MES ACTIONS EN FAVEUR DU SOUVENIR DE LA MEMOIRE DES DEPORTES DE LA COMMUNE EN CALEDONIE
Avec ma femme Françoise Griscelli, spécialiste des
listes de communards et moi-même.
La commune de 1871 et la déportation en Calédonie
En 1959, à la fin de mon hypocagne à Louis-le- Grand, où j’avais eu
comme professeur d’histoire Emile Tersen qui préparait un livre sur la Commune, me demanda de lui rapporter de
Calédonie, où j’allais pour les vacances scolaires, une photo du cimetière des
Communards de l’île des Pins, destinée à paraître dans son ouvrage. Accompagné
de ma mère qui avait la fille du gendarme de l’île des Pins comme
pensionnaire,je me rendis spécialement à
l’île des Pins pour cette mission. Il nous fallut d’abord le retrouver, car
personne ne connaissait son existence.
On m’affirma même que les exilés avaient dû être enterrés n’importe où, sans
nom. Grâce à une carte de 1880 que possédait le gérant de l’hôtel Jean Brock,
nous pûmes, avec la jeep du gendarme, y aller : le chemin était impraticable,
une herbe très haute avait tout envahi; certaines tombes étaient éventrées. Ma
photo arriva trop tard pour La commune de
1871, de Emile Tersen, Jean Bruhat
et Jean Dautry (1960). Mon passage fit beaucoup de bruit ; le Président de la Chambre de Commerce, M.
Jean Chalier, descendant de déporté, rendit visite à mon père , alors Président
de l’Assemblée territoriale, pour lui dire que, politiquement (car il était de
droite), il n’avait jamais pu rien faire pour le cimetière où dormaient ses
parents, mais qu’il se réjouissait de mon voyage qui le sortait de l’oubli.
Plus tard, le Kiwani’s club de Nouméa, dont F. Otonari était le créateur et le président
fondateur et auquel il m’avait demandé, ainsi qu’à son oncle le député Roch
Pidjot, d’adhérer, a cherché
à s’occuper du patrimoine
calédonien. Je suggérai la pose d’une plaque avec les noms des communards à
l’île des Pins. Nous prîmes contact avec la municipalité pour lui demander de
débroussailler le chemin et les tombes, contre défraiement. J’avais trouvé dans
O’Reilly mention de m’existence d’un placard fabriqué par le déporté A.
Bretonneau avec les noms de tous les déportés inhumés ou morts en mer au cours d’une évasion. J’écrivis à la
Bibliothèque Nationale pour en avoir une photocopie. Je vérifiai les noms sur
les registres d’état-civil de l’île des Pins et l’agent des eaux et forêts de
l’île des pins appelé Frouin, accepta de les contrôler defaçon plus détaillée.
Un membre du club était le directeur d’Inco à Nouméa, de nationalité
turque, M. Sheito. Il accepta de nous
procurer une plaque en nickel inoxydable et d’y faire graver les inscriptions
que nous désirions. Il ne restait plus qu’à procéder à l’inauguration, avec le
nouveau président, le docteur JeanTomasini, de la Société Le Nickel. Celui-ci
me raconta qu’après son discours certains employés de la Société Le Nickel, le
traitant de communiste, refusèrent de lu adresser la parole. Le premier
secrétaire d’Etat socialiste à l’outre-mer Emmanueli rendant visite à la
Nouvelle-Calédonie désira se rendre à l’île des Pins : il espérait avoir
une photo le représentant en train de
déposer une gerbe aux déportés. Je fus choisi comme son mentor et avec B. Brou,
président de la Société d’Etudes Historiques de Nouvelle-Calédonie et mon
épouse, je me rendis à l’île des Pins. Mais malheureusement, entre le discours
du maire et le discours coutumier, nous ne pûmes nous rendre au cimetière
qu’après le coucher du soleil : il était trop tard pour la photo
commémorative !
Restait le cimetière
de Ducos pour les déportés en enceinte fortifiés,-les plus célèbres.
Mais concernant le cimetière de Ducos- Tendu,
et alors que j’étais en séance à l’Assemblée, je fus prévenu par téléphone
que les bull- dozers s’occupaient activement de le détruire pour y faire les
terrassements qui devaient servir aux habitations collectives de Tendu et
malgré mes interventions le cimetière fut détruit de fond en comble : les
ossements et les dalles fracassées
rejoignirent les scories. Quant aux déportés qui étaient morts au bagne de l’île Nou et
qui n’étaient pas déportés, mais transportés
bien qu’authentiquement communards, comme le poète Gustave Maroteau, ils
n’avaient jamais eu droit à un cimetière. Mais Georges Pisier, membre écouté de
la SEHNC et auteur d’une brochure sur l’île des Pins, affirmait qu’aucun
communard n’avait été condamné au bagne, mais seulement à la déportation ;
je fis , pour répondre à ces oppositions , un article dans le bulletin 43 , 2e
trimestre 1980, de la SEHNC (La
transportation politique et la
déportation en Nouvelle-Calédonie)
pour jauger de la moralité controversée des communards condamnés. De même qu’il
avait existé un centre d’état-civil à
Nouville non rattaché à celui de Nouméa et commun pour les bagnards de droit
commun et pour les transportés politiques,
Il avait existé un centre d’état
civil sur la presqu’île de Ducos- Tendu, transformé en léproserie et où un
colonel anti -communard avait lacéré et dispersé dans la nature les registres.
