1765 d’un Catalogue de la bibliothèque de feue la
marquise Madame de Pompadour, d’autres catalogues dont celui de sa propre
bibliothèque , des mémoires d’un nain
polonais Jozef Boruwlaski et de divers ouvrages de linguistique française ,
tous réimprimés en anglais aujourd’hui .
C’est son oncle Louis-
Théodore Hérissant (1743-1811), avocat, secrétaire de la légation auprès de
la diète de Ratisbonne, ami de Chamfort avec qui il avait publié, en 1771,
quatre volumes 12° contenant des mélanges de littérature et de morale,cité
discrètement op. cit. p.157
(« un homme respectable qui examinait dernièrement » la
légitimité des changements de régime) et de Houdar, était déjà l’auteur d’un
autre voyage utopique paru anonymement, Relation
du voyage mystérieux de l’isle de la Vertu, Paris, 1760.On attribue cet ouvrage à
la collaboration de Jean- Thomas Hérissant des Carrières fils , comme
pour telle grammaire française. Comme par hasard, Louis Théodore a traduit en
allemand le Voyage de Robertson et a
fait paraître cette traduction en 1767 ,
prétendument « à Amsterdam »,
à Ratisbonne en réalité, comme la première édition en français du Voyage de Robertson de 1766. Barbier est l’auteur
d’une Notice sur la vie et les
ouvrages de M. L.-T. Hérissant, Paris, 1812, 29 pages (Magasin
encyclopédique, 1812), complétant la notice sur Hérissant publiée à sa mort par le Journal des Arts, V (1811), p. 376-378 C’est, selon moi, Louis
-Théodore Hérissant qui est l’auteur du Voyage
de Robertson et mon ami Jean Garagnon m’a donné son approbation pour cette
attribution.
2) Précisions
supplémentaires par rapport à mon blog sur l’auteur des Fragments
du dernier voyage de La Pérouse (1797).
Résumé de cette plaquette anonyme : un matelot anglais sur l’Amazon
est fait prisonnier à Quimper et confie le manuscrit qui suit à celui qui
l’a sauvé : ce journal de bord a
été dérobé par le matelot à Botany Bay
, où il accompagnait W .Tench lors de sa visite à Lapérouse :
Tench avait conduit en Australie le
premier convoi de convicts .En débarquant sur une île inconnue de la côte
américaine du Pacifique en 1788, les hommes de Lapérouse découvrent un peuple
qui a été civilisé il y a une cinquantaine d’années par des Européens exilés (ce sont des Bretons
membres de la conjuration du marquis de Pontcallec contre le Régent) : ces
combattants de la liberté se sont échappés et ont apporté la musique,la danse
et les outils utiles aux sauvages. L’auteur
évoque leurs six tombeaux dont le 5 è
est un cénotaphe consacré au marquis
exécuté sur ordre du Régent (son
corps est resté en Bretagne) .Le 4e porte l’inscription «
Adélaïde de Kervasy, de
Vannes » qui donne la signification de l’épisode , car le château de
Kervasy appartenait aux Malestroit dont
le membre qui nous intéresse est le
marquis de Pontcallec, condamné à mort par le Régent en 1720 à cause d’une
révolte pour l’indépendance bretonne. Lapérouse,
nous laisse entendre la note de
l’éditeur, a choisi de vivre parmi ces sauvages, « loin des fureurs de Robespierre ».Enfin
l’auteur nous décrit 9 plantes de « l’île Bleue ».
Auteurs avancés pour cette plaquette : Watkin
Tench (selon John Dunmore) ou Jacques
Cambry (selon Barbier,entre 1806 et 1809,
sur indication probable de Eloi Johanneau , dans son Dictionnaire des ouvrages anonymes,
e, selon Quérard en 1869 dans Les supercheries littéraires dévoilées
et selon Kerviler en 1893 dans Bibliographie
bretonne)
Nous
suivrons d’abord l’exposé de T. de
Kerros dans Un singulier prisonnier de guerre anglais,
Watkin Tench, avec Fragmens du dernier voyage de Lapérouse, p.147-162, pour
donner ensuite notre avis sur l’auteur secret.