La deuxième copie, non rattachée à l’état-civil de Nouméa, se trouvait au
Tribunal et , quand on connaît la susceptibilité des magistrats, on, mesure
l’ampleur du problème. Aussi suis-je intervenu à l’assemblée territoriale pour
demander l’autorisation au tribunal de consulter les registres d’état-civil de
Ducos et ai-je pu établir une liste des déportés qui y moururent. J’ai ajouté à
cette liste ce que je savais à l’époque (nous n’avions pas encore les précieux
registres de la transportation politique de l’île Nou, non plus que ceux de
Ducos et de l’île des Pins qui figurent dans la collection Amsterdam) des communards
morts à l’île Nou. Je pus alors, au titre du Kiwani’s club de Nouméa et, avec
l’aide de Alan Sheito, faire enfin graver la plaque qui figure à Tendu et
procéder à l’inauguration. Mon épouse, en s’aidant du magistral Maîtron, Dictionnaire
du mouvement ouvrier, en plusieurs volumes, dressa une liste de tous les
communards venus en Calédonie. La SEHNC, sous la direction de Georges
Coquilhat, répartit en trois la liste établie par ma femme (déportation simple à l’île des Pins,
déportation en enceinte fortifiée à Ducos, transportation à Nouville ), ce qui
rend très incommode la recherche d’un communard qui a pu passer de l’île Nou à
Ducos et à l’île des Pins en cours de peine. Aujourd’hui, outre les oublis signalés par B. Brou dans le bulletin
de la SEHNC, on peut compléter par l’excellent travail de Roger Perennès, Déportés et forçats de la Commune, de
Belleville à Nouméa, Ouest- Editions, Université inter- âges de Nantes, 591
p., 1991, malheureusement sans index
général
Aussi, quand j’ai lu sur le Net que c’était l’Association
des Amis de la Commune qui avait réhabilité le cimetière des Communards de
l’île des Pins, j’ai été confondu : jamais une telle association n’a
existé à Nouméa à ma connaissance, et c’est le Kiwani’s club de Nouméa, comme
l’indique l’inscription « Don du Kiwani’s Cub de Nouméa » sur
la plaque, qui,à mon instigation,s’en est , seul, occupé. Il n’y a, comme me le
reprocha, L. –J. Barbançon, spécialiste
du bagne de droit commun, des relégués et des Arabes, qu’un petit nombre de
descendants de communards à Nouméa, qui furent peu actifs au cours de ces
opérations , sauf Jean-Jacques Bourdinat qui accepta de nous prêter le Dictionnaire de Maîtron qu’il possédait.
Il n’y eut que cent Arabes politiques stricto sensu, tous expédiés à l’ïle des
Pins à la suite de la rébellion de Mokrani de 1871, et qui rentrèrent
pratiquement tous (sauf la famille de labelle Céleste qui servit de modèle à la
statue de la fontaine à Nouméa) en Algérie après avoir, en 1880, été logés à
Ducos. Les Arabes de Calédonie sont aujourd’hui des descendants de transportés
de droit commun.
La collection
Amsterdam, le projet de musée Gustave -Maroteau dans l’hôpital de l’île Nou
où Bernard Brou voulait exposer
définitivement cette collection de documents.
Maxwell Shakleton , membre de la
SEHNC, repéra l’annonce que la collection amassée par un spécialiste de Jules
Vallès sur la Commune , Lucien Scheler, était en vente au prix de 5 millions de
francs CFP aux Pays-Bas, à Amsterdam. Il
prévint Claude Idoux, le directeur de la
Bibliothèque Bernheim. Idoux et son adjointe,
et Mme H. Colombani, se mirent en tête de l’acheter pour le compte de la
bibliothèque et se rendirent incontinent à l’Assemblée pour demander de
l’argent. Ils y rencontrèrent le secrétaire général, Claude Erignac, dans
l’escalier de l’Assemblée, et j’assistai par hasard à cette scène mémorable où
il les rappela à leur devoir de réserve et leur enjoignit de rentrer à la
bibliothèque, ce qu’ils firent, tête basse. La SEHNC décida d’envoyer à
Amsterdam Georges Pisier et M. Shakleton afin de jauger la valeur de la
collection ; M. Shakleton revint enchanté, G. Pisier plus réticent. Il fut
décidé, en 1975, de faire une collecte dans le public pour réunir les fonds et
de créer une Association pour le soutien
à la fondation « Souvenir de la déportation en Calédonie » pour
les gérer. Comme personne n’en souhaitait la présidence, ce fut, par défaut,
Jean-Marc Gaudrillet, un ingénieur de la Société Le Nickel qui fut choisi. De
mon côté , je fis voter une subvention par l’Assemblée , 2 millions de francs
CFP, pour cet achat , qui s’ajouta aux
sommes versées par la ville de Nouméa et par la Société Le Nickel. .
La collecte fut un grand succès Lorsque les caisses furent à Nouméa, il y eut à payer les droits d’entrée et de
douanes et j’intervins avec beaucoup de difficulté auprès du Président de la
Commission Permanente, Georges Nagle, pour faire exonérer la collection.
Celui-ci fit ajouter la clause que la collection ne pourrait être utilisée à
des fins privées et commerciales. Faute de mieux, on décida de les entreposer
dans une banque, la Société Générale .
où travaillait un membre de la SEHNC, Jean-Claude Miroux. Au bout d’un certain temps, nous avons subi
les attaques des Nouvelles, un
quotidien qui monopolisait
l’information, sous le titre récurrent Où est passée la collection Amsterdam ? La
bibliothèque estimait qu’elle était la mieux placée pour garder la collection
et s’agita de façon souterraine ; des
rumeurs commencèrent à circuler sur
les vols dont elle serait l’objet et sur les détournements des fonds des
cotisants. La SEHNC finit, bien plus tard, par publier la liste des cotisants,
ce qui ne veut strictement rien dire en raison des nombreux donateurs qui désiraient, pour toute
sorte de raisons, demeurer anonymes. La Gendarmerie accepta de nous prêter ses locaux situés en face de l’Ecole F.
Surleau pour que nous puissions déballer
et inventorier la collection. C’est
là que B. Brou, Jacques Cheval, Louis- José Barbançon ,
mon épouse et moi-même nous nous réunîmes plusieurs après –midi de suite afin
de préparer cette exposition réclamée qui aurait lieu à la mairie de Nouméa en 1977, sous la
Présidence de Jacques Cheval.et qui fut un grand succès. . Il fallut se faire
prêter des vitrines, tables et armoires. Lors de l’exposition qui fut un grand
succès, nous fûmes honorés du voyage de
l’historien Dautry et du directeur du musée
de Saint-Denis consacré à la
commune, éditeur du journal La Commune. Jacqueline Senès nous en voulait de ne pas la mettre à
l’honneur pour ses émissions radiophoniques sur le cimetière de Ducos, sur le
bouif Trinquet, etc. Malgré tous nos efforts, nous ne pûmes exposer la
collection de journaux de l’île des Pins appartenant au fils du pharmacien de
la commune à l’île des Pins Ventrillon.
Toute une activité littéraire sortit de cette exposition : La déportation en Nouvelle-Calédonie, L’évasion de Henri Rochefort, bulletin
n°50, 1er trimestre 1982, Ebauche généalogique d’une famille
calédonienne : les de Laville-Leroux, bulletin n° 58, 1er trim.1984,
opuscule Quand j’étais au bagne (poèmes de Henri Brissac), les Mémoires
d’Allemane
En 1981, il fut encore décidé de faire une exposition en
brousse à Bourail, plus exactement à Néméara, ancien internat des fils de
concessionnaires originaires du bagne, à la demande de Louis- José Barbançon.
Pourquoi à Bourail, ancien centre pénitencier proche de
Nessadiou, centre des Arabes ? Parce que déjà la confusion entre
transportés politiques et transportés de droit commun existait dans l’esprit du
public Tous déporté ! Une rumeur de vol courut à nouveau peu après et L.
–J. Barbançon voulut que nous ouvrions à nouveau les caisses pour faire un
nouvel inventaire. Sachant que l’archiviste du territoire B. Corre nous avait
dit qu’il voulait faire son propre inventaire et quie le nôtre lui était donc
inutile, Je refusai énergiquement de
perdre notre temps pour une rumeur parmi d’autres.
Mais la question se posait : où exposer la collection
de façon permanente ? B. Brou eut l’idée d’aménager l’ancienne infirmerie
du pénitencier de l’île Nou où un
poète de la Commune mourut à vingt ans, le chartrain Gustave Maroteau, à propos
duquel Victor Hugo lui-même intervint, -en vain. C’est là que B. Brou voulait exposer définitivement la
collection de documents.
Jean-Marc Gaudrillet
prit seul l’attache d’une société de travaux publics dont le directeur était
son ami, lui demandant un devis. Ce devis était faramineux. Il nous écrivit en
recommandé pour obtenir notre accord, sachant que c’était les grandes vacances
et que la plupart des membres étaient en congé en métropole. Moi-même je lui
écrivis une lettre recommandée avec AR pour lui faire savoir que nous étions
opposés à son dessein ; il n’en tint aucun compte. Refusant de
démissionner, ce qui entraînait un blocage,
il finit, au bout d’un certain
temps, par être convoqué par la
commission des Finances de l’Assemblée territoriale : il fondit en larmes
pour toute justification .Je le rencontrai par hasard, peu après, à
la Poste et le saluai, comme la politesse le demande. Ce rustre me dit : « Te fatigue pas, ce n’est
pas la peine de me dire bonjour ».
A la demande de L.-J.