Le
seul argument en faveur de Tench est
qu’il avait conversé avec Lapérouse à
Botany Bay en Australie en février 1788 et qu’il a par la suite été fait prisonnier, puis transféré à Brest et à Quimper, de novembre 1794 à mai
1795. De Kerros remarque que l’auteur prétendu ne sait pas que Watkin est un prénom gallois et l’accole avec son patronyme comme si
c’était un nom composé, ignorant l’orthographe
de son propre nom qu’il écrit avec un k au lieu de ch : Watkin
Tench,. Ajoutons que le matelot anonyme aux ordres de W. Tench , rescapé
des Droits de l’Homme sur lequel il avait été
transféré ne peut être que le major
Pipon , qui n’alla jamais en Australie et ne rencontra jamais Lapérouse , à la
différence de W. Tench. Le major, rescapé
du combat le 18 janvier 1797, fut fait prisonnier à Quimper ;
il fut conduit à Brest pour être renvoyé
en Angleterre où il arriva le 7 mars 1797. « Une série d’infortunes que je
compte faire connaître un jour [ce sera Narrative
of the dreadful shipwreck of the Droits de l’Homme….by Elias Pipon,
lieutenant, 63th regiment] m’a
jeté sur les côtes de France après un long combat de l’Amazon contre les Droits de
l’Homme, dans la nuit du 13 au 14 janvier 1797.
L’intervention
de W. Tench n’est qu’un prétexte pour justifier la connaissance du manuscrit, en même temps qu’elle est un
fait d’actualité : l’ouvrage a été publié en prairial (20 mai-18 juin) 1797, le combat a eu lieu en janvier
1797 . Contre l’attribution à Cambry,
comment quelqu’un qui était montagnard et jacobin, pourrait-il être l’auteur
d’une brochure qui parle des
« fureurs de Robespierre ?
« L’examen
des « Avant-propos » des
« Fragmens … », conclut de
Kerrios, ne permettrait donc pas d’établir que leur auteur n’est pas un simple matelot anglais présent avec Tench
à Botany Bay, n’est pas Watkin Tench,
n’est pas Cambry »
Qui donc est l’auteur ?
Il
s’agit d’un « naturaliste de pointe », écrit de Kerrios qui a demandé
le conseil du botaniste réputé, Stéphane
Buord : « A cette époque quelques rares scientifiques connaissaient
l’irritabilité du stigmate bifide du Martynia
(cité à propos du Peyrousia, p.
195, édition de Kerrios ; seuls quelques grands jardins botaniques
européens de l’époque le cultivaient dont le Muséum à Paris. » C’est le
chirurgien naval W. Houston qui
découvrit la plante à Vera Crur au Mexique et en envoya en 1731 des graines à P. Miller, le conservateur au Chelsea Physic Garden. Houstoun prit
l’initiative de l’appeler Martynia en
l’honneur d’un professeur de botanique de Cambridge, John Martyn. Celui-ci la
reproduisit dans son fameux ouvrage Historia
Plantarum Rararum (1728-1737). Ni
Tench , ni Cambry ne connaissaient seulement l’existence de la Martynia. Alors qui ?
Un professeur de botanique, fondateur de l’Académie
celtique et rival de Cambry : Eloi
Johanneau
Eloi
Johanneau naquit à Contres (Loir-et-Cher) en 1770 . Il devint professeur de sciences naturelles au
collège voisin de Blois, puis fondateur et démonstrateur du Jardin des Plantes
de Blois. Aussi, en l’an III (1794) , lorsque fut créée la première Ecole normale
supérieure, dont les districts choisissaient les élèves, le district de Blois
choisit-il Eloi Johanneau. Cette école
durera trois mois et elle s’installa le
20 décembre 1794 à l’amphithéâtre du muséum d’Histoire naturelle. C’est là que
E. Johanneau aperçut la Martynia,
indice capital pour identifier l’auteur de la brochure. Johanneau y rencontre
l’amiral Bougainville , âgé de 70 ans ,qui peut l’avoir incité à penser aux
navigations exotiques, le botaniste
Lacépède , parent du naturaliste Collignon embarqué sur la Boussole auquel il prêtera le texte des Fragmens. Johanneau a eu connaissance alors dans une bibliothèque parisienne
de la traduction française parue d’abord à Londres en 1789 de l’ouvrage de W. Tench où il
donnait les dernières nouvelles qu’on ait eues de Lapérouse qu’il avait
rencontré à Botany Bay, Relation d’une
expédition à Botany Bay,ainsi que son Compte
rendu de l’installation à Port –Jackson (le port de Sydney] en 1793. En 1805, Johanneau publiera sa Nouvelle ornithologie d’après la méthode de
Lacépède, grâce à l’aide de son frère Alexandre qui est aide- imprimeur.