Barbançon, ami du maire
socialiste de Chartres , le député Georges
Lemoine, universitaire et ancien ministre de l’outre-mer, le conseil
municipal de Chartres décida d’honorer une rue du nom du poète mort au bagne à
vingt ans, Gustave Maroteau, né à Chartres. Cette rue chartraine Gustave
Maroteau est la seule chose qui reste de ce projet avorté de musée Maroteau
cher à B. Brou et qui échoua à cause de la prétention et de l’obstination du
sieur Gaudrillet. En Calédonie, rien ne perpétue son souvenir, pas plus que
celui d’aucun autre communard ; j’avais pourtant demandé, -en vain,- que
l’internat de jeunes filles et des filles
de l’assistance publique que dirigeait ma mère portât le nom de Louise Michel, la Vierge rouge, la
Pétroleuse. : pourtant, grâce à l’obligeance de José Barbançon, j’ai eu
connaissance d’un arrêté du gouverneur datant du 22 septembre 1885 qui
autorisait, à la demande du menuisier calédonien Lambert, le transfert des
restes de Gustave Maroteau du champ de repos du bagne situé à l’île Nou au
cimetière de Nouméa. Le gouverneur se
fondait sur le fait que tous les individus frappés d’une condamnation aux travaux
forcés à la suite des faits relatifs à l’insurrection, ont été appelés à bénéficier
des dispositions de la loi d’amnistie en date du 30 mars 1979 et
que, « si le sieur Maroteau n’était pas décédé avant la promulgation
de la loi susvisée, il aurait certainement profité des dispositions
bienveillantes de cet acte de clémence. »Je précise qu’en 2016 la loi
d’amnistie a été doublée d’une loi de
réhabilitation (et non plus seulement d’amnistie) de tous les
communards .
Ce fut ma femme
(auteur, je le rappelle, d’une liste des déportés qui a paru dans le bulletin
de la SEHNC, unique à l’origine, mais qui fut scindée en plusieurs parties,
chose éminemment regrettée par mon épouse car un déporté à l’île des pins
pouvait se retrouver à Ducos au cours de son existence) qui
fut choisie pour remplacer Gaudrillet à la Présidence de l’Association.
Mais elle et moi nous avions décidé de
quitter sans retour la Calédonie pour la métropole et la campagne de
dénigrement : où est passée la collection Amsterdam ? Continuait de
plus belle dans les Nouvelles. Aussi
décida-t-elle, en 1989, de remettre la collection qui dormait toujours dans les
coffres d’une banque au service
territorial des archives, nouvellement
créé à Nouméa, avec à sa tête Bruno
Corre . Ce fut Maxwell Shakleton , d’une
vieille famille calédonienne (l’une de ses parentes avait reçu , à Nouméa, au
quartier latin, des cours de l’institutrice
communarde Louise Michel) qui lui succéda. Depuis, l’association ne
connut aucun ennui et organisa tranquillement une exposition en 1993, publiant
deux opuscules, l’un intitulé La
collection Amsterdam, l’autre intitulé Catalogue
de la Collection Amsterdam. L’affaire fut
ainsi terminée. Dommage qu’il n’y ait eu aucune recherche, aucun
dépouillement véritable.
A noter les listes dressées
par ma femme et parues dans les bulletins de la SEHNC, des numéros 81 à
127.
Sur les communards, la seule bibliographie qui vaille pour
le chercheur est le Dictionnaire du
Mouvement ouvrier Histoire du mouvement anarchiste en France (1880-1914),
de Maîtron, SUDEL, Paris, 1951, 744 p., épuisé. Deuxième édition avec une
préface de Georges Bourgin, 1955, épuisé. Réédition revue et
complétée en deux volumes aux éditions Maspero, Paris sous le titre : Le
mouvement anarchiste en France, des origines à 1914, tome 1, Paris, Éditions Maspero, 1975, 486 p., réédition
Gallimard, 2011.Le mouvement anarchiste en France, de 1914 à nos jours,
tome 2, Paris, Éditions Maspero, 1975, 440 p., réédition
Gallimard, 2011 ; les Mémoires d’Allemane
publiés par la SEHNC , l’ouvrage de G. Da Costa , La commune vécue,1905, 424
pages, avec une liste des transporté&s de la Commune et enfin l’excellent
travail de Roger Perennès, Déportés et
forçats de la Commune, de Belleville à Nouméa, Ouest- Editions, Université
inter- âges de Nantes, 591 p., 1991. Il manque certes d’un index général, mais il apporte par rapport au
Maîtron les listes des convois et les listes d’embarquement pour la Calédonie. Les
chercheurs trouveront ci-dessous un vade-mecum
sommaire de l’ouvrage de Roger Pérennès.
Les noms des bagnards
de la Commune transportés à l’île Nou , au
nombre de quelque 334,page 116, y
compris les 79 de la Virginie. Transports hors convoi, d’après la liste du communard de Laville-Leroux ,a
llié de ma femme:
1 le Jura 21
novembre 1871 Trinquet et 2 déportés urbainb et Arnaudy , peine commuée.
1 l’Alceste embarquement le10 septembre 1872 200
forçats +1 déporté pour l’île des pins embarqué à Dakar où il avait été laissé
par la Garonne ;
2 le Jura 21 novembre 1871 Trinquet et 2
déportés urbainb et Arnaudy , peine commuée.
3 la Danaé, de Roques à Escache, 6 forçats .
4 la Virginie embarquement à Toulon le 19 juin 1872 ,79 forçats, de Bauche à Masson
5 le Rhin 27
janvier 1873, 400 forçats, du nom de Blain à celui de Pierre.
Le registre matricule de Ducos nous donne les noms de 323
communards de l’Ile Nou. Mais nous disposons (collection personnelle) d’une
liste manuscrite de 314 noms établie par le fils du déporté en enceinte
fortifiée de Laville- Leroux (ordre non alphabétique, d’après les registres
d’embarquement). Le communard a supprimé les 21 noms des gens de la
« tierce », c’est-à-dire des voyous . Manquent 21 noms. Pérennès aussi donne, par ordre alphabétique, la liste de ces forçats de la Commune, page 121.
Il faut en retirer Adam,
sans prénom, Louis en réalité matricule
4.531, arrivé par le Var pour l’île
des Pins, p. 239, car sa peine avait été commuée en déportation simple avant
qu’il ne débarque, et il fut immédiatement gracié. Ce qui démontre que toute autre méthode que le classement
alphabétique est vaine.
Le 11 e convoi, la Virginie,qui partit le 19 juin 1973 amena 79 forçats arrivés le 24 octobre 1873
(correction pour 1872) et listés p. 414 et 416, rangés par ordre non alphabétique.
Voici les noms de ces passagers de la Virginie
que j’ai rangés par ordre alphabétique
Aldenoffe Amary
Amouroux Annoy Ausset
Bauche Bayle Bertin Bioret Blanc Boisseau Boittiaux Bourgeoys
Boussion Boutin Bourguignon Boyeux
Brissac Broussat Brunel Chamon Chaveron(voir
Tauveron) , Chevalier Cohen Commeau Corniche Desmoulins Despres Doe Douillet Dubreuil Ducousso Dunand Eyraud Faucher Fauveron
pour Tauveron Gilbert voir Chaveron Fleury
Gasnier Geresme Giffault Girault Girard Glandet Gobin Goepfer Guichanet
(p 118 « cas douteux » ) Guillermite Guilton ( Guitton )Pierre
Helianax (peine commuée, p 120)Houet
Humbert Jamet Jolivet Kohler Kubler Kuntz Laloge Latour Lecerf Lecolle
Lecompte François Lecomte Louis Lenôtre Letourneau Liebert Liége Maillot Masson
Maunoury Mayer Simon Messier Michelin
Mezecage Miraillet Mirault Murat Neant Pascal Pelletier Perret Poncin Pontillon
Quenneville Raymond Reber (peine commuée , p 121) Rigaud
Robichon Roemer Roussel Roux Ruhlmann Sarale Solin Tavernier Thierry Vally Viard
Virague Virtely Vellcome .
Liste de Laville
Leroux mise par ordre alphabétique : 318 forçats de la Commune.
En plus ,11 Chotteau
Clement Cortès Commeau Cortès Desaille
Clement 1Cortès Helianax120
Joubert Reber12 commutation de peine Pelata
En moins (« tierce ») : 55 Beaudoin Beon Bergeron Bernard Bocquet Bothiau
, Chamon Chotteau Coeuret Reynaud
Robichon Rochard Rotot Wernert Sauvageot Solin Sauvageot Beon Bergeron Bernard Brecard (parti par la Danaé), Chamon Coeuret Deville Dhaille
Dore Doyen Dubois Dubreuil Fournier
Francq Frangeot Furnon Gadoux Gaudier Gidon Givaudan Gongot Gratton Heppe Jance Jannet
Lavorelle Laudet Lombard Mazet
Morel Nauroy Odam Perret Pignet Pontillon Questel Raimbault Raynaud.