Les ouvrages précieux, tirés à très peu d’exemplaires, comme les Fragmens, sortent de ses presses situées dans l’imprimerie Lenormand , rue du Pot- de- Fer à Paris. Nous avons le
justificatif de l’édition d’un Fragmens
Petronni , tirée à 126 exemplaires
dont 100 numérotés, plus deux sur beau vélin et quatre sur papier de Chine, plus 20
exemplaires petit in-8° sur papier de
hollande. Or, un incendie ravagea le
bâtiment le 20 décembre 1858 : c’était là qu’étaient entreposés les
exemplaires des éditions précieuses des deux frères et c’est ce qui explique le
caractère introuvable de certaines brochures.
Quelques
commentaires sur les plantes de l île
Bleue : les Peyrousia
bleues sont des cousines des Iiris
spuria musulmanica Takht originaires de Turquie et d’Iran ; le mot barbouquin utilisé pour décrire une
sorte de salsifis, Leontodon
Tragopogonoïdes, est une traduction
libre de l’anglais goat’s beard.
Johanneau
est un partisan convaincu du système de Linné, nouveau alors, comme l’indique,
par exemple, op ; cit., p
202, la mention Polyadelphie icosandrie
Lin .
Les mobiles de la publication : la
rivalité entre Johanneau et Cambry en
raison des différends entre sociétés secrètes et surtout entre membres de l’Académie celtique.
Le rite écossais ancien et non accepté par le Grand Orient.
Lapérouse avait été
initié comme apprenti le 26 juillet,
comme compagnon le 16 août et comme maître le 12 avril 1766 à la loge maçonnique
de Brest de L’heureuse rencontre (article
de Henri Colombié , « Lapérouse, Un
philosophe « en action » dans le numéro 59 du Journal de bord avec reproduction de l’extrait du registre de la loge L’heureuse rencontre conservé aux
archives de l’évêché de Quimper, p.5). Cambry, comme Lapérouse, est membre du
Grand Orient, tandis que Johanneau appartient au rite écossais.
La brochure de Johanneau évoque « deux jeunes élèves » non
nommés par l’auteur, savoir du Pac de Bellegarde, né en 1765, membre à dix ans
de l’Ordre de Malte, embarqué sur la Boussole,
et le benjamin de l’expédition, Law de
Lauriston, d’ascendance écossaise, embarqué sur l’Astrolabe. L’ordre royal de Saint Andrew (un sautoir de couleur
bleue) que possédait malgré son jeune âge Law serait à l’origine du rite
écossais. La légende veut que la couleur bleue de l’habit des frères dans les Loges bleues provienne du marquis de
Pontcallec. Celui-ci, en fuite et pour ne pas être reconnu, s’habillait comme
un paysan breton et portait une soubreveste bleue sur un gilet blanc. Le nom
mystérieux de l’île Bleue évoque ces
Loges bleues ouvertes aux apprentis, aux compagnons et aux maîtres.
Mais ce sont surtout les querelles à propos de l’Académie celtique qui sont à
l’origine de la publication. Le mot académie
apparaît déjà dans la brochure. Le projet mit longtemps à voir le jour et
ce n’est qu’en 1804 que de Mangourit, Johanneau
et Cambry, surmontant leurs différends, fondent l’Académie celtique avec pour président Cambry et pour secrétaire perpétuel Johanneau ; de
1807 à 1812, elle fera paraître 5 volumes de Mémoires. Mais en 1807, Cambry est éliminé de la présidence.
Cambry et Johanneau avaient le
même champ de recherches bretonnes : de Cambry, le Catalogue des objets échappés au vandalisme dans le Finistère
publié en l’an III (1795) à Quimper chez Derrien comme sont censés l’être les Fragmens, mais ceux-ci étant publiés chez Barazer, le Voyage dans le Finistère, les Monuments celtiques, ou recherches sur le
culte des pierres , précédées d’une notice sur les Celtes et sur les druides et
suivies d’étymologies celtiques, la Notice sur l’agriculture des Celtes et des
Gaulois. De Johanneau, les Monuments celtiques, ou Recherches sur le
culte des pierres, qui pa raissent la
même année (1805) que l’ouvrage de Cambry,
Il est l’auteur de nombreuses dissertations sur les antiquités de Bretagne :
il a parcouru la France afin d’étudier
les origines du druidisme et les traditions bretonnes.. On ignore le détail des différends entre Johanneau le Girondin et
Cambry le Montagnard, mais le but de la brochure est à coup sûr de nuire à
Cambry.