Adam Aldenoffe
Allemane Jean Amary Amiot Amouroux André
Annoy Amyot Arnaudy Ausset ou Ansay Bailly Bardet
Bareteau Battou Bauche Baudel Bayle Benoist Berthier
Bertin Bezias Bioret Bisteur Blanc Blanpin
Bleing Bleryaque Boisseau Boittiaux
Bondon Bontemps Bossard Boudaille Bougadier
Bouisson Boulaud Bourgeois Bourguignon Boutin Boyeux Breuil Brezillon Brissac Broussat Bruchon
Brunel Bry Bufferne Butze Caria Carlier
Ernest Carpentier Carre Ceregalli Chachereau Chalier Chamillard Chamon
Chantdavoine Chantereau Chapitel Charton Charvet Cheron Chevalier Chinardet Clement Clouard Coeuret
Cohen Commeau Constant Constantin Coquelin Corniche Cornut Cortès Couturier Cuzin
de Garchat Da Costa David Deboffe Dehenne Delacroix Delenfernat Delibessart Dempfel
Dervier Desaille Desmoulins Desnos Desprez Diard Doe Douillet Ducos Ducousso Dufay Dumont Dunand Dupont Eloy 132 Escache Etienne Expert Eyraud Faucher Feltesse Fleury Fontaine Fortin
Fouillet Fourche Fourestier Gabanou Gamard
Garnier Gasnier Gaubert Gaude Gauthier
Gayrat Geresmes Giffault Girard Girardot
Girault Girin Gobin Godard Goepfer Grelier Guichanet Guitton pierre Guillot Harauchamps Helianax Henault Hordesseau
Houldinger Houet Huet 2, Humbert Imbert Jacquet
Jamet Jeanne Job Jolivet Joubert Juhel Kohler Lable Labrunière de Medicis
Lacaille Laloge Lalanne Lambert Landry Largier Latour Laurent Lavenir Lebreton Lecerf
Lecolle Lecompte François et Lecomte Louis,
Legall Legrip Leprince Lestage Letourneau Liberge Liebert Lisbonne Louet
Lucipia Lullier Lutz Madeuf Magnier Maillot Malaret Marechal Marius Maroteau
Martel Martin Martinet Masson Maunoury Mayer Simon Mejean
Mekarsky Menard Mercier Messier Metz Meunier
Meyer Michelin Millot Miraillet Mirault Misme
Monavant Morterol Mounoury Murat Naulot
Niclos Nicolas Novi Pailleret HouldingerPaillez
Pallut Paradis Parrenin Pascal Pays Pelata Pelletier Perdrix Perrette Perol
Phalipou Pichot Picot Pierret Piffret Piquet
Pireux Pouchet Poncin Quenneville Quetin
Raynaud Racine Ramain Rastouil Raymond Reber Renaudot Rene Renoux Rey Rigaud
Robot Roche Roemer Roger Roques Roulet Roux
Ruhlmann Saint-Gilles (de), Sauvage Savio
Schenck Soencer Soipteur Solignac Tauveron
Tavernier Theis Thierry Tiget Trinquet Trompsauce Trouvé Turlutte Urbain Vaillant Van Caulaert Varache
Vernois Viard Villers Vinot Virague Virtely Yockmans
NB De Bauche à Masson ce sont les 79 passagers de la Virginie dans l’ordre du registre
d’embarquement, avec en moins Glandet Commeau Ausset et en plus Bourgeois , donc 78
Liste de
Laville-Leroux originelle :
1 l’Alceste, embarquement le 10 septembre 1872 ,200 forçats
+1 déporté pour l’île des Pins embarqué à Dakar où il avait été laissé par la Garonne .
Delibessart Charvet Ducos Adam Garnier Roger Lestage
Mallaret Parrenin Meyer Renoux Bossard Varache Meunier Legal René Monavant.
3 déportés viennent des émeutes de Narbonne :
Parrenin, Meunier, Legall (sur les
17 venant de la Commune de Narbonne)
2 le Jura 21
novembre 1871 Trinquet et 2 déportés Urbain et Arnaudy , peine commuée :
Arnaudy Trinquet Urbain
3 De Roques à Escache, 6 forçats par la Danaé : Roques, Novi, Girault, Soipteur, Martinet, Escache
4 la Virginie embarquement à Toulon le 19 juin 1872 79 forçats, de Bauche à Masson :
Bauche Bertin Roux Humbert
Bourgeois Desprez Blanc Goeffer Pelletier Doe Miraillet Quenneville Poncin
Chevalier Gobin Maroteau Ruhlmann Guichanet Lecolle Bourguignon Boyeux Boisseau
Michelin Ducousso Letourneau Lecompte Messier Aldenoffe Thierry Mayer Viard
Tavernier Cohen Perret Fleury Tauveron Girard Brunel Virague Bayle Latour
Amouroux Annoy Jolivet Lecerf Maillot Geresmes Kohler Raymond Dunand Faucher
Kubler Lecomte Guilton Giffault Helianax Maunoury Boutin Boussion Liebert Corniche
Broussat Rigaultpascal Boittiauyx Reber Mirault Houet Gasnier Murat Virtely
Douillet Amary Desmoulin Jamet Masson
5 le Rhin 27
janvier 1873 400 forçats, de Blain à la fin : Pierre . Allemane :
Blain, Pays Carlier Chamillard Bondon Raynaud Pichot Dufay
Bruchon Gaude Yoksmans Pireux Desvier Perdrix Guillot Chinardet Dehenne
Boucardier Fimbert Girardot Villers Legrip Magnier Bailly Bezias Bry
Theissauvage Trompsauce Boudaille Mazet Robot Charton pierret Gustave Werner
Pailleret Metz Juhel Brezillon Maunoury
Constant Garnier Lable Menard Caria Eloy
Landry Lambert Girin Amyot Etienne Trouvé Racine Grelier Morterol Roger Fouillet Fortin Berthier Allemane Ramain Piquet Niclot Feltesse
Rastouille Soenger Solignac Rena udot
Adam Bouisson Misme Challier Jacquet Chachereau Benoist Carlier Chantreau
Naulot Battou Lisbonne JeanneLutz Quetin Largier Clement Marius Picot Louet
Fourche Bisteur huet Huet Lucipia Lahout daCosta Gabanou Godard Bareteau Cornut
Van Caulmaert Henaut Blanpin Paillet Phalipou Gauthier Turlutte Cuzinb de
Garchat Vinot Schenck Thierry Carpentier Leprince Bufferne Lavenir Carré David
Clouard Labrunière deMédicis
Gamard Job Dumont Delenfernat Vally Lacaille Guillermitte Brissac Dubreuil Laloge Velcommme
Pontillon Dupont Liège Robichon Eyraud Lenôtre Néant Roussel Sarale Bioret Miezecage Giraud Girard Solin Chamon Kuntz Fourestier
Pallut Baudel Piffret Millot Deboffe Dempfel Paradis Fontaine Lullier Rey Couturier Perol Tiget Coquelin Martin De Saille
Joubert Imbert Lalanne
Saint-Gilles (de) Gaubert Girard Laurent Pelata Chezon
Mercier Constantin Jannet Maréchal André
Mekarski Martinet CeregallliMottin Boutin Chapitel savio Pouchet Meyer Dupont Desnos
Martel Chamtdavoine Madeuf Lebreton Nicolas
Gayrat Bontemps Harauchamps Vernois Dupont Breuil Roulet Bardet Butzé Méjean Hordesseaux Roche Bleryaque Cortès Diard Vaillanrt Liberge Expert Pierre
Liste des 51 ou 52 décès
de communards de l’île Nou (liste par ordre alphabétique publiée par B. Brou, La
déportation et la Nouvelle-Calédonie, p. 165 :20 et p. 515, consultable
sur internet Persée mais ici avec commentaires)
Amary Edouard Hilaire,
matricule 3812, p 121, matricule bagne Toulon 24371, p. 415 sqq, Virginie , mort le 06 mai
1873, ANOM B, acte 49 île Nou,
André Jules
Adolphe, matricule 7184, p.121, condamné en 1874, décès le 28.05.1875 à l’ïle Nou, (et non le 21
mai 1879 avec point d’interrogation comme indiqué par Perennes ).
Botteraux Botthreaux Boittiaux
Pierre Joseph, condamné en 1872,
dévoré par les Canaques à Bourail
1er mars 1879 p. 124 Virginie
Boutin Narcisse
Désiré Barthélemy , matricule 3799,
condamné en 1871 , p.125, Virginie , décédé
le 11 février 1876, ANOM B
Broussat Pierre,
matricule 3797, p.126, voir Atai , 26 juin 1878 Virginie
Bufferne François, matricule 5126, p. 126, hôpital,
île Nou , 28 janvier 1878 , acte
24 Nou 1878
Chantreau Jacques,
matricule 4573, p. 127.
Chéron ou Théron Jean-Baptiste Armand, matricule
6869, condamné en 1874,p. 128, mort à l’hôpital de l’île Nou le 14 janvier 1876
Clément Claude,
matricule 4604, peine commuée 4604 p. 120, décédé à l’île Nou, acte 227,
9 novembre 1875.
Demfeld Gottfried
Théophile, matricule 5740, p. 130, décès le 23. 06. 1875,
acte 143, île Nou, B ANOM, enregistré en
1879
Corniche Antoine,
matricule 3802, p. 129, Virginie, voir Ataï, décédé le 25 juin 1878 B ANOM. Virginie
David Clovis Antoine, matricule 5132,p. 129,
décédé hôpital Nou acte 9, 13 juin 1878,
ANOM.
Ercker Nicolas,
P. 117, 117 17 juillet 1873 mort sur la Loire,
en mer, pas à ANOM.
Dubreuilh Stanislas
Césarin, matricule 5168, condamné en 1872, p. 131, décédé à l’île Nou le 24.08.
1876, B ANOM, 24 août 1876.
Ercker Nicolas,
P. 117, 117 17 juillet 1873 mort sur la
Loire, en mer, pas à ANOM.
Feltess Eugène, matricule
4507, p 133 Nou acte 31 du 1er février 1878
Garnier Joseph
Etienne, matricule 4194, p. 118, condamné en 1873, 1972, décès B ANOM, acte 18, le 23.2. 1873
Homonyme Garnier
Louis Léopold condamné en 1873, décès B
ANOM le 19.11. 1875
Gobert Alphonse
Louis, matricule 4686, p134 liste da
Costa, décédé le 7.05.1875, acte 92, île
Nou
Godard Adrien,
matricule 4817, condamné en 1872,p 136, 136
décédé le 16 . 04.1876 B ANOM,
Houette ou Houet Victor François Pierre, matricule 3807, p 137,
décédé le 20. 06.1878, voir Ataï Virginie
Job Nicolas
matricule 5. 136 ,p 218, décédé le 9 août 1873 à l’île Nou, acte 35.
Homonyme à’l’île
des Pins, matricule 504, p.218 La Guerrière acte 5 11 février 1877 :
Job Felicien ,
Kuntz Charles,
matricule 5646, p 140, Numbo acte n° 07 de Numbo, 10 novembre 1879 hôpital
de Numbo , pas sur ANOM, mais voir les Mémoires
d’Allemane.