Le but de la publication.
Johanneau
désire que la brochure soit attribuée à Cambry et il en fait courir le bruit,
de façon que Cambry passe pour un opportuniste, pour un tiède, voire pour un
traître aux yeux des Montagnards et des Jacobins. En effet, lui qui se dit
montagnard, comment peut-il vomir, comme
dans cette plaquette, « les fureurs
de Robespierre » et dénoncer « le désordre de nos finances et les craintes
de l’avenir » ? La présentation favorable du complot du marquis de
Pontcallec rappelle les sympathies dites « fédéralistes »
de Cambry. Malgré cela, le 10 octobre 1794, il était entré au comité de
surveillance révolutionnaire de Quimperlé, outil de la terreur en province, et
réussit à se faire nommer par les représentants en mission administrateur du
district. Mais il démissionne, suspect de modération aux yeux des comités de Sûreté générale et de Salut public. Au surplus, ne prenant pas conscience des risques qu’il encourt, Cambry dédicace à son ami l’abbé Grégoire un exemplaire de
cette brochure anonyme. Certes, comme de
Kerrios le fait remarquer, Cambry ne dit
pas que cet envoi a lieu « de la part de l’auteur » et se contente de
mentionner qu’il est l’expéditeur. L’abbé
Grégoire avait dénoncé ce qu’il avait appelé, en créant ce terme en 1793, le
« vandalisme » jacobin et
cela l’unissait à Cambry qui avait fait l’inventaire des dégâts révolutionnaires
lorsqu’il fut chargé officiellement,
entre septembre 1794 et avril 1795, de
visiter le Finistère, et lorsqu’il publia son Catalogue des objets échappés au vandalisme dans le Finistère. La
même intention l’inspire lorsqu’il fait paraître son Voyage dans le Finistère, ou état de ce département en 1794 et 1795, an
VII (1799). D’ailleurs, Cambry
pensait à peu près comme la brochure. Hubert
Arvengas, dans une plaquette intitulée L’exploration
et le mystérieux naufrage de Lapérouse et distribuée en 1941 pour la
commémoration du bicentenaire dans les écoles du Tarn, écrit : «
Quelques-uns [des rescapés de l’expédition] restèrent sur le rivage [de
Vanikoro] où ils menèrent encore quelque temps une vie misérable :
c’est la thèse à laquelle se ralliait Jacques de Cambry, savant antiquaire
breton, dans ses Fragmens du dernier
voyage de La Pérouse, curieuse et rarissime brochure éditée à Quimper en
1800. L’auteur mourut persuadé que Lapérouse et trois ou quatre de ses
compagnons avaient survécu dans l’île [de Vanikoro] après le terrible naufrage,
jusqu ‘en 1794. » Telle serait donc la thèse que professait aussi Cambry :
Lapérouse aurait préféré les sauvages aux furies sanglantes de Robespierre.
Toutefois, Johanneau a pris soin de signer
discrètement l’ouvrage en y multipliant les anagrammes : le prince de Louan pour Johanneau, Nuola et Yahoué pour Eloi Johanneau, Léonard Annoyer pour Eloi Johanneau, anse des Rochers pour
aca (démie) (J)ohanneau, l’isle d’Yvic
pour (aca)démie cel(t)ique .
La méthode de Johanneau est toujours la
même : il forge habilement un
texte, il le publie à un très petit nombre d’exemplaires, il le fait attribuer au rival qu’il veut
disqualifier.
Nous
pouvons suivre sa démarche habituelle dans le conflit qui l’opposa à un Espagnol,
l’abbé Marchéna. Il fit paraître, avec texte apocryphe ,un Fragmentum Petronii (toujours cet amour des fragments qui est comme
sa signature et qu’on retrouvera en 1806 dans Fragmentum Catulli !), tiré à 100 exemplaires, et fit attribuer à l’abbé ce texte licencieux.
L’objet du litige était une question de
palimpseste wisigoth concernant l’Espagne, Johanneau désirant faire refuser par
le gouvernement espagnol sa demande d’aide financière. Le frère d’Eloi republie en 1865 ce texte de 1800
sur Pétrone, augmenté par ses soins. Joaquim Alvarez Barrientos a édité un livre de 148 pages sous le nom de
l’infortuné Marchéna, Fragmentum Petronii, Madrid, 2007, ce qui montre à quel point la
supercherie de Johanneau a été habile, puisqu’elle « prend » toujours.
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