Laloge François,
matricule 5171, p.148,condamné en 1872, B ANOM , décédé à l’île Nou , acte 83
du10 décembre 1878
Latour joseph,
matricule 3.775,p^. 141, condamné en 1872, décédé le 17.08. 1876 à l ’île nou,
B ANOM 16 août 1876 Virginie
Lavenir Antoine,
matricule 5128, p 141, décédé le 10. 4. 1879, à l’île Nou ANOM B
Lecomte François
Albert
, matricule 521,p 219,
« Sort inconnu ».
Colon à Moindou. Tué par les Canaques, selon R. Dousset-Leenhardt, Terre natale, terre d’exil, p. 158.
Moindou 16 août 1878 ; oublié dans ;la liste de l’administration ,
parce qu’il était porté disparu.
Lecompte Louis
Anatole, matricule 3789, p 142, condamné en 1872, décédé le 19.04. 1874 B ANOM.
Lecolle Pierre
Magloire, matricule 3741, p 142 ,B ANOM, décédé le 7 novembre 1875,
acte 23 , île Nou. Venu par la Virginie.
Liberge théodore
Aimable, matricule 9486, p. 143, décédé à l’île Nou le 16 juin 1879 , acte 76
Lutz Pierre
Antoine , matricule 9486, p. 143 , B Anom, décédé à l’île Nou , acte 188 du 01. 08.1874.
Maroteau Gustave Louis, matricule 3736, décédé à
l’hôpital de l’île Nou , acte 41 du 18. 3. 1875
Mazet Auguste, p.
145.matricule 4 180 B ANOM
Madeuf Louis dit
Armand, matricule 7879, p. 143, condamné en 18975, décédé à Ducos acte 6 du 3
mai 1880
Mékarsky Jules
dit Gérard, matricule 7192, p. 145, mort à l’île Nou le 19 avril 1878 .
Pas à ANOM.
Meyer Joseph,
matricule 4006, p.146, décédé le 9 avril 1875, acte 69, à l’île Nou. B ANOM.
Miezecage Pierre
, matricule 5321, p146,condamné en 1872, B ANOM , décédé à l’île Nou , acte 127, le 27
mai 1874.
Naulot Paul Marie,
matricule 4587, p 147, condamné en 1872, décédé à Numbo le 3 avril 1880 acte 5.
Odam Etienne
Henri, matricule 4531, p 148, condamné en 1872, décédé le 4 mai 1875 à l’île
Nou, acte 90.B ANOM.
Pailleret Jean,
matricule 4185, p, 148, condamné en 1872,. Il est porté comme amnistié et comme
rentré en France par la Vire.
Homonyme de celui qui est donné comme mort en Calédonie.
Paillez Louis
Arthur, matricule 5973, p 148, condamné
en 1872, décédé le 6 juin 1875 à l’île Nou acte 139, ANOM B
Pascal François,
matricule3803, p voir Ataï condané en 1872,ANOm B décédé e 26. 6. 1878
insurrection canaque ;
Phalipou Etienne Louis, matricule 5074, p 149, condamné en
1872.
Pelatat. Pélata Pierre
Hubert, est porté comme rapatrié et décédé en France. Le nôtre, matricule 6804,
condamné en 1874, était venu par l’Alceste ;
B ANOM. A remarquer que Léonie Joséphine Pelata est
née le 15 mai 1878 à Ouarail en Calédonie et Marie-Louise Pelata le 8 février 1880 à Moindou (Ouarail), Calédonie,
acte 4.
(Voir Peyrolle Jean p. 118, cité par
Allemane) Perol Joseph Gabriel, matricule 6184, p
149, décédé à l’île Nou le 27 07.1877, acte 136.
Pignet Alfred Antoine , matricule 4494, p150, décédé
à l’île Nou le 30 avril 1875 acte 176, B ANOM.
Pontillon Pierre Eugène, matricule 5191, p 150, condamné
en 1872, décédé le 28. 12. 1875 à l’île Nou, acte 248, B ANOM. 28 décembre 1875
Quenneville François
Etienne Constant, matricule 3732, P 150 décédé
le 4 juillet 1876 à l’île Nou . Venu par
la Virginie.
Sauvageot Etienne, p
154, condamné en 1872.
Soipteur Pierre Auguste,
matricule 3625, p154, condamné en 1871, décédé
le 13 ; 06.1872 b ANOM, acte 18.
Theis Christian
Antoine, matricule 4174, p 155,
condamné en 1872, décédé à l’hôpital de l’île
Nou le 10 mai 1873 acte 42 ; Né en Prusse.B ANOM.
Trouvé Honoré,
matricule 4204, p 155, décédé le 16 avril 18754 à l’île Nou, acte73, B ANOM.
Villiers Louis
Adolphe , matricule 4004, p 156, condamné en 1872, décédé le 14
mai 1873 à l’île Nou acte454 ANOM B
Virague François , matricule 3773, p 157, décédé à
l’île Nou le 24 mars 1873, acte 27 Virginie
Je ne disposais pas
de ces éléments lorsque, sur la plaque apposée à Numbo, j’ai mentionné 3
transportés seulement.
